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• Le 11 septembre 2015, dedefensa.org a inauguré une nouvelle formule, une nouvelle présentation, en transformant une mise en page vieille de près de dix ans. • Nous avons choisi le 11 septembre pour cette opération, et l’on comprend qu’il s’agit d’un symbole et que ce symbole n’est pas gratuit. • Lancé en 1999 comme une extension de la Lettre d’Analyse dedefensa & eurostratégie (dd&e) existante depuis septembre 1985, le site a évidemment beaucoup évolué. • 9/11 a ouvert une nouvelle période historique, et même métahistorique, en transformant la politique en un phénomène crisique permanent. • Dans sa nouvelle formule, dedefensa.org achève sa transformation en un site d’analyse crisique permanent, appréciant la situation générale du point de vue de ses crises qui en constituent la principale manifestation, et à partir d’un point de vue cherchant le plus possible une référence métahistorique.
• Le site ayant beaucoup évolué dans ses conceptions, dans la définition de son orientation, dans l’approche opérationnelle de son travail, plusieurs épisodes de présentation décrivent évidemment cette évolution. • Nous nous sommes définis d’abord comme des “antimodernes”, ce que nous restons selon cette définition du 21 juillet 2007. • D’autres textes, répondant à des préoccupations de lecteurs, peuvent être utilisées comme références également, notamment les 4 octobre 2006, 25 août 2007 et 3 septembre 2007. • Pour avoir une vision très complète et complètement réactualisée, et correspondant à la nouvelle formule du site, on consultera le Glossaire.dde du 6 avril 2015, texte fondamental pour définir dedefensa.org, et éventuellement la Chronique du 19 courant... du 19 août 2015.
• Pour ce qui concerne la situation présente du site, en fonction des plus récents évènements et de la façon dont ils sont appréhendés par nous, ce qui était en gestation depuis plusieurs années et s’est imposé par la pratique elle-même devient une évidence : dedefensa.org, ou dd&e (dedefensa & eurostratégie) est devenu un site dont la mission est clairement : “La crisologie de notre temps”. • Nous estimons que la situation de la politique générale et des relations internationales, autant que celle des psychologies et des esprits, est devenue entièrement crisique. • La “crise” est aujourd’hui substance et essence même du monde, et c’est elle qui doit constituer l’objet de notre attention constante, de notre analyse et de notre intuition. • Dans l’esprit de la chose, elle doit figurer avec le nom du site, comme devise pour donner tout son sens à ce nom.
26 juillet 2024 (15H30) – Finalement, je trouve Alexandre Douguine non seulement excellent philosophe, l’un des rares et des seuls qui vaille dans notre époque aride et morne comme un sermon de Lucifer, mais également un philosophe qui ne dédaigne pas de se moquer dans le cours tortueux des actualités…
• Une description de la campagne aérienne russe en Ukraine, essentiellement de sa défense aérienne, par Drago Bosnic. • L’Ukraine révèle un très grand changement dans la guerre aérienne : avec la prolifération de missiles, de drones, l’arrivée des hypersoniques, la guerre aérienne réduit considérablement le rôle des aéronefs. • C’est un gros problème pour les États-Unis qui ont basé toute leur puissance aérienne considérable sur la “Domination Aérienne” assurée par les aéronefs. • Cette doctrine a perdu l’essentiel de sa pertinence aujourd’hui.
• Une étude fouillée sur les effets de l’inclusion dans l’enseignement et l’entraînement des forces armées US des thèmes du wokenisme (DEI et CRT). • Première surprise : l’extraordinaire rapidité de l’implantation de cet enseignement ; deuxième surprise : la constitution d’une bureaucratie massive qui devient une carapace infranchissable pour tenter de ralentir ou de stopper le processus. • Le résultat est que les diverses “valeurs” wokenistes supplantent les valeurs traditionnelles. • Un suicide vertigineux des forces armées.
Relisons Todd et son extraordinaire, dense et variée Défaite de l’occident (j’écrirais accident, trop guénonien que je suis…). Plutôt que de décadence, mot trop ressassé depuis Spengler et sans signification maintenant, je préfère parler de dématérialisation : la puissance soi-disant économique et militaire des USA ne peut rien contre la Russie…
Depuis le débat présidentiel du 27 juin 2024, au cours duquel il est apparu clairement que Joe Biden n’est pas compos mentis, et qu’il l’est probablement depuis un certain temps (si ce n’est depuis le début de son mandat), il est également apparu clairement qu’il n’y avait qu’un seul moyen pour…
• RapSit-USA2024. • Dans le tourbillon de confusion qui caractérise Washington D.C. depuis plusieurs années, la phase commencée dimanche avec la décision (?) de Biden d’abandonner la réélection est particulièrement révélatrice. • Essentiellement, elle montre la division qui règne au sein de la direction du parti démocrate, notamment la “guerre des clans” (les Clinton versus Obama ?) qui y sème le chaos. • Pour certains, la personnalité la plus active “dans l’ombre” est Obama, lequel n’a pas (encore ?) apporté son soutien à Harris.
22 juillet 2024 (17H00) – Lorsqu’à un moment quelconque, mais néanmoins précis, j’appris, ou bien l’on m’en a informé, que Biden abandonnait la course à la présidence, j’ai respecté une sorte de minute de silence. Depuis, cette minute n’a pas cessé, bien plus d’une minute au reste. Je n’étais plus capable…
• La décision US de baser en Allemagne des missiles de théâtre de moyenne et longue portée (jusqu’à 5 000kilomètrers) à partir de 2026, ressuscite la fameuse crise des euromissiles des années 1979-1983. • L’indifférence extraordinaire du monde politique et du public allemands pour cette décision nous change par contre complètement par rapport à 1979-1983 qui vit les plus impressionnantes manifestations anti-nucléaire de la Guerre Froide. • Un ancien officier suédois évoque les mesures de rétorsion que les Russes devront envisager à partir de 2026, qui doivent impliquer une capacité d’atteindre le territoire US comme les missiles US ont la capacité d’atteindre le territoire russe. • Il cite notamment des bases russes dans un pays d’Amérique Latine, ou dans l’extrême Nord-Est de la Russie, pouvant toucher l’Alaska et le Nord de la côte Ouest des USA.
20 juillet 2024 (17H45) – Je prétends aujourd’hui, où le rare (cette année) soleil de juillet écrase de sa chaleur les contrées démocratiques du centre du monde, autour de Bruxelles, vous entretenir sur un mode léger et ébahi des deux grands drames électoraux qui secouent nos deux grands et beaux…
Le couple franco-allemand est brinquebalant mais terriblement totalitaire et belliqueux. Rien ne l’arrêtera dans sa volonté de faire souffrir ses propres populations (les « peuples » ayant disparu) ou de guerroyer pour « l’occident », notion nazie utilisée par l’écrivain fasciste et ridiculement russophobe Lucien Rebatet dans ses Décombres. Voyons alors d’où peut lui…
• Un coup d’œil, – ou un clin d’œil ? – sur des prévisions envisageables en cas de victoire de Donald Trump, qui reste l’hypothèse favorite depuis Butler, Pennsylvanie, et avant l’entrée en piste de Kamala ex-Biden, sans doute ce week-end. • Il s’agit des élections présidentielles les plus bouffes de l’histoire des USA. • Certains disent que Trump sera un “président de la paix” et un nouveau McKinley, président favori de Trump, de 1897 jusqu’en 1901 (assassiné). • D’autres pensent que l’État-profond s’en satisfera (de Trump).
• Rappel important pour savoir dans quelle Amérique a eu lieu la tentative d’assassinat de Butler. • James Howard Kunstler nous décrit l’évolution de l’Amérique de “Joe Biden” jusqu’à la découverte que le roi est nu.
