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Pour notre compte, ce texte de Kevin Barrett, collaborateur majeur du prestigieux site ‘UNZ.com’ nous paraît extrêmement bienvenue. Il aborde en effet une question essentielle selon nos analyses : celle de la stabilité de la situation interne aux USA dans les diverses circonstances déstabilisatrices en cours, – internes et externes ; – soit et plus précisément, deux problématiques en plein développement crisique.
• Il s’agit principalement, pour l’aspect intérieur, des problèmes de la réduction massive de l’immigration illégale par déportation ;
• principalement pour l’aspect extérieur, il s’agit de la possibilité, que certains jugent une quasi-probabilité, d’une relance de la guerre en Iran qui impliquerait de façon directe et conséquente les États-Unis.
Peu nous importe ici la façon dont Barrett, qui est un vieux baroudeur des nouvelles antiSystème allant parfois jusqu’à suggérer des montages peu ordinaires, traite ces deux situations crisiques. A-t-il tort ? A-t-il raison ? Il reste que ces deux situations crisiques existent très précisément, et que Barrett les analyse bien ou mal est de peu d’importance ; de peu d’importance, également, qu’il parle des « politiques fascistes de Trump », ce qui est solliciter le terme “fasciste” pour faire un élément d’un spectacle de cirque...
Note de PhGBis : « Tout cela fait partie des prudences et des hésitations de PhG... Après tout, pourquoi ne pas accepter l’explication centrale d’une époque devenue “spectacle de cirque” et alors adapter le terme “fasciste” à ce type de représentation ? Clown fasciste, fascisme au trapèze, cela nous irait comme un gant ! Dès lors, Trump est un fasciste, un vrai de vrai, moustacher jaune paille, poing-main levés sous les balles visant l’oreille, etc.... Cela importe-t-il à quelqu’un ? Les professeurs de politologie vont-ils poussera les hauts cris ? Ne craignez rien, ils sont en train de purger leur peine d’interdiction de débat télévisé, comme le professeur Olivier Duhamel pris la main dans d’incertaines explorations après avoir applaudi à Che Guevara dans d’autres temps... Un conseil devant ce torrent d’hypocrisie boueuse et clapoteuse : il ne faut pas être trop sérieux dans notre époque et, avec le plus grand sérieux, fourrer du “fascisme” partout, y compris dans les PQ. »
Tout cela pris comme exemple de notre désintérêt renouvelé des explications de Barrett pour en venir à l’essentiel : la convergence des crises aux USA, qui est notre point focal de rupture tellurique du Système.
• Selon cette attitude, il est évident que la crise interne de l’immigration dont Barrett fait grand cas est centrale dans le malaise de l’américanisme, et qu’il touche toutes les communautés, par exemple bien autant sinon plus les Latinos que les Blancs ! Les Latinos, appuyés sur le Mexique, qui sont aujourd’hui la deuxième communauté derrière les Blancs et bien plus importants que les Noirs qui font beaucoup trop de bruit pour rassembler une menace crédible contre les structures du Système de l’américanisme.
« Selon le Bureau du recensement des États-Unis, précisément 65 219 145 Hispaniques et Latinos vivaient aux États-Unis en 2023, ce qui représente environ 19,5% de la population totale des États-Unis cette année-là. Cela en fait le deuxième groupe le plus important après la population blanche non hispanique. » (Wiki)
• Maintenant quelques mots sur la “guerre des 212 jours” Iran-Israël pour montrer l’importance qu’elle eut, alors qu’elle se jouait, du côté de l’Iran, plutôt à fleurets mouchetés.
... Mais quand on lit ceci, dans un article paru sur son site ‘Sonar21’, où Larry Johnson fait un bilan des pertes et dommages qui auraient été subis par Israël du fait de l’attaque iranienne ! Il reste extrêmement prudent sur la fiabilité des informations mais les juge vraisemblables, – et elles sont dévastatrices, mais à mesure des dégâts causés par les Iraniens :
« L'Iran évoque d'importantes pertes humaines côté israélien.
