• Le 11 septembre 2015, dedefensa.org a inauguré une nouvelle formule, une nouvelle présentation, en transformant une mise en page vieille de près de dix ans. • Nous avons choisi le 11 septembre pour cette opération, et l’on comprend qu’il s’agit d’un symbole et que ce symbole n’est pas gratuit. • Lancé en 1999 comme une extension de la Lettre d’Analyse dedefensa & eurostratégie (dd&e) existante depuis septembre 1985, le site a évidemment beaucoup évolué. • 9/11 a ouvert une nouvelle période historique, et même métahistorique, en transformant la politique en un phénomène crisique permanent. • Dans sa nouvelle formule, dedefensa.org achève sa transformation en un site d’analyse crisique permanent, appréciant la situation générale du point de vue de ses crises qui en constituent la principale manifestation, et à partir d’un point de vue cherchant le plus possible une référence métahistorique.
• Le site ayant beaucoup évolué dans ses conceptions, dans la définition de son orientation, dans l’approche opérationnelle de son travail, plusieurs épisodes de présentation décrivent évidemment cette évolution. • Nous nous sommes définis d’abord comme des “antimodernes”, ce que nous restons selon cette définition du 21 juillet 2007. • D’autres textes, répondant à des préoccupations de lecteurs, peuvent être utilisées comme références également, notamment les 4 octobre 2006, 25 août 2007 et 3 septembre 2007. • Pour avoir une vision très complète et complètement réactualisée, et correspondant à la nouvelle formule du site, on consultera le Glossaire.dde du 6 avril 2015, texte fondamental pour définir dedefensa.org, et éventuellement la Chronique du 19 courant... du 19 août 2015.
• Pour ce qui concerne la situation présente du site, en fonction des plus récents évènements et de la façon dont ils sont appréhendés par nous, ce qui était en gestation depuis plusieurs années et s’est imposé par la pratique elle-même devient une évidence : dedefensa.org, ou dd&e (dedefensa & eurostratégie) est devenu un site dont la mission est clairement : “La crisologie de notre temps”. • Nous estimons que la situation de la politique générale et des relations internationales, autant que celle des psychologies et des esprits, est devenue entièrement crisique. • La “crise” est aujourd’hui substance et essence même du monde, et c’est elle qui doit constituer l’objet de notre attention constante, de notre analyse et de notre intuition. • Dans l’esprit de la chose, elle doit figurer avec le nom du site, comme devise pour donner tout son sens à ce nom.
10 décembre 2023 (15H15) – Finalement, avec une brutalité qu’on découvre extrême lorsque la réalité nous donne tous ses composants, en quelques semaines qui se concentrent pour nous en quelques jours, le monde a totalement changé sous nos yeux aveuglés par l’intensité du phénomène. Nous le réalisons parce que, justement, des…
9 décembre 2023 (17H15) – Le titre, c’est le cri de la vigie au haut du grand mat de la ‘Santa Maria’, le yacht du milliardaire Christopher Columbus, inventeur prétendu de l’Amérique d’ailleurs récemment ‘cancellé’ et renvoyé dans ses palais autocratiques. Cela suffit pour dire que nous allons faire une causerie…
• Encore deux coups au but : Biden marque contre son camp en se mettant les républicains à dos et en bloquant l’aide financière à l’Ukraine. • Poutine, sorti d’une relative discrétion concernant le Moyen-Orient depuis le 7 octobre, fait un voyage-éclair aux Émirats et en Arabie pour embrasser ses deux partenaires désormais amis, Mohamad ben Zayed et Mohamad ben Salman (MbZ et MbS). • Le Russe fait comme si les USA n’avaient jamais occupé la place tandis que les USA s’enfoncent dans l’enfer de l’année 2024. • Quel rythme dans cette partie !
En observant les événements en Palestine/Israël depuis près de deux mois maintenant du haut de mon propre clocher en Russie, il y a une particularité que je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer : les Juifs d’Israël, et pas mal de Juifs d’ailleurs, semblent tout à fait incapables de comprendre certains…
• Avec les développements décisifs et déconstructifs en Ukraine et à en Israël-Gaza, s’ouvre une phase nouvelle du bouleversement mondial marquant la fin de notre civilisation et d’un cycle eschatologique complet. • Un long article de John Helmer rend compte de réflexions de dirigeants et idéologues russes sur les perspectives à considérer. • La complexité du propos rend compte de l’extraordinaire importance du passage que nous vivons. • La Troisième Guerre mondiale, “guerre mentale” sans rapport avec ce qui a précédé, est largement en cours.
5 décembre 2023 (20H25) – Somme toute, les déclarations du ministre (secrétaire à la défense) Lloyd Austin faites ce week-end pour proclamer que la poursuite de la politique israélienne de ‘cancellation’ par bombes sophistiquées des Palestiniens était une grave erreur, a fait bien plus de bruits que je n’aurais cru. La…
• Une petite incursion dans le monde du spectacle et du cinéma pour s’attacher à un incident autour d’une remise d’une récompense à l’acteur Robert De Niro. • Ce fut l’occasion d’une diatribe de De Niro contre Trump, laquelle fut d’abord censurée, puis tout de même dite. • C’est « Much Ado About Nothing », disait Shakespeare, sauf que nous ne sommes plus à l’époque du Grand Will mais à celle de la Grande Hystérie. • Et l’incident est justement examiné sous l’angle de ce qu’il nous dit de l'état de notre psychologie (crisique et pathologique).
4 décembre 2023 (18H09) – Nous sommes donc en pleine croisière dans ce que nous pourrions effectivement décrire comme une sorte d’immense “tourbillon crisique des tempêtes”, ou TC/DC [Tourbillon Crisique/Désordre Crisique, – bonheur d’à chaque jour son acronyme nouveau], où le désordre évidemment crisique (‘What else ?’) prime tout le reste,…
3 décembre 2023 (20H35) – Il est certains jours où, plutôt que tenter de commenter les nouvelles, vous vient la décision fataliste qu’il suffit de les aligner pour avoir un commentaire tout fait. Nous sommes dans l’un de ces jours, aussi l’actualité se réfugie dans ce journal pour appliquer la méthode.…
2 décembre 2023 (20H15) – Je me saisis avec le respect et l’estime qui lui sont dues de ce texte si court et si plein de sources d’inspiration. Il rencontre si profondément, je veux dire si intuitivement exactement de la même façon que je procède, certaines idées essentielles que j’ai suivies,…
2 décembre 2023 (17H15) – Je considère deux nouvelles, l’une venue de Kiev (Washington), l’autre de Washington (TelAviv), – pour vous rappeler dans l’ordre et le désordre qui sont les protagonistes de ces deux ‘sous-crises’ principales de la GrandeCrise, – et figurez-vous qu’elles (les nouvelles) collent parfaitement. Elles vous disent…
• « Toutes les armées [en Europe] se préparent à l'éventualité d'un conflit de haute intensité », nous dit Pavel, général tchèque et Otanien devenu président de son pays, moustaches et barbe en bataille. • Cette intervention, comme d’autres du genre, caractérise un climat très “tendance” en Europe : se préparer à en découdre directly avec la Russie, puisqu’il s’avère que l’Ukraine peine bien beaucoup à remplir sa part du contrat. • Pour l’expliquer, Alexander Mercouris n’a qu’un mot : “panique”, – par exemple, que les citoyens US en aient marre du zombie gâteux et rappelle Trump à la Maison-Blanche, ce qui signifie à coup sûr : un arrangement Trump-Poutine sur le dos des Européens. • Du coup, on ranime la machine à simulacre d’ ‘Ukrisis’, d’ailleurs avec l’aide gracieuse du front Sud Israël-Hamas qui nous offre une phase de pseudo-apaisement. • Ce jeu de ping-pong endiablé entre communicants n’indique nullement, ni une manœuvre ni un complot, non plus que les menaces de guerre, mais simplement ce que signale Mercouris : “panique”, certes, augmentée du qualificatif “hystérique”.
