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562Aux États-Unis, des regroupements des forces commencent à se faire dans la probabilité d’affrontements à venir, qui pourraient être extrêmement vifs sinon proches de conflits de guerre civile. Il est vrai que l’élection de Trump a renversé l’orientation des forces de sécurité (FBI, CBP, etc.), plaçant les mouvements de contestation qu’avaient favorisés les démocrates à l’époque Biden dans des situations beaucoup plus tendues et difficiles.
De même, une autre modification se constitue dans la radicalisation de certains mouvements noirs qui dénoncent les manipulations au profit des démocrates des ‘Black Lives Matter’(BLM) très actifs en 2020 et durant les années Biden. Du coup, des mouvements de révoltes noirs pourraient bien ne pas se développer à l’avantage des démocrates, ou bien susciteraient des ruptures internes au parti démocrate.
Un des point critiques de la situation civile aux USA ces prochains mois est dénommé ‘Black Summer’ (« ‘Été noir’), qui va prendre le relais des BLM, mais en beaucoup plus radical. Le mouvement débutera dans un mois et demi, pour le symbolique 4 juillet, journée officielle de l’indépendance nationale des USA que ses organisateurs ont rebaptisé le « Jour de l'indépendance noire ».
‘Black Summer’ est donc un mouvement beaucoup plus radical que les BLM, et surtout d’une orientation complètement différente. Son leader principal, Cornel West, ancien professeur de Barack Obama devenu son opposant farouche, est un autonomiste noir d’une tendance d’extrême-droite et avec des rapports avec la NoI (‘Nation of Islam’ de Louis Farrakhan, dont le fondateur Elijah Muhammad eut des relations avec Malcolm X, Muhammad Ali [Cassius Clay], etc.) Effectivement, ‘Black Summer’ est nettement séparatiste, exige le droit à l’autodétermination et déclare son indépendance face à ce qui est présenté comme un « gouvernement américain fondamentalement raciste ».
« L'objectif est de concrétiser le droit à l'autodétermination des Afro-Américains (Afrodescents). Leur leader principal est Cornel West, un “scientifique célèbre”, ancien candidat à la présidence américaine et partisan de longue date du “nazisme noir”. Les autres leaders sont le Dr Melina Abdullah (ancienne candidate à la vice-présidence, associée à West, et leader de Black Lives Matter Grassroots), l'avocat Malik Zulu Shabazz (directeur de Black Lawyers for Justice) et Ramzu Yunus (directeur des Human Rights Policy Officers). Ils préparent depuis plusieurs mois des rassemblements de masse à Atlanta, Détroit, Chicago et Los Angeles.
» Étant donné que le FBI est désormais contrôlé par l'équipe de Trump, ces individus ont peut-être le droit de s'en inquiéter. Les gens du FBI ne toléreront pas une situation d’insurrection dans le pays. »
Nous plaçons très largement ‘Black Summer’ comme principale menace pour Trump, et pour la paix civile, pour les prochains mois. Il faut bien noter la très grande différence avec les BLM, et peut-être même des difficultés d’entente avec le parti démocrate qui a toujours prôné l’intégration des Noirs, éventuellement à l’aide d’un solide racisme antiblanc, mais surtout pas le séparatisme. Sans l’une ou l’autre minorité, le parti démocrate est promis à l’extinction.
Tulsi Gabbard, directrice du renseignement national (DNI) étroitement coordonné avec le département de la Justice (DoJ) et le FBI, tous deux dirigés par des trumpistes “de fer” (Pat Mondi et Kash Patel), est une des principales coordinatrices dans la lutte contre la subversion sous toutes ses formes, et par conséquent complètement impliquée par les projets de ‘Black Summer’.
Gabbard a commencé une campagne de purge massive cintre la “politisation” (évidemment gauchiste) au sein des innombrables comités et courroies de transmission du renseignement US qui sont considérablement pénétrés par des personnages venus de la gauche démocrate et des divers milieux Woke. Elle s’est notamment attaqué au ‘National Intelligence Council’ (NIC), dont la tâche fondamentale est de transmettre au président les informations jugées politiquement sensibles et opérationnellement utilisables.
FoxNews a publié le 13 mai un article fourni détaillant l’actuel travail de Gabbard contre la politisation du renseignement qui a commencé à être effective à partir de 2012-2013 dans un sens ultragauchiste (après avoir été infecté par les neocon dans la décennie précédente).
« La directrice du renseignement national (DNI), Tulsi Gabbard, a limogé les hauts responsables du Conseil national du renseignement – que les lanceurs d'alerte décrivent comme “radicalement opposés à Trump” – et a transféré l'agence au Bureau du directeur du renseignement national (ODNI), afin de pouvoir bloquer toute “politisation du renseignement“, a appris Fox News Digital. [...]
» Collins [directeur licencié du NIC] fait l'objet de plaintes de lanceurs d'alerte pour partialité politique. Collins était étroitement associé à Michael Morrell, l'ancien directeur adjoint de la CIA qui a contribué à la rédaction d'une lettre publique en 2020 affirmant que l'ordinateur portable de Hunter Biden présentait “toutes les caractéristiques classiques d'une opération de renseignement russe”, et à l'obtention de signatures d'anciens hauts responsables du renseignement.
