• Le 11 septembre 2015, dedefensa.org a inauguré une nouvelle formule, une nouvelle présentation, en transformant une mise en page vieille de près de dix ans. • Nous avons choisi le 11 septembre pour cette opération, et l’on comprend qu’il s’agit d’un symbole et que ce symbole n’est pas gratuit. • Lancé en 1999 comme une extension de la Lettre d’Analyse dedefensa & eurostratégie (dd&e) existante depuis septembre 1985, le site a évidemment beaucoup évolué. • 9/11 a ouvert une nouvelle période historique, et même métahistorique, en transformant la politique en un phénomène crisique permanent. • Dans sa nouvelle formule, dedefensa.org achève sa transformation en un site d’analyse crisique permanent, appréciant la situation générale du point de vue de ses crises qui en constituent la principale manifestation, et à partir d’un point de vue cherchant le plus possible une référence métahistorique.
• Le site ayant beaucoup évolué dans ses conceptions, dans la définition de son orientation, dans l’approche opérationnelle de son travail, plusieurs épisodes de présentation décrivent évidemment cette évolution. • Nous nous sommes définis d’abord comme des “antimodernes”, ce que nous restons selon cette définition du 21 juillet 2007. • D’autres textes, répondant à des préoccupations de lecteurs, peuvent être utilisées comme références également, notamment les 4 octobre 2006, 25 août 2007 et 3 septembre 2007. • Pour avoir une vision très complète et complètement réactualisée, et correspondant à la nouvelle formule du site, on consultera le Glossaire.dde du 6 avril 2015, texte fondamental pour définir dedefensa.org, et éventuellement la Chronique du 19 courant... du 19 août 2015.
• Pour ce qui concerne la situation présente du site, en fonction des plus récents évènements et de la façon dont ils sont appréhendés par nous, ce qui était en gestation depuis plusieurs années et s’est imposé par la pratique elle-même devient une évidence : dedefensa.org, ou dd&e (dedefensa & eurostratégie) est devenu un site dont la mission est clairement : “La crisologie de notre temps”. • Nous estimons que la situation de la politique générale et des relations internationales, autant que celle des psychologies et des esprits, est devenue entièrement crisique. • La “crise” est aujourd’hui substance et essence même du monde, et c’est elle qui doit constituer l’objet de notre attention constante, de notre analyse et de notre intuition. • Dans l’esprit de la chose, elle doit figurer avec le nom du site, comme devise pour donner tout son sens à ce nom.
• Le poste de Secrétaire Général de l’OTAN (‘leadership de l’alliance, pour faire court), cela s’achète : une énorme base en Roumanie est un prix acceptable. • Le président roumain Iohannis, au terme de son mandat, a donc absolument toutes les qualités requises pour faire un excellent chef de guerre dans son fauteuil à Evere. • La base devant être grande, sinon monstrueuse, et coller aux régions russe, représentera une nouvelle “menace existentielle” contre la Russie. • L'Ukrazine ne suffira pas : nous aurons la guerre avec l’OTAN.
18 mars 2024 (16H35) – Ce jour du 17 mars, veille de ceux qui fêtent leur quatre-vingtième anniversaire, mélange tous les facteurs du grand événement métahistorique : le symbolisme à l’extrême, la violence, la cruauté, le volonté populaire triomphante, la bêtise sans fin ni horizon, l’aveuglement, l’hypocrisie et la corruption, l’individualisme qui…
En présentant deux versions différentes d’une originale entourloupe USA-Allemagne-Russie, on mesure l’incroyable difficulté de cerner la vérité, – sans parler de la comprendre. • Avec John Helmer et Pépé Escobar.
J’ai beaucoup écrit et publié sur la Fin de l’Histoire. La notion est aristocratique : Chateaubriand, Tocqueville et Poe qui abominait la démocratie (voyez ses Entretiens avec une momie). J’ai enfin trouvé la correspondance de Tocqueville et Gobineau, qui évoquent tous les deux ce point expliqué au même moment par le…
• Désignons-le comme “le clown de guerre” avec son Nez-Rouge, ou bien encore McMacron, l’homme de la “stratégie de l’écrevisse”. • Il y a trois jours, Macron allait dévorer tout cru la puissante Russie grâce à une habile manœuvre d’un corps expéditionnaire de 15 000 hommes. • Il y a deux jours, il se réfugie dans des imprécations venues de l’Olympe et l’on verra plus tard. • Entretremps, il voit Scholz et tout va bien. • Le clown au Nez-Rouge a tant de maître qu’il ne sait plus qui flatter. • Même des yankees-black s’intéressent au sexe de Brigitte.
15 mars 2024 (15H20) — Il serait assez remarquable que les Houthis disposassent dans leur arsenal étonnamment fourni, d’armes hypersoniques dont nous jugeons depuis un certain temps qu’elles constituent un apport révolutionnaire à la grande stratégie mondiale et à la dissuasion stratégique, – qui n’a même plus besoin d’être nécessairement…
• Un texte de Alastair Crook, publié sur UNZ.com le11 mars 2O14.. • Un point général sur la tension extrême entre Netanyahou et l’administration Biden. • Traduction de ‘Entre la plume et l’enclume’ le 13 mars 2014.
• Le secrétaire général de l’OTAN Stoltenberg, homme transparent et sans relief particulier, cette fois s’est distingué. • Il a averti la France qu’elle ne pouvait songer, seule ou avec quelques acolytes de fortune, à agir contre la Russie : elle fait partie complètement de l’OTAN donc elle en dépend complètement, et il n’est pas question, comme pense le Pentagone, d’agir de cette façon en cette circonstance. • Ainsi vogue, vogue, vogue la jolie souveraineté. • Ainsi notre complète servilité nous éviterait-elle au moins une sottise remarquable.
« Il détestait presque toutes les femmes, surtout celles qui étaient jeunes et jolies. C’étaient toujours les femmes, et spécialement les jeunes, qui étaient les bigotes du Parti : avaleuses de slogans, espionnes amateurs, dépisteuses d’hérésies. » Ursula (ou Cruella) Van der Leyen devrait être maintenue dans son rôle de mère-poule eurocrate et…
11 mars 2024 (16H50) – Nous évoquions ici notamment l’hypothèse que le monde politique américaniste, en plus de ses spasmes spectaculaires sans nombre, bouge comme sous l’effet d’un gigantesque séisme souterrain, non pas brutal et spectaculaire, mais pour le cas que nous évoquons, puissant et d’une ampleur du déplacement de plaques…
• Un document, une longue lettre publiée il y a un demi-siècle, qui nous rappelle que notre crise a des racines si profondes, hier et aujourd'hui. • Lettre d’Antoine de Saint-Exupéry, écrivain et aviateur, à un incertain “général ‘X’”.
• Cris et gémissements divers encombrent aujourd’hui les dépêches et communiqués officiels de nombre de personnalité européennes sur l’avenir de l’OTAN et de l’atlantisme si Trump est élu. • On s’intéresse donc plus précisément à la situation que révèlent ces plaintes sans fin d’un troupeau de moutons politiques placés aux commandes de la carriole de l’UE, qui ne cesse d’affirmer son allégeance à l’Amérique globaliste et se désole de la voir devenir de plus en plus trumpiste. • Cette espèce d’immense et morne plainte se fixe très précisément sur le sort de l’OTAN que les moutons, très moutonniers, voient menacée d’un sacrifice épouvantable du fait de l’horrible personnalité et du dessein catastrophique de Donald J. Trump. • Certains pourraient juger que c’est une tempête dans un verre d’eau à peine trempé de whisky et que tout se poursuivra selon la politiqueSystème. • D’autres pas, et croient qu’un déluge menace. • Notre jugement irait plutôt du côté du déluge.