30 novembre 2023 (14H00) – Ce titre pourrait figurer dans une anthologie des péripéties que j’ai rencontrées dans ma carrière de journaliste, écrivaillon, commentateur, et surtout de ma préférence développée sur la fin pour le sarcasme à la fois attristé et furieux sur ce que “nous” sommes devenus. La phrase…
‘Magic Thinking’ et potion magique 29 novembre 2023 (19H00) –Si l’on emploie, – ou si j’emploie, pour ne pas éluder mes responsabilités, – un titre si plein d’allusions aux constructions “simulacriennes” selon l’idéologie “simulacriste”, avec fabrications de mots nouveaux qui ne méritent même pas le qualificatif de ‘néologismes’, c’est parce…
• Ca se déchire à belles dents : la haine des globalistes introduit une nouvelle dimension suicidaire dans l’effondrement du Système. • On parle ici de l’attaque extraordinaire du Washington ‘Post’ (‘WaPo’) contre le Premier ministre israélien Netanyahou (dit ‘Bibi’), classé conservateur-nationaliste et haï des globalistes : les liens entre Bibi et le Hamas y sont exposés avec une minutie vipérine, faisant indirectement de Bibi un des principaux responsables du massacre du 7 octobre. • ... Au risque de l’effondrement des partisans d’Israël.
• Mais enfin, pourquoi les Russes ne lancent-ils pas une grande attaque générale pour en finir avec le guignol Zelenski et les derniers chars lourds de l’OTAN encalminés dans la boue non-démocratique de l’Ukraine ? • Un commentateur avance une explication qui nous a parfois effleuré : parce qu’ils veulent épuiser jusqu’à la mort les Ukrainiens et leurs tuteurs otaniens qui ne rêvent que d’anéantir la Russie, parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent accepter une Ukraine qui ne peut exister aujourd’hui que sur l’idée de l’anéantissement de la Russie.
• C’est le plus prestigieux hebdomadaire globaliste du monde. • Il vous donne la clef pour enfoncer des portes grandes ouvertes depuis des lustres sur la guerre électronique russe en Ukraine. • Avec Andrew Korybko.
• De bien déplaisants détails sont révélés sur les circonstances de l’attaque du 7 octobre, où le terrorisme a bien peu sa place, et l’incompétence et l’inefficacité de l ‘armée israélienne la place centrale. • Ainsi se confirme-t-il, ‘Financial Times’ à l’appui, que des alertes nombreuses ont été lancées par une unité féminine, que l’on n’a pas écoutée parce qu’il s’agissait de femmes, et que l’on a laissée à son sort d’être massacrée. • Il en faudra un peu plus pour nous convaincre du bien-fondé du massacre des “animaux humains” palestiniens par milliers.
• Comme nous l’avons fait il y a quelques jours (le 13 novembre), nous reprenons un texte ‘Faits & Commentaires’ du mois de janvier 2014 (29 janvier 2014) qui constitue à notre sens une remarquable poursuite du premier. • Tous deux se situent à une époque dont les caractères d’attente d’évènements catastrophiques venus de l’empilement de crises irrésolues sont tout à fait remarquables. • D’autres similitudes sont signalées, qui rendent encore plus pertinente notre démarche et permet une approche extrêmement haute de ces périodes qui doivent être considérées d’un point de vue métaphysique. • Tout cela est lié par l’évidence du début de la crise ukrainienne en février 2014, et du terme catastrophique de cette séquence dans la débâcle actuelle du régime de Kiev, tandis que la crise de “la guerre de Gaza” pourrait être aussi bien une nouvelle échappée crisique ou, plus décisivement, un débouché sur la phase finale de notre GrandeCrise. • Cette question reste bien entendu posée, comme elle se posait en janvier 2014, mais dans des conditions bien plus catastrophiques.
• On s’attache ici à une inflexion montrant, selon Andrew Korybko, que l’Inde qui avait cherché fortement à se rapprocher des USA pour tenir la Chine à distance, change nettement de voie devant le comportement cyniquement irresponsable des USA (dans l’affaire des Sikhs au Canada). • Vieille rengaine kissingérienne : il vaut mieux être l’adversaire que l’ami des USA. • L’Inde devra donc agir en conséquence (pour la Chine, voir la Russie, pas les USA). • Qu’importe, les USA continuent leurs folies et suivent, surprise !, la voie des BRICS.
• Le signe désormais le plus évident de la qualité même des affrontements en cours est la nécessité où nous nous trouvons, non pas de “penser différemment la guerre” mais bien de “penser les différents lignages de la guerre”. • Le terme “lignage” n’est pas de l’ordre du tactique-stratégie, – même si les effets sont également de cette sorte, – mais de l’ordre du spirituel et du métaphysique. • D’où la nécessité de comprendre l’importance du concept de la “géographie sacrée”, valant pour la “guerre de Gaza”. • Avec un texte d’Alexander Markovics.
21 novembre 2023 (17H25) – Interviewé par Jan Psaki, sur MSNBC, le député démocrate Dan Goldman a eu des mots malheureux sur Trump, – en fait, un seul mot, mais qui a provoqué un bruit de tonnerre. Aussitôt repris sur Tweeter-X, la chose s’est répercutée en cascade comme c’est la coutume…
• Un petit-vaste tour d’horizon sur les réactions de plus en plus nombreuses sur la reconnaissance que l’Occident-destructif s’est employé à décrire en Ukraine une situation complètement fausse. • On reconnaît, sans oser le mot, avancer qu’il y a eu “défaite”, ce qui ne signifie pas qu’il y ait “victoire” des Russes. • Le mieux, maintenant, c’est de faire accepter par les Russes des conditions garanties sur fausses-factures qu’ils laisseront l’Ukraine se relever et bientôt prendre sa revanche. • Dans tous les cas, nous, nous voyons les choses comme ça.
• L’anecdote a subi l’épreuve du temps pour s’imposer comme l’allégorie de la tragédie grecque elle-même où les acteurs sont emportés par la force de leur destin, – l’allégorie de la grenouille acceptant de porter le scorpion sur son dos pour traverser la rivière bouillonnante et le scorpion piquant la grenouille pour un destin qui est celui de leur mort commune, – ‘Just Because’. • Dans la crise actuelle, la grenouille est américaniste, le scorpion est israélien et le poison est la stratégie du second imposée à leur destin commun. • Il nous faut pourtant prendre garde, car il y a deux crises en une : la première est politique et légaliste, traitant des rapports d’Israël et des Palestiniens et courant depuis 1948 ; la seconde est stratégique depuis le début du siècle, sous la forme extraordinaire d’une stratégie quasiment métaphysique, héritée de la fureur du “fanatisme technologique” du général Curtiss LeMay et abritant les ambitions eschatologiques. • Il s’agit de notre époque crisique, c'est-à-dire l'irrésistible tragédie de la fin de la modernité dans laquelle cette crise-guerre de Gaza s'inscrit en lettres de feu..
• Un auteur et commentateur, Constantin von Hoffmeister, cite le livre de Friedrich Georg Jünger, frère cadet de Ernst et philosophe critique de la modernité. • ‘L'échec de la technologie : la perfection sans but’, résonne aujourd’hui dans tous les actes crisiques que nous dénombrons, y compris dans la crise de Gaza où l’armée israélienne déploie ce qu’un observateur avait nommé le “fanatisme technologique” à propos du Général LeMay . • Le Saint-Patron de ‘Tsahal’ transformé en IDF est en effet l’inspirateur des massacres en cours.
– Qu’est-ce qu’on fait avec ça ? – Pas de réponse, répondit laconiquement le bienpensant de l’Occident-massif ayant effrontément traité d’antisémite le Sphinx qui lui avait posé une question énigmatique sur les bombardements israéliens de Gaza. – Bradley Blankenship est le Sphinx pour ce jour, précisa le Monsieur Loyal du jour, qui s’entête à…
• Un texte d’Alastair Crooke nous donne de nombreux détails sur les réalités quotidiennes de la situation à Gaza et développe l’hypothèse que la véritable bataille n’a pas encore commencé, entre le Hamas installé dans ses souterrains et l’IDF installée dans ses chars. • Le ton général de Crooke, dans le texte comme dans certaines met l’accent sur l’aspect eschatologique du combat tel qu’il que perçu par les Israéliens. • L’ensemble entretient un jugement de la perception de l’inéluctabilité du développement catastrophique de la crise de Gaza.
• Dans cette analyse pavée de fortes ambitions, dont celle de nous conduire au seuil de l’au-delà de l’horizon, nous exposons l’intégration de la crise Hamas-Israël résumée par le nom de Gaza dans l’ensemble écrasant de la GrandeCrise. • Nous exposons comment une nouvelle période s’est ouverte en 2014-2016 qui nous a conduit à une folle balade dans un univers constitué de simulacres aussi nombreux et divers que l’arc-en-ciel des LGTBQ+. • Trois crises qui ne font qu’une, –les USA depuis Trump, COVID, l’Ukraine, – qui ont évolué dans un univers magique et enchanteur pour les grands esprits modernistes qui nous envoutent, jusqu’à ce qu’elle (ces trois crises devenues une) se casse les dents sur Gaza, qui n’était pas une chose inventée mais bien une crise aussi vieille que cette période de l’après-guerre que nous enterrons en grandes pompes et sans regret. • Aujourd’hui, nous sommes donc arrivés au pied du Grand Mystère, de l’Énigme Insondable. • C’est désormais, en passant par les présidenntielles USA-2024 qui vont nous faire swinguer, au-delà de l’horizon que notre destin nous attend.
