L’Iran est notre legs

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L’Iran est notre legs

• Ici, en plein déchaînement d’une folle marche vers la guerre en une spectaculaire “paix” de pacotille (quel meilleur faiseur de paix que celui qui déclenche une guerre pour pouvoir l’arrêter aussitôt ?)... • Un texte qui nous ramène aux origines. • Les origines, ce ne sont pas les incantations talmudiques des sionistes déchaînés mais bien l’immense vision du passé que nous donne l’Iran. • ...Car l’Iran fut la Perse et le berceau des “Hyperboréens”, « peuple-source [de] la grande ethnie indo-européenne ». • Nécessaire rappel des évidences à l’heure où nous jouons notre destin comme si nous étions à La Vegas

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Ces plumes qui s’engagent dans une “commentaire du commentaire“, – une de nos techniques favorites, il faut dire, – n’ont certainement pas la prétention d’avoir des connaissances nous permettant de juger dans le détail des concepts et des pensées exposés par ce texte de Pierre Émile Blairon sur « L’Iran, l’un des principaux socles de nos origine indo-européennes ». (Voyez notamment les commentaires du texte original, sur les précisions concernant les indo-européens.) Le thème dominant est celui de l’Iran comme l’un des berceaux essentielles des “Hyperboréens”, le « peuple-source » dont nous sommes issus.

« Qui sont donc ces “Hyperboréens” qui seraient nous-mêmes et dont très peu de personnes ont entendu parler ? Eh bien, il s’agit de nos plus lointains ancêtres, le peuple-source dont nous sommes issus, dont la grande ethnie indo-européenne est issue, une ethnie dont nos ennemis ne veulent considérer que l’aspect linguistique et qui est composée à l’origine des peuples grecs, italiques, albanais, indo-iraniens, celtiques, germaniques, nordiques, slaves, arméniens, qui sont nos frères et nos cousins... »

Cette introduction ouvre la vision sur un immense et immémorial passé, dans une mesure si vaste qu’on le croirait ancré dans l’éternité. Il vous donne un souffle qui ressemble à celui des grandes auteurs (Nietzsche, l’homme des grandes hauteurs et de Zarathoustra, est cité dans le texte de Blairon, exaltant la perspective passé des ‘Hyperboréens’). Que tout cela se trouve rassemblé dans l’immense pays iranien, qui entretint en son sein l’empire des Perses et des Mèdes, le premier empire à vocation universelle, donne une mesure du caractère à la fois tragique et bouffe, – on ne dit pas “tragédie-bouffe” pour rien, – de nos entreprises, nos coups vicieux, de notre arrogance et notre bombance de mensonges, déchaînés à l’occasion de cette crise iranienne. Comment peut-on continuer à nous exalter nous-mêmes, à partir de pâles et prétentieuses Lumières, nous qui avons réussi à faire l’union de la civilisation et de la catastrophe enrobé dans un paquet-cadeau sous le titre triomphant de « Les Lumières, c’est l’industrie » ?

Note de PhGBis : « Que voulez-vous, dès lors qu’on vous sort en plein délire médiatique l’annonce des bombardiers B-2 (au fait, 2,5 $milliards l’unité) qui ont l’extraordinaire capacité d’effectuer des vols sans escale (mais plus d’une dizaine de ravitaillements en vol) sur la distance du Missouri à l’Iran, – “exploit” accompli depuis le vol d’un B-50 en 1948 et réalisé chaque jour pendant la Guerre froide  par les B-52 du SAC (Strategic Air Command) de l’incomparable général LeMay, – on suppose aussitôt dans toute la longueur des éditoriaux qu’on vous présente rien de moins que le Graal que vous attendiez depuis si longtemps. L’inculture et la naïveté totales, extrêmement bien rangées, sans aucun pli, des élitesSystème de notre temps est confondante. PhG ne le dit pas, mais il est confondu, je vous l’assure. Nous élitesSystème sont totalement ‘hollywoodiennisées’, c’est-à-dire au bout du bout du bout du trou noir de l’inculture, habillé des masques prétentieux de la naïveté. »

Qu’est-ce donc qui nous bouleverse dans ce texte qui nous expose la grandeur de ce qui est aujourd’hui l’Iran dans l’histoire de l’humanité ? Il s’agit de la proximité qui nous est exposée entre l’entreprise terrestre et la grâce divine, la complicité entre la Terre et le Ciel hors de l’emprisonnement décisif et totalitaire exercé sur l’espèce par des religions monothéistes préoccupées de leurs seuls destins terrestres et, comme telles, nourries de la haine et de l’hypocrisie grimées en vertus morales.