17 juillet 2024 (17H50) – Une marque indubitable du succès de l’opération de Butler, Pennsylvanie, dans le cours du système de la communication une fois de plus en phase-tsunami, c’est le nombre de théories, false flags, complots, montages, démontages qui fleurissent dans tous les coins et dans tous les sens, – et…
L’expression “État profond” s’est imposée dans le langage politique en dépit du fait qu’elle n’a aucun sens. • Il ne peut pas être qualifié de “profond” une fois que tout le monde sait qu’il existe ; et le fait qu’il existe est évident si l’on considère que Joe Biden n’a jamais…
• Les théories complotistes ont fleuri, jusqu’à y voir un montage trumpiste pour récolter les lauriers d’un héroïsme hollywoodien. • Qui peut dire, et notamment quel George Clooney accepterait un rôle avec visée exclusive du haut de l’oreille droite ? • Au reste, qui peut dire si la pomme visée par Guillaume Tell n’était pas aussi un montage, et son fils un acteur de circonstance ? • Bref, l’écume des jours a déferlé sur l’événement, mais n’a pour résultat que de mettre en évidence l’exceptionnalité du comportement du candidat républicain.
Mon éditeur Philippe Randa m’a demandé un texte introducteur à la réédition de mon livre sur Donald Trump, candidat du chaos (2016, Dualpha) : le voici. L’assassinat manqué de Trump, qui succède à celui du président slovaque Fico, contient une dimension magique et presque occulte. On se croirait à Dallas (ô…
• Il doit être avéré que toute la puissance du Système se fonde sur sa capacité de communication, par le biais des narrative permettant la fabrication des simulacres. • Pour cela, il faut une unité aussi bien dans la presseSystème que dans les petites mains au service du Système et qui opérationnalisent ses effets. • L’affaire de la tentative d’assassinat de Trump a montré des variations radicales dans la communication. • Cette rupture interne dans le Système vient après celle de Biden. • Le “mensonge transversal” a des ratés inquiétants.
14 juillet 2024 (14H00) – L’Histoire suit ses plans, et elle le fait sur un rythme irrésistible d’accélération, choisissant pour cela de contracter le Temps qui lui est imparti. La tentative d’assassinat de Trump, que tout le monde prévoyait et attendait tout en se disant “Cela ne se fera jamais, c’est…
Autour du conflit ukrainien, on note de plus en plus d’agitations confuses, notamment du côté occidental mais aussi, et de façon inhabituelle, du côté russe. • Du côté occidental, il s’agit de projets et d’armements d’attaque contre la Russie hors de l’initiative ukrainienne. • Du côté russe, il s’agit de la question de l’emploi du nucléaire, dans des circonstances de plus en plus diverses, et l’arme étant considérée comme utilisable dans le cours de la guerre. • Avec un texte de Markku Siira sur une intervention de Sergueï Karaganov.
On va reparler de la liquidation de la France sous et depuis De Gaulle. On va insister sur la culture cette fois. Comment la France, qui incarnait aux yeux du monde la culture et la civilisation a pu tomber aussi bas, depuis notamment les années 60 et 70 ? On est…
Une règle historique pratique : lorsque les coûts du service de la dette d’un empire puissant dépassent ses dépenses de défense, l’empire puissant touche à sa fin. Jusqu’à présent, cette règle a été valable pour les empires ottoman, russe et britannique ; l’empire américain est en train de la mettre…
• Alors qu’on imaginait que l’intervention massive des donateurs et d’une partie de la presse pour un départ immédiat de Joe Biden ferait facilement sauter le verrou de l’entêtement du vieillard, il n’en est rien. • Joe Biden tient bon. • Il se met même en colère, invoque Dieu et jure ses grands dieux qu’on ne le fera pas décoller d’une position qu’il assume pour réaliser une politique d’une exemplaire justice et d’une efficacité sans exemple. • Le parti démocrate tend lui-même à se fracturer, ajoutant une ligne de haine à la haine générale.
7 juillet 2024 (17H30) – Dans cette formidable époque, on reprend sur le voyage d’Orban, son entretien avec Poutine, et l’effet de tempête qui s’ensuit, dans la mesure où il rencontre parfaitement et symboliquement un travail sur la rupture entre les élites et les peuple, – en réalité, rupture entre…
• Un rapide coup d’œil, mais tout de même fort bien détaillé, sur les circuits de circulation, notamment autour de l’Ukraine, dans les couloirs de l’UE. • Une bonne mise en bouche de l’effondrement, avec Rachel Marsden.
• Horreur ! Orban président du Conseil de l’UE, s’arrête quelques heures à Moscou pour parler avec Poutine des conditions et de l’éventualité d’une paix en Ukraine. • Avec un texte d’Andrew Korybko.
5 juillet 2024 (15H50) – Il se passe des évènements subreptices mais considérables : comme dirait le conteur des énigmes de foire et de bazar, “Les masques tombent”. Je parle ici de nos “Maîtres du mode”, ceux qui ne sont pas du tout comploteurs mais qui, dans la pénombre et dans…
Donc on y revient. Pour protéger le clan notable-affairiste-mondialiste-écologiste-antiraciste qui s’est mis en place avec Giscard et Mitterrand, il faut pester contre la peste brune et diaboliser la gauche encore rebelle. Avec ce peuple cela marche toujours comme sur des roulettes. J’en ai parlé avec Cochin maintes fois de cette…
• Vision d’un observateur international, George Szamuely • Enfin, les deux crises (Biden à Washington, Macron à Paris) liées aux deux grandes crises-guerres en cours (Ukraine, Israël). • Véritable vision de la GrandeCrise.
3 juillet 2024 (13H15) – Puisque la France fait beaucoup parler d’elle, parlons-en à notre tour. Ce sera un petit mot au contraire de nos habitudes, – parce que d’habitude nous ne disons rien de la France qui ne compte pas (qui ne compte plus) mais que là, par ce singulier…
• Encore un texte “officiel” (par un expert russe modéré) mettant en lumière la perspective très longue et inéluctable de l’affrontement Russie-USA, quasiment une “lutte à mort’. • Avec un texte d' Andreï Souchtchentsov.
1er juillet 2024 (14H50) – Ah, je les admire (est-ce le mot ?), ceux qui nous prévisionnent, qui nous donnent un calendrier extraordinaire des événements extraordinaires à venir. Même lorsqu’il s’agit de dire “Je ne sais pas”, ils le disent avec tant d’assurance et de clins d’œil entendus qu’il nous semble qu’à…
28 juin 2024 (13H00) –Non, c’est vrai, je n’ai rien suivi du “débat” (?) Biden-Trump, mais simplement vu et lu ici et là une ou l’autre séquence, assez pour me rendre compte qu’il se fit sans surprise et que l’irréelle situation du monde fut exposée, complètement nue, à la feinte…
27 juin 2024 (14H00) – Il existe une singulière analogie entre le destin et le sort de deux présidents si différents : Macron en France, Biden aux USA. Si l’on voulait observer les choses d’un point de vue symbolique, métaphorique et, – pour les humoristes qui disent le sérieux derrière les…
26 juin 2024 (18H40) – Il me semble inutile, par rapport à la méthodologie de ‘dedefensa.org’ de se tenir hors des flux immédiats des nouvelles et des réflexions sur les avancées d’une situation extraordinaire et hors de contrôle d’une façon courante, de développer justement nouvelles et réflexions sur le développement exceptionnel…
• Cette analyse de ce qui pourrait conduire à un affrontement direct entre l’Occident collectif (ou bloc-BAO, ou “américanistes-occidentalistes”) et la Russie est envisagée avec mesure et hors de toute passion. • Il est d’autant plus impressionnant que cette possibilité soit envisagée avec cette retenue, qui indique que l’auteur considère ce conflit “comme très possible sinon probable”... • ... Et d’autant plus que ce même auteur, directeur d’un service d’un think tank du ministère des affaires étrangères (MGIMO), rend compte de l’opinion de la direction russe.
• Les étonnantes aventures du bombardier B-52 qui est sur la voie de la transformation pour tenir jusqu’à 2050 (limite d’être centenaire) en passant de la version H à la version J. • Cette ultime cure de rajeunissement était liée à l’arrivée d’un missile hypersonique, le AGR-183. • Le missile est tombé en chemin et on a abandonné le programme, mais pas le B-52 qui passera de H en J malgré tout. • Conclusion significative : les américanistes savaient fabriquer des avions dans les années 1950. • Aujourd’hui, par contre, c'est coton...