• Une longue et triste histoire d’un échec extraordinaire terminé par une catastrophe presque surhumaine, dans un océan de bêtise et d’arrogance, avec un énorme zeste d’hubris : voilà l’histoire des USA de 1945 à aujourd’hui. • Celui qui la rapporte, Dimitri Trenine, fut le prototype du Russe libéral prônant l’entente avec l’Occident. • Son regard sur les USA est désolé et nous fait comprendre qu’il fallut quelque chose d’au-delà de l’habituelle médiocrité humaine pour “mener à bien” cette aventure si complètement achevée dans l’échec
• C’est pour commencer autour du mot “polycrise”, qui n’est pas autre chose qu’une descriptions structurelle évidente de la GrandeCrise que nous introduisons la reprise d’un texte de janvier 2014.. • L’atmosphère était alors catastrophique, comme écrasée par un empilement de crises sans fin et insolubles. • On dira qu’alors tout changea, selon un jugement d’une stupidité de neocon puisqu’il s’agit des comploteurs professionnels activant au nom de la CIA le coup de Kiev du 21 février 2014, lequel nous a menés jusqu’à aujourd’hui et la formidable mise en évidence de la cosmique connerie de cette secte de fous assoiffés de guerre et de sang, – au point qu’on ne se donnera même pas la peine de faire un jeu de mot sur ‘neocon’. • Ce qui nous importe plutôt c’est de reprendre un texte d’il y a 10 ans qui nous montre, autour du mot “polycrise”, une grande similitude de désarroi total, dans un environnement dix fois ou mille fois pire. • Dans un autre texte à venir très vite, on lira toutes ces choses pour servir au lecteur une bonne mayonnaise de notre effondrement.
13 novembre 2023 (19H10) – L’époque est réellement fascinante à cause de la proximité jusqu’à l’intimité fusionnelle, – si l’on se réfère par exemple à l’expression “tragédie-bouffe”, – entre la tragédie et le bouffe, entre le sérieux-comme-un-pape et la rigolade-compulsive-incontrôlable. C’est le cas ici, comme certains de nos lecteurs en jugeront…
• Les positions des uns et des autres commencent à se préciser tandis qu’il apparaît évident qu’aucun des adversaires ne l’emportera rapidement. • Le point le plus important est l’intensification rapide des combats entre diverses milices contre les nombreuses bases US de Syrie et d’Irak (pour la plupart illégales), avec des pertes et des dégâts non négligeables. • Il apparaît très probable que, d’une façon ou l' autre, USA et Iran iront à cette guerre, sans doute d’une façon progressive et hybride mais irrésistiblement antagoniste.
11 novembre 2023 (13H20) – Depuis trois jours et après lecture de ce texte de Douguine, j’avais l’idée de le republier, – ce qui est fait, me dira-t-on, mais j’ajouterais que c’est avec une curieuse concordance avec un évènement directement lié à la crise de Gaza. Je donne rapidement les éléments…
• L’entente toute nouvelle entre l’Iran et l’Arabie s’est bronzée à l’épreuve du feu et devient effectivement un fait géopolitique avec la visite du président iranien en Arabie lundi prochain. • Lorsque nous parlons d’une “froide colère”, c’est celle qu’on éprouve devant le gâchis et le chaos créés par l’incompétence et la folie d'un ‘Empire’ transmuté en papier mâché. • La folle et cruelle conduite d’Israël sous le regard vide des zombies de Washington suscitent l’indignation furieuse de tant d’infamie et d’usurpation.• Avec M.K. Bhadrakumar.
• Le plus grand enjeu de l’attaque contre Gaza, c’est l’extraordinaire acrobatie dialectique que font tous les protecteurs du vieux débris pour éviter des accusations embarrassantes. • Plume acérée de Caitline Johnstone.
6 novembre 2023 (12H30) – “Avancé”, “avancé”, c’est bien vite dit ! “Reculé” dirais-je plutôt, si j’avais l’ironie bête et méchante (slogan des années 1960), comme n’ont plus les Français d’aujourd’hui en troupeau de moutons atlantistes bêlants, vertueusement vertueux, pleins de compassions et de beaux sentiments, – voyez le genre ?... Mais passons…
• Il faut convenir que le célèbre général de l’USAAF puis de l’USAF, le très-américaniste, – ô combien, – Curtiss LeMay rythme nombre de nos appréciations du conflit opposant Israël et le Hamas, jusqu’ici surtout au moyen d’une terrible offensive aérienne de destruction massive. • En 2006 déjà, lors de l’épisode Israël-Hezbollah, l’inspirateur était en effet ce général amoureux fou et froid de la destruction totale par les cieux, et le résultat fut piteux ; mais en 2006 ce n’était qu’un faux-pas malheureux, aujourd’hui c’est une fin de parcours, – et l’inspirateur est toujours le même... • Il y a une extrême similitude entre 2006 et 2023, qui est surtout technologique, doctrinale, et politique réduite à l’insoluble problème israélo-palestinien ; et une extrême différence : 2006 n’avait guère de chance d’avoir quelque effet hors de son champ géopolitique, tandis qu’aujourd’hui c’est toute la planète qui subit cette crise comme on contrecoup de plus dans l’inévitable GrandeCrise. • Mais rien n’arrête le “fanatisme technologique” hérité du général Le May, et qui roule, qui roule...
• ... Et quand l’on écrit “Soldes pour liquidation”, il doit être bien compris qu’il s’agit de la liquidation de l’‘Empire’. • L’on parle ici de la liquidation de ce qu’on nommes assez stupidement ‘marionnettes’, ‘pantin’, voire ‘pupazzo’ : dans l’ordre de la prestation sur l’avant-scène pour la séquence, Zelenski et Netanyahou. • Les USA, aussi bêtes que leurs élites, les ont grossièrement manipulés, en étant si souvent manipulés par eux. • Aujourd’hui on veut en être quittes. • L’‘Empire’ oublie un peu vite que c’est sa peau qui est en jeu.
2 novembre 2023 (18H55) – La vague de protestation et de contestation-consternation qui salue le traitement appliqué par l’armée israélienne, spécifiquement l’armée de l’air, apparaît de plus en plus comme concernant quelque chose non seulement de délibéré, mais d’un très, très-ancien, enseignement classique retiré de l’école de la doctrine d’anéantissement…
• Remarque originale : il est extrêmement difficile de s’y retrouver dans l’actuel déluge de crises qui nous emporte “comme un torrent”. • Certains y voient, avec de très sérieux arguments, la Troisième Guerre mondiale tant annoncée, qui prend une allure et une tournure bien différentes de celles auxquelles on est habitués. • Du Hamas à Zelenski, d’une ONU où l’on voit naître une coordination des BRICS, jusqu’à nos belles consciences occidentalistes, se développe un furieux tourbillon crisique, une “polycrise”, disent certains. • Voyons cela.
• Depuis le vote à l’ONU de vendredi dernier où USA et Israël se sont trouvés affreusement solitaires, les données de la crise Hamas-Israël liée aux autres crises se sont à la fois compliquées et élargies. • Nous sommes bien loin des unanimités du type antirussisme en Ukraine. • La partie est désormais mondiale et se joue sur plusieurs fronts. • Alors que Washington met un peu d’eau gazeuse dans son vin, l’état-major russe sait bien ce qu’il veut : défendre à tout prix la sécurité de l’Iran. • Avec un texte de John Helmer, bardé de sources inédites.
• Les sondages donnent le parti encore à créer de Sahra Wagenknecht à 14%, ce qui est une perspective extraordinaire. • Cela témoigne de la force de l’exaspération du peuple allemand devant le rôle confié à l’Allemagne par l’OTAN et les USA dans l’affaire ukrainienne. • Si le parti de Wagenknecht tient ses promesses, c’est peut-être bien une révolution qui s’amorce en Allemagne et une transformation radicale possible offerte à l’Europe. • Pour résumer son action, on pourrait la nommer “de Gaulle de gauche”. • Vaste programme !
