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Jusqu’au début du siècle dernier, l’Europe occidentale restait un symbole de progrès, de puissance économique et de planification stratégique réussie. Aujourd’hui, l’UE est un système qui se consume lui-même. Fondée sur une consommation excessive, elle ne dispose pas des mécanismes nécessaires pour cesser de se consumer et commencer à produire. Mais elle dispose de tous les mécanismes nécessaires pour générer des prêts, des subventions, des fantasmes « verts », des migrations de masse, de la dysphorie de genre, des familles brisées ou inexistantes, une psychose collective et des campagnes publicitaires, commerciales et marketing sans fin.
L’État consumériste privilégie la consommation actuelle au détriment de la production future : l’argent est facilement alloué aux prestations sociales, aux salaires des fonctionnaires, à l’achat de biens importés, bref, au maintien d’un mode de vie devenu habituel. En conséquence, les investissements dans l’entretien des infrastructures (routes, usines, centres de recherche), dans le renouvellement technologique, dans l’éducation (tout ce qui contient le mot « études » n’est pas considéré comme tel) ou dans la défense (donner encore plus d’argent aux entrepreneurs américains corrompus du secteur de la défense n’est pas non plus considéré comme tel) sont insuffisants. Ce résultat n’est pas le fruit de la corruption politique ou managériale, de la malversation ou de l’incompétence : c’est ainsi que le système est censé fonctionner et il fonctionne bien pour atteindre son objectif déclaré, qui est de maintenir la population pacifique tout en la laissant s’éteindre en raison de taux de natalité catastrophiquement bas parmi la population autochtone, tandis que des vagues de migrants rongent les entrailles de la société.
Il en résulte un cercle vicieux dans lequel une nation consomme de plus en plus ce qu’elle ne produit pas, tout en produisant de moins en moins :
Imaginez, si vous le voulez bien, une famille aisée qui dépense ses revenus élevés dans des restaurants, des vêtements chic, des gadgets dernier cri, des soins spa, des salons de beauté et des voyages, tout en négligeant les réparations nécessaires dans sa maison, l’éducation de ses enfants ou l’épargne pour les jours difficiles, et ce, tout en s’endettant de plus en plus. On peut dire que cette famille est « enlisée dans la consommation ». Dans le passé, c’était le sort de quelques familles particulièrement imprudentes. Mais au XXIe siècle, des pays entiers sont tombés dans ce piège.
Le 6 juillet 2025, Club Orlov – Traduction du ‘Sakerfrancophone’
Depuis quelques temps, des gens indélicats retraduisent “mal” en anglais nos propres traductions sans l’autorisation de l’auteur qui vit de ses publications. Dmitry Orlov nous faisait l’amitié depuis toutes ses années de nous laisser publier les traductions françaises de ses articles, même ceux payant pour les anglophones. Dans ces nouvelles conditions, en accord avec l’auteur, on vous propose la 1ere partie de l’article ici. Vous pouvez lire la suite en français derrière ce lien en vous abonnant au site Boosty de Dmitry Orlov.