• Notre idée que ce que nous avions tendance à prendre comme un délire temporaire s’avère complètement fausse devant ce phénomène de plus en plus fortement implanté. • Pour nous, l’aspect informationnel et de simulacre de la guerre d’Ukraine est typiquement Woke, et c’est principalement sur ce terrain que se poursuivra l’affrontement avec la Russie et ses alliés. • Ici, un texte nous invite à explorer les racines métaphysiques du Woke qui font fondamentalement partie de la création de la modernité nihiliste jusqu’à en être les géniteurs.
• En fait, il n’est pas tant question d’actions spécifiques des USA mais plutôt de la surprise considérable des USA (et du reste du camp américaniste-occidentaliste) devant la capacité et la rapidité qu’ils jugent extraordinaire des Russes à se faire des alliés. • Mais de surprise, il en est question aussi pour nous : mille fois renouvelée, la surprise devant la surprise des USA aux conséquences évidentes de leurs vices métahistoriques également évidents. • Nous sommes une “civilisation” qui semble tant affectionner la répétition sans fin de nos erreurs.
« Le serpent du magicien de la fable a mangé tous les autres serpents ; et gagner de l’argent est le serpent de notre magicien, restant aujourd’hui seul maître du champ. » Le techno-satanisme ploutocratique des USA a arraisonné l’Europe et menace la vie sur terre avec sa matrice et son IA.…
• Détaillées par le chroniqueur Brandon Smith, quelques réflexions peu rassurantes sur les origines, les buts et l’avenir de la vague-Woke qui continue à déferler sur l’américanisme-occidentalisme comme une sorte de bolchévisme postmoderne. • A le lire, on comprend que les Russes, les Chinois et autres multitudes des BRICS ne veulent pas en entendre parler. • Une vision moins pessimiste est d’observer que cela va si vite, d’une façon si visible, qu’ils finiront par faire naître une contre-révolution avant de l’emporter.
19 juin 2024 (20H15) – Je parle ici, à la fois en tant que celui qui fait son travail, – disons écrivain et “commentateur” au sens le plus largissime, – et en tant que celui qui mesure les caractères de la situation qui est l’objet de son travail, – disons “l’état…
• Cela fait bien entendu longtemps que les événements d’Ukraine, depuis “la guerre de 2014” , ont introduit en Europe un risque nucléaire direct. • Depuis le 24 février 2022, ), il est devenu un risque opérationnel direct, dont la partie pro-ukrainienne semble à peine se rendre compte et tout juste s’inquiéter. • Ce risque explique en grande partie la prudence de Poutine. • Il existe aussi l’inconnue colossale du rapport de ce risque avec l’élection présidentielle US de novembre. • Ivan Timofeïev, du Club Valdaï, décrit le scénario de ce risque terrible.
18 juin 2024 (03H50) – Inspiré par le texte de Nicolas Bonnal du jour sur les côtés plutôt sombres, – disons nuances de gris foncé, – du gaullisme, j’ai choisi de repasser un texte du 3 novembre 2020 où je disais beaucoup de mes sentiments sur l’Algérie, sur les rapportsd…
• La conférence sur la paix en Ukraine, tenue en Suisse et largement dénoncée par les Russes qui n’y étaient pas invités, a produit indirectement des effets qui sont plutôt favorables aux Russes. • Un texte de Andrew Korybko.
• ... Ou plutôt, une des “annonces de la catastrophe”, mais la plus précise, la plus profonde, et la plus ignorée. • Il s’agit d’une reprise d’un de nos textes datant de 1997, avec un long commentaire approprié, des positions affirmées par un des plus grands dirigeants dans l’histoire aérospatiale US, Norman Augustine qui était PDG de Martin-Marietta et qui présida à la fusion de Martin avec Lockheed. • Augustine, homme remarquable par son sens critique et son maniement de l’ironie, comprenait que cette énorme réorganisation que voulait le gouvernement allait mettre en grand danger les intérêts nationaux des USA. • Il est hautement intéressant de relire ce texte aujourd’hui, à la lumière de la situation de l’industrie US, et du technologisme en général. • Ce texte, introduit par son nouveau commentaire, avait été publié symboliquement (avant la création du site !) en décembre 1997 et reprenait la rubrique ‘Contexte’) de notre Lettre d’Analyse dd&e, Volume 13, n°05 du 10 novembre 1997.
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• Comme nous l’avons fait il y a quelques jours (le 13 novembre), nous reprenons un texte ‘Faits & Commentaires’ du mois de janvier 2014 (29 janvier 2014) qui constitue à notre sens une remarquable poursuite du premier. • Tous deux se situent à une époque dont les caractères d’attente d’évènements catastrophiques venus de l’empilement de crises irrésolues sont tout à fait remarquables. • D’autres similitudes sont signalées, qui rendent encore plus pertinente notre démarche et permet une approche extrêmement haute de ces périodes qui doivent être considérées d’un point de vue métaphysique. • Tout cela est lié par l’évidence du début de la crise ukrainienne en février 2014, et du terme catastrophique de cette séquence dans la débâcle actuelle du régime de Kiev, tandis que la crise de “la guerre de Gaza” pourrait être aussi bien une nouvelle échappée crisique ou, plus décisivement, un débouché sur la phase finale de notre GrandeCrise. • Cette question reste bien entendu posée, comme elle se posait en janvier 2014, mais dans des conditions bien plus catastrophiques.
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• C’est pour commencer autour du mot “polycrise”, qui n’est pas autre chose qu’une descriptions structurelle évidente de la GrandeCrise que nous introduisons la reprise d’un texte de janvier 2014.. • L’atmosphère était alors catastrophique, comme écrasée par un empilement de crises sans fin et insolubles. • On dira qu’alors tout changea, selon un jugement d’une stupidité de neocon puisqu’il s’agit des comploteurs professionnels activant au nom de la CIA le coup de Kiev du 21 février 2014, lequel nous a menés jusqu’à aujourd’hui et la formidable mise en évidence de la cosmique connerie de cette secte de fous assoiffés de guerre et de sang, – au point qu’on ne se donnera même pas la peine de faire un jeu de mot sur ‘neocon’. • Ce qui nous importe plutôt c’est de reprendre un texte d’il y a 10 ans qui nous montre, autour du mot “polycrise”, une grande similitude de désarroi total, dans un environnement dix fois ou mille fois pire. • Dans un autre texte à venir très vite, on lira toutes ces choses pour servir au lecteur une bonne mayonnaise de notre effondrement.
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• Il faut convenir que le célèbre général de l’USAAF puis de l’USAF, le très-américaniste, – ô combien, – Curtiss LeMay rythme nombre de nos appréciations du conflit opposant Israël et le Hamas, jusqu’ici surtout au moyen d’une terrible offensive aérienne de destruction massive. • En 2006 déjà, lors de l’épisode Israël-Hezbollah, l’inspirateur était en effet ce général amoureux fou et froid de la destruction totale par les cieux, et le résultat fut piteux ; mais en 2006 ce n’était qu’un faux-pas malheureux, aujourd’hui c’est une fin de parcours, – et l’inspirateur est toujours le même... • Il y a une extrême similitude entre 2006 et 2023, qui est surtout technologique, doctrinale, et politique réduite à l’insoluble problème israélo-palestinien ; et une extrême différence : 2006 n’avait guère de chance d’avoir quelque effet hors de son champ géopolitique, tandis qu’aujourd’hui c’est toute la planète qui subit cette crise comme on contrecoup de plus dans l’inévitable GrandeCrise. • Mais rien n’arrête le “fanatisme technologique” hérité du général Le May, et qui roule, qui roule...
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• La guerre d’Ukraine a maintenait passé le cap des dix-huit mois et s’est installée comme une crise centrale dans la situation internationale. • Le conflit a montré plusieurs choses : l’épuisement catastrophique où se trouve l’Occident, poussant hystériquement l’Ukraine à se battre sans lui en donner les moyens, la capacité russe à se mobiliser et à se couper de l’Ouest sans en souffrir, le besoin puis la volonté du reste du monde (le “Sud Global”) de se dresser contre l’hégémonie américaniste-occidentaliste. • Désormais les BRICS, autour du couple Russie-Chine, constituent une alternative directe de l’Ouest, économique, et peut-être sécuritaire demain. • A coté de ces constats une question de plus en plus pressante : pourquoi la Russie, avec une armée s’une puissance désormais inégalée, ne décide-t-elle pas d’en finir avec Zelenski ? • C’est tout le mystère d’‘Ukrisis’. • Notre approche en forme d'hypothèse est que la guerre en Ukraine n’est pas une fin (la gagner ou la perdre) mais un moyen d’accélérer la crise d’effondrement du Système. • Pour cela, elle dure.
