Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.
Décembre 2021 (11 articles)
31 décembre 2021 – Je me demandais effectivement comment clore cette année horrible, qui fut plus horrible que ne fut 2020, et qui annonce une année plus horrible encore que 2021, et que ce sera 2022 où nous sommes d’ores et déjà pour ainsi dire. Je pense qu’il était de bon ton de choisir comme thème, quelque chose qui tournerait autour de la “survie”, et déjà le titre choisi, – « Survivre en 2022 », – ne restait plus qu’à en écrire le texte.
Je l’avoue aussitôt, les Britanniques du site ‘Unherd.com’ m’ont bien aidé, ils ont été en quelque sorte mon “Eureka !”. Ce jour, 31 décembre 2021, ils ont choisi de republier ce qu’ils jugent être l’un de leurs deux meilleurs textes de l’année (« Best of 2021 »), et il se trouve qu’il s’agit d’un texte qui eut un grand retentissement en France bien qu’il fût paradoxalement en anglais d’abord, et d’un de nos grands (si rares aujourd’hui) écrivains.
Nous-mêmes, nous choisîmes de le publier, avec un commentaire d’introduction et suivi d’une référence absolument superbe, tout cela convenant à merveille pour décrire l’immense Grande Crise où se trouvent plongés le monde, la civilisation, et ce qu’il reste de sapiens en nous. Pour faire court sur les protagonistes de la chose, avant d’en dire quelques mots d’aujourd’hui 31 décembre, et avant de reprendre le tout, on reprend le ‘chapô’ de première page et comme en-tête de l’ensemble, suivi du premier paragraphe qui servit d’avertissement “technique” sur le travail ainsi accompli.
(Suite)
Laissons des expressions comme “jamais auparavant”, “sans précédent”, “du jamais-vu”, “époque sans pareille”, “événement unique dans l’Histoire” et autres banalités dites et redites du genre. Plus rien ne convient à ce que nous vivons. Dans cette période des “fêtes”, entre Noël et Jour de l’An, que nous appelions in illo tempore non suspecto du tout “la trêve des confiseurs” en en faisant “tradition”, où rien ne se passait que du bon temps, où l’on prenait son temps et le temps d’une trêve, – aujourd’hui aucun temps n’est plus disponible pour cette sorte d’apaisement.
Je parle pour la France et ses échéances électorales, mais aussi pour ses dirigeants-bouffe face à Covid, qui est bien plus qu’en 2020 ‘personne de l’année’, transgenre et féminimasque (nouvelle recrue du non-genre féminisme-masqulin) qui transcende les genre ; je parle de la “ceinture de feu” (Ukraine, Biélorussie, OTAN, etc.) autour de la Russie, prête à exploser, autour de laquelle cliquètent comme des chenilles de char des bruits de Guerre Mondiale ; je parle de l’incroyable ‘Mister Biden’ et de sa besogne d’effondrement que nous décrit Orlov ; je parle du week-end de Noël, confiseurs ou pas mais sans aucun doute déchaînement et protestation antivaxx, ou anti-Covid, à travers le monde, parfois avec accents et parfums de Fronde... J’en passe sans nul doute mais cela me suffit pour me permettre de vous dire qu’il y a 30 ans, 40 ans, 50 ans, cette période de “trêve” était vraiment sacrée, et nous n’avions, nous autres gens de l’information par la communication, qu’à explorer et racler anxieusement nos fonds de tiroir pour trouver quelque sujet d’article dans l’air du temps. Mais aujourd’hui, quel rythme ! Quelle puissance, quel bouleversement ! Quelle belle allure, d’ailleurs...
Comprend-on ce que je veux dire lorsque je prends à mon compte cette remarque que, désormais et d’une façon impitoyable, « les événements mènent les hommes plus que les hommes ne font les événements ». Certains croiraient qu’il en fut toujours ainsi mais je parle ici de perception et de communication qui sont les outils dont nous disposons pour mieux mettre à profit nos connaissances dans les temps qui nous sont impartis. Et alors, il n’en fut pas “toujours ainsi”, bien au contraire.