» L'Occident diffuse avec assiduité le nombre de scientifiques et d'officiers iraniens tués. Les Israéliens restent silencieux sur leurs propres pertes. Des sources iraniennes rapportent ce qui suit : un site web de sécurité israélien a été piraté. Des informations sur les pertes israéliennes y ont été fournies : 6 généraux de haut rang ; 32 agents du Mossad ; 78 membres du Shin Bet (service de renseignement intérieur) ; 27 officiers de marine ; 198 officiers de l'armée de l'air ; 462 soldats. Nous n'avons pas pu vérifier ces informations, mais elles ne semblent pas invraisemblables. »
• Concernant l’Iran toujours, le risque est considérable pour les États-Unis eux-mêmes, et Barrett le signale avec insistance dans son texte ; – risque peut-être sinon sûrement plus grave qu’avec l’Ukraine.
Nous n’avons cessé de rappeler et rappeler encore à chaque occasion qui renvoyait à un risque ce cette sorte la prévision que donnait en 2010 un néo-sécessionniste du Vermont à Chris Hedge. Nous le faisons encore une fois à partir d’un texte du 5 mars 2012, en notant que, depuis 2012, la situation interne, structurelle des États-Unis, s’est dramatiquement aggravée, bien au-delà nous semble-t-il d’une possible réconciliation (totalement impossible) et d’une recherche d’arrangement (très-hautement improbable) :
« Il faut remarquer l’originalité (par rapport à la réflexion-Système) de l’avis de Zeybeck : à l’alternative victoire ou défaite des USA dans une guerre contre l’Iran, il offre un troisième terme : la fin des USA par incapacité de la structure US de supporter la tension d’une guerre, et l’éclatement par conséquent. Le jugement est substantivé par le constat de la vulnérabilité structurelle des USA, ce qui rejoint évidemment notre analyse de longue date sur la faiblesse fondamentale des USA. Il faut observer que, stricto sensu, l’analyse du Turc rejoint celle du “néo-sécessionniste” du Vermont Thomas Naylor (voir les 26 avril 2010 et 27 avril 2010) :
»“There are three or four possible scenarios that will bring down the empire,” Naylor said. “One possibility is a war with Iran.”» (« Il y a trois ou quatre scénarios possibles d’effondrement de l’empire. Une possibilité est une guerre contre l’Iran. »)
Voulez-vous encore une citation pour cet avenir de plus en plus prévisible, qui ne soit pas les avertissements de Lincoln et de Walt Whtitman qu’on connaît bien à force de les souvent citer ? Alors, lisez ce poème du terrible et tourmenté Edgar Allan Poe, – “Les Cloches” :
Ce roi diabolique
Heurte les battants
Haletants
Aux bords éclatants
Des gueules sans dents.
Il frappe les temps
Dans l'ordre magique
Il suit, fantastique,
Le rhythme runique
Scandé par les sauts,
Les sursauts,
Les tressauts,
Les sanglots,
De toute la clique.
C'est le glas, le glas; c'est le glas, le glas!
Le rhythme runique,
Plus mélancolique,
Sonne, sonne encor, sonne, sonne, hélas
C'est le glas, le glas
Le glas
Le glas qui sonne, sonne, hélas!
Qui sonne, sonne, sonne, sonne!
Ô les râles du glas sinistre et monotone
Bien, – il est temps de laisser la place à Kevin Barrett, sur ‘UNZ.com’, sous le titre qui fait ici office d’intertitre...
« Les États-Unis sont-ils en train d'imploser ? De nombreux signes le suggèrent, à commencer par l'instauration de la loi martiale par Trump en juin 2025 à Los Angeles, deuxième ville des États-Unis, pour réprimer les manifestations contre l'immigration qui ont dégénéré en émeutes.