9 mars 2024 (19H00) – Chaque jour défilent des images nouvelles de la folie qui est devenue le foin quotidien de l’étable immense comme un paquebot de riches vacanciers, où sont sagement rangés les bovidés faisant le gros du troupeau de nos dirigeants extrêmes-occidentaux. Bien qu’immobiles et bien rangés, avec…
Le grand chapitre de Du pouvoir est celui sur la démocratie totalitaire. Comment se fait-il qu’en termes de tyrannie, règles, lois, guerres et conquêtes (coloniales ou autres), la démocratie puisse tout se permettre ? Réponse : le droit de vote. Bitru supporte tout depuis qu’on lui a donné le droit de vote –…
8 mars 2024 (13H55) – Le départ de ‘Toria’ Nuland reste « un rébus enveloppé de mystère au sein d'une énigme... », comme disait fameusement Churchill. Cette fois, il ne s’agit pas de le direction russe mais bien de la situation au sein du gouvernement Biden et de l’orientation de sa stratégie, – si stratégie il y…
Un départ complètement inattendu : la démission de Victoria Nuland, incontestée architecte de la politique ukrainienne des USA et du projet US de démantèlent de la Russie. • Ces opérations devaient être accomplies sans déclencher de conflits importants ni risquer une Guerre Mondiale. • Nuland a parfaitement réussi tout le contraire ; un “sans-faute dans l’échec” qui sanctionne l’actuelle situation mondiale avec tous ses risques. • Elle est saluée comme une des grandes stratèges des USA : tout est donc catastrophique dans le pire des mondes.
5 mars 2024 (13H45) – Les dirigeants européens commencent à ressembler à une petite bande de voyous incultes, incapables de s’essuyer la morve coulant de leurs nez en guise de paroles. « Une bande de gamins de merde prêts à massacrer à coups de pique lorsqu’ils sont à un contre dix »,…
6 mars 2024 (..H..) – Dans son dernier compte-rendu à ses lecteurs, Howard James Kunstler choisit le titre de « The five FUBARS », employant l’expression de slang [argot] militaire de la Deuxième Guerre Mondiale : « Fucked Up Beyond All Recognition ». En argot pied-noir des années 1950 où l’emploi du verbe “niquer”, – aujourd’hui si…
• Vision de Alexandre Douguine sur l’évolution de la multipolarité à l’heure de l’effondrement de l’Occident collectif. • Le philosophe russe dresse un état des lieux et esquisse les dimenson métaphysiques des choses à venir.
• Mésentente entre Polonais et Ukrainiens pour l’importation des produits agricoles. • Alors que Tusk avait été placé là pour cimenter une entente avec l’Ukraine au profit de l’Allemagne, Andrew Korybko nous montre le contraire, Tusk étant obligé de laisser-faire les agriculteurs conservateurs-tradutionnalistes pour éviter des troubles.
Les chefs des forces stratégiques américanistes ont vraiment très-peur des armes hypersoniques stratégiques des Russes et ils le clament dans ces temps des irresponsables dirigeants politiques qui jouent au jeu de la guerre nucléaire comme on joue aux billes dans la cour de récréation de l’“Écolé Primaire Emmanuel Macron”. • Car, au bout du bout du compte et quoique ses vassaux européens fassent, c’est bien l’Amérique qui est concernée au premier chef par les conséquences et les perspectives qui pourraient découler d’une victoire russe quasi-complète en Ukraine. • Mais rien ne se fait vraiment dans une Amérique paralysée dans une sorte d’absurde jeu de haines antagonistes. • Voyez combien les alarmes à propos des armes hypersoniques russes du général Cotton, chef de STRATCOM en mars 2024, ressemblent à celle du général Hyten, chef de STRATCOM en mars 2018 : rien n'a été fait. • Plus que jamais, l’idée d’armes stratégiques hypersoniques à charges conventionnelles apparaît comme un moyen hypothétique de lancer victorieusement une Troisième Mondiale sans goûter au nucléaire.
Une histoire court dans les couloirs du Pentagone : un sergent-chef transgenre du Corps des Marines se serait suicidé après dix-huit mois d’enquête et 142 erreurs d’orientation dans les couloirs du Pentagone, dans le cadre d’une mission extraordinairement délicate : décompter le nombre exact de bases dont les militaires US disposent dans…
• Surprise, surprise : l’armée russe et derrière elle l’industrie de l’armement russe, tant décriées, méprisées, moquées, s’avèrent être un modèle pour l’U.S. Army. • C’est le chef d’état-major de l’U.S. Army et sa ministre qui l’affirment devant un groupe de journalistes US accrédités au Pentagone. • C’est donc une déclaration tout à fait officielle : l’armée US va se restructurer selon les normes que l’armée russe a développées en Ukraine. • Les deux officiels ne ménagent pas leurs éloges pour les Russes en Ukraine. • Voilà, c’est aussi simple que cela.
L’excellent Joe Biden, si gâteux et impopulaire qu’il soit at home, peut exiger ce qu’il veut de ses sujets européens ; même Obama n’osait pas – n’osa pas – aller si loin ; il est vrai que cette soumission est suicidaire et risque d’être génocidaire, et qu’elle est donc limitée dans le…
28 février 2024 (13H00) – Le gamin a fait des vagues. Il est content et sa maman l’a certainement félicité, avec quelques gâteries à l’appui ; au fond, j’en suis sûr, tout au fond de lui-même il jubile. Alors, on le prend au sérieux, non ? Ce n’est pas de Gaulle, mais bon,…
27 février 2024 (17H00) – Ces derniers temps, divers événements de divers horizons ont obscurci les discours des communicants : la chute d’Adeyevka et l’offensive qui s’ensuit, le retentissement de l’“interview métahistorique”, l’historique vague d’enthousiasme qui porte Donald Trump, et d’autres événements de moindre importance, et d’autres encore. On sent bien que l’Ukraine…
Le virage totalitaire de l’UE est ancien, il colle même à son ADN, et De Gaulle l’avait pressenti au moment de la commission Hallstein. Jusque-là elle a été lente cette Europe pantagruélique et elle découvre comme Tocqueville que le meilleur moyen d’établir sa dictature est la guerre ; la Russie comme…
• Confidences furieuses d’un général israélien à la retraite qui suit pour le gouvernement l’organisation de l’armée depuis plusieurs années. • Le général Itzhak Brik considère que l’IDF est, à Gaza, dans un état de “chaos total” à cause de la privatisation de tous les services de soutien et de logistique qui fonctionnent d’une façon catastrophique. • Le principal ennemi d’Israël, ce n’est pas le terrorisme mais l’américanisation qu’elle suit depuis des décennies. • La “guerre de Gaza” menace d’être une seconde “guerre d’Ukraine”, à rôles inversés.
• Biden ou Trump ? Encore un commentateur de haute volée pour donner son point de vue sur l’intérêt de Poutine et de la Russie dans le vote pour le prochain président des USA. • Fiodor Loukianov, personnalité éminente de la direction russe, estime que l’élection de Trump serait du plus grand avantage pour la Russie. • La question se pose-t-elle vraiment ? • Que ce soit Biden ou Trump, l’Amérique entrera dans le cœur brûlant de sa grande crise d’effondrement. • L’événement de la crise a d’ores et déjà dépassé l’événement de l’élection.