» Quant à [son adjointe] Langan-Reikhof, les responsables ont déclaré qu'elle était une “fervente défenseure” des initiatives en matière de diversité, d'équité et d'inclusion [Woke DEI], et que des lanceurs d'alerte la qualifiaient de “radicalement opposée à Trump”.
» Par ailleurs, Gabbard transfère le Conseil national du renseignement de la CIA au Bureau du directeur du renseignement national afin de le “tenir directement responsables de toute action inappropriée et de toute politisation du renseignement”, a appris Fox News Digital. Un responsable de la CIA a déclaré mardi à Fox News Digital que le Conseil national du renseignement “a toujours été une composante du DNI. Il est logique qu'ils soient physiquement situés au DNI”.
» De nombreux responsables des fuites d'information au sein de la communauté du renseignement sont des “bureaucrates de carrière bien ancrés dans la politique de Washington’, ont déclaré les responsables. “Il faut du temps pour les éliminer et les licencier”, a déclaré un responsable à Fox News Digital, ajoutant que “des projets visant à supprimer les bureaux non essentiels au sein de l'ODNI, dont nous savons qu'ils abritent des fuites d'informations de l'État profond, sont en cours”.
» Ces mesures interviennent alors que Gabbard a pris des mesures pour éliminer les fuites et les présumés “restes de l'État profond” qui, selon les responsables, politisent l'analyse du renseignement et “tentent de saboter le programme du président Trump”.
» Jusqu'à présent, Gabbard a déféré trois professionnels du renseignement au ministère de la Justice pour des poursuites pénales pour des fuites présumées d'informations classifiées. Fox News Digital a fait état de ces dénonciations pénales pour la première fois en avril.
» Un responsable de l'ODNI a alors déclaré à Fox News Digital que des professionnels du renseignement auraient divulgué des informations classifiées au Washington Post et au New York Times.
» “La politisation de nos renseignements et la divulgation d'informations classifiées mettent en danger la sécurité de notre nation et doivent cesser”, a déclaré Gabbard à Fox News Digital en avril. “Ceux qui divulguent des informations classifiées seront poursuivis et tenus responsables dans toute la mesure permise par la loi”.
» Un haut responsable du renseignement a déclaré mardi à Fox News Digital que le Bureau du directeur du renseignement national enquêtait sur 12 autres responsables du renseignement pour des fuites présumées d'informations classifiées.
» Par exemple, des responsables ont indiqué à Fox News Digital que l'ODNI avait licencié début mai deux fonctionnaires qui, selon eux, avaient divulgué au Times des informations issues d'une évaluation sur le gang violent du Tren de Aragua. Les responsables ont déclaré que ces fonctionnaires étaient des “agents de la CIA” licenciés pour “non-respect des procédures appropriées”.
» En avril, Gabbard a créé un groupe de travail pour rétablir la transparence et la responsabilité au sein de la communauté du renseignement. Fox News Digital a été le premier à évoquer le Director’s Initiative Group (DIG), qui a commencé par enquêter sur la militarisation au sein de la communauté du renseignement.
» Les responsables ont déclaré que le groupe s’efforcerait également d’éradiquer la politisation et de dénoncer les divulgations non autorisées de renseignements classifiés. Il s’emploierait également à déclassifier les informations “d’intérêt public”.
» Gabbard a également demandé des comptes aux employés ayant participé à des forums de discussion sexuellement explicites de la NSA et engage des poursuites contre les personnes ayant divulgué sans autorisation des informations classifiées au sein de la communauté du renseignement.
» Parallèlement, les responsables se sont plaints du retard pris dans la confirmation des nominations au sein du renseignement, qu’ils considèrent comme “ essentielles” à la mise en œuvre du programme Trump. »
Ce n’est évidemment pas la première fois que le renseignement US est l’objet de purges, mais certainement la première fois que celles-ci sont exposées aussi publiquement au lieu de rester en secret “au sein de la famille”, et sans doute la première fois que les purges sont à la fois aussi précises et d’une telle ampleur. C’est toute la politique américaniste qui, depuis plus de 15 ans, et même 30 ans si l’on compte les neocon du temps de Bush-Cheney, s’est trouvée complètement réorientée et manipulée selon ces objectifs de politisation.
Là-dessus, nous voulons dire au-dessus de toutes ces agitations purgatoires, vient se greffer l’affaire étrange et peut-être bouffe du “8647” grâce aux coquillages d’une plage tranquille. C’est l’ancien directeur du FBI Comey qui, selon ses dires et faisant une balade des plus cool sur le sable d’une plage déserte au grand matin est tombé sur cet étrange message : formés de coquillages et de galets, le chiffre 8647. Que croit-on que Comey, renommé comme chef du FBI attaché à la liquidation de Trump par tous les moyens, et licencié par lui après son arrivée en 2016 à la Maison-Blanche ait pensé à faire ? Prendre une photo et la poster sur Instagram pour pouvoir divertir poétiquement ces nombreux milliers de followers.