• Comme nous l’avons fait il y a quelques jours (le 13 novembre), nous reprenons un texte ‘Faits & Commentaires’ du mois de janvier 2014 (29 janvier 2014) qui constitue à notre sens une remarquable poursuite du premier. • Tous deux se situent à une époque dont les caractères d’attente d’évènements catastrophiques venus de l’empilement de crises irrésolues sont tout à fait remarquables. • D’autres similitudes sont signalées, qui rendent encore plus pertinente notre démarche et permet une approche extrêmement haute de ces périodes qui doivent être considérées d’un point de vue métaphysique. • Tout cela est lié par l’évidence du début de la crise ukrainienne en février 2014, et du terme catastrophique de cette séquence dans la débâcle actuelle du régime de Kiev, tandis que la crise de “la guerre de Gaza” pourrait être aussi bien une nouvelle échappée crisique ou, plus décisivement, un débouché sur la phase finale de notre GrandeCrise. • Cette question reste bien entendu posée, comme elle se posait en janvier 2014, mais dans des conditions bien plus catastrophiques.
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• C’est pour commencer autour du mot “polycrise”, qui n’est pas autre chose qu’une descriptions structurelle évidente de la GrandeCrise que nous introduisons la reprise d’un texte de janvier 2014.. • L’atmosphère était alors catastrophique, comme écrasée par un empilement de crises sans fin et insolubles. • On dira qu’alors tout changea, selon un jugement d’une stupidité de neocon puisqu’il s’agit des comploteurs professionnels activant au nom de la CIA le coup de Kiev du 21 février 2014, lequel nous a menés jusqu’à aujourd’hui et la formidable mise en évidence de la cosmique connerie de cette secte de fous assoiffés de guerre et de sang, – au point qu’on ne se donnera même pas la peine de faire un jeu de mot sur ‘neocon’. • Ce qui nous importe plutôt c’est de reprendre un texte d’il y a 10 ans qui nous montre, autour du mot “polycrise”, une grande similitude de désarroi total, dans un environnement dix fois ou mille fois pire. • Dans un autre texte à venir très vite, on lira toutes ces choses pour servir au lecteur une bonne mayonnaise de notre effondrement.
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• Il faut convenir que le célèbre général de l’USAAF puis de l’USAF, le très-américaniste, – ô combien, – Curtiss LeMay rythme nombre de nos appréciations du conflit opposant Israël et le Hamas, jusqu’ici surtout au moyen d’une terrible offensive aérienne de destruction massive. • En 2006 déjà, lors de l’épisode Israël-Hezbollah, l’inspirateur était en effet ce général amoureux fou et froid de la destruction totale par les cieux, et le résultat fut piteux ; mais en 2006 ce n’était qu’un faux-pas malheureux, aujourd’hui c’est une fin de parcours, – et l’inspirateur est toujours le même... • Il y a une extrême similitude entre 2006 et 2023, qui est surtout technologique, doctrinale, et politique réduite à l’insoluble problème israélo-palestinien ; et une extrême différence : 2006 n’avait guère de chance d’avoir quelque effet hors de son champ géopolitique, tandis qu’aujourd’hui c’est toute la planète qui subit cette crise comme on contrecoup de plus dans l’inévitable GrandeCrise. • Mais rien n’arrête le “fanatisme technologique” hérité du général Le May, et qui roule, qui roule...
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• La guerre d’Ukraine a maintenait passé le cap des dix-huit mois et s’est installée comme une crise centrale dans la situation internationale. • Le conflit a montré plusieurs choses : l’épuisement catastrophique où se trouve l’Occident, poussant hystériquement l’Ukraine à se battre sans lui en donner les moyens, la capacité russe à se mobiliser et à se couper de l’Ouest sans en souffrir, le besoin puis la volonté du reste du monde (le “Sud Global”) de se dresser contre l’hégémonie américaniste-occidentaliste. • Désormais les BRICS, autour du couple Russie-Chine, constituent une alternative directe de l’Ouest, économique, et peut-être sécuritaire demain. • A coté de ces constats une question de plus en plus pressante : pourquoi la Russie, avec une armée s’une puissance désormais inégalée, ne décide-t-elle pas d’en finir avec Zelenski ? • C’est tout le mystère d’‘Ukrisis’. • Notre approche en forme d'hypothèse est que la guerre en Ukraine n’est pas une fin (la gagner ou la perdre) mais un moyen d’accélérer la crise d’effondrement du Système. • Pour cela, elle dure.
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• RapSit-USA2023. • Voici la photo du “détenu P01135809”, identification pour quelques minutes de l’ancien président Trump qui, pour sa nième inculpation, a dû passer à l’identification judiciaire de la prison du Comté de Fulton, en Géorgie, comme s’il allait en prison. • Le visage de Trump est impressionnant, et il est aussitôt adopté par l’équipe de campagne comme symbole du candidat avec le slogan : « ELECTION INTERFERENCE…NEVER SURRENDER ! ». • Pour Jonathan Turley, ce cliché est une photo qui symbolise la guerre civile en train de se développer. • Turley craint plus que tout la fin du règne de la Loi qui fait de l’Amérique la référence indépassable de l’État de Droit. • Un autre “instructeur”, Victor Davis Hanson, poursuit la description de l’apocalypse sociale et psychologique que sont devenues les rues des grandes villes des USA. • « L’Amérique est en conflit avec elle-même [...] Je ne sais pas ce qui s’y passera », observe Dimitri Medvedev. • Nous voilà donc au bord du bouillonnement ultime : le chaudron où le Diable prépare notre GrandeCrise.
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• Quelques jours d’attente pour bien nous assurer du cours des choses : le remue-ménage autour de la crise au Nigéria entre bien dans le domaine de la GrandeCrise, alias ‘Ukrisis”. • Les interprétations en sont désormais, en plus des facteurs régionaux et des décisions de tactique politique ou militaire, à identifier les grandes tendances à l’œuvre, ces grandes tendances qui s’affirment sans que nous y prenions garde. • Ainsi les eurasianistes, ou paneurasianistes de Russie, parlent-ils de l’affirmation d’un courant panafricaniste qui doit faire entrer l’Afrique dans le domaine crisique global. • L’observation vient bien à point après le sommet Russie-Afrique de Saint-Petersbourg. • Les uns et les autres parlent tous, d’une façon plus ou moins accordée, de la tradition s’opposant à la modernité, ce qui dot nous faire regretter le rôle essentiel que la France a tenu dans ce courant fondamental éclairé par l’esprit de René Guénon. • Il en est même quelques-uns, un peu candides, pour espérer que la France s’éveille d’un si long sommeil et sorte du Grand Néant qui est la marque du macronisme.
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• Qui a-t-il de plus important : le sommet de l’OTAN à Vilnius (quelques dizaines de pays, on ne sait plus exactement) ou quelques mots marmonnés en fin d’interview par Biden pour dire que les USA n’ont plus d’obus de 155mm à donner aux Ukrainiens (et peut-être pour mener eux-mêmes une campagne) ? • Le simulacre est en bout de course et les ambitions de l’armée ukrainienne également : c’est ce que nous a montrés Vilnius. • Désormais, la bataille est celle de la sauvegarde des principaux acteurs de l’Ouest-dispersif, avec notamment la grande question de l’avenir des USA dans la perspective grandiose des présidentielles de 2024. • Pour cette raison justement, on voit se dessiner les étapes finales d’une course opposant une aggravation de la situation en Ukraine si les USA étaient tentés par le nucléaire et une implosion interne de la situation des USA. • Le temps allant très vite, on peut d’ores et déjà avancer que 2024 évincera toutes les années précédentes comme productrice d’événements extraordinaires et complètement imprévisibles et imprévus.
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• Nombre de partisans de Kiev dans l’“Occident-collectif” sont prisonniers du “déterminisme-narrativiste” et aveuglément soumis à son empire. • Ils sont prisonniers d’un ‘récit’ (une narrative) construit à l’extérieur d’eux-mêmes (exogène) et doivent à toute force la sauvegarder, contre la réalité. • Ils vont donc aller, – nous sommes sur cette voie, – jusqu’à accuser les producteurs de la narrative (“Kiev va balayer Moscou”) de complot parce qu’ils l’abandonnent sous prétexte d’une infériorité ukrainienne et songent à des arrangements. • Ainsi Gary Kasparov désigne-t-il un Sullivan, sinon même un Biden : seriez-vous des “marionnettes de Moscou”, infidèles à Zelenski ? • Il s’agit d’une démonstration extraordinaire de la puissance du système de la communication, qui emprisonne les psychologies vulnérables dans des narrative composées hors d'eux-mêmes, chargées de la puissance d’une sorte de déterminisme darwinien qui s’appliquerait à la psychologie. • Le choc terrible avec la réalité (la vérité-de-situation) est un tremblement du monde semblable à une secousse sismique.