Tout cela a une évidente actualité, nous dirions “opérationnelle”. Si nous nous souvenons bien, nous avions déjà évoqué cet aspect avec un coup d’œil jeté sur les moteurs, les motivations et les ambitions de la politique israélienne. Nous y avions rencontré bien des arguments allant dans ce sens. A l’occasion du raid US contre l’Iran, le thème ressort, cette fois du côté US, sous le titre « Apocalypse contre diplomatie ». Les constats ne sont pas tristes, comme dans le cas israélien, et d’ailleurs il nous est bien précisé que ces croyances extrêmes constituent bien entendu un des ciments les plus intouchables du soutien d’Israel par les USA. Les mêmes arguments fleurirent en 2001-2002, autour des attaques à conduire au Moyen-Orient, sous la poussée des neocon, qui comprennent de nombreux juifs très liés à Israël.

« Malgré ces avertissements, les États-Unis continuent d’apporter un soutien inconditionnel à Israël. Cependant, cette politique n’est pas uniquement motivée par des considérations stratégiques : une part importante de son influence réside dans les convictions religieuses de puissants cercles sionistes chrétiens au sein de la politique américaine. “La dernière bataille” : quand la politique étrangère est guidée par la prophétie

» Le sionisme chrétien est un mouvement du protestantisme américain qui puise ses racines dans la théologie dispensationaliste. Ses adeptes croient que le monde s'approche de la bataille finale entre le bien et le mal – Armageddon – qui, selon cette doctrine, aura lieu en Israël.

» Dans cette perspective, soutenir Israël n'est pas seulement un choix politique, mais un engagement religieux. Toute concession aux ennemis d'Israël est perçue comme un échec du plan divin.

» Comme le souligne le professeur Jeppe Troll Linnet de l'Université de Copenhague (“Danish Foreign Policy and American Evangelicalism”, 2024) : “Les valeurs du sionisme chrétien américain imprègnent de plus en plus la politique dominante du Parti républicain”.

» David Myers écrit dans le New York Times :“Les valeurs du sionisme chrétien apocalyptique conduisent une partie de l’establishment américain à considérer les coûts humains comme secondaires, et tout cela au nom de la ‘grande prophétie’”. »

Tout cela vous donne donc grande soif d’en revenir aux évocations d’un passé grandiose, fixé dans l’éternité. C’est donc bien cela que les imbéciles bombardent et insultent au nom de la prochaine arrivée d’un messie en fer-blanc, honoré comme une icône de carton bouillie perdue dans un souk transformé en bazar. Depuis Cyrus II Le Grand, que d’eaux sont passés sous les ponts, de plus en plus chargées, de plus en plus boueuses, de plus en plus puantes. Effectivement, un tel spectacle vaut bien un cessez-le-feu hollywoodien présenté dans les termes d’un Sun Tzu adapté en écriture inclusive.

dedefensa.org

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L’Iran de nos origines indo-européennes

« Regardons-nous en face. Nous sommes des Hyperboréens – nous n’ignorons pas à quel point nous vivons à l’écart. « Ni par terre, ni par mer, tu ne trouveras le chemin qui mène chez les Hyperboréens » : voilà ce que Pindare savait déjà de nous. Par-delà le nord, la glace, la mort – notre vie, notre bonheur… Nous avons découvert le bonheur, nous connaissons le chemin, nous avons trouvé la voie pour sortir de millénaires entiers de labyrinthe. Qui l’a trouvé, à part nous ? »

Qui sont donc ces « Hyperboréens » qui seraient nous-mêmes et dont très peu de personnes ont entendu parler ? Eh bien, il s’agit de nos plus lointains ancêtres, le peuple-source dont nous sommes issus [1], dont la grande ethnie indo-européenne est issue [2], une ethnie dont nos ennemis ne veulent considérer que l’aspect linguistique et qui est composée à l’origine des peuples grecs, italiques, albanais, indo-iraniens, celtiques, germaniques, nordiques, slaves, arméniens, qui sont nos frères et nos cousins.

Julius Evola écrivait, dans l’entre-deux-guerres, à propos de nos ancêtres : « Cette hérédité des origines, cet héritage qui nous vient du fond des âges est un héritage de lumière »

Parmi ces peuples européens, l’une des principales composantes est constituée par les Indo-Iraniens qui étaient autrefois appelés Perses et qui sont venus de la Russie méridionale et du Caucase vers la fin du IIe millénaire avant notre ère.

L’Iran « a donné naissance il y a 2500 ans au premier empire à vocation universelle en s'emparant de la prestigieuse Babylone : en 539 av. J.-C., Cyrus II le Grand, roi des Perses et des Mèdes, fonde le premier empire à vocation universelle de l'Histoire humaine. Depuis lors, les plateaux iraniens ont abrité des civilisations du plus extrême raffinement, qui n'ont rien à envier à l'Occident comme à l'Orient.

À la différence de leurs voisins, les Iraniens ne souffrent d'aucune frustration à l'égard de l'Occident. Ils n'ont de « revanche » à prendre sur personne, sinon sur les trublions cupides qui ont tenté depuis la Seconde Guerre mondiale de s'approprier leurs réserves pétrolières […] Dans l'Antiquité domine le mazdéisme (de Mazda, Dieu, dans la langue perse), aussi appelé zoroastrisme parce que fondé par le prophète Zarathoustra (ou Zoroastre) au VIIe siècle avant J.C. Il prospère sous les Achéménides (les héritiers de Cyrus) et va survivre jusqu'à l'approche de l'An Mil avant de s'effacer presque complètement face à la poussée de l'islam.