• Une intervention remarquée en Russie, de la part d’une jeune Italienne, qui étudie à Moscou et demande à Poutine de faciliter toutes les mesures pour les étrangers voulant s’“impatrier” en Russie. • On pourrait comprendre “trouver une nouvelle patrie” en Russie, mais cela doit à notre avis être lu différemment. • Ce terme, ce débat, cette perspective renvoie à la bataille finale à laquelle nous assistons, entre la modernité et la Tradition (ou néo-Tradition). • Une appréciation et une interprétation fondamentales caractérisant la Grande Crise.
• C’est un débat qui nous paraît bien difficile à trancher : pourquoi Poutine préfère-t-il Biden à Trump ? • Andrew Korybko a une réponse assurée : il juge ce choix comme la raison même. • On l’écoute mais on peut en douter.
20 février 2024 (16H15) – L’UE a aussitôt trouvé sa riposte après le “désastre d’Avdeyevka” très vite apparue comme “déroute d’Avdeyevka”... On eût cru voir, – pour ne pas citer Rommel, tout de même, – Patton réincarné faisant pivoter sa IIIème Armée de 90° pour aller dégager la 82ème aéroportée…
19 février 2024 (15H45) – A quoi avons-nous assisté depuis le 22 février 2022, bataillant jusqu’à l’épuisement, chacun à sa façon, pour colmater les voies d’eau que les menteurs perçaient allègrement pour évacuer la vérité et proclamer leur simulacre ? L’entrepreneur Richard Saks synthétise bien la guerre en Ukraine, deux ans plus…
Une suggestion d’utiliser le symbolisme pour parvenir à une meilleure évaluation de la véritable situation d’une puissance, – les États-Unis en l’occurrence. • Le symbole ici est qu’en même temps qu’avait lieu le « désastre d’Avdeyevka » en Ukraine, le gouverneur du Texas Abbott décidait la mise en place d’une base militaire texane (Garde Nationale) à la frontière, nouveau défi signifié à la puissance centrale de Washington. • Le symbole, enfin, est dans ce que s’additionnent et se renforcent le même jour les deux faiblesses mortelles de l’Empire
16 février 2024 (15H15) – Il y a eu une suite inhabituelle à l’interview désormais fameuse et mondiale de Poutine par Tucker Carlson (202 millions de vues sur le compte/site de Carlson sur tweeterX). Il y a eu quelques réflexions de Carlson sur Poutine lors du Sommet Mondial des Gouvernements (WGS…
• Les Russes disent leur inquiétude sur l’état d’impréparation, de confusion et de chaos qui règne aux USA dans les directions stratégiques et politiques, notamment avec un président dementia-senile et un secrétaire à la défense mystérieusement cancéreux. • Cette situation rend effrayantes les conditions éventuelles de risques d’une guerre nucléaire. • L’effondrement du hégémon US s’accompagne de l’effondrement des personnes physiques et psychologiques des dirigeants et de l’effondrement des procédures de sécurité.
14 février 2024 (07H15) – Pendant un certain nombre d’années, nous avons apprécié la compagnie épisodique du site de la IVème Internationale trotskiste, ‘WSWS.org’. Nous citions souvent leurs textes, qui étaient écrits avec rigueur et précision. Non que nous fuissions convertis, nous autres, aux vertus de l’impitoyable Léon, mais parce qu’ils…
• Un texte basé sur un entretien avec un analyste financier de Wall Street spécialisé dans la lutte contre la corruption (notamment la famille Clinton) nous éclaire sur de nouvelles classifications en cours au cœur de la GrandeCrise. • Nous proposons à cette lumière l’idée d’une bataille entre “global-capitalisme” et “national-capitalisme”, qui concerne moins la question passée de mode du capitalisme que la question de l’effondrement de notre civilisation. • Confirmation : tout se passe au cœur de l’Empire en train de s’effondrer.
• La chose a eu lieu et, avec elle, le déchaînement de haine, de sottise, de vide et de rien. • A côté de cela, certains ont senti passer le vent de l’histoire lorsqu’elle devient métahistoire. • Ce qu’il faut saluer ici, ce ne sont les hommes (Carlson et Poutine), ni l’acte politique (l’interview et son contenu), mais un événement métahistorique qui nous dépasse tous, qui marque une avancée dans l’époque de la plus GrandeCrise. • Il fallait un philosophe comme Alexander Douguine pour parfaitement comprendre cela : c’est chose faite.
• De la décomposition à la renaissance, par Anton Prins, de 'reaction.nl', en français sur 'euro-synergies.hautefortt.com'. • Un texte sur la fin de l’Occident et sur l’espérance qu’il faut garder du surgissement de la renaissance à parir de de cet amas de ruines et d'immondes pourritures entassées par la modernité.
• Écoutez un discours du général distingué, moutachu et tchèque, parlant de l’arrivée possible de Trump comme de celle d’une malédiction . • Cela s’appelle de l’ingérence et c’est encore bien pire que le 'Russiagate' .
• Comme nous l’avons fait il y a quelques jours (le 13 novembre), nous reprenons un texte ‘Faits & Commentaires’ du mois de janvier 2014 (29 janvier 2014) qui constitue à notre sens une remarquable poursuite du premier. • Tous deux se situent à une époque dont les caractères d’attente d’évènements catastrophiques venus de l’empilement de crises irrésolues sont tout à fait remarquables. • D’autres similitudes sont signalées, qui rendent encore plus pertinente notre démarche et permet une approche extrêmement haute de ces périodes qui doivent être considérées d’un point de vue métaphysique. • Tout cela est lié par l’évidence du début de la crise ukrainienne en février 2014, et du terme catastrophique de cette séquence dans la débâcle actuelle du régime de Kiev, tandis que la crise de “la guerre de Gaza” pourrait être aussi bien une nouvelle échappée crisique ou, plus décisivement, un débouché sur la phase finale de notre GrandeCrise. • Cette question reste bien entendu posée, comme elle se posait en janvier 2014, mais dans des conditions bien plus catastrophiques.
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• C’est pour commencer autour du mot “polycrise”, qui n’est pas autre chose qu’une descriptions structurelle évidente de la GrandeCrise que nous introduisons la reprise d’un texte de janvier 2014.. • L’atmosphère était alors catastrophique, comme écrasée par un empilement de crises sans fin et insolubles. • On dira qu’alors tout changea, selon un jugement d’une stupidité de neocon puisqu’il s’agit des comploteurs professionnels activant au nom de la CIA le coup de Kiev du 21 février 2014, lequel nous a menés jusqu’à aujourd’hui et la formidable mise en évidence de la cosmique connerie de cette secte de fous assoiffés de guerre et de sang, – au point qu’on ne se donnera même pas la peine de faire un jeu de mot sur ‘neocon’. • Ce qui nous importe plutôt c’est de reprendre un texte d’il y a 10 ans qui nous montre, autour du mot “polycrise”, une grande similitude de désarroi total, dans un environnement dix fois ou mille fois pire. • Dans un autre texte à venir très vite, on lira toutes ces choses pour servir au lecteur une bonne mayonnaise de notre effondrement.