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• Notre constat est d’observer que se met en place, côte-à-côte avec la crise de la sécurité stratégique et géopolitique qu’est la guerre ukrainienne, une crise du système bancaire de la puissance financière mondiale, – d'autres crises pouvant se rajouter. • Le caractère peu ordinaire de l’événement est que les deux crises semblent d’installer et se renforcer l’une l’autre, alors qu’habituellement, comme ce fut le cas en août-septembre 2008, une crise chasse l’autre du champ de notre perception. • Nous ne parlons en effet que de perception, c’est-à-dire l’effet sur notre psychologie, c’est-à-dire la pénétration de nous-mêmes par la vérité-de-situation de la crise, et même de la GrandeCrise. • Ce que nous observons, c’est un phénomène d’opérationnalisation de la “structure crisique”, comme un “tourbillon crisique” artistiquement maîtrisé, qui devient le composant unique de notre monde, de notre univers. • Nous sommes dans une situation de “perfect storm” où les conditions sont réunies pour que cette “structure crisique” se révèle en tant que GrandeCrise, ou “Crise-Dieu”.
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• Encore deux coups au but : Biden marque contre son camp en se mettant les républicains à dos et en bloquant l’aide financière à l’Ukraine. • Poutine, sorti d’une relative discrétion concernant le Moyen-Orient depuis le 7 octobre, fait un voyage-éclair aux Émirats et en Arabie pour embrasser ses deux partenaires désormais amis, Mohamad ben Zayed et Mohamad ben Salman (MbZ et MbS). • Le Russe fait comme si les USA n’avaient jamais occupé la place tandis que les USA s’enfoncent dans l’enfer de l’année 2024. • Quel rythme dans cette partie !
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• Une petite incursion dans le monde du spectacle et du cinéma pour s’attacher à un incident autour d’une remise d’une récompense à l’acteur Robert De Niro. • Ce fut l’occasion d’une diatribe de De Niro contre Trump, laquelle fut d’abord censurée, puis tout de même dite. • C’est « Much Ado About Nothing », disait Shakespeare, sauf que nous ne sommes plus à l’époque du Grand Will mais à celle de la Grande Hystérie. • Et l’incident est justement examiné sous l’angle de ce qu’il nous dit de l'état de notre psychologie (crisique et pathologique).
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• Ca se déchire à belles dents : la haine des globalistes introduit une nouvelle dimension suicidaire dans l’effondrement du Système. • On parle ici de l’attaque extraordinaire du Washington ‘Post’ (‘WaPo’) contre le Premier ministre israélien Netanyahou (dit ‘Bibi’), classé conservateur-nationaliste et haï des globalistes : les liens entre Bibi et le Hamas y sont exposés avec une minutie vipérine, faisant indirectement de Bibi un des principaux responsables du massacre du 7 octobre. • ... Au risque de l’effondrement des partisans d’Israël.
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• De bien déplaisants détails sont révélés sur les circonstances de l’attaque du 7 octobre, où le terrorisme a bien peu sa place, et l’incompétence et l’inefficacité de l ‘armée israélienne la place centrale. • Ainsi se confirme-t-il, ‘Financial Times’ à l’appui, que des alertes nombreuses ont été lancées par une unité féminine, que l’on n’a pas écoutée parce qu’il s’agissait de femmes, et que l’on a laissée à son sort d’être massacrée. • Il en faudra un peu plus pour nous convaincre du bien-fondé du massacre des “animaux humains” palestiniens par milliers.
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• On s’attache ici à une inflexion montrant, selon Andrew Korybko, que l’Inde qui avait cherché fortement à se rapprocher des USA pour tenir la Chine à distance, change nettement de voie devant le comportement cyniquement irresponsable des USA (dans l’affaire des Sikhs au Canada). • Vieille rengaine kissingérienne : il vaut mieux être l’adversaire que l’ami des USA. • L’Inde devra donc agir en conséquence (pour la Chine, voir la Russie, pas les USA). • Qu’importe, les USA continuent leurs folies et suivent, surprise !, la voie des BRICS.
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• Un petit-vaste tour d’horizon sur les réactions de plus en plus nombreuses sur la reconnaissance que l’Occident-destructif s’est employé à décrire en Ukraine une situation complètement fausse. • On reconnaît, sans oser le mot, avancer qu’il y a eu “défaite”, ce qui ne signifie pas qu’il y ait “victoire” des Russes. • Le mieux, maintenant, c’est de faire accepter par les Russes des conditions garanties sur fausses-factures qu’ils laisseront l’Ukraine se relever et bientôt prendre sa revanche. • Dans tous les cas, nous, nous voyons les choses comme ça.
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• Les positions des uns et des autres commencent à se préciser tandis qu’il apparaît évident qu’aucun des adversaires ne l’emportera rapidement. • Le point le plus important est l’intensification rapide des combats entre diverses milices contre les nombreuses bases US de Syrie et d’Irak (pour la plupart illégales), avec des pertes et des dégâts non négligeables. • Il apparaît très probable que, d’une façon ou l' autre, USA et Iran iront à cette guerre, sans doute d’une façon progressive et hybride mais irrésistiblement antagoniste.
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• Des évènements intérieurs symboliques mais d’une extrême puissance sont en train de bouleverser la situation intérieure des États-Unis. • Il y a ainsi la réapparition du républicain Varek Rawaswamy plein d’idées violemment isolationnistes et une prise de position de la communauté des “artistes” de Hollywood. • Dans les deux cas qui sont deux camps absolument opposés mais très influents, on arrive à la même orientation : condamnation de l’action d’Israël contre Gaza et, à l’horizon, mise en cause de facto de la politiqueSystème.
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• ... Et quand l’on écrit “Soldes pour liquidation”, il doit être bien compris qu’il s’agit de la liquidation de l’‘Empire’. • L’on parle ici de la liquidation de ce qu’on nommes assez stupidement ‘marionnettes’, ‘pantin’, voire ‘pupazzo’ : dans l’ordre de la prestation sur l’avant-scène pour la séquence, Zelenski et Netanyahou. • Les USA, aussi bêtes que leurs élites, les ont grossièrement manipulés, en étant si souvent manipulés par eux. • Aujourd’hui on veut en être quittes. • L’‘Empire’ oublie un peu vite que c’est sa peau qui est en jeu.
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• « Toutes les armées [en Europe] se préparent à l'éventualité d'un conflit de haute intensité », nous dit Pavel, général tchèque et Otanien devenu président de son pays, moustaches et barbe en bataille. • Cette intervention, comme d’autres du genre, caractérise un climat très “tendance” en Europe : se préparer à en découdre directly avec la Russie, puisqu’il s’avère que l’Ukraine peine bien beaucoup à remplir sa part du contrat. • Pour l’expliquer, Alexander Mercouris n’a qu’un mot : “panique”, – par exemple, que les citoyens US en aient marre du zombie gâteux et rappelle Trump à la Maison-Blanche, ce qui signifie à coup sûr : un arrangement Trump-Poutine sur le dos des Européens. • Du coup, on ranime la machine à simulacre d’ ‘Ukrisis’, d’ailleurs avec l’aide gracieuse du front Sud Israël-Hamas qui nous offre une phase de pseudo-apaisement. • Ce jeu de ping-pong endiablé entre communicants n’indique nullement, ni une manœuvre ni un complot, non plus que les menaces de guerre, mais simplement ce que signale Mercouris : “panique”, certes, augmentée du qualificatif “hystérique”.
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• L’anecdote a subi l’épreuve du temps pour s’imposer comme l’allégorie de la tragédie grecque elle-même où les acteurs sont emportés par la force de leur destin, – l’allégorie de la grenouille acceptant de porter le scorpion sur son dos pour traverser la rivière bouillonnante et le scorpion piquant la grenouille pour un destin qui est celui de leur mort commune, – ‘Just Because’. • Dans la crise actuelle, la grenouille est américaniste, le scorpion est israélien et le poison est la stratégie du second imposée à leur destin commun. • Il nous faut pourtant prendre garde, car il y a deux crises en une : la première est politique et légaliste, traitant des rapports d’Israël et des Palestiniens et courant depuis 1948 ; la seconde est stratégique depuis le début du siècle, sous la forme extraordinaire d’une stratégie quasiment métaphysique, héritée de la fureur du “fanatisme technologique” du général Curtiss LeMay et abritant les ambitions eschatologiques. • Il s’agit de notre époque crisique, c'est-à-dire l'irrésistible tragédie de la fin de la modernité dans laquelle cette crise-guerre de Gaza s'inscrit en lettres de feu..