(Suite)
26 décembre 2021 – L’auteur considéré ici, dont le texte est placé ci-dessous, est un conservateur chrétien, également chroniqueur sportif et grand amateur de musique rock et de jazz. Mais, par-dessus tout, pour ce qui me concerne, un commentateur que je classerais entre populiste et libertarien, et soutien sans complexe de Trump, qui publie dans les colonnes du site ‘RedState.com’, l’un parmi les plus huppés et les plus “sérieux” dans la nouvelle vague de sites populistes apparus avec la période Trump.
Cela situe Jerry Wilson comme un conservateur assez classique, au jugement éclectique mais très fortement marqué par l’américanisme historique, celui d’avant la Grande Corruption post-1945, celui qu’illustrent également les isolationnistes ou les paléoconservateurs, les patriotes qui soutiennent les caciques républicains-Système avec une moue de mépris et une bonne dose de méfiance bien placée. Il ne faut pas trop attendre de ces gens, qui sont de la génération qui a fait son éducation politique au temps du triomphe du reaganisme, qu’ils jugent les Russes avec moins de méfiance qu’ils n’en mettent dans leur attitude vis-à-vis des républicains du Système. Ils ont hérité des générations précédentes des réflexes anticommunistes qui, au bout du compte, semblent devoir pour toujours les empêcher de juger sereinement les Russes.
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24 décembre 2021 – Comme je l’écrivais encore récemment, « Il m’arrive effectivement, de loin en loin, d’utiliser d’une façon délibérée et sans vaine honte, ce ‘Journal’ pour participer à l’effort de guerre du site pour lui-même. Cela s’appelle subsister pour poursuivre le combat. » Pour ce faire, je ne fais que reprendre l’argumentaire alors développé, que vous lisez ci-dessous, si vous en avez le cœur.
Dans ce monde extraordinaire où règne une extraordinaire bêtise satisfaite de sa vacuité et bouffie de son extrême puissante, il ne reste qu’une seule façon de “résister” : pousser encore plus et pousser encore la lourde bêtise dans sa surpuissance pour qu’elle parvienne enfin à bon port, prête à exploser d’être à bout de souffle : le port de l’autodestruction.
Ne comptez sur rien ni sur personne pour vous éclairer sur cette course catastrophique qui nous réserve une nécessaire renaissance, sinon sur ceux qui se sont repliés dans leur indépendance et à bonne distance, hors de l’influence des zombies et des hystériques, pour faire perdurer une vision détachée de notre destin. C’est la connaissance intuitive par l’inconnaissance des manœuvres du Système agonisant. Nous sommes de ces glorieux Samizdat.
Ce message est par conséquent pour vous demander votre soutien, qui représente une part du combat commun. (La chute dans le style est inévitable...) Voyez notre décompte à ce jour, ayez à l’esprit ce dont nous avons besoin (*), – certes, c’est toujours la même chose au même moment de chaque mois ; et puis, au bout du compte, vous autres lecteurs, agissez comme votre conscience de cette situation extraordinaire d’une rupture civilisationnelle vous pousse à faire, avec les moyens et la détermination que vous avez.
Ajouterais-je que, bien entendu, la somme jusqu’ici réunie pour notre objectif mensuel (*) est très, très éloignée du montant qui nous est nécessaire pour continuer à fonctionner normalement ? “Bien entendu, PhG, c’était inutile de le dire...”
(Suite)
23 décembre 2021 – Par les temps qui courent, le Temps accélère au-delà de toute possibilité concevable depuis le ‘Big-Bang’. Les événements semblent tester l’option selon laquelle si vous imposez une accélération à ce qui est déjà “nos temps-devenus-fous”, vous pourriez provoquer un paroxysme du paroxysme qui, soudain, délivrerait des forces cachées précipitant l’effondrement, ou les effondrements que tout le monde attend inconsciemment comme une libération d’une tension de folie devenue insupportable.
