Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.

  Juin 2025 (11 articles)

Trump et son tourbillon crisique

  jeudi 26 juin 2025

RapSit-USA2025, le 26 juin 2025 (16H30) – Quelques épisodes qu’on enchaîne, pour développer notre récit, notre fable pour enfants sages, notre narrative pour téléspectateurs satisfaits de l’abrutissement en cours, – pour nourrir notre description d’un président hors du commun et complètement ‘out of control’.

Au lendemain de l’attaque contre les sites iraniens, Trump était rayonnant, emphatique, exceptionnellement entraînant, comme s’il se trouvait au sommet de l’Olympe sans le moindre sherpa. Après avoir composé sa narrative en sélectionnant des indications et des avis que ses subordonnés étaient autorisés à lui donner selon un sens strictement défini, et en y ajoutant ses propres rêveries, il tenait sa « guerre parfaite » (selon Michael Wolf). La narrative disait donc qu’il s’agissait d’une formidable performance opérationnelle sinon esthétique, – disons pour les habitués du style hollywoodien et des grands espaces des cow-boys, – de ses B-2 et des hyper-bombes, terminé de façon magnifique par l’anéantissement du “programme nucléaire iranien”.

• Dans un tel environnement aussi favorable aux conceptions américanistes, on pouvait donc couronner le tout d’un somptueux cessez-le-feu en forme de feu d’artifice, une sorte d’’Apothéose’ habituels aux plus grands des empereurs romains.

• ... Lorsque soudain parut, horreur, une longue analyse-résumée d’un rapport fuité. L’intervention-sacrilège, dans les colonnes libres de tweeterX, était de la cheffe correspondante de la sécurité nationale à FoxNews, Jennifer Atkins. Le rapport en question était celui d’une enquête préliminaire de la DIA sur le bombardement.

« Même si le rapport n’est que d’une “faible fiabilité” en raison du nombre de sources, il laisse présager, par rapport aux ambitions et aux conclusions de Trump, un échec particulièrement sévère... »

• Les suites de cette révélation, qui est reprise partout, provoquent chez Trump une fureur certainement mémorable autant que gigantesque, qui s’exerce de deux façons : une très grande brutalité vis-à-vis des journalistes aux questions desquels il répond par sa narrative totalement contraire aux divagations des espions de la DIA, à laquelle personne ne doit rien avoir à redire. Vis à vis de ses ministres, surtout ceux qui sont concernés par ce domaine (Hegseth, Gabbard), il se montre impitoyable.

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Réflexions sur la “guerre des 12 jours”

  mercredi 25 juin 2025

25 juin 2025 (19H15) – Nous, – pour ce “nous”, voyez “moi et mon double”, – avions d’abord écrit pour ce titre “