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• RapSit-USA2023. • Voici la photo du “détenu P01135809”, identification pour quelques minutes de l’ancien président Trump qui, pour sa nième inculpation, a dû passer à l’identification judiciaire de la prison du Comté de Fulton, en Géorgie, comme s’il allait en prison. • Le visage de Trump est impressionnant, et il est aussitôt adopté par l’équipe de campagne comme symbole du candidat avec le slogan : « ELECTION INTERFERENCE…NEVER SURRENDER ! ». • Pour Jonathan Turley, ce cliché est une photo qui symbolise la guerre civile en train de se développer. • Turley craint plus que tout la fin du règne de la Loi qui fait de l’Amérique la référence indépassable de l’État de Droit. • Un autre “instructeur”, Victor Davis Hanson, poursuit la description de l’apocalypse sociale et psychologique que sont devenues les rues des grandes villes des USA. • « L’Amérique est en conflit avec elle-même [...] Je ne sais pas ce qui s’y passera », observe Dimitri Medvedev. • Nous voilà donc au bord du bouillonnement ultime : le chaudron où le Diable prépare notre GrandeCrise.
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• Quelques jours d’attente pour bien nous assurer du cours des choses : le remue-ménage autour de la crise au Nigéria entre bien dans le domaine de la GrandeCrise, alias ‘Ukrisis”. • Les interprétations en sont désormais, en plus des facteurs régionaux et des décisions de tactique politique ou militaire, à identifier les grandes tendances à l’œuvre, ces grandes tendances qui s’affirment sans que nous y prenions garde. • Ainsi les eurasianistes, ou paneurasianistes de Russie, parlent-ils de l’affirmation d’un courant panafricaniste qui doit faire entrer l’Afrique dans le domaine crisique global. • L’observation vient bien à point après le sommet Russie-Afrique de Saint-Petersbourg. • Les uns et les autres parlent tous, d’une façon plus ou moins accordée, de la tradition s’opposant à la modernité, ce qui dot nous faire regretter le rôle essentiel que la France a tenu dans ce courant fondamental éclairé par l’esprit de René Guénon. • Il en est même quelques-uns, un peu candides, pour espérer que la France s’éveille d’un si long sommeil et sorte du Grand Néant qui est la marque du macronisme.
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• Qui a-t-il de plus important : le sommet de l’OTAN à Vilnius (quelques dizaines de pays, on ne sait plus exactement) ou quelques mots marmonnés en fin d’interview par Biden pour dire que les USA n’ont plus d’obus de 155mm à donner aux Ukrainiens (et peut-être pour mener eux-mêmes une campagne) ? • Le simulacre est en bout de course et les ambitions de l’armée ukrainienne également : c’est ce que nous a montrés Vilnius. • Désormais, la bataille est celle de la sauvegarde des principaux acteurs de l’Ouest-dispersif, avec notamment la grande question de l’avenir des USA dans la perspective grandiose des présidentielles de 2024. • Pour cette raison justement, on voit se dessiner les étapes finales d’une course opposant une aggravation de la situation en Ukraine si les USA étaient tentés par le nucléaire et une implosion interne de la situation des USA. • Le temps allant très vite, on peut d’ores et déjà avancer que 2024 évincera toutes les années précédentes comme productrice d’événements extraordinaires et complètement imprévisibles et imprévus.
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• Nombre de partisans de Kiev dans l’“Occident-collectif” sont prisonniers du “déterminisme-narrativiste” et aveuglément soumis à son empire. • Ils sont prisonniers d’un ‘récit’ (une narrative) construit à l’extérieur d’eux-mêmes (exogène) et doivent à toute force la sauvegarder, contre la réalité. • Ils vont donc aller, – nous sommes sur cette voie, – jusqu’à accuser les producteurs de la narrative (“Kiev va balayer Moscou”) de complot parce qu’ils l’abandonnent sous prétexte d’une infériorité ukrainienne et songent à des arrangements. • Ainsi Gary Kasparov désigne-t-il un Sullivan, sinon même un Biden : seriez-vous des “marionnettes de Moscou”, infidèles à Zelenski ? • Il s’agit d’une démonstration extraordinaire de la puissance du système de la communication, qui emprisonne les psychologies vulnérables dans des narrative composées hors d'eux-mêmes, chargées de la puissance d’une sorte de déterminisme darwinien qui s’appliquerait à la psychologie. • Le choc terrible avec la réalité (la vérité-de-situation) est un tremblement du monde semblable à une secousse sismique.
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• RapSit-USA2024. • Dans le tourbillon de confusion qui caractérise Washington D.C. depuis plusieurs années, la phase commencée dimanche avec la décision (?) de Biden d’abandonner la réélection est particulièrement révélatrice. • Essentiellement, elle montre la division qui règne au sein de la direction du parti démocrate, notamment la “guerre des clans” (les Clinton versus Obama ?) qui y sème le chaos. • Pour certains, la personnalité la plus active “dans l’ombre” est Obama, lequel n’a pas (encore ?) apporté son soutien à Harris.
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• Un coup d’œil, – ou un clin d’œil ? – sur des prévisions envisageables en cas de victoire de Donald Trump, qui reste l’hypothèse favorite depuis Butler, Pennsylvanie, et avant l’entrée en piste de Kamala ex-Biden, sans doute ce week-end. • Il s’agit des élections présidentielles les plus bouffes de l’histoire des USA. • Certains disent que Trump sera un “président de la paix” et un nouveau McKinley, président favori de Trump, de 1897 jusqu’en 1901 (assassiné). • D’autres pensent que l’État-profond s’en satisfera (de Trump).
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• Les théories complotistes ont fleuri, jusqu’à y voir un montage trumpiste pour récolter les lauriers d’un héroïsme hollywoodien. • Qui peut dire, et notamment quel George Clooney accepterait un rôle avec visée exclusive du haut de l’oreille droite ? • Au reste, qui peut dire si la pomme visée par Guillaume Tell n’était pas aussi un montage, et son fils un acteur de circonstance ? • Bref, l’écume des jours a déferlé sur l’événement, mais n’a pour résultat que de mettre en évidence l’exceptionnalité du comportement du candidat républicain.
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• Il doit être avéré que toute la puissance du Système se fonde sur sa capacité de communication, par le biais des narrative permettant la fabrication des simulacres. • Pour cela, il faut une unité aussi bien dans la presseSystème que dans les petites mains au service du Système et qui opérationnalisent ses effets. • L’affaire de la tentative d’assassinat de Trump a montré des variations radicales dans la communication. • Cette rupture interne dans le Système vient après celle de Biden. • Le “mensonge transversal” a des ratés inquiétants.
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• Hypothèse audacieuse sur le comportement de Joe Biden : il répond à un plan d’action sans doute élaborée par sa femme Jill pour rester en place, en mettant en cause les “élites” démocrates et le ‘DeepState’. • Tonnerre de Dieu, cela fait donc de lui, dans tous les cas pour un temps, un antiSystème sans doute inconscient de son sacrilège ? • Si vous suivez cette hypothèse, suivez le comportement de Jill Biden, qui s’inspire d’Edith Wilson, femme du président Wilson, qui dissimula au monde pendant plus d’un an la paralysie de son mari.
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• Alors qu’on imaginait que l’intervention massive des donateurs et d’une partie de la presse pour un départ immédiat de Joe Biden ferait facilement sauter le verrou de l’entêtement du vieillard, il n’en est rien. • Joe Biden tient bon. • Il se met même en colère, invoque Dieu et jure ses grands dieux qu’on ne le fera pas décoller d’une position qu’il assume pour réaliser une politique d’une exemplaire justice et d’une efficacité sans exemple. • Le parti démocrate tend lui-même à se fracturer, ajoutant une ligne de haine à la haine générale.