Ainsi se présente 2022, sur deux fronts dits de potentiels “paroxysmes de paroxysme” :
• la situation de structure crisique d’un premier front d’affrontement international, se subdivisant entre des deux fronts d’affrontement entre blocs (disons, pour l’heure et dans une situation susceptible de changements), un “bloc-Système” [bloc-BAO, indeed] et un “bloc-antiSystème” [les compères Chine-Russie] ;
• la situation de structure crisique du front (intérieur) des États-Unis d’Amérique, où la séparation entre “bloc-Système” et “bloc-antiSystème” existe en substance mais se heurte trop à diverses spécificités contradictoires pour être tout à fait clairement identifiée.
Ces deux fronts sont entre eux, en réalité, dans une course bien plus que dans un affrontement. Les deux participants évoluent de concert, comme dans une finale des Jeux Olympiques (même en Chine) où “l’important est de participer” mais l’enjeu suprême est de ne pas gagner. En d’autres mots, lequel des deux paroxysmes parviendra le premier à la médaille d’or du “paroxysme du paroxysme”, conduisant la structure crique au finale de la Grande Crise GCES ? Importante question, peut-être celle qui dominera l’année 2022-cruciale (une de plus).
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22 décembre 2021 – Voici Poutine et Xi qui se parlent, une fois de plus quoiqu’en virtuel, à propos de la conduite à tenir collectivement et d’une façon coordonnée, face à la folie continue et inextinguible comme un feu de forêt en Californie du bloc-BAO, exprimant en tout empressement de conformisme la pression de nos temps-devenus-fous. Que peut-on faire de plus que ce que nous faisons ? se demandent Xi-Poutine. Cette sorte d’entretiens est désormais crédible ; le Saker-US affirme que Russes et Chinois se coordonnent à fond, malgré les certitudes mesurées des experts du Cercle de la Raison, inventeurs du mouvement perpétuel :
« Selon les médias russes citant des “sources diplomatiques”, la Chine a apporté son soutien total aux exigences russes [concernant l’ultimatum russe sur l’Ukraine et la sécurité en Europe]. Ce que cela signifie ou implique n’est pas clair, mais c’est la première indication que l’ultimatum russe a été coordonné avec les Chinois et que la Chine aura un rôle à jouer dans la prochaine action des Russes si les États-Unis rejettent les demandes russes. »
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20 décembre 2021 – ... Comme ça, par pure bêtise, faiblesse de caractère, atrophie de la pensée, désorganisation dans l’inorganisation, illusions sans fin des simulacres alors que les simulacres ne cessent pas d’être de plus en plus grossiers. Je parle donc du chapitre Covid & conséquences de notre piètre destinée, parce qu’il est tout de même fameux.
Je me rappelle que ma première réaction fut d’être “un homme stupéfié” ; sans besoin de complots, d’endormissement zombifié du troupeau, de desseins diaboliques des élites corrompues, de toutes ces choses dont les oppositions souvent hystériques aux actes des dirigeants nous saoulent absolument, ces dirigeants avec leurs négateurs et redresseurs de tort moralinisés dans le même mode mais en configuration déni et police politique, tout ceci et tout cela vous faisant une pièce à très-grand spectacle de la sorte “comment je suis devenu un totalitarisme-bouffe” alors qu’il n’y a nulle part, d’aucun de ces deux côtés, nul courage, – cette chose si simple, – de reconnaître erreurs, excès, emportements, vanités, hybris de toutes les couleurs, abrutissements crépusculaires...
Non, j’ai eu ma première réaction “comme ça”, parce que, mon Dieu, c’était l’évidence de l’expérience. C’était à peine au tout début (le 15 février 2020) et tout, absolument tout y était déjà... Lisez même si c’est un peu long, ou bien continuez, à bondir, – d’une conférence de vanité à l’eau de rose-fluo du petit jeune homme bien propre sur lui débitant ses incroyables niaiseries et piètres fadaises à deux balles savourées par deux lèche-cul, ses phrasettes de kiosque de gare pleines de vide et de rien (Z. a raison dans son jugement), – à une furieuse narrative d’une diatribe-l’autre sur le complot d’esclavagisation-volontaire du troupeau des veaux-consentants plus bêtes que nature ne fait, se bousculant vers plus de sottise et de veulerie, bouffis de la certitude de la Servitude volontaire.