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• Il faut convenir que le célèbre général de l’USAAF puis de l’USAF, le très-américaniste, – ô combien, – Curtiss LeMay rythme nombre de nos appréciations du conflit opposant Israël et le Hamas, jusqu’ici surtout au moyen d’une terrible offensive aérienne de destruction massive. • En 2006 déjà, lors de l’épisode Israël-Hezbollah, l’inspirateur était en effet ce général amoureux fou et froid de la destruction totale par les cieux, et le résultat fut piteux ; mais en 2006 ce n’était qu’un faux-pas malheureux, aujourd’hui c’est une fin de parcours, – et l’inspirateur est toujours le même... • Il y a une extrême similitude entre 2006 et 2023, qui est surtout technologique, doctrinale, et politique réduite à l’insoluble problème israélo-palestinien ; et une extrême différence : 2006 n’avait guère de chance d’avoir quelque effet hors de son champ géopolitique, tandis qu’aujourd’hui c’est toute la planète qui subit cette crise comme on contrecoup de plus dans l’inévitable GrandeCrise. • Mais rien n’arrête le “fanatisme technologique” hérité du général Le May, et qui roule, qui roule...
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• La guerre d’Ukraine a maintenait passé le cap des dix-huit mois et s’est installée comme une crise centrale dans la situation internationale. • Le conflit a montré plusieurs choses : l’épuisement catastrophique où se trouve l’Occident, poussant hystériquement l’Ukraine à se battre sans lui en donner les moyens, la capacité russe à se mobiliser et à se couper de l’Ouest sans en souffrir, le besoin puis la volonté du reste du monde (le “Sud Global”) de se dresser contre l’hégémonie américaniste-occidentaliste. • Désormais les BRICS, autour du couple Russie-Chine, constituent une alternative directe de l’Ouest, économique, et peut-être sécuritaire demain. • A coté de ces constats une question de plus en plus pressante : pourquoi la Russie, avec une armée s’une puissance désormais inégalée, ne décide-t-elle pas d’en finir avec Zelenski ? • C’est tout le mystère d’‘Ukrisis’. • Notre approche en forme d'hypothèse est que la guerre en Ukraine n’est pas une fin (la gagner ou la perdre) mais un moyen d’accélérer la crise d’effondrement du Système. • Pour cela, elle dure.
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• RapSit-USA2023. • Voici la photo du “détenu P01135809”, identification pour quelques minutes de l’ancien président Trump qui, pour sa nième inculpation, a dû passer à l’identification judiciaire de la prison du Comté de Fulton, en Géorgie, comme s’il allait en prison. • Le visage de Trump est impressionnant, et il est aussitôt adopté par l’équipe de campagne comme symbole du candidat avec le slogan : « ELECTION INTERFERENCE…NEVER SURRENDER ! ». • Pour Jonathan Turley, ce cliché est une photo qui symbolise la guerre civile en train de se développer. • Turley craint plus que tout la fin du règne de la Loi qui fait de l’Amérique la référence indépassable de l’État de Droit. • Un autre “instructeur”, Victor Davis Hanson, poursuit la description de l’apocalypse sociale et psychologique que sont devenues les rues des grandes villes des USA. • « L’Amérique est en conflit avec elle-même [...] Je ne sais pas ce qui s’y passera », observe Dimitri Medvedev. • Nous voilà donc au bord du bouillonnement ultime : le chaudron où le Diable prépare notre GrandeCrise.
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• Quelques jours d’attente pour bien nous assurer du cours des choses : le remue-ménage autour de la crise au Nigéria entre bien dans le domaine de la GrandeCrise, alias ‘Ukrisis”. • Les interprétations en sont désormais, en plus des facteurs régionaux et des décisions de tactique politique ou militaire, à identifier les grandes tendances à l’œuvre, ces grandes tendances qui s’affirment sans que nous y prenions garde. • Ainsi les eurasianistes, ou paneurasianistes de Russie, parlent-ils de l’affirmation d’un courant panafricaniste qui doit faire entrer l’Afrique dans le domaine crisique global. • L’observation vient bien à point après le sommet Russie-Afrique de Saint-Petersbourg. • Les uns et les autres parlent tous, d’une façon plus ou moins accordée, de la tradition s’opposant à la modernité, ce qui dot nous faire regretter le rôle essentiel que la France a tenu dans ce courant fondamental éclairé par l’esprit de René Guénon. • Il en est même quelques-uns, un peu candides, pour espérer que la France s’éveille d’un si long sommeil et sorte du Grand Néant qui est la marque du macronisme.
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• Qui a-t-il de plus important : le sommet de l’OTAN à Vilnius (quelques dizaines de pays, on ne sait plus exactement) ou quelques mots marmonnés en fin d’interview par Biden pour dire que les USA n’ont plus d’obus de 155mm à donner aux Ukrainiens (et peut-être pour mener eux-mêmes une campagne) ? • Le simulacre est en bout de course et les ambitions de l’armée ukrainienne également : c’est ce que nous a montrés Vilnius. • Désormais, la bataille est celle de la sauvegarde des principaux acteurs de l’Ouest-dispersif, avec notamment la grande question de l’avenir des USA dans la perspective grandiose des présidentielles de 2024. • Pour cette raison justement, on voit se dessiner les étapes finales d’une course opposant une aggravation de la situation en Ukraine si les USA étaient tentés par le nucléaire et une implosion interne de la situation des USA. • Le temps allant très vite, on peut d’ores et déjà avancer que 2024 évincera toutes les années précédentes comme productrice d’événements extraordinaires et complètement imprévisibles et imprévus.
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• Nombre de partisans de Kiev dans l’“Occident-collectif” sont prisonniers du “déterminisme-narrativiste” et aveuglément soumis à son empire. • Ils sont prisonniers d’un ‘récit’ (une narrative) construit à l’extérieur d’eux-mêmes (exogène) et doivent à toute force la sauvegarder, contre la réalité. • Ils vont donc aller, – nous sommes sur cette voie, – jusqu’à accuser les producteurs de la narrative (“Kiev va balayer Moscou”) de complot parce qu’ils l’abandonnent sous prétexte d’une infériorité ukrainienne et songent à des arrangements. • Ainsi Gary Kasparov désigne-t-il un Sullivan, sinon même un Biden : seriez-vous des “marionnettes de Moscou”, infidèles à Zelenski ? • Il s’agit d’une démonstration extraordinaire de la puissance du système de la communication, qui emprisonne les psychologies vulnérables dans des narrative composées hors d'eux-mêmes, chargées de la puissance d’une sorte de déterminisme darwinien qui s’appliquerait à la psychologie. • Le choc terrible avec la réalité (la vérité-de-situation) est un tremblement du monde semblable à une secousse sismique.
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• Notre constat est d’observer que se met en place, côte-à-côte avec la crise de la sécurité stratégique et géopolitique qu’est la guerre ukrainienne, une crise du système bancaire de la puissance financière mondiale, – d'autres crises pouvant se rajouter. • Le caractère peu ordinaire de l’événement est que les deux crises semblent d’installer et se renforcer l’une l’autre, alors qu’habituellement, comme ce fut le cas en août-septembre 2008, une crise chasse l’autre du champ de notre perception. • Nous ne parlons en effet que de perception, c’est-à-dire l’effet sur notre psychologie, c’est-à-dire la pénétration de nous-mêmes par la vérité-de-situation de la crise, et même de la GrandeCrise. • Ce que nous observons, c’est un phénomène d’opérationnalisation de la “structure crisique”, comme un “tourbillon crisique” artistiquement maîtrisé, qui devient le composant unique de notre monde, de notre univers. • Nous sommes dans une situation de “perfect storm” où les conditions sont réunies pour que cette “structure crisique” se révèle en tant que GrandeCrise, ou “Crise-Dieu”.