Cependant, l’islam ne réussira pas à brider la culture persane qui « s'épanouit sous le règne d'Abbas I er comme en témoignent les beaux monuments d'Ispahan, les tapis, les céramiques et les délicieuses miniatures de cette époque. » (André Larané, 2500 ans d'Histoire de la Perse à l'Iran, Hérodote.net [3]

L’Iran est un grand pays, par son histoire, ses paysages, ses peuples, sa culture, son courage, mais aussi par sa superficie: 1.648.000 km2, soit plus de trois fois celle de la France.

Nous avons montré que les Iraniens ne sont pas des Sémites, comme on pourrait le croire parce qu’ils sont musulmans. A l’origine, ils n’étaient pas musulmans, tout comme les Gaulois n’étaient pas chrétiens.

La société traditionnelle iranienne, malgré l’intense propagande occidentale qui veut la faire passer pour une société aux mœurs obscurantistes, est à nouveau tournée vers son ancienne religion zoroastrienne (oui, encore une référence à Nietzsche : Zarathoustra) ainsi que nous l’explique cette jeune femme [4].

Une autre vidéo est encore plus explicite: elle nous montre la jeunesse de Téhéran lors de la dernière fête païenne, mazdéiste, du printemps (Norooz [5]). Vous voyez beaucoup de jeunes filles voilées et de mollahs barbus ? Non ! La vidéo d’origine iranienne est accompagnée de ce commentaire :

« Hier soir, c'était Chaharshanbe-Soori (fête du mercredi) que les Iraniens festoient et font la fête alors qu'ils disaient adieu à la dernière semaine de l'année avant l'arrivée de NOROOZ (le nouveau jour et l'arrivée du printemps). Voici à quoi ressemblaient les rues de Téhéran... C'est merveilleux de voir notre peuple célébrer malgré les difficultés économiques.

La jeune génération sait ce qu'elle veut, et la tyrannie de la religion n'en fait PAS partie. »

Les mensonges de l'Occident et de Nétanyahu ainsi que la bêtise et l'ignorance crasse de nos politiciens (voir, par exemple, les dernières positions de Marine Le Pen sur le sujet) nous conduisent tout droit à une guerre mondiale.

Le « régime des Mollahs », qui touche à sa fin, n’aura constitué qu’une parenthèse dans la grande et splendide histoire de l’Iran, toponyme qui signifie « royaume des Aryens », et une parenthèse encore plus insignifiante dans l’histoire fabuleuse de nos origines, notre cycle qui s’achève ayant débuté il y a plus de 60.000 ans.

Cette fin de cycle voit s’opposer deux grandes factions [6] qui vont s’affronter dans une guerre impitoyable : les Traditionalistes contre les Globalistes [7], la vérité contre le mensonge, la dignité des cultures anciennes contre l’abjection de notre monde en décomposition.

Si un conflit majeur devait survenir, ma place de cœur serait auprès de ces frères et de ces cousins que je ne connais pas, cette intuition lointaine, venue « du fond des âges », me le murmure, cet héritage des origines me le rappelle, le sort de cette jeunesse iranienne encore insouciante me l’impose.

Pierre Emile Blairon
 

Notes: 

[1] Les Hyperboréens étaient le peuple-source qui habitait l’Hyperborée à une époque relativement ancienne, il y a 64800 ans, selon la tradition indoue ; ce continent serait désormais enfoui sous les glaces ; le concept et la spiritualité qui se rattachent à l’Hyperborée se nomment : la Tradition primordiale, et ses partisans, les primordialistes. Voir l’article sur ce site : Qu’est-ce que la Tradition primordiale ? du 4 mai 2022.

[2] C’est le mathématicien indien Bal Gangadhar Tilak (1856-1920) qui a, le premier, ouvert l’ère des recherches indo-européennes contemporaines ; lui ont succédé, pour les principaux noms connus, dans l’ordre chronologique : Ananda Coomaraswamy, René Guénon, Julius Evola, Mircea Eliade, Alain Danielou, Jean Phaure, Paul-Georges Sansonetti ; les professeurs Georges Dumézil et Jean Haudry, linguistes et historiens des religions, ont plus particulièrement traité des langues et de l’organisation des sociétés indo-européennes.

 [3] Voir la vidéo « De la Perse à l’Iran, 2500 ans d’histoire » https://www.youtube.com/watch?v=_uVPt7GLNH0

[4] https://www.facebook.com/reel/4177251819176792

[5] https://www.facebook.com/IranFocusedForum/videos/15201020...

[6] Voir mon article du 17 octobre 2024 : La guerre des deux mondes

[7] Voir mon article du 22 février 2024 : Traditionalistes contre globalistes : le grand chambardement planétaire