(Suite)
17 décembre 2021 – C’est une scène dont je m’interroge s’il est bien utile que je la rapporte ; tant pis, allons-y. C’est un poivrot vautré sur le trottoir, déjà bien avancé, et le trottoir et le poivrot. Il me hèle. Je suis de bonne composition et, pour cette fois, n’évite pas cette inutile passade.
Il se lance dans un invraisemblable sabir, voue aux gémonies l’époque et ses avatars, et le plus affreux de cette scène est bien qu’il n’a pas tort. Il affirme péremptoirement, pour illustrer son propos :
– Y’avait la Mer des Sargasses, Y’a l’Océan des Connasses !
Je lui fais remarquer que, pour ce cas, il est bien temps de relever qu’il ne fait pas grand cas de l’égalité des genres, puisqu’après tout dans cette matière-là, le genre dit-masculin, – les “connards” pour ce cas, – a largement sa place, ô combien. Alors, il répond, magnifique :
– C’est comme Baudelaire ! Voilà pour la rime ! C’est comme Cyrano ! Va pour le panache !
(Suite)
6 décembre 2021 – Nous nous entendons là-dessus, je crois, par un signal secret qui s’est partout répercuté et que les fines oreilles ont aussitôt saisi. La campagne de l’élection présidentielle de 2022 en France a commencé hier. Tous les facteurs nécessaires pour en faire une campagne tragique, tels qu’ils ont été identifiés ces derniers mois, se trouvaient présents et se sont signalés en tant que tels, – à commencer par la violence des jugements, des gestes et des mots, – car la violence est bien la marque de la tragédie et sans elle, parce que la tragédie nous a conduit où nous sommes, rien ne se fait de réellement tragique.
Je crois avoir entendu monsieur Mélenchon dire de Z. qu’il est « un ennemi du genre humain ». J’avais lu dans un ‘Crapouillot’ de l’immédiat après-guerre, du temps de Galtier-Boissière, que Romi avait justement dit cela, – « un ennemi du genre humain », – de Louis-Ferdinand Céline. J’ai oublié qui était ce Romi, un critique ou un chroniqueur qui signait parfois dans le ‘Crapouillot’, je ne sais plus, et n’en retrouvé nulle part trace de lui dans le matériel documentaire de notre époque qui oublie si vite son passé, – mais quoi, tout le monde l’a oublié. Tout le monde se souvient de Céline, et certains continuent à penser cela (« ennemi du genre humain ») de lui dans le pays de la liberté et de la Révolution Française.
Z., lui, a dit de Macron qu’il est quelque chose comme le “rien”, qu’il est “personne” une sorte de “grand vide”, un mannequin “en plastique”, une caricature de trou noir engloutissant tout ce qui est forme et ordre. C’est, de la part du “polémiste d’extrême-droite” comme l’on dit, cela constituant la carte de visite, l’identité irrédentiste du candidat-Z pour les aboyeurs-bonimenteurs de la presseSystème tous à leur poste, comme chacun sait, pour nous sauver enfin du fascisme, – bref, “rien” et “vide” sur fond de “trou noir”, c’est une vision critique de Macron à la fois philosophique et cosmologique, et l’on peut y trouver son compte. Pour ce qui est des deux corps du Roi, je vous confierais qu’il y en a au moins un qui se trouve dans les lambeaux perdus de la République, dans d’innombrables petits tas de poussières des “quartiers difficiles”. La haute fonction régalienne de président, ce Macron il nous l’a cochonnée grandiose.