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• Dans cette analyse pavée de fortes ambitions, dont celle de nous conduire au seuil de l’au-delà de l’horizon, nous exposons l’intégration de la crise Hamas-Israël résumée par le nom de Gaza dans l’ensemble écrasant de la GrandeCrise. • Nous exposons comment une nouvelle période s’est ouverte en 2014-2016 qui nous a conduit à une folle balade dans un univers constitué de simulacres aussi nombreux et divers que l’arc-en-ciel des LGTBQ+. • Trois crises qui ne font qu’une, –les USA depuis Trump, COVID, l’Ukraine, – qui ont évolué dans un univers magique et enchanteur pour les grands esprits modernistes qui nous envoutent, jusqu’à ce qu’elle (ces trois crises devenues une) se casse les dents sur Gaza, qui n’était pas une chose inventée mais bien une crise aussi vieille que cette période de l’après-guerre que nous enterrons en grandes pompes et sans regret. • Aujourd’hui, nous sommes donc arrivés au pied du Grand Mystère, de l’Énigme Insondable. • C’est désormais, en passant par les présidenntielles USA-2024 qui vont nous faire swinguer, au-delà de l’horizon que notre destin nous attend.
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• ...“Observation” qui, en général, se trouve être celle d’un pilonnage aérien aveugle et meurtrier, dans la tradition des doctrines du général LeMay, de l’U.S. Air Force. • On parle ici de l’action des forces armées israéliennes contre Gaza, qui devrait précéder une offensive terrestre qui ne soulève pas l’enthousiasme des généraux israéliens. • Cette armée est traversée des mêmes tensions qui déchirent Israël depuis des mois, et il semble bien que cela se sente dans les rapports actuels entre généraux et civils à propos de l’invasion de Gaza. • Il est instructif de reprendre un texte de septembre 2006 expliquant la cuisante défaite de l’IDF américanisée contre le Hezbollah. • Il y a des similitudes, au point où l’on se demande si l’IDF, – puisque, décidément, on préfère IDF à ‘Tsahal’, – n’a pas tiré de sa déroute de 2006, les leçons exactement inverses de celles qu’imposait l’événement. • Bref, et cela valant (en bien plus grave) pour 2023 comme cela valut pour 2006 : de même que la crise d’Israël semble un double de la crise des USA, de même de la situation semblant affecter les deux armées.
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• Les très-mauvaises nouvelles de la situation des capacités militaires US ne cessent de s’empiler, de s’amplifier, de s’empiffrer. • Elles vont du plus “bas” au plus haut dans les domaines militaires. • Il s’agit aussi bien de la guérilla de l’USAF pour se débarrasser du vieil A-10, le seul véritable avion d’appui rapproché au monde avec le Su-25 russe. • Cela, pour le remplacer par le catastrophique F-35 qui ne cesse depuis trois décennies de tenter de nous faire croire qu’il peut voler en combat aérien, et qu’on espère en plus de doter de l’arme nucléaire en Europe. • Cela concerne également le dernier essai annulé d’un missile hypersonique US, domaine où le Pentagone semble complètement bloqué et impuissant. • Le Pentagone en est alors à faire faire des tests à son ICBM ‘Minuteman III’ des années 1970, le dernier cri (de désespoir) de la composante terrestre de sa dissuasion. • Tout cela, alors qu’on augmente à la folie, chaque année, son colossal budget. • Leçon constante de l’art militaire donné aux Ukrainiens (et aux Russes) : l’arme de la dissolution de soi-même quand on n’est plus rien.
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• Un spécialiste des affaires du Moyen-Orient, et notamment de l’Iran, expose l’acquisition par ce pays de capacités de missiles hypersoniques. • Il s’agit du résultat d’une coopération avec la Russie, maîtresse des technologies hypersoniques.• Les Iraniens ont eux-mêmes largement aidé les Russes, notamment dans le domaine de drones qui sont particulièrement efficaces en Ukraine, tandis que l’Iran commande des chasseurs russes. • Les deux pays ont entamé une coopération militaire intensive, correspondant évidemment à une proximité politique dans le cadre du développement du “Sud Global”, et dans des organisations comme les BRICS et l’OCS. • Tout cela se fait dans un but d’opposition affirmée à l’hégémonie des USA, et plus généralement à ce qu’on nomme l’Occident-collectif. • L’alliance Russie-Iran, ou la nouvelle forme de rapports devenant “alliance”, est un événement intéressant et remarquable d’une complète déstructuration-restructuration de notre monde, au cœur d’une crise sans pareille, – ce que nous nommons “GrandeCrise”. • Avec un texte de E.J. Magnier
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• Certains jugent historique l’affrontement du 16 mai dans le ciel de la nuit noire de Kiev, entre des ‘Patriot’, tirés comme un président agitant « un pognon de dingue » et un ‘Kinzhal’ le bien-nommé venant se planter comme une dague au milieu du bazar du système ukro-américaniste. • D’autres (le président d’une sous-commission de la Chambre du Congrès des États-Unis) ignorent tout de cette affaire et jugent que les Russes ont un hypersonique d’une “génération primitive” dont le ‘Patriot’ ne ferait qu’une bouchée. • Ainsi va ‘Ukrisis’, où l’Événement lui-même ne se suffit pas à lui-même pour être décrit, où il faut encore parvenir à trouver des êtres éveillés (‘Woke-Around-the-Clock’) qui ne le soient pas pour simplement répéter mécaniquement un conte à dormir-au-Congrès. • Les adversaires et les observateurs des Russes qui veulent bien garder les yeux ouverts savent que quelque chose de fondamentalement nouveau est entré dans la stratégie suprême. • Il faudra désormais en tenir compte : l’hypersonique déconstruit le monde fabriqué des déconstructeurs.
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• RapSit-USA2023. • Parlant de trafic d’influence chez les politiciens US, Jonathan Turley écrit qu’« en tant que critique de longue date [de la chose], je n'ai jamais vu l'équivalent des Biden ». • Le grand constitutionnaliste US parle “des Biden”, neuf membres de la famille ayant reçu des versements illégaux étrangers rétrocédés tout ou en partie au père pour le “payer” de ses services, – c’est comme la fable de “Joe et les 9 Biden”. • Une commission de la Chambre a mis tout cela au net et dans le détail. • ... Et le scandale n’est pas là ! Le scandale est dans ce que personne dans la presseSystème n’a repris l’affaire. • Avec un article de Jonathan Turley. • Avec aussi, en complément la publication du rapport du procureur spécial John Bentham, qui pulvérise ce qu’il nous restait du ‘Russiagate’ et met en joue le ministère de la justice, le FBI et quelques autres larrons, sous les barrissements de joie de Donald Trump. • Les deux affaires se complètent pour nous décrire le spectacle de l’empire partant en salade : scandale après scandale, comme des rats crevés au fil de l’eau douteuse...
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• A partir d’un schéma de situation que nous (PhG dans son ‘Journal-dde.crisis’) esquissions en août 2022, et qui s’est confirmé, nous voyons aujourd’hui se fixer d’une façon structurée une hypothèse générale que nous détaillons ci-après. • Il s’agit du constat que nous approchons du point de “maturation” d’‘Ukrisis’. • Chronologiquement, plusieurs faits tendant à substantiver cette hypothèse et à étendre la crise ‘Ukrisis’ au-delà de la situation ukrainienne, et dans une nouvelle situation où l’Ukraine n’est plus le centre d’activité de la crise. • En d’autres mots plus concrets, nous dirions que le constat de la situation se déplace d’un théâtre d’opération que les Russes entendent verrouiller pour poursuivre leur travail de destruction du potentiel ukrainien (c’est-à-dire du potentiel otanien, – c’est-à-dire un affaiblissement général et un gel des faibles moyens d’actions de l’“Ouest-collectif”), – vers un champ d’action global en plusieurs points. • Il s’agit essentiellement de l’affaiblissement-effondrement des structures OTAN, UE et USA, et de l’apparition d’un “monde nouveau”.