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• Cette analyse de ce qui pourrait conduire à un affrontement direct entre l’Occident collectif (ou bloc-BAO, ou “américanistes-occidentalistes”) et la Russie est envisagée avec mesure et hors de toute passion. • Il est d’autant plus impressionnant que cette possibilité soit envisagée avec cette retenue, qui indique que l’auteur considère ce conflit “comme très possible sinon probable”... • ... Et d’autant plus que ce même auteur, directeur d’un service d’un think tank du ministère des affaires étrangères (MGIMO), rend compte de l’opinion de la direction russe.
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• Les étonnantes aventures du bombardier B-52 qui est sur la voie de la transformation pour tenir jusqu’à 2050 (limite d’être centenaire) en passant de la version H à la version J. • Cette ultime cure de rajeunissement était liée à l’arrivée d’un missile hypersonique, le AGR-183. • Le missile est tombé en chemin et on a abandonné le programme, mais pas le B-52 qui passera de H en J malgré tout. • Conclusion significative : les américanistes savaient fabriquer des avions dans les années 1950. • Aujourd’hui, par contre, c'est coton...
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• En fait, il n’est pas tant question d’actions spécifiques des USA mais plutôt de la surprise considérable des USA (et du reste du camp américaniste-occidentaliste) devant la capacité et la rapidité qu’ils jugent extraordinaire des Russes à se faire des alliés. • Mais de surprise, il en est question aussi pour nous : mille fois renouvelée, la surprise devant la surprise des USA aux conséquences évidentes de leurs vices métahistoriques également évidents. • Nous sommes une “civilisation” qui semble tant affectionner la répétition sans fin de nos erreurs.
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• La décision US de baser en Allemagne des missiles de théâtre de moyenne et longue portée (jusqu’à 5 000kilomètrers) à partir de 2026, ressuscite la fameuse crise des euromissiles des années 1979-1983. • L’indifférence extraordinaire du monde politique et du public allemands pour cette décision nous change par contre complètement par rapport à 1979-1983 qui vit les plus impressionnantes manifestations anti-nucléaire de la Guerre Froide. • Un ancien officier suédois évoque les mesures de rétorsion que les Russes devront envisager à partir de 2026, qui doivent impliquer une capacité d’atteindre le territoire US comme les missiles US ont la capacité d’atteindre le territoire russe. • Il cite notamment des bases russes dans un pays d’Amérique Latine, ou dans l’extrême Nord-Est de la Russie, pouvant toucher l’Alaska et le Nord de la côte Ouest des USA.
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• Cris et gémissements divers encombrent aujourd’hui les dépêches et communiqués officiels de nombre de personnalité européennes sur l’avenir de l’OTAN et de l’atlantisme si Trump est élu. • On s’intéresse donc plus précisément à la situation que révèlent ces plaintes sans fin d’un troupeau de moutons politiques placés aux commandes de la carriole de l’UE, qui ne cesse d’affirmer son allégeance à l’Amérique globaliste et se désole de la voir devenir de plus en plus trumpiste. • Cette espèce d’immense et morne plainte se fixe très précisément sur le sort de l’OTAN que les moutons, très moutonniers, voient menacée d’un sacrifice épouvantable du fait de l’horrible personnalité et du dessein catastrophique de Donald J. Trump. • Certains pourraient juger que c’est une tempête dans un verre d’eau à peine trempé de whisky et que tout se poursuivra selon la politiqueSystème. • D’autres pas, et croient qu’un déluge menace. • Notre jugement irait plutôt du côté du déluge.
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Les chefs des forces stratégiques américanistes ont vraiment très-peur des armes hypersoniques stratégiques des Russes et ils le clament dans ces temps des irresponsables dirigeants politiques qui jouent au jeu de la guerre nucléaire comme on joue aux billes dans la cour de récréation de l’“Écolé Primaire Emmanuel Macron”. • Car, au bout du bout du compte et quoique ses vassaux européens fassent, c’est bien l’Amérique qui est concernée au premier chef par les conséquences et les perspectives qui pourraient découler d’une victoire russe quasi-complète en Ukraine. • Mais rien ne se fait vraiment dans une Amérique paralysée dans une sorte d’absurde jeu de haines antagonistes. • Voyez combien les alarmes à propos des armes hypersoniques russes du général Cotton, chef de STRATCOM en mars 2024, ressemblent à celle du général Hyten, chef de STRATCOM en mars 2018 : rien n'a été fait. • Plus que jamais, l’idée d’armes stratégiques hypersoniques à charges conventionnelles apparaît comme un moyen hypothétique de lancer victorieusement une Troisième Mondiale sans goûter au nucléaire.
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• Cette fois, nous relevons le gant : non, mille fois non, Biden n’est pas une marionnette qu’on manipule à volonté. • Dément sénile, corrompu, d’une sottise et d’une inculture au-delà de la moyenne des cancres, on veut bien, – mais marionnette, jamais ! • Au contraire, Biden est l’accomplissement presque parfait de l’accomplissement de la politiqueSystème activée dans sa phase finale en 2001-2003 par le couple Bush-Cheney. • Depuis, personne n’a pu ralentir sa course, malgré qu’Obama et Trump ait par moment tenté de le faire, en toute honnêteté. • Biden, lui, par contre, est tout à fait dans son élément, et c’est pour cette raison qu’il n’est pas une marionnette, mais au contraire un parfait exécutant, une sorte de Murat des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse. • Ce n’est pas une mauvaise chose puisqu’alors, il conduit cette politique de surpuissance vers son autodestruction. • A moins qu’il ne soit pas élu, dira-t-on ? Les élections présidentielles 2024, – c’est vrai, où avions-nous la tête ! • Alors, puisqu'il le faut décidément, nous ferions la révolution comme ces fous de Français.
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• On peut dire avec certitude : 2023 fut l’année de l’entrée en agonie, en “phase finale” dit la ‘science’ médicale, de ce qu’on peut nommer indifféremment “l’empire américaniste” ou “le complexe du pouvoir américaniste-occidentaliste sur le monde”. • Donc, selon Mercouris, « ce qu’on peut désigner pour l’instant comme l’année la plus importante du XXIème siècle ». • Pour tout le monde sauf les fous Biden-neocon, qui pour s’en réjouir qui pour le déplorer, 2024 est l’année où nous entrons en terra incognita, ou encore « in Uncharted Waters ». • Il serait d’acceptable logique de mettre en parallèle ce 2023 et l’année 410 qui vit l’investissement de Rome par les Wisigoths d’Alaric, événement qu’on a coutume symboliquement d’en faire la chute de l’empire romain (il ne s’agit pas de la seule invasion de Rome, mais le symbole est là). • En comparant les deux évènements, on remarque l’extraordinaire vitesse de la connaissance de l’événement-2023 et l’extraordinaire paresse du jugement atrophié caractérisant notre attitude-2023. • On s’interroge : où se trouve donc le progrès ?
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• Pour un immédiat rafraîchissement des mémoires, s’il y en a : ‘Moby Dick’, c’est le chef d’œuvre de Melville, mais c’est aussi le surnom donné au Pentagone, à la fin des années 1990 par le secrétaire à la défense (et poète) Cohen. • Et que peut ‘Moby Dick’ aujourd’hui ? Pas grand’chose, à vrai dire. • Une analyse comme bien d’autre, – celle de Michael Maloof, ancien analyste principal de la politique de sécurité au Pentagone, – rencontre un sentiment général : les Etats-Unis « ne seraient pas en mesure de mener une guerre sur un seul front à l’heure actuelle, étant donné l’épuisement de nos ressources et de nos réserves. » • Du temps de la Guerre froide, un tel constat était impossible, impensable et relaps. • Aujourd’hui, c’est une mesure de l’effondrement des États-Unis, une telle analyse ayant d’autre part un impact direct sur la stratégie qu’on n’est plus capable de mener, par crainte, par panique, par souci de sa position bureaucratique. • Or, il se trouve que le symbolisme spirituel de ‘Moby Dick’ est au milieu de tout cela. et qu'il est tout à fait à sa place, comme un révélateur.