Certains observateurs affirment que Trump a provoqué les émeutes , délibérément ou non, en envoyant des soldats de la Garde nationale fédérale et des Marines pour affronter agressivement les manifestants alors que les rassemblements étaient encore pacifiques. Selon ses détracteurs, les troupes fédérales ont incité à la violence en attaquant des manifestants pacifiques, qui ont riposté en se défendant. Tandis que les troupes affrontaient les manifestants dans les rues, des groupes de jeunes indisciplinés ont profité du chaos pour incendier des voitures et piller des magasins.
Les manifestations étaient une réaction de colère face aux raids de l'Immigration and Customs Enforcement (ICE) ciblant les communautés hispaniques. Trump avait promis, lors de sa campagne présidentielle, d'expulser les plus de 10 millions d'immigrés clandestins. Si tout le monde s'accorde à dire que cela n'arrivera jamais – la logistique est tout simplement trop complexe –, Trump souhaite néanmoins entrer dans l'histoire comme le président des expulsions massives. Le régime Trump a donc fait pression sur l'ICE pour qu'elle augmente le nombre d'expulsions, par tous les moyens, et l'ICE a réagi en ciblant au hasard les Hispaniques.
Les Hispano-Américains, dont la plupart sont citoyens ou immigrés en situation régulière, n'apprécient guère d'être perquisitionnés, arrêtés, contraints de présenter une pièce d'identité et, plus généralement, d'être traités comme des criminels uniquement en raison de leur origine ethnique. À l'instar des Afro-Américains excédés d'être interpellés par la police pour « conduite en étant noir », ils n'apprécient pas d'être interpellés pour « vivre en étant hispanique ».
Et ils en ont assez de voir leurs amis, voisins et proches, travailleurs mais sans papiers, brutalisés, détenus pendant de longues périodes dans des conditions épouvantables dans les goulags de l'ICE, et finalement expulsés vers des pays dont ils ne se souviennent souvent même plus. (De nombreux clandestins ont été amenés aux États-Unis alors qu'ils étaient enfants, y ont grandi et ne savent que peu, voire rien, des pays vers lesquels ils risquent d'être expulsés.)
Trump a répondu aux critiques par des déclarations et des actions autoritaires, notamment l'arrestation de la députée démocrate LaMonica McIver, qui s'est rendue le 9 mai dans un établissement de l'ICE du New Jersey aux côtés de deux autres députés démocrates afin de superviser cette prison et de vérifier les signalements de traitements inhumains infligés aux détenus. Après une confrontation avec le personnel de l'ICE, la députée McIver a été inculpée pour « agression ou entrave à un agent des forces de l'ordre ».
La Gestapo de l'ICE (Immigration and Customs and Border Protection) de Trump terrorise également des touristes au hasard, qui jurent de ne plus jamais retourner aux États-Unis après avoir subi des violences outrageantes dans les aéroports et, dans certains cas, dans les centres de détention. Des touristes allemands ayant brièvement traversé la frontière mexicaine avant de retourner aux États-Unis pour poursuivre leur visite touristique ont déclaré avoir été arrêtés, menottés, enchaînés pendant de longues périodes et parfois détenus pendant des semaines dans des conditions considérées comme de la torture au regard du droit international. Il semble que les agents de l'ICE aient été incités à « sévir » et à augmenter le nombre de détentions et d'expulsions, et qu'ils aient réagi en se complaisant dans des brutalités aveugles.
Les conflits ethniques et idéologiques autour de l'immigration constituent une fissure grandissante dans les fondations de l'édifice américain. Un autre facteur est le dégoût généralisé pour les guerres incessantes menées par l'Amérique. Trump a été élu grâce à son opposition apparente aux néoconservateurs et à leurs guerres du 11 septembre contre Israël. Mais en tant que président, Trump a poursuivi le projet des néoconservateurs du 11 septembre consistant à « éliminer sept pays en cinq ans », selon les termes du général Wesley Clark, en attaquant à plusieurs reprises l'Iran et en rejoignant finalement la guerre d'agression israélienne de juin 2025.