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• Désignons-le comme “le clown de guerre” avec son Nez-Rouge, ou bien encore McMacron, l’homme de la “stratégie de l’écrevisse”. • Il y a trois jours, Macron allait dévorer tout cru la puissante Russie grâce à une habile manœuvre d’un corps expéditionnaire de 15 000 hommes. • Il y a deux jours, il se réfugie dans des imprécations venues de l’Olympe et l’on verra plus tard. • Entretremps, il voit Scholz et tout va bien. • Le clown au Nez-Rouge a tant de maître qu’il ne sait plus qui flatter. • Même des yankees-black s’intéressent au sexe de Brigitte.
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• Le secrétaire général de l’OTAN Stoltenberg, homme transparent et sans relief particulier, cette fois s’est distingué. • Il a averti la France qu’elle ne pouvait songer, seule ou avec quelques acolytes de fortune, à agir contre la Russie : elle fait partie complètement de l’OTAN donc elle en dépend complètement, et il n’est pas question, comme pense le Pentagone, d’agir de cette façon en cette circonstance. • Ainsi vogue, vogue, vogue la jolie souveraineté. • Ainsi notre complète servilité nous éviterait-elle au moins une sottise remarquable.
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Un départ complètement inattendu : la démission de Victoria Nuland, incontestée architecte de la politique ukrainienne des USA et du projet US de démantèlent de la Russie. • Ces opérations devaient être accomplies sans déclencher de conflits importants ni risquer une Guerre Mondiale. • Nuland a parfaitement réussi tout le contraire ; un “sans-faute dans l’échec” qui sanctionne l’actuelle situation mondiale avec tous ses risques. • Elle est saluée comme une des grandes stratèges des USA : tout est donc catastrophique dans le pire des mondes.
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• Surprise, surprise : l’armée russe et derrière elle l’industrie de l’armement russe, tant décriées, méprisées, moquées, s’avèrent être un modèle pour l’U.S. Army. • C’est le chef d’état-major de l’U.S. Army et sa ministre qui l’affirment devant un groupe de journalistes US accrédités au Pentagone. • C’est donc une déclaration tout à fait officielle : l’armée US va se restructurer selon les normes que l’armée russe a développées en Ukraine. • Les deux officiels ne ménagent pas leurs éloges pour les Russes en Ukraine. • Voilà, c’est aussi simple que cela.
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• Biden ou Trump ? Encore un commentateur de haute volée pour donner son point de vue sur l’intérêt de Poutine et de la Russie dans le vote pour le prochain président des USA. • Fiodor Loukianov, personnalité éminente de la direction russe, estime que l’élection de Trump serait du plus grand avantage pour la Russie. • La question se pose-t-elle vraiment ? • Que ce soit Biden ou Trump, l’Amérique entrera dans le cœur brûlant de sa grande crise d’effondrement. • L’événement de la crise a d’ores et déjà dépassé l’événement de l’élection.
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• Une intervention remarquée en Russie, de la part d’une jeune Italienne, qui étudie à Moscou et demande à Poutine de faciliter toutes les mesures pour les étrangers voulant s’“impatrier” en Russie. • On pourrait comprendre “trouver une nouvelle patrie” en Russie, mais cela doit à notre avis être lu différemment. • Ce terme, ce débat, cette perspective renvoie à la bataille finale à laquelle nous assistons, entre la modernité et la Tradition (ou néo-Tradition). • Une appréciation et une interprétation fondamentales caractérisant la Grande Crise.
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• Dimitri Medvedev a souvent parlé pour agiter des frayeurs seulement dans le champ de la communication. • Cette fois, à l’occasion d’une conférence avec quelques journalistes, il fait certes de la communication mais qui n’est pas sans perspectives opérationnelles très concrètes. • Medvedev suggère que Kiev pourrait bien être un but de guerre de la Russie en Ukraine, ce qui supposerait une invasion quasi-complète... • Et l’on peut comprendre, vu l’état d’esprit de la Grande Pensée des zombies-UE, que s’il faut aller plus loin, eh bien..
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Une suggestion d’utiliser le symbolisme pour parvenir à une meilleure évaluation de la véritable situation d’une puissance, – les États-Unis en l’occurrence. • Le symbole ici est qu’en même temps qu’avait lieu le « désastre d’Avdeyevka » en Ukraine, le gouverneur du Texas Abbott décidait la mise en place d’une base militaire texane (Garde Nationale) à la frontière, nouveau défi signifié à la puissance centrale de Washington. • Le symbole, enfin, est dans ce que s’additionnent et se renforcent le même jour les deux faiblesses mortelles de l’Empire
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• Il devait y avoir une “bataille d’Avdeyevka” comme il y eut une “bataille de Bakhmout”, longue et sanglante,– il y eut, en quelques jours, le “désastre d’Avdeyevka”. • Cette nuit, le chef d’état-major de l’armée ukrainienne a ordonné l’évacuation de la ville : la poussée et la pression des Russes sont trop fortes. • Les soldats ukrainiens se battent avec le même courage, mais avec de moins en moins d’effectifs et de moins en moins d’armements. • La bande de canailles qui les dirige est en train de perdre la “bataille du simulacre”.
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• Cris et gémissements divers encombrent aujourd’hui les dépêches et communiqués officiels de nombre de personnalité européennes sur l’avenir de l’OTAN et de l’atlantisme si Trump est élu. • On s’intéresse donc plus précisément à la situation que révèlent ces plaintes sans fin d’un troupeau de moutons politiques placés aux commandes de la carriole de l’UE, qui ne cesse d’affirmer son allégeance à l’Amérique globaliste et se désole de la voir devenir de plus en plus trumpiste. • Cette espèce d’immense et morne plainte se fixe très précisément sur le sort de l’OTAN que les moutons, très moutonniers, voient menacée d’un sacrifice épouvantable du fait de l’horrible personnalité et du dessein catastrophique de Donald J. Trump. • Certains pourraient juger que c’est une tempête dans un verre d’eau à peine trempé de whisky et que tout se poursuivra selon la politiqueSystème. • D’autres pas, et croient qu’un déluge menace. • Notre jugement irait plutôt du côté du déluge.
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Les chefs des forces stratégiques américanistes ont vraiment très-peur des armes hypersoniques stratégiques des Russes et ils le clament dans ces temps des irresponsables dirigeants politiques qui jouent au jeu de la guerre nucléaire comme on joue aux billes dans la cour de récréation de l’“Écolé Primaire Emmanuel Macron”. • Car, au bout du bout du compte et quoique ses vassaux européens fassent, c’est bien l’Amérique qui est concernée au premier chef par les conséquences et les perspectives qui pourraient découler d’une victoire russe quasi-complète en Ukraine. • Mais rien ne se fait vraiment dans une Amérique paralysée dans une sorte d’absurde jeu de haines antagonistes. • Voyez combien les alarmes à propos des armes hypersoniques russes du général Cotton, chef de STRATCOM en mars 2024, ressemblent à celle du général Hyten, chef de STRATCOM en mars 2018 : rien n'a été fait. • Plus que jamais, l’idée d’armes stratégiques hypersoniques à charges conventionnelles apparaît comme un moyen hypothétique de lancer victorieusement une Troisième Mondiale sans goûter au nucléaire.