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• « Toutes les armées [en Europe] se préparent à l'éventualité d'un conflit de haute intensité », nous dit Pavel, général tchèque et Otanien devenu président de son pays, moustaches et barbe en bataille. • Cette intervention, comme d’autres du genre, caractérise un climat très “tendance” en Europe : se préparer à en découdre directly avec la Russie, puisqu’il s’avère que l’Ukraine peine bien beaucoup à remplir sa part du contrat. • Pour l’expliquer, Alexander Mercouris n’a qu’un mot : “panique”, – par exemple, que les citoyens US en aient marre du zombie gâteux et rappelle Trump à la Maison-Blanche, ce qui signifie à coup sûr : un arrangement Trump-Poutine sur le dos des Européens. • Du coup, on ranime la machine à simulacre d’ ‘Ukrisis’, d’ailleurs avec l’aide gracieuse du front Sud Israël-Hamas qui nous offre une phase de pseudo-apaisement. • Ce jeu de ping-pong endiablé entre communicants n’indique nullement, ni une manœuvre ni un complot, non plus que les menaces de guerre, mais simplement ce que signale Mercouris : “panique”, certes, augmentée du qualificatif “hystérique”.
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• L’anecdote a subi l’épreuve du temps pour s’imposer comme l’allégorie de la tragédie grecque elle-même où les acteurs sont emportés par la force de leur destin, – l’allégorie de la grenouille acceptant de porter le scorpion sur son dos pour traverser la rivière bouillonnante et le scorpion piquant la grenouille pour un destin qui est celui de leur mort commune, – ‘Just Because’. • Dans la crise actuelle, la grenouille est américaniste, le scorpion est israélien et le poison est la stratégie du second imposée à leur destin commun. • Il nous faut pourtant prendre garde, car il y a deux crises en une : la première est politique et légaliste, traitant des rapports d’Israël et des Palestiniens et courant depuis 1948 ; la seconde est stratégique depuis le début du siècle, sous la forme extraordinaire d’une stratégie quasiment métaphysique, héritée de la fureur du “fanatisme technologique” du général Curtiss LeMay et abritant les ambitions eschatologiques. • Il s’agit de notre époque crisique, c'est-à-dire l'irrésistible tragédie de la fin de la modernité dans laquelle cette crise-guerre de Gaza s'inscrit en lettres de feu..
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• Dans cette analyse pavée de fortes ambitions, dont celle de nous conduire au seuil de l’au-delà de l’horizon, nous exposons l’intégration de la crise Hamas-Israël résumée par le nom de Gaza dans l’ensemble écrasant de la GrandeCrise. • Nous exposons comment une nouvelle période s’est ouverte en 2014-2016 qui nous a conduit à une folle balade dans un univers constitué de simulacres aussi nombreux et divers que l’arc-en-ciel des LGTBQ+. • Trois crises qui ne font qu’une, –les USA depuis Trump, COVID, l’Ukraine, – qui ont évolué dans un univers magique et enchanteur pour les grands esprits modernistes qui nous envoutent, jusqu’à ce qu’elle (ces trois crises devenues une) se casse les dents sur Gaza, qui n’était pas une chose inventée mais bien une crise aussi vieille que cette période de l’après-guerre que nous enterrons en grandes pompes et sans regret. • Aujourd’hui, nous sommes donc arrivés au pied du Grand Mystère, de l’Énigme Insondable. • C’est désormais, en passant par les présidenntielles USA-2024 qui vont nous faire swinguer, au-delà de l’horizon que notre destin nous attend.
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• ...“Observation” qui, en général, se trouve être celle d’un pilonnage aérien aveugle et meurtrier, dans la tradition des doctrines du général LeMay, de l’U.S. Air Force. • On parle ici de l’action des forces armées israéliennes contre Gaza, qui devrait précéder une offensive terrestre qui ne soulève pas l’enthousiasme des généraux israéliens. • Cette armée est traversée des mêmes tensions qui déchirent Israël depuis des mois, et il semble bien que cela se sente dans les rapports actuels entre généraux et civils à propos de l’invasion de Gaza. • Il est instructif de reprendre un texte de septembre 2006 expliquant la cuisante défaite de l’IDF américanisée contre le Hezbollah. • Il y a des similitudes, au point où l’on se demande si l’IDF, – puisque, décidément, on préfère IDF à ‘Tsahal’, – n’a pas tiré de sa déroute de 2006, les leçons exactement inverses de celles qu’imposait l’événement. • Bref, et cela valant (en bien plus grave) pour 2023 comme cela valut pour 2006 : de même que la crise d’Israël semble un double de la crise des USA, de même de la situation semblant affecter les deux armées.
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• Les très-mauvaises nouvelles de la situation des capacités militaires US ne cessent de s’empiler, de s’amplifier, de s’empiffrer. • Elles vont du plus “bas” au plus haut dans les domaines militaires. • Il s’agit aussi bien de la guérilla de l’USAF pour se débarrasser du vieil A-10, le seul véritable avion d’appui rapproché au monde avec le Su-25 russe. • Cela, pour le remplacer par le catastrophique F-35 qui ne cesse depuis trois décennies de tenter de nous faire croire qu’il peut voler en combat aérien, et qu’on espère en plus de doter de l’arme nucléaire en Europe. • Cela concerne également le dernier essai annulé d’un missile hypersonique US, domaine où le Pentagone semble complètement bloqué et impuissant. • Le Pentagone en est alors à faire faire des tests à son ICBM ‘Minuteman III’ des années 1970, le dernier cri (de désespoir) de la composante terrestre de sa dissuasion. • Tout cela, alors qu’on augmente à la folie, chaque année, son colossal budget. • Leçon constante de l’art militaire donné aux Ukrainiens (et aux Russes) : l’arme de la dissolution de soi-même quand on n’est plus rien.
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• Un spécialiste des affaires du Moyen-Orient, et notamment de l’Iran, expose l’acquisition par ce pays de capacités de missiles hypersoniques. • Il s’agit du résultat d’une coopération avec la Russie, maîtresse des technologies hypersoniques.• Les Iraniens ont eux-mêmes largement aidé les Russes, notamment dans le domaine de drones qui sont particulièrement efficaces en Ukraine, tandis que l’Iran commande des chasseurs russes. • Les deux pays ont entamé une coopération militaire intensive, correspondant évidemment à une proximité politique dans le cadre du développement du “Sud Global”, et dans des organisations comme les BRICS et l’OCS. • Tout cela se fait dans un but d’opposition affirmée à l’hégémonie des USA, et plus généralement à ce qu’on nomme l’Occident-collectif. • L’alliance Russie-Iran, ou la nouvelle forme de rapports devenant “alliance”, est un événement intéressant et remarquable d’une complète déstructuration-restructuration de notre monde, au cœur d’une crise sans pareille, – ce que nous nommons “GrandeCrise”. • Avec un texte de E.J. Magnier
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• Une description de la campagne aérienne russe en Ukraine, essentiellement de sa défense aérienne, par Drago Bosnic. • L’Ukraine révèle un très grand changement dans la guerre aérienne : avec la prolifération de missiles, de drones, l’arrivée des hypersoniques, la guerre aérienne réduit considérablement le rôle des aéronefs. • C’est un gros problème pour les États-Unis qui ont basé toute leur puissance aérienne considérable sur la “Domination Aérienne” assurée par les aéronefs. • Cette doctrine a perdu l’essentiel de sa pertinence aujourd’hui.
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• Une étude fouillée sur les effets de l’inclusion dans l’enseignement et l’entraînement des forces armées US des thèmes du wokenisme (DEI et CRT). • Première surprise : l’extraordinaire rapidité de l’implantation de cet enseignement ; deuxième surprise : la constitution d’une bureaucratie massive qui devient une carapace infranchissable pour tenter de ralentir ou de stopper le processus. • Le résultat est que les diverses “valeurs” wokenistes supplantent les valeurs traditionnelles. • Un suicide vertigineux des forces armées.
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• Rappel important pour savoir dans quelle Amérique a eu lieu la tentative d’assassinat de Butler. • James Howard Kunstler nous décrit l’évolution de l’Amérique de “Joe Biden” jusqu’à la découverte que le roi est nu.
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• Une “Conversation” passée inaperçue, où le candidat républicain exprime ses opinions sur divers problèmes de politique extérieure, dont l’Ukraine • On comprend que les neocon ont du mal à la porter dans leur cœur.