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5 décembre 2021 – Je pense que Pépé Escobar va finir par risquer le pire à force d’en rire ; et Lavrov va bien, un jour ou l’autre, éclater de rire au bout de son exaspération.... Car se pose ce bien grave problème : comment voulez-vous continuer (1) à commenter et (2) à négocier, avec cette extraordinaire bande de Pieds-Nickelés zombifiés qui nous sert de direction stratégique/géopolitique/métahistorique ? Escobar a décidé de nommer l’OTAN “NATOstan”, Lavrov de nous donner une copie de tous les e-mails échangés avec les Français et les Allemands à propos de l’accord de Minsk, pour que tout le monde puisse en rire en considérant leur actuelle position par rapport à ce qu’ils promirent.
Vous l’avez deviné, on vous parle d’Ukraine à nouveau, où se concentrent tous les feux actuels du zèle guerrier du bloc-BAO (selon Escobar, l’on pourrait dire : ‘BAOstan’) ; alors pourtant qu’on vous annonce depuis des années que tout se passe du côté de de la Chine, de l’Asie et du Pacifique ; mais bah... Il ne faut pas trop s’inquiéter d’un point de vue géopolitique, sinon pour considérer, pour la chronique et pour l’instruction autant que pour le point de vue de “l’idiot de la géopolitique” (comme on dit “l’idiot du village”), l’étrange évolution de nos singuliers temps-devenus-fous.
Là, au contraire, du point de vue de la stratégie psychopolitique, le sujet devient grandiose s’il s’agit de comprendre et de définir la politique étrangère des USA principalement, mais suivie avec un zèle considérable par le “bloc-BAOstan”...
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4 décembre 2021 – Je connais (un peu) le Covid ; je ne connais pas du tout, puisque je viens de le découvrir, le philosophe, poète et environnementaliste anglais Paul Kingsnorth de forte notoriété dans les milieux “engagés”, organisateur de rassemblement ou de chaînes engagées dans des recherches de sauvegarde de la planète ; je l’imagine un peu romantique, ermite à ses heures, pourtant fort bien considéré dans l’élite intellectuelle britannique, et “libérale” dans le sens de la culture et ainsi de suite, donc penchant paresseusement à gauche mais néanmoins lecteur du ‘Guardian’..
Je suis tombé un peu par hasard sur lui, – mais on sait, depuis le ‘Big Bang’, que le hasard fait bien les choses ; disons en feuilletant mon internet, c’est-à-dire ma longue liste de “favoris” où l’on trouve des “favoris” un peu moins favoris que d’autres, que je ne vais consulter qu’épisodiquement... Et ‘Unherd.com’, où j’ai rencontré Kingsnorth, est manifestement un truc de haute volée, rassemblant des intellectuels britanniques, pas trop idéologisés mais tout de même penchant plus souvent à gauche qu’à droite. Restons-en là pour les circonstances de fortune, suffisantes pour mesurer l’exemplarité du cas.
Donc, je trouve une interview (vidéo) de Kingsnorth, et le même jour (30 novembre) un texte de lui, tout cela sur ‘Unherd.com’. La présentation de l’interview attire mon attention :
« Paul Kingsnorth considère que la guerre des vaccins est symptomatique d'une division plus large entre deux visions du monde fondamentalement différentes : il les appelle “Thèse” et “Antithèse”. En ce qui concerne le Covid, la “Thèse” est le point de vue de l’Establishment : les confinements sont nécessaires pour contenir le virus, les masques fonctionnent, les vaccins sont sûrs et les personnes qui les remettent en question sont mal avisées ou pire. Lorsque le Covid-19 a frappé pour la première fois, Kingsnorth a adopté le point de vue de la “Thèse”.
» Mais au cours des derniers mois, son point de vue a changé. Comme il l'écrit dans ‘UnHer’ d’aujourd'hui, le moment de cristallisation est arrivé lorsqu'il s'est réveillé en apprenant que le gouvernement autrichien avait “interné un tiers entier de la population”. Cette décision, écrit-il, lui a donné “froid dans le dos”... »
(Suite)