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• Ces phrases sont de Tom Luongo : « Nous voulons cette guerre. Nous avons besoin de cette guerre et peu importe ce que le peuple veut. Nous aurons cette guerre. ». • Luongo parlait des conséquences de l’incursion de deux drones ukrainiens vers des bases stratégiques russes, à 500-700 kilomètres à l’intérieur des terres russes. • C’est une ligne rouge vif, rouge comme le feu et rouge comme le sang, qui a été franchie, d’ailleurs dans un environnement de défense aérienne russe étonnamment sommeillant. • Ou bien est-ce que les Russes ont-ils encore une fois cru aux assurances de Washington (chuchotement : “Nous ne permettrons pas à Zelenski de faire ça”), comme ils avaient cru au cirque incroyable des signatures franco-allemande des accords de Minsk (comme Merkel vient de nous le dire). • Il nous semble effectivement assez justifié de penser que cette guerre que “nous voulons” est inévitable, surtout si l’on mesure la température de folie des têtes pensantes telles celle de Victoria Nuland. • Bref, comme une sorte d'attente de l'imprévisible : ‘Something Gotta Give’.
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• “Bras d’honneur”, c’est-à-dire les signes et les actes divers, qui s’accumulent, montrant que l’influence des USA se désintègre à une extrême rapidité. • On mentionne bien sûr l’actuelle tension au Moyen-Orient, avec la Turquie attaquant des bases de milices kurdes imbriquées dans des déploiements US (pour piller le pétrole syrien). • On observe la dégradation accélérée des relations, d’une part entre pays-membres au sein de l’UE, d’autre part entre l’Europe et les USA au sein du bloc-BAO. • On attend avec intérêt la visite du président chinois Xi à Ryad, dans un faste et un cérémonial qui marqueront un rapprochement extraordinaire (et l’agonie du pétrodollar) entre l’Arabie et les pays arabes avec les organisations nées du tandem Russie-Chine et qui représentent de plus en plus le “Grand Sud” : les BRICS et l’OCS. • Ce retournement du monde est d’abord défini, notamment par les Chinois comme par les Russes, comme un refus d'une postmodernité globalisante et niveleuse de toutes les cultures et toutes les traditions, et la mise en évidence des “États-civilisationnels”.
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• RapSit-USA2022. • Quelques observations sur la situation aux USA par rapport à la situation ukrainienne, depuis les décisions prises par la Russie (référendums, etc.) hier et avant-hier. • On constate, aussi bien par la seule perception du lecteur s’aventurant hors des poubelles (New York ‘Times’ et Washington ‘Post’) que par des sondages & autres qu’il existe un courant puissant qui commence à trouver les factures zélenkiennes un peu trop salées, surtout lorsqu’on voit les choses coûteuses qu’il y a à faire aux USA. • Sans parler du reste, par exemple le spectre d’un affrontement nucléaire “pour ça”... • Les élections du 8 novembre pourraient être bien décisives pour cette question qui est finalement l’une des poutres-maîtresses de la crise. • Les démocrates n’ignorent pas que Trump, qui pèse de tout son poids, a une consigne précise : « Ses lieutenants chargés de diffuser le message en ligne ne cessent de botter le cul de l’aide à l'Ukraine », dit le sénateur démocrate Murphy. • Si vous ne le connaissez pas, vous allez adorer : l’isolationnisme yankee.
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• Avec les développements décisifs et déconstructifs en Ukraine et à en Israël-Gaza, s’ouvre une phase nouvelle du bouleversement mondial marquant la fin de notre civilisation et d’un cycle eschatologique complet. • Un long article de John Helmer rend compte de réflexions de dirigeants et idéologues russes sur les perspectives à considérer. • La complexité du propos rend compte de l’extraordinaire importance du passage que nous vivons. • La Troisième Guerre mondiale, “guerre mentale” sans rapport avec ce qui a précédé, est largement en cours.
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• Mais enfin, pourquoi les Russes ne lancent-ils pas une grande attaque générale pour en finir avec le guignol Zelenski et les derniers chars lourds de l’OTAN encalminés dans la boue non-démocratique de l’Ukraine ? • Un commentateur avance une explication qui nous a parfois effleuré : parce qu’ils veulent épuiser jusqu’à la mort les Ukrainiens et leurs tuteurs otaniens qui ne rêvent que d’anéantir la Russie, parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent accepter une Ukraine qui ne peut exister aujourd’hui que sur l’idée de l’anéantissement de la Russie.
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• C’est le plus prestigieux hebdomadaire globaliste du monde. • Il vous donne la clef pour enfoncer des portes grandes ouvertes depuis des lustres sur la guerre électronique russe en Ukraine. • Avec Andrew Korybko.
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• Le signe désormais le plus évident de la qualité même des affrontements en cours est la nécessité où nous nous trouvons, non pas de “penser différemment la guerre” mais bien de “penser les différents lignages de la guerre”. • Le terme “lignage” n’est pas de l’ordre du tactique-stratégie, – même si les effets sont également de cette sorte, – mais de l’ordre du spirituel et du métaphysique. • D’où la nécessité de comprendre l’importance du concept de la “géographie sacrée”, valant pour la “guerre de Gaza”. • Avec un texte d’Alexander Markovics.
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• Un auteur et commentateur, Constantin von Hoffmeister, cite le livre de Friedrich Georg Jünger, frère cadet de Ernst et philosophe critique de la modernité. • ‘L'échec de la technologie : la perfection sans but’, résonne aujourd’hui dans tous les actes crisiques que nous dénombrons, y compris dans la crise de Gaza où l’armée israélienne déploie ce qu’un observateur avait nommé le “fanatisme technologique” à propos du Général LeMay . • Le Saint-Patron de ‘Tsahal’ transformé en IDF est en effet l’inspirateur des massacres en cours.
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• Un texte d’Alastair Crooke nous donne de nombreux détails sur les réalités quotidiennes de la situation à Gaza et développe l’hypothèse que la véritable bataille n’a pas encore commencé, entre le Hamas installé dans ses souterrains et l’IDF installée dans ses chars. • Le ton général de Crooke, dans le texte comme dans certaines met l’accent sur l’aspect eschatologique du combat tel qu’il que perçu par les Israéliens. • L’ensemble entretient un jugement de la perception de l’inéluctabilité du développement catastrophique de la crise de Gaza.
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• Une longue et triste histoire d’un échec extraordinaire terminé par une catastrophe presque surhumaine, dans un océan de bêtise et d’arrogance, avec un énorme zeste d’hubris : voilà l’histoire des USA de 1945 à aujourd’hui. • Celui qui la rapporte, Dimitri Trenine, fut le prototype du Russe libéral prônant l’entente avec l’Occident. • Son regard sur les USA est désolé et nous fait comprendre qu’il fallut quelque chose d’au-delà de l’habituelle médiocrité humaine pour “mener à bien” cette aventure si complètement achevée dans l’échec
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• L’entente toute nouvelle entre l’Iran et l’Arabie s’est bronzée à l’épreuve du feu et devient effectivement un fait géopolitique avec la visite du président iranien en Arabie lundi prochain. • Lorsque nous parlons d’une “froide colère”, c’est celle qu’on éprouve devant le gâchis et le chaos créés par l’incompétence et la folie d'un ‘Empire’ transmuté en papier mâché. • La folle et cruelle conduite d’Israël sous le regard vide des zombies de Washington suscitent l’indignation furieuse de tant d’infamie et d’usurpation.• Avec M.K. Bhadrakumar.
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• Quelle époque ! Et dans quels temps vivons-nous ? • L’on pourrait répondre : “dans nos temps-devenus-fous”, mais ce serait insuffisant, indication du caractère principal de “nos temps” mais nullement leur description ni leur explication. • Nous développons donc ici une explication conceptuelle plus ambitieuse, que nous avons déjà souvent effleurée en décrivant tel ou tel aspect de “la crise”, “des crises”, etc. • Notre hypothèse est celle de la “structure crisique”, c’est-à-dire l’idée que le temps et la forme des événements, et par conséquent l’espace également, ne sont que crisiques et rien d’autre. • Il s’agit au fond d’une adaptation de la composante dynamique de l’univers (temps, espace et matière) transposée à une période tout à fait particulière, si particulière que la torsion des trois composants (temps, événements, espace) institue une autre dimension, nous faisant passer en une “période métahistorique”, métaphysique directement accessible. • Nous offrons une description de la structure crisique, composée de crises diverses qui, dans cette séquence, n’ont ni début ni fin, mais dépendent toutes de la Grande Crise d’Effondrement du Système, cette GCES devenant une sorte de “crise-Dieu” à laquelle tout nous renvoie. • Pour nous, cette révolution structurelle décisive, préparée par divers événements (diverses crises) s’est faite avec l’ensemble Covid-wokenisme apparu en 2020, – dont il est évidemment inutile de chercher une explication historique et rationnelle, – ni du Covid, ni du wokenisme, ni du reste.