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Autour du conflit ukrainien, on note de plus en plus d’agitations confuses, notamment du côté occidental mais aussi, et de façon inhabituelle, du côté russe. • Du côté occidental, il s’agit de projets et d’armements d’attaque contre la Russie hors de l’initiative ukrainienne. • Du côté russe, il s’agit de la question de l’emploi du nucléaire, dans des circonstances de plus en plus diverses, et l’arme étant considérée comme utilisable dans le cours de la guerre. • Avec un texte de Markku Siira sur une intervention de Sergueï Karaganov.
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• Un rapide coup d’œil, mais tout de même fort bien détaillé, sur les circuits de circulation, notamment autour de l’Ukraine, dans les couloirs de l’UE. • Une bonne mise en bouche de l’effondrement, avec Rachel Marsden.
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• Horreur ! Orban président du Conseil de l’UE, s’arrête quelques heures à Moscou pour parler avec Poutine des conditions et de l’éventualité d’une paix en Ukraine. • Avec un texte d’Andrew Korybko.
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• Vision d’un observateur international, George Szamuely • Enfin, les deux crises (Biden à Washington, Macron à Paris) liées aux deux grandes crises-guerres en cours (Ukraine, Israël). • Véritable vision de la GrandeCrise.
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• Nous poursuivons notre travail de recollection, de mise à jour, voire de répétition dans un contexte si différent, de divers textes extraits de notre considérable travail autour du “concept“ de ‘La Grâce de l’Histoire’. • Dans ce cas, nous reprenons un passage déjà publié dans le Tome I, concernant la Renaissance et la façon dont cette période fameuse a créé toutes les conditions essentielles à l’installation de la modernité. • Écrit en 2010, ce passage nous semble aujourd’hui, 14 ans plus tard, bien plus justifié encore par les événements que nous vivons, au point que nous l’inclurons, à peu près dans cette forme, dans le vaste “Projet Tome-III” de ‘La Grâce de l’Histoire’. • Jamais, sans aucun doute, une revisite permanente de l’Histoire avant que l’entreprise d’inversion commencée il y a un demi-millénaire ne l’invertisse complètement, ne nous a paru aussi nécessaire, aussi vitale, aussi eschatologique également en renversant tous les lieux communs, ceux sur lesquels repose notre civilisation aux abois. • En près de 15 ans, les conditions de la catastrophe née il y a 500 ans se sont radicalisées à une vitesse inouïe.
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• Pour suivre la voie tracée par le texte sur le “déchaînement de la Matière” que l’on peut trouver dans cette même rubrique, voici un nouvel extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, et certainement toujours avec les mêmes réserves concernant les capacités du vénérable capitaine PhG à tenir ses engagements. • Cet extrait n’enchaîne nullement sur le précédent mais il nous semble que l’on peut dire qu’il forme un tout lisible qui permet de le lire détaché du reste. • Le “concept” présenté ici est finalement celui de ce que nous nommons la GrandeCrise, et la mécanique métaphysique qui agglomère les différentes sous-crises (ou “subcrises”) qui la composent : Trump et la crise aux USA depuis 2015-2016, le mouvement Woke et le wokenisme qui est peut-être la représentation la plus marquante par son effet de déconstructuration, le Covid, la crise ukrainienne ou ‘Ukrisis’ depuis 2022 et même depuis 2014, et au loin depuis 1991, la crise palestinienne... • Le passage considéré traite essentiellement de l’intégration d’‘Ukrisis’ dans la GrandeCrise.
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• Ce texte, par ailleurs présenté sur notre site comme une mise à jour du ‘Glossaire.dde’ sur ce sujet du “déchaînement de la Matière” du 5 novembre 2012, sans rapport de consultation entre les deux, en toute indépendance, etc. , – n’est pas écrit à l’origine pour la rubrique du site mais est extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, – oh, cette partie entamée depuis combien d’années, avec tant de fois un laisser-aller jusqu’à l’abandon temporaire. • Quoi qu’il en soit, nous nous sommes remis au travail, sérieusement cette fois nous assure PhG, car le temps presse. • Le concept du “déchaînement de la Matière” est donc analysé d’abord d’un point de vue métaphysique, mais avec des références constantes avec les événements que nous vivons, que nous jugeons comme devenus métahistoriques depuis 2015-2016. • C’est dire que le concept s’insère nettement et directement dans une tentative d’analyse et de description de la GrandeCrise que nous vivons. • Il est complètement actuel en même temps qu’il est d’une essence métaphysique d’au-delà de l’actuel, établissant ainsi un lien entre les deux.
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• Une reprise qui devrait permettre de situer en perspective les relations entre la France et les États-Unis, certes, mais surtout les malentendus autour de l’américanisme, de l’American Dream, et finalement de la modernité. • ïl s’agit d’un extrait du Tome-I de ‘La Grâce de l’Histoire’, et l’on y trouve, évoqués en arrière-plan ou indirectement, les grands composants de notre concept du « déchaînement de la Matière », qui structure toute notre approche de la modernité, de sa chute et notre ‘GrandeCrise’ en pleine galopade catastrophique.
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• Ce sujet de la rubrique Glossaire.dde sort de l’ordinaire en présentant un événement spécifique, au travers d’un cycle littéraire d’une historicité approximative : le cycle des “Trois mousquetaires”, comprenant Les Trois Mousquetaires, puis Vingt ans après, puis Le vicomte de Bragelonne – ou Dix ans plus tard. • Pour nous, il s’agit d’une séquence de reproduction symbolique, à placer dans un cycle de “répétition symbolique” comprenant plusieurs reproductions symboliques à la fois chronologiques mais avec des périodes de chevauchement, opérationnalisant ainsi un “processus de subversion, de résistance et de chute”. • Mais le cycle des “Trois Mousquetaires” a aussi une valeur propre, hors du temps chronologique, qui lui donne une dimension mythique propre : à la fois partie d’un tout (“répétition symbolique”) et tout lui-même (“dimension mythique propre”). • Dans le cycle, les fameux quatre compagnons, chacun avec ses défauts et ses défauts, forment un bouquet de vertus sublimes transcendant chacun d’eux et les inscrivant dans la vérité métahistorique comme des mythes qui rendent compte de la grandeur, de la beauté et de la nécessité de sauvegarde que représente la Tradition. • En ce sens, tout en étant littérature, ils ont échappé à la littérature et à leur créateur pour entrer dans cette galerie unique des transmetteurs de la Tradition, nés directement de la Tradition Primordiale et dénonçant en l’identifiant, par leur contre-exemple métahistorique, la catastrophe de la modernité.
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• Implicite derrière les évènements crisiques progressistes-sociétaux en cours, particulièrement aux USA mais pas seulement, on distingue l’ombre des “déconstructurateurs” (selon un terme que nous forgeons nous-mêmes pour désigner les philosophes “déconstructeurs”). • Il s’agit, d’une façon très puissante et dans tous les domaines, de l’“opérationnalisation” d’une pensée philosophique sans précédent par la force et la rapidité de ses effets sur les évènements profonds. • Nous reprenons divers éléments de réflexion s’attachant à un DVD sur l’internet, d’une “confession” extraordinaire de 2002 du philosophe “déconstructurateur” Jacques Derrida sur son processus de réflexion et de création. • Cette “confession” d’un des plus célèbres et des plus talentueux des “déconstructeurs” suggère aussi bien la formidable ampleur et l’aspect absolument maléfique de cette philosophie. • Aujourd’hui, la déconstruction (la “déconstructuration”) règne et fournit la dynamique formidable, à la fois de la surpuissance du Système et de sa mutation simultanée en autodestruction.
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• Ce texte (Volume 19 numéro 20 de dd&e, publié le 10 juillet 2004) saluait l’entrée dans la vingtième année de publication de la Lettre d’Analyse dd&e, devenue le site dedefensa.org. • Une mesure des fantastiques changements qui ont touché la communication et transformé le travail du journaliste en une chronique de la métahistoire.
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• Dans ce texte qui présente une interprétation de la crise de Suez (pour son cinquantenaire lorsqu’il fut publié), on présente un éclairage particulier sur les positions française et britannique. (Texte dd&e du Vol22, n°7 du 25 novembre 2006.) • Une IVème République plus courageuse et indépendante que l’on a dit et un Royaume-Uni déjà à la dérive.