La décision de Trump de bombarder l'Iran pour le compte d'Israël semble devoir sceller son destin politique, et peut-être aussi celui de l'empire. Sous la pression de Benjamin Netanyahou et de ses alliés, comme la famille mafieuse Adelson, Trump a donné le feu vert à un raid américain sur trois sites nucléaires iraniens le 21 juin. Bien que ce bombardement, comme les précédentes attaques israéliennes, n'ait apparemment pas atteint son objectif de porter gravement atteinte au programme nucléaire iranien, il a entraîné les États-Unis directement dans le conflit irano-israélien, avec des conséquences imprévisibles. La seule conséquence prévisible est un affaiblissement considérable du régime de Trump.
Plus de la moitié des partisans de Trump, notamment le noyau dur de sa base MAGA, s'opposent fermement aux guerres sans fin en général et à l'attaque contre l'Iran en particulier. Et l'ensemble du Parti démocrate exècre Trump et ses tentatives de devenir un dictateur ou un « roi » en ignorant les restrictions constitutionnelles au pouvoir présidentiel. Cela signifie qu'une écrasante majorité d'Américains est déjà contre la guerre inconstitutionnelle de Trump contre l'Iran au nom d'Israël. À mesure que cette guerre s'éternise et tourne mal, comme elle le fera inévitablement, l'opposition ne fera que grandir.
Même certains politiciens républicains pro-Trump, corrompus par les sionistes, sont mécontents de l'attaque manifestement inconstitutionnelle de Trump contre l'Iran, un pays qui ne représente manifestement aucune menace pour les États-Unis. Comme le rapporte NBC News :
« Bien que la décision du président Trump pourrait s'avérer justifiée, il est difficile de concevoir une justification constitutionnelle », a déclaré sur X le représentant Warren Davidson, républicain de l'Ohio, qui soutient habituellement Trump. « J'attends avec impatience son intervention de ce soir. »
Un autre républicain du Congrès, Thomas Massie (R-KY), s'est montré encore plus catégorique : « Ce n'est pas constitutionnel. » Du côté démocrate, Bernie Sanders a frappé du poing une table en criant que l'attaque de Trump contre l'Iran était « gravement inconstitutionnelle ». Une autre figure démocrate de premier plan, la représentante Alexandria Ocasio-Cortez, a qualifié l'attaque de Trump de « motif absolu et clair de destitution… La décision désastreuse du président de bombarder l'Iran sans autorisation constitue une grave violation de la Constitution et des pouvoirs de guerre du Congrès. »
Les législateurs américains savent que la Constitution confère au Congrès, et non au président, le pouvoir de déclarer la guerre. Pourtant, Trump n'a fait aucun effort pour convaincre le Congrès de déclarer la guerre à l'Iran ; il a donné lui-même l'ordre de guerre. Cet acte pourrait entraîner sa destitution.
Dans toute l'histoire des États-Unis, aucune guerre n'a été aussi impopulaire dès le lendemain de son déclenchement. Au contraire, toutes les autres guerres américaines, à aucune exception près, ont bénéficié d'un effet de « ralliement autour du drapeau » qui propulse généralement la popularité du président au plus haut niveau. Même la désastreuse guerre de Bush en Irak en 2003, qui avait suscité d'immenses protestations avant même son déclenchement, avait initialement bénéficié du soutien d'environ 70 % des Américains, et ce soutien ne s'est sérieusement érodé qu'à la mi-2004.