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• Ce sujet de la rubrique Glossaire.dde sort de l’ordinaire en présentant un événement spécifique, au travers d’un cycle littéraire d’une historicité approximative : le cycle des “Trois mousquetaires”, comprenant Les Trois Mousquetaires, puis Vingt ans après, puis Le vicomte de Bragelonne – ou Dix ans plus tard. • Pour nous, il s’agit d’une séquence de reproduction symbolique, à placer dans un cycle de “répétition symbolique” comprenant plusieurs reproductions symboliques à la fois chronologiques mais avec des périodes de chevauchement, opérationnalisant ainsi un “processus de subversion, de résistance et de chute”. • Mais le cycle des “Trois Mousquetaires” a aussi une valeur propre, hors du temps chronologique, qui lui donne une dimension mythique propre : à la fois partie d’un tout (“répétition symbolique”) et tout lui-même (“dimension mythique propre”). • Dans le cycle, les fameux quatre compagnons, chacun avec ses défauts et ses défauts, forment un bouquet de vertus sublimes transcendant chacun d’eux et les inscrivant dans la vérité métahistorique comme des mythes qui rendent compte de la grandeur, de la beauté et de la nécessité de sauvegarde que représente la Tradition. • En ce sens, tout en étant littérature, ils ont échappé à la littérature et à leur créateur pour entrer dans cette galerie unique des transmetteurs de la Tradition, nés directement de la Tradition Primordiale et dénonçant en l’identifiant, par leur contre-exemple métahistorique, la catastrophe de la modernité.
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• Implicite derrière les évènements crisiques progressistes-sociétaux en cours, particulièrement aux USA mais pas seulement, on distingue l’ombre des “déconstructurateurs” (selon un terme que nous forgeons nous-mêmes pour désigner les philosophes “déconstructeurs”). • Il s’agit, d’une façon très puissante et dans tous les domaines, de l’“opérationnalisation” d’une pensée philosophique sans précédent par la force et la rapidité de ses effets sur les évènements profonds. • Nous reprenons divers éléments de réflexion s’attachant à un DVD sur l’internet, d’une “confession” extraordinaire de 2002 du philosophe “déconstructurateur” Jacques Derrida sur son processus de réflexion et de création. • Cette “confession” d’un des plus célèbres et des plus talentueux des “déconstructeurs” suggère aussi bien la formidable ampleur et l’aspect absolument maléfique de cette philosophie. • Aujourd’hui, la déconstruction (la “déconstructuration”) règne et fournit la dynamique formidable, à la fois de la surpuissance du Système et de sa mutation simultanée en autodestruction.
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• Ce texte (Volume 19 numéro 20 de dd&e, publié le 10 juillet 2004) saluait l’entrée dans la vingtième année de publication de la Lettre d’Analyse dd&e, devenue le site dedefensa.org. • Une mesure des fantastiques changements qui ont touché la communication et transformé le travail du journaliste en une chronique de la métahistoire.
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• Dans ce texte qui présente une interprétation de la crise de Suez (pour son cinquantenaire lorsqu’il fut publié), on présente un éclairage particulier sur les positions française et britannique. (Texte dd&e du Vol22, n°7 du 25 novembre 2006.) • Une IVème République plus courageuse et indépendante que l’on a dit et un Royaume-Uni déjà à la dérive.
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• Voici notre premier texte de notre nouvelle “rubrique” dite des “Archives-dd&e”. • Il s'agit d'une analyse des conditions de l'attaque contre l'Irak après 9/11 et des conceptions qui se sont installées dans nos esprits : l'événement est plus psychologique que géopolitique. • Cet texte du Volume 19 numéro 19 de dd&e a été publié le 25 juin 2004.
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• Un fait remarquable, quoique largement ignoré ou/et inconsciemment dissimulé, s’est développé dans notre époque, à peu près commencée en 1999-2001 (guerre du Kosovo et 11-septembre) : la réduction fondamentale de la perception catastrophique du fait nucléaire. • Ainsi se développent des situations impensables pendant la Guerre froide, où notamment les deux “superpuissances” nucléaires frôlent la possibilité d’un affrontement direct pouvant aisément enclencher le phénomène de l’escalade jusqu’à la confrontation nucléaire. • Bien entendu, cette sorte de risque, souvent par provocation, est pris essentiellement sinon exclusivement par les USA et, avec eux, par le bloc-BAO, parce que les Russes qui n’ont rien oublié du passé savent exactement ce qu'implique la possibilité d’une guerre nucléaire. • Ce phénomène du “discrédit” du risque nucléaire est donc intimement lié à la décadence accéléré du Système et du bloc-BAO qui le représente, à l’acculturation totale des leçons du passé, à l’envahissement de la pensée stratégique par l’affectivisme, à l’affaiblissement dramatique de la psychologie qui accompagne cet effondrement du comportement et de la perception. • Il ne s’agit pas ici, bien entendu, de faire l’apologie de l’arme nucléaire mais de mesurer l’extraordinaire effondrement de la perception qu’on en a. • Au-delà de ces constats factuels, il s’agit d’une “désacralisation” de la perception de l’arme nucléaire, correspondant évidemment à la perte de tout sentiment du sacré et de la réduction de la métaphysique à sa caricature morale et sociétale, opération standard de déstructuration caractérisant notre contre-civilisation à l'agonie.
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• Le “tourbillon crisique” s’impose, selon notre approche générale et compte tenu des circonstances présentes de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES), comme un concept opérationnel fondamental. • Il constitue sans doute le mouvement crisique ultime conduisant et réalisant opérationnellement cette Grande Crise à son terme ultime, qui est effectivement l’effondrement du Système. • Pour nous, le “tourbillon crisique” permet à toutes les crises qui composent et accélèrent la Grande Crise d’être “stockées” et même compressées sans qu’aucune ne se termine, ainsi poursuivant le processus d’effondrement, et même temps qu’il constitue la dynamique idéale où le Temps se contracte et l’Histoire s’accélère. • Apparu pour nous en 2013-2015 à partir de phases intermédiaires comme “la chaîne crisique”, le “tourbillon crisique” a eu le temps de s’imposer dans son absence de sens et selon un rythme absolument destructeur de l’efficacité de la surpuissance du Système, fournissant ainsi la dynamique qui transmue cette surpuissance en autodestruction. • On trouvera dans ce sujet l’historique du concept pour notre compte, ses effets sur la psychologie, sa correspondance avec le phénomène antiSystème, la description de ses caractères fondamentaux qui concernent son rôle fixant l’importance du “tourbillon crisique” dans ce qu’il constitue une parfaite représentation de la Grande Crise, dans sa conception, dans son orientation, dans sa dynamique, dans “son sens” même (dans son “absence de sens”) ; dans ce que, d’autre part, il embrasse et intègre le Système dans son entièreté. • Pour nous, le concept de “tourbillon crisique” marque une impulsion peut-être finale (nous l’espérons bien entendu) dans le processus crisique d’effondrement du Système.
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• Ce que nous nommons “politiqueSystème” (désormais sans tiret) est un phénomène récent, animé par la logique déstructuration-dissolution, d’une puissance impressionnante (surpuissance) et conduisant à l’autodestruction, et complètement enfantée par le Système. • La politiqueSystème a commencé à apparaître dans toute sa spécificité après l'attaque du 11 septembre 2001. • Elle a pu sembler d’abord politique spécifiquement américaniste (USA) , voire spécifiquement républicaine de tendance hybride-neocon/R2P (avec complicité des démocrates-Système et une opposition des extrémistes et “dissidents” démocrates pour la plupart faussement identifiés comme antiSystème). • Depuis 2006 et surtout 2008-2009, le paysage a changé et la politiqueSystème s’est révélée comme une politique unificatrice imposée par le Système à un certain nombre d'entités nationales et transnationales. • Elle a remplacé toutes les politiques maximalistes du bloc BAO et se réalise aujourd’hui hors de toute logique historique : ce constat conduit à l’hypothèse que cet événement ne peut être que métahistorique. • Les épisodes les plus récents, et spécifiquement l’énorme crise USA-2016 et la suite avec l’élection de Trump confortent radicalement l’hypothèse métahistorique. • (Ce sujet, marqué [II] parce que déjà examiné dans cette rubrique le 17 novembre 2012, décrit une évolution radicale des événements et une évolution à mesure de l’analyse de nos conceptions.)
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