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• Cette fois, nous relevons le gant : non, mille fois non, Biden n’est pas une marionnette qu’on manipule à volonté. • Dément sénile, corrompu, d’une sottise et d’une inculture au-delà de la moyenne des cancres, on veut bien, – mais marionnette, jamais ! • Au contraire, Biden est l’accomplissement presque parfait de l’accomplissement de la politiqueSystème activée dans sa phase finale en 2001-2003 par le couple Bush-Cheney. • Depuis, personne n’a pu ralentir sa course, malgré qu’Obama et Trump ait par moment tenté de le faire, en toute honnêteté. • Biden, lui, par contre, est tout à fait dans son élément, et c’est pour cette raison qu’il n’est pas une marionnette, mais au contraire un parfait exécutant, une sorte de Murat des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse. • Ce n’est pas une mauvaise chose puisqu’alors, il conduit cette politique de surpuissance vers son autodestruction. • A moins qu’il ne soit pas élu, dira-t-on ? Les élections présidentielles 2024, – c’est vrai, où avions-nous la tête ! • Alors, puisqu'il le faut décidément, nous ferions la révolution comme ces fous de Français.
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• On peut dire avec certitude : 2023 fut l’année de l’entrée en agonie, en “phase finale” dit la ‘science’ médicale, de ce qu’on peut nommer indifféremment “l’empire américaniste” ou “le complexe du pouvoir américaniste-occidentaliste sur le monde”. • Donc, selon Mercouris, « ce qu’on peut désigner pour l’instant comme l’année la plus importante du XXIème siècle ». • Pour tout le monde sauf les fous Biden-neocon, qui pour s’en réjouir qui pour le déplorer, 2024 est l’année où nous entrons en terra incognita, ou encore « in Uncharted Waters ». • Il serait d’acceptable logique de mettre en parallèle ce 2023 et l’année 410 qui vit l’investissement de Rome par les Wisigoths d’Alaric, événement qu’on a coutume symboliquement d’en faire la chute de l’empire romain (il ne s’agit pas de la seule invasion de Rome, mais le symbole est là). • En comparant les deux évènements, on remarque l’extraordinaire vitesse de la connaissance de l’événement-2023 et l’extraordinaire paresse du jugement atrophié caractérisant notre attitude-2023. • On s’interroge : où se trouve donc le progrès ?
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• Pour un immédiat rafraîchissement des mémoires, s’il y en a : ‘Moby Dick’, c’est le chef d’œuvre de Melville, mais c’est aussi le surnom donné au Pentagone, à la fin des années 1990 par le secrétaire à la défense (et poète) Cohen. • Et que peut ‘Moby Dick’ aujourd’hui ? Pas grand’chose, à vrai dire. • Une analyse comme bien d’autre, – celle de Michael Maloof, ancien analyste principal de la politique de sécurité au Pentagone, – rencontre un sentiment général : les Etats-Unis « ne seraient pas en mesure de mener une guerre sur un seul front à l’heure actuelle, étant donné l’épuisement de nos ressources et de nos réserves. » • Du temps de la Guerre froide, un tel constat était impossible, impensable et relaps. • Aujourd’hui, c’est une mesure de l’effondrement des États-Unis, une telle analyse ayant d’autre part un impact direct sur la stratégie qu’on n’est plus capable de mener, par crainte, par panique, par souci de sa position bureaucratique. • Or, il se trouve que le symbolisme spirituel de ‘Moby Dick’ est au milieu de tout cela. et qu'il est tout à fait à sa place, comme un révélateur.
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• « Toutes les armées [en Europe] se préparent à l'éventualité d'un conflit de haute intensité », nous dit Pavel, général tchèque et Otanien devenu président de son pays, moustaches et barbe en bataille. • Cette intervention, comme d’autres du genre, caractérise un climat très “tendance” en Europe : se préparer à en découdre directly avec la Russie, puisqu’il s’avère que l’Ukraine peine bien beaucoup à remplir sa part du contrat. • Pour l’expliquer, Alexander Mercouris n’a qu’un mot : “panique”, – par exemple, que les citoyens US en aient marre du zombie gâteux et rappelle Trump à la Maison-Blanche, ce qui signifie à coup sûr : un arrangement Trump-Poutine sur le dos des Européens. • Du coup, on ranime la machine à simulacre d’ ‘Ukrisis’, d’ailleurs avec l’aide gracieuse du front Sud Israël-Hamas qui nous offre une phase de pseudo-apaisement. • Ce jeu de ping-pong endiablé entre communicants n’indique nullement, ni une manœuvre ni un complot, non plus que les menaces de guerre, mais simplement ce que signale Mercouris : “panique”, certes, augmentée du qualificatif “hystérique”.
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• L’anecdote a subi l’épreuve du temps pour s’imposer comme l’allégorie de la tragédie grecque elle-même où les acteurs sont emportés par la force de leur destin, – l’allégorie de la grenouille acceptant de porter le scorpion sur son dos pour traverser la rivière bouillonnante et le scorpion piquant la grenouille pour un destin qui est celui de leur mort commune, – ‘Just Because’. • Dans la crise actuelle, la grenouille est américaniste, le scorpion est israélien et le poison est la stratégie du second imposée à leur destin commun. • Il nous faut pourtant prendre garde, car il y a deux crises en une : la première est politique et légaliste, traitant des rapports d’Israël et des Palestiniens et courant depuis 1948 ; la seconde est stratégique depuis le début du siècle, sous la forme extraordinaire d’une stratégie quasiment métaphysique, héritée de la fureur du “fanatisme technologique” du général Curtiss LeMay et abritant les ambitions eschatologiques. • Il s’agit de notre époque crisique, c'est-à-dire l'irrésistible tragédie de la fin de la modernité dans laquelle cette crise-guerre de Gaza s'inscrit en lettres de feu..
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• Dans cette analyse pavée de fortes ambitions, dont celle de nous conduire au seuil de l’au-delà de l’horizon, nous exposons l’intégration de la crise Hamas-Israël résumée par le nom de Gaza dans l’ensemble écrasant de la GrandeCrise. • Nous exposons comment une nouvelle période s’est ouverte en 2014-2016 qui nous a conduit à une folle balade dans un univers constitué de simulacres aussi nombreux et divers que l’arc-en-ciel des LGTBQ+. • Trois crises qui ne font qu’une, –les USA depuis Trump, COVID, l’Ukraine, – qui ont évolué dans un univers magique et enchanteur pour les grands esprits modernistes qui nous envoutent, jusqu’à ce qu’elle (ces trois crises devenues une) se casse les dents sur Gaza, qui n’était pas une chose inventée mais bien une crise aussi vieille que cette période de l’après-guerre que nous enterrons en grandes pompes et sans regret. • Aujourd’hui, nous sommes donc arrivés au pied du Grand Mystère, de l’Énigme Insondable. • C’est désormais, en passant par les présidenntielles USA-2024 qui vont nous faire swinguer, au-delà de l’horizon que notre destin nous attend.
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• ...“Observation” qui, en général, se trouve être celle d’un pilonnage aérien aveugle et meurtrier, dans la tradition des doctrines du général LeMay, de l’U.S. Air Force. • On parle ici de l’action des forces armées israéliennes contre Gaza, qui devrait précéder une offensive terrestre qui ne soulève pas l’enthousiasme des généraux israéliens. • Cette armée est traversée des mêmes tensions qui déchirent Israël depuis des mois, et il semble bien que cela se sente dans les rapports actuels entre généraux et civils à propos de l’invasion de Gaza. • Il est instructif de reprendre un texte de septembre 2006 expliquant la cuisante défaite de l’IDF américanisée contre le Hezbollah. • Il y a des similitudes, au point où l’on se demande si l’IDF, – puisque, décidément, on préfère IDF à ‘Tsahal’, – n’a pas tiré de sa déroute de 2006, les leçons exactement inverses de celles qu’imposait l’événement. • Bref, et cela valant (en bien plus grave) pour 2023 comme cela valut pour 2006 : de même que la crise d’Israël semble un double de la crise des USA, de même de la situation semblant affecter les deux armées.