Jusqu’ici, rien à redire n’est-ce pas... Sauf que 8647, qu’il faut savoir lire 86-47, a pour les initiés une signification... 47, cela indique le 47ème président des Etats-Unis, c’est-à-dire Trump, et le chiffre 86 qui précède, vient du jargon de la restauration-US (une table “86” est une table “finie”, “tuée” : les convives soient partis, il ne reste plus qu’à la débarrasser). Les gangsters américains et américanistes ont trouvé le code charmant et l’ont adopté : si l’on veut signifier que l’on peut tuer, éliminer, exécuter un tel qui devient un peu trop embarrassant, le chiffre 86 suffit, on s’end débarrasse comme on débarrasse la table. De là à penser que le 8647 de Comey était un chiffre codé pour dire aux décodeurs audacieux : débarrassez-vous de Trump, collez-lui une balle dans la tête, cette fois à l’intérieur de l’oreille... Il n’y a qu’un pas.
Tulsi Gabbard l’a franchi, et avec elle bien d’autres, et dans le climat survolté des USA en pro-guerre civile, cela devient un cas nécessitant une mise en examen et une enquête. Comey, lui, a supprimé son message sur Instagram et a protesté de sa plus complète innocence
« La directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, a déclaré que l'ancien directeur du FBI, James Comey, devrait être “emprisonné” pour une publication Instagram publiée jeudi, dans laquelle il aurait “lancé un appel à assassiner [le président Donald Trump]”.
» Plus tôt jeudi, Comey a partagé sur Instagram une photo de coquillages formant les chiffres “86 47”. Pour certains, le chiffre “86” est l'indicatif pour tuer ou se débarrasser de quelqu'un ou de quelque chose, et “47” est généralement utilisé pour désigner le 47e président des États-Unis.“Superbe formation de coquillages sur ma promenade sur la plage...”, a écrit Comey en légende de la photo, qui a depuis été supprimée.
» Gabbard a fait ces commentaires sur “Jesse Watters Primetime” jeudi soir, après que Comey a déclaré ne pas savoir que le chiffre “86” représentait une forme de violence.“J'ai publié une photo de coquillages que j'ai vus aujourd'hui sur une promenade sur la plage, et je pensais qu'il s'agissait d'un message politique”, a déclaré Comey après avoir supprimé la photo initiale. Je n'avais pas réalisé que certains associaient ces chiffres à la violence. Cela ne m'est jamais venu à l'esprit, mais je m'oppose à toute forme de violence, alors j'ai supprimé la publication”.
» Gabbard a déclaré que Comey et ses collaborateurs “doivent rendre des comptes devant la loi”, quelle que soit la raison pour laquelle il a publié la photo. “L'État de droit exige que les personnes comme lui qui profèrent des menaces directes contre le président des États-Unis, appelant à l'assassiner, soient tenues responsables devant la loi”, a déclaré Gabbard, ajoutant qu'elle pensait qu'il devrait être emprisonné.
» La directrice du renseignement national a déclaré que la publication de Comey la rendait “très inquiète pour la vie du président”. “Je suis très inquiète pour la vie du président ; nous avons déjà été témoins de tentatives d'assassinat. Je suis très inquiète pour sa vie et James Comey, à mon avis, devrait être tenu responsable et emprisonné pour cela”, a-t-elle déclaré.
» Gabbard a également déclaré que Comey avait beaucoup d'influence et que “des gens le prenaient très au sérieux”. Peu après la suppression du message de Comey, Fox News Digital a appris d'une source des services secrets que l'agence était au courant de l'incident et que des agents étaient envoyés pour enquêter et interroger Comey. »
Certes, on hésitera un peu devant cette agitation autour de quatre chiffres dessinés dans le sable. Mais nous sommes en Amérique où la tension et la haine, multipliées par des actes de violence divers dans tous les domaines, où ont lieu des tentatives d’assassinat contre des candidats. Là-dessus, un enquêteur minutieux ajoute qu’un directeur du FBI qui a côtoyé pendant de nombreuses années des témoignages et des confessions de gangsters où, certainement puisqu’on nous le dit, le chiffre “86” eut souvent sa place, peut difficilement nous faire croire qu’il ignore que “86” charrie son poids de violence.
C’est tragique allez-vous dire ; et comme nous sommes aux USA et que nous sommes au cœur de cette époque, nous dirons que c’est une tragédie-bouffe. Nous observerons également que Gabbard joue un rôle essentiel dans la contre-attaque trumpiste-populiste de l'administration Trump ; jamais un DNI n'a tenu un pareil rôle, à la fois oppérationnel et médiaztique. Pour le reste, chacun se fera sa religion et oscillera entre le nombre “86”, – flinguez-le”, – et le nombre “666”, – le “nombre de la Bête”.
Mis en ligne le 17 mai 2025 à 19H30