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• Voici notre premier texte de notre nouvelle “rubrique” dite des “Archives-dd&e”. • Il s'agit d'une analyse des conditions de l'attaque contre l'Irak après 9/11 et des conceptions qui se sont installées dans nos esprits : l'événement est plus psychologique que géopolitique. • Cet texte du Volume 19 numéro 19 de dd&e a été publié le 25 juin 2004.
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• Un fait remarquable, quoique largement ignoré ou/et inconsciemment dissimulé, s’est développé dans notre époque, à peu près commencée en 1999-2001 (guerre du Kosovo et 11-septembre) : la réduction fondamentale de la perception catastrophique du fait nucléaire. • Ainsi se développent des situations impensables pendant la Guerre froide, où notamment les deux “superpuissances” nucléaires frôlent la possibilité d’un affrontement direct pouvant aisément enclencher le phénomène de l’escalade jusqu’à la confrontation nucléaire. • Bien entendu, cette sorte de risque, souvent par provocation, est pris essentiellement sinon exclusivement par les USA et, avec eux, par le bloc-BAO, parce que les Russes qui n’ont rien oublié du passé savent exactement ce qu'implique la possibilité d’une guerre nucléaire. • Ce phénomène du “discrédit” du risque nucléaire est donc intimement lié à la décadence accéléré du Système et du bloc-BAO qui le représente, à l’acculturation totale des leçons du passé, à l’envahissement de la pensée stratégique par l’affectivisme, à l’affaiblissement dramatique de la psychologie qui accompagne cet effondrement du comportement et de la perception. • Il ne s’agit pas ici, bien entendu, de faire l’apologie de l’arme nucléaire mais de mesurer l’extraordinaire effondrement de la perception qu’on en a. • Au-delà de ces constats factuels, il s’agit d’une “désacralisation” de la perception de l’arme nucléaire, correspondant évidemment à la perte de tout sentiment du sacré et de la réduction de la métaphysique à sa caricature morale et sociétale, opération standard de déstructuration caractérisant notre contre-civilisation à l'agonie.
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• Le “tourbillon crisique” s’impose, selon notre approche générale et compte tenu des circonstances présentes de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES), comme un concept opérationnel fondamental. • Il constitue sans doute le mouvement crisique ultime conduisant et réalisant opérationnellement cette Grande Crise à son terme ultime, qui est effectivement l’effondrement du Système. • Pour nous, le “tourbillon crisique” permet à toutes les crises qui composent et accélèrent la Grande Crise d’être “stockées” et même compressées sans qu’aucune ne se termine, ainsi poursuivant le processus d’effondrement, et même temps qu’il constitue la dynamique idéale où le Temps se contracte et l’Histoire s’accélère. • Apparu pour nous en 2013-2015 à partir de phases intermédiaires comme “la chaîne crisique”, le “tourbillon crisique” a eu le temps de s’imposer dans son absence de sens et selon un rythme absolument destructeur de l’efficacité de la surpuissance du Système, fournissant ainsi la dynamique qui transmue cette surpuissance en autodestruction. • On trouvera dans ce sujet l’historique du concept pour notre compte, ses effets sur la psychologie, sa correspondance avec le phénomène antiSystème, la description de ses caractères fondamentaux qui concernent son rôle fixant l’importance du “tourbillon crisique” dans ce qu’il constitue une parfaite représentation de la Grande Crise, dans sa conception, dans son orientation, dans sa dynamique, dans “son sens” même (dans son “absence de sens”) ; dans ce que, d’autre part, il embrasse et intègre le Système dans son entièreté. • Pour nous, le concept de “tourbillon crisique” marque une impulsion peut-être finale (nous l’espérons bien entendu) dans le processus crisique d’effondrement du Système.
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• Ce que nous nommons “politiqueSystème” (désormais sans tiret) est un phénomène récent, animé par la logique déstructuration-dissolution, d’une puissance impressionnante (surpuissance) et conduisant à l’autodestruction, et complètement enfantée par le Système. • La politiqueSystème a commencé à apparaître dans toute sa spécificité après l'attaque du 11 septembre 2001. • Elle a pu sembler d’abord politique spécifiquement américaniste (USA) , voire spécifiquement républicaine de tendance hybride-neocon/R2P (avec complicité des démocrates-Système et une opposition des extrémistes et “dissidents” démocrates pour la plupart faussement identifiés comme antiSystème). • Depuis 2006 et surtout 2008-2009, le paysage a changé et la politiqueSystème s’est révélée comme une politique unificatrice imposée par le Système à un certain nombre d'entités nationales et transnationales. • Elle a remplacé toutes les politiques maximalistes du bloc BAO et se réalise aujourd’hui hors de toute logique historique : ce constat conduit à l’hypothèse que cet événement ne peut être que métahistorique. • Les épisodes les plus récents, et spécifiquement l’énorme crise USA-2016 et la suite avec l’élection de Trump confortent radicalement l’hypothèse métahistorique. • (Ce sujet, marqué [II] parce que déjà examiné dans cette rubrique le 17 novembre 2012, décrit une évolution radicale des événements et une évolution à mesure de l’analyse de nos conceptions.)
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• Voici une expression qui, au départ, n’était pas un concept et, par conséquent, n’avait pas sa place donc cette rubrique Glossaire.dde. • Mais l’expression s’est transformée elle-même comme conceptuellement significative, et particulièrement descriptive de la situation que nous vivons. • Elle fait cohabiter deux faits fondamentaux : le premier, que notre époque est une tragédie métahistorique qui a peu, sinon pas d’équivalent dans notre histoire ; le second, que la perception la plus courante est une perception “bouffonne” de cette tragédie, une manière de la dénier en abaissant jusqu’aux abysses sa signification métahistorique. • Nous examinons ce phénomène, explorant ainsi d’une façon féconde notre situation crisique présente, et la mettant d’autant mieux en lumière. • Bien entendu, notre psychologie, ou plutôt la psychologie de ceux qui sont sous l’empire du Système (les sapiens-Système), assume pour leur compte l’entière responsabilité de ce procédé faussaire à un niveau cosmique. • Ce que nous constatons encore, c’est l’échec du concept. • Dans cette situation mise à l'extrême avec l’apparition du The-Donald dans l’élection USA-2016, la présence et l’activité de ce “bouffon” dans un sens antiSystème ont eu comme effet de mettre à nu la tragédie que nous vivons et de disqualifier la dimension “bouffe” faite pour dissimuler cette tragédie.
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• Nous appelons le concept étudié ici “affectivisme” à partir du terme ancien que nous employions d’“affectivité”. • Pour être vraiment complet, au reste, nous pourrions avancer l’expression “affectivisme-postmoderne” tant ce phénomène d’affectivisme est complètement enfanté par la postmodernité et la définissant par la déroute d’une raison-subvertie, l’épuisement de la psychologie, la fascination de l’apparence, la vulnérabilité à la déstructuration-dissolution. • L’affectivisme définit ce qu’il est très pénible de nommer “politique” avec dans le pot commun de sa définition une apparence grotesque de fausse raison politique, un moralisme écrasant de conformisme, un sentimentalisme de midinette, des épousailles fusionnelles de tout ce qui est narrative, communication faussaire, déterminisme-narrativiste, inversion, désintégration totale de la réalité. • L’affectivisme est la “philosophie politique” de la postmodernité, digéreablre par un rappeur, un “bobo”, un djihadiste, un bureaucrate du Pentagone, un éditorialiste de Libé. • C’est un “djihad psychologique” au service du Système identifié dès 2012 avec la Syrie. • C’est l’air du temps, absence de substance et haine de toute essence concevable, dénonciation de toute pensée principielle ; c’est à la fois grotesque et aussi sérieux qu’une bulle de savon, à la fois l’outil diabolique de la destruction du monde, dans le domaine heureusement de plus en plus restreint de ce que le zombie-Système peut avoir d’influence sur les événements du monde. • L’affectivisme est une forme d’oraison funèbre, de type-rock’n’roll, de notre civilisation. • RIP.
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