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• Les très-mauvaises nouvelles de la situation des capacités militaires US ne cessent de s’empiler, de s’amplifier, de s’empiffrer. • Elles vont du plus “bas” au plus haut dans les domaines militaires. • Il s’agit aussi bien de la guérilla de l’USAF pour se débarrasser du vieil A-10, le seul véritable avion d’appui rapproché au monde avec le Su-25 russe. • Cela, pour le remplacer par le catastrophique F-35 qui ne cesse depuis trois décennies de tenter de nous faire croire qu’il peut voler en combat aérien, et qu’on espère en plus de doter de l’arme nucléaire en Europe. • Cela concerne également le dernier essai annulé d’un missile hypersonique US, domaine où le Pentagone semble complètement bloqué et impuissant. • Le Pentagone en est alors à faire faire des tests à son ICBM ‘Minuteman III’ des années 1970, le dernier cri (de désespoir) de la composante terrestre de sa dissuasion. • Tout cela, alors qu’on augmente à la folie, chaque année, son colossal budget. • Leçon constante de l’art militaire donné aux Ukrainiens (et aux Russes) : l’arme de la dissolution de soi-même quand on n’est plus rien.
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• Un spécialiste des affaires du Moyen-Orient, et notamment de l’Iran, expose l’acquisition par ce pays de capacités de missiles hypersoniques. • Il s’agit du résultat d’une coopération avec la Russie, maîtresse des technologies hypersoniques.• Les Iraniens ont eux-mêmes largement aidé les Russes, notamment dans le domaine de drones qui sont particulièrement efficaces en Ukraine, tandis que l’Iran commande des chasseurs russes. • Les deux pays ont entamé une coopération militaire intensive, correspondant évidemment à une proximité politique dans le cadre du développement du “Sud Global”, et dans des organisations comme les BRICS et l’OCS. • Tout cela se fait dans un but d’opposition affirmée à l’hégémonie des USA, et plus généralement à ce qu’on nomme l’Occident-collectif. • L’alliance Russie-Iran, ou la nouvelle forme de rapports devenant “alliance”, est un événement intéressant et remarquable d’une complète déstructuration-restructuration de notre monde, au cœur d’une crise sans pareille, – ce que nous nommons “GrandeCrise”. • Avec un texte de E.J. Magnier
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• Certains jugent historique l’affrontement du 16 mai dans le ciel de la nuit noire de Kiev, entre des ‘Patriot’, tirés comme un président agitant « un pognon de dingue » et un ‘Kinzhal’ le bien-nommé venant se planter comme une dague au milieu du bazar du système ukro-américaniste. • D’autres (le président d’une sous-commission de la Chambre du Congrès des États-Unis) ignorent tout de cette affaire et jugent que les Russes ont un hypersonique d’une “génération primitive” dont le ‘Patriot’ ne ferait qu’une bouchée. • Ainsi va ‘Ukrisis’, où l’Événement lui-même ne se suffit pas à lui-même pour être décrit, où il faut encore parvenir à trouver des êtres éveillés (‘Woke-Around-the-Clock’) qui ne le soient pas pour simplement répéter mécaniquement un conte à dormir-au-Congrès. • Les adversaires et les observateurs des Russes qui veulent bien garder les yeux ouverts savent que quelque chose de fondamentalement nouveau est entré dans la stratégie suprême. • Il faudra désormais en tenir compte : l’hypersonique déconstruit le monde fabriqué des déconstructeurs.
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• Le poste de Secrétaire Général de l’OTAN (‘leadership de l’alliance, pour faire court), cela s’achète : une énorme base en Roumanie est un prix acceptable. • Le président roumain Iohannis, au terme de son mandat, a donc absolument toutes les qualités requises pour faire un excellent chef de guerre dans son fauteuil à Evere. • La base devant être grande, sinon monstrueuse, et coller aux régions russe, représentera une nouvelle “menace existentielle” contre la Russie. • L'Ukrazine ne suffira pas : nous aurons la guerre avec l’OTAN.
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En présentant deux versions différentes d’une originale entourloupe USA-Allemagne-Russie, on mesure l’incroyable difficulté de cerner la vérité, – sans parler de la comprendre. • Avec John Helmer et Pépé Escobar.
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• Un texte de Alastair Crook, publié sur UNZ.com le11 mars 2O14.. • Un point général sur la tension extrême entre Netanyahou et l’administration Biden. • Traduction de ‘Entre la plume et l’enclume’ le 13 mars 2014.
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• Un document, une longue lettre publiée il y a un demi-siècle, qui nous rappelle que notre crise a des racines si profondes, hier et aujourd'hui. • Lettre d’Antoine de Saint-Exupéry, écrivain et aviateur, à un incertain “général ‘X’”.
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• Les trotskistes sont aux côtés de Poutine ! • C’est vrai et pas tout à fait faux puisque ‘WSWS.org’ dénonce l’invraisemblable campagne en cours au sein de notre courageuse civilisation pour se rire du bluff poutinien (avertissement du danger d’une guerre nucléaire) et nous assurer à tous qu’on peut très bien, après tout hein, faire campagne et libérer l’Ukraine-Russie à coups de nucléaire. • Le plus remarquable est que nos élites peuvent être encore plus bêtes et simulacres que ce que leur miroir et nos sarcasmes nous renvoient d’elles.
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• Vision de Alexandre Douguine sur l’évolution de la multipolarité à l’heure de l’effondrement de l’Occident collectif. • Le philosophe russe dresse un état des lieux et esquisse les dimenson métaphysiques des choses à venir.
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• Mésentente entre Polonais et Ukrainiens pour l’importation des produits agricoles. • Alors que Tusk avait été placé là pour cimenter une entente avec l’Ukraine au profit de l’Allemagne, Andrew Korybko nous montre le contraire, Tusk étant obligé de laisser-faire les agriculteurs conservateurs-tradutionnalistes pour éviter des troubles.
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• Confidences furieuses d’un général israélien à la retraite qui suit pour le gouvernement l’organisation de l’armée depuis plusieurs années. • Le général Itzhak Brik considère que l’IDF est, à Gaza, dans un état de “chaos total” à cause de la privatisation de tous les services de soutien et de logistique qui fonctionnent d’une façon catastrophique. • Le principal ennemi d’Israël, ce n’est pas le terrorisme mais l’américanisation qu’elle suit depuis des décennies. • La “guerre de Gaza” menace d’être une seconde “guerre d’Ukraine”, à rôles inversés.
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• Pour suivre la voie tracée par le texte sur le “déchaînement de la Matière” que l’on peut trouver dans cette même rubrique, voici un nouvel extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, et certainement toujours avec les mêmes réserves concernant les capacités du vénérable capitaine PhG à tenir ses engagements. • Cet extrait n’enchaîne nullement sur le précédent mais il nous semble que l’on peut dire qu’il forme un tout lisible qui permet de le lire détaché du reste. • Le “concept” présenté ici est finalement celui de ce que nous nommons la GrandeCrise, et la mécanique métaphysique qui agglomère les différentes sous-crises (ou “subcrises”) qui la composent : Trump et la crise aux USA depuis 2015-2016, le mouvement Woke et le wokenisme qui est peut-être la représentation la plus marquante par son effet de déconstructuration, le Covid, la crise ukrainienne ou ‘Ukrisis’ depuis 2022 et même depuis 2014, et au loin depuis 1991, la crise palestinienne... • Le passage considéré traite essentiellement de l’intégration d’‘Ukrisis’ dans la GrandeCrise.