Trump n'est donc pas en mesure de rassembler le pays en faisant la guerre. Au contraire, les États-Unis n'ont jamais été aussi divisés, et sa décision de rejoindre la guerre de l'entité sioniste génocidaire contre l'Iran ne fera qu'exacerber ces divisions, au lieu de les apaiser. Puisque les États-Unis, sous occupation sioniste, ne sont en mesure d'atteindre ni leur objectif déclaré (mettre fin au programme nucléaire iranien) ni leur objectif implicite (changer de régime) sans lancer une invasion terrestre qui nécessiterait environ un million de soldats – et même dans ce cas, l'issue serait loin d'être assurée – la seule question est : à quelle vitesse et de quelle manière les États-Unis perdront-ils la guerre génocidaire mal orchestrée de Trump ?
L'imprévisible, bien sûr, est la possibilité d'une opération sous faux drapeau visant à tromper le peuple américain en lui faisant croire que l'Iran l'avait attaqué de manière scandaleuse. Israël est tristement célèbre pour sa longue histoire d'attaques sous faux drapeau, notamment l'attentat de l'hôtel King David en 1946 (les tueurs sionistes se sont déguisés en Arabes), l'affaire Lavon en 1954 (les sionistes ont bombardé des cibles américaines en Égypte et ont tenté d'accuser les Égyptiens) et l'attaque de l'USS Liberty en 1967 (les sionistes ont massacré 34 marins américains et en ont blessé 170 dans l'espoir de blâmer à nouveau l'Égypte).
Toutes ces opérations sous fausse bannière ont échoué, et Israël s'est fait prendre. Par définition, les opérations sous fausse bannière réussies sont celles dont l'auteur n'est pas arrêté. Et les historiens les plus avertis estiment qu'Israël en a commis de nombreuses, notamment l'assassinat des Kennedy et la mise en cause de boucs émissaires communistes et palestiniens dans les années 1960 ; l'attentat contre le World Trade Center et le Pentagone et la mise en cause des musulmans en 2001 ; et l'assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri et la mise en cause du Hezbollah en 2004.
Par ailleurs, la lanceuse d'alerte militaire américaine Gwenyth Todd a révélé que des sionistes avaient conspiré avec des responsables américains en 2007 pour couler un navire américain dans le golfe Persique et accuser l'Iran. Aujourd'hui, alors que l'Iran a le droit légitime de contre-attaquer les États-Unis en réponse aux bombardements de Trump, il pourrait être plus facile pour lui de présenter une attaque israélienne « scandaleuse » comme une attaque iranienne.
Compte tenu de leur comportement passé, on peut donc supposer que les sionistes envisagent de lancer une attaque scandaleuse contre l'Amérique, visant à imputer la responsabilité à l'Iran. Leur objectif serait d'unir les Américains derrière la guerre de Trump.
Mais les Américains, et en particulier la base de Trump, sont de plus en plus aguerris aux opérations sous faux drapeau. Les deux commentateurs conservateurs les plus populaires du pays, Tucker Carlson et Candace Owens, ont commencé à rendre publiques les preuves de l'assassinat des Kennedy par Israël et de l'organisation de l'opération sous faux drapeau du 11 septembre. Owens a également produit une émission percutante et extrêmement populaire sur l'attaque sous faux drapeau ratée d'Israël contre l'USS Liberty. Puisque les conservateurs anti-guerre et antisionistes, qui constituent la moitié de la base de Trump, sont précisément ceux qu'il faudrait convaincre de soutenir la guerre de Trump contre l'Iran, et que ce groupe est conscient de la propension d'Israël aux opérations sous faux drapeau, les sionistes seraient bien avisés d'agir avec prudence, de peur de déclencher par inadvertance ce qui pourrait devenir le dernier « échec sous faux drapeau » d'Israël.
Unir le peuple américain derrière les politiques fascistes de Trump, tant sur le plan national qu'international, relève de l'utopie. Les fondations de l'édifice américain se fissurent, et les fissures s'élargissent. Les efforts frénétiques de Trump pour consolider ces fondations par des politiques impopulaires ne feront qu'empirer la situation. À terme, les États-Unis se dirigent vers une combinaison de repli et d'effondrement, et seul Allah (swt) sait précisément quelle forme prendra cette implosion.