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• Une reprise qui devrait permettre de situer en perspective les relations entre la France et les États-Unis, certes, mais surtout les malentendus autour de l’américanisme, de l’American Dream, et finalement de la modernité. • ïl s’agit d’un extrait du Tome-I de ‘La Grâce de l’Histoire’, et l’on y trouve, évoqués en arrière-plan ou indirectement, les grands composants de notre concept du « déchaînement de la Matière », qui structure toute notre approche de la modernité, de sa chute et notre ‘GrandeCrise’ en pleine galopade catastrophique.
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• Quelle époque ! Et dans quels temps vivons-nous ? • L’on pourrait répondre : “dans nos temps-devenus-fous”, mais ce serait insuffisant, indication du caractère principal de “nos temps” mais nullement leur description ni leur explication. • Nous développons donc ici une explication conceptuelle plus ambitieuse, que nous avons déjà souvent effleurée en décrivant tel ou tel aspect de “la crise”, “des crises”, etc. • Notre hypothèse est celle de la “structure crisique”, c’est-à-dire l’idée que le temps et la forme des événements, et par conséquent l’espace également, ne sont que crisiques et rien d’autre. • Il s’agit au fond d’une adaptation de la composante dynamique de l’univers (temps, espace et matière) transposée à une période tout à fait particulière, si particulière que la torsion des trois composants (temps, événements, espace) institue une autre dimension, nous faisant passer en une “période métahistorique”, métaphysique directement accessible. • Nous offrons une description de la structure crisique, composée de crises diverses qui, dans cette séquence, n’ont ni début ni fin, mais dépendent toutes de la Grande Crise d’Effondrement du Système, cette GCES devenant une sorte de “crise-Dieu” à laquelle tout nous renvoie. • Pour nous, cette révolution structurelle décisive, préparée par divers événements (diverses crises) s’est faite avec l’ensemble Covid-wokenisme apparu en 2020, – dont il est évidemment inutile de chercher une explication historique et rationnelle, – ni du Covid, ni du wokenisme, ni du reste.
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• Ce sujet de la rubrique Glossaire.dde sort de l’ordinaire en présentant un événement spécifique, au travers d’un cycle littéraire d’une historicité approximative : le cycle des “Trois mousquetaires”, comprenant Les Trois Mousquetaires, puis Vingt ans après, puis Le vicomte de Bragelonne – ou Dix ans plus tard. • Pour nous, il s’agit d’une séquence de reproduction symbolique, à placer dans un cycle de “répétition symbolique” comprenant plusieurs reproductions symboliques à la fois chronologiques mais avec des périodes de chevauchement, opérationnalisant ainsi un “processus de subversion, de résistance et de chute”. • Mais le cycle des “Trois Mousquetaires” a aussi une valeur propre, hors du temps chronologique, qui lui donne une dimension mythique propre : à la fois partie d’un tout (“répétition symbolique”) et tout lui-même (“dimension mythique propre”). • Dans le cycle, les fameux quatre compagnons, chacun avec ses défauts et ses défauts, forment un bouquet de vertus sublimes transcendant chacun d’eux et les inscrivant dans la vérité métahistorique comme des mythes qui rendent compte de la grandeur, de la beauté et de la nécessité de sauvegarde que représente la Tradition. • En ce sens, tout en étant littérature, ils ont échappé à la littérature et à leur créateur pour entrer dans cette galerie unique des transmetteurs de la Tradition, nés directement de la Tradition Primordiale et dénonçant en l’identifiant, par leur contre-exemple métahistorique, la catastrophe de la modernité.
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• Implicite derrière les évènements crisiques progressistes-sociétaux en cours, particulièrement aux USA mais pas seulement, on distingue l’ombre des “déconstructurateurs” (selon un terme que nous forgeons nous-mêmes pour désigner les philosophes “déconstructeurs”). • Il s’agit, d’une façon très puissante et dans tous les domaines, de l’“opérationnalisation” d’une pensée philosophique sans précédent par la force et la rapidité de ses effets sur les évènements profonds. • Nous reprenons divers éléments de réflexion s’attachant à un DVD sur l’internet, d’une “confession” extraordinaire de 2002 du philosophe “déconstructurateur” Jacques Derrida sur son processus de réflexion et de création. • Cette “confession” d’un des plus célèbres et des plus talentueux des “déconstructeurs” suggère aussi bien la formidable ampleur et l’aspect absolument maléfique de cette philosophie. • Aujourd’hui, la déconstruction (la “déconstructuration”) règne et fournit la dynamique formidable, à la fois de la surpuissance du Système et de sa mutation simultanée en autodestruction.
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• Ce texte (Volume 19 numéro 20 de dd&e, publié le 10 juillet 2004) saluait l’entrée dans la vingtième année de publication de la Lettre d’Analyse dd&e, devenue le site dedefensa.org. • Une mesure des fantastiques changements qui ont touché la communication et transformé le travail du journaliste en une chronique de la métahistoire.
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• Dans ce texte qui présente une interprétation de la crise de Suez (pour son cinquantenaire lorsqu’il fut publié), on présente un éclairage particulier sur les positions française et britannique. (Texte dd&e du Vol22, n°7 du 25 novembre 2006.) • Une IVème République plus courageuse et indépendante que l’on a dit et un Royaume-Uni déjà à la dérive.
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• Voici notre premier texte de notre nouvelle “rubrique” dite des “Archives-dd&e”. • Il s'agit d'une analyse des conditions de l'attaque contre l'Irak après 9/11 et des conceptions qui se sont installées dans nos esprits : l'événement est plus psychologique que géopolitique. • Cet texte du Volume 19 numéro 19 de dd&e a été publié le 25 juin 2004.
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• Un fait remarquable, quoique largement ignoré ou/et inconsciemment dissimulé, s’est développé dans notre époque, à peu près commencée en 1999-2001 (guerre du Kosovo et 11-septembre) : la réduction fondamentale de la perception catastrophique du fait nucléaire. • Ainsi se développent des situations impensables pendant la Guerre froide, où notamment les deux “superpuissances” nucléaires frôlent la possibilité d’un affrontement direct pouvant aisément enclencher le phénomène de l’escalade jusqu’à la confrontation nucléaire. • Bien entendu, cette sorte de risque, souvent par provocation, est pris essentiellement sinon exclusivement par les USA et, avec eux, par le bloc-BAO, parce que les Russes qui n’ont rien oublié du passé savent exactement ce qu'implique la possibilité d’une guerre nucléaire. • Ce phénomène du “discrédit” du risque nucléaire est donc intimement lié à la décadence accéléré du Système et du bloc-BAO qui le représente, à l’acculturation totale des leçons du passé, à l’envahissement de la pensée stratégique par l’affectivisme, à l’affaiblissement dramatique de la psychologie qui accompagne cet effondrement du comportement et de la perception. • Il ne s’agit pas ici, bien entendu, de faire l’apologie de l’arme nucléaire mais de mesurer l’extraordinaire effondrement de la perception qu’on en a. • Au-delà de ces constats factuels, il s’agit d’une “désacralisation” de la perception de l’arme nucléaire, correspondant évidemment à la perte de tout sentiment du sacré et de la réduction de la métaphysique à sa caricature morale et sociétale, opération standard de déstructuration caractérisant notre contre-civilisation à l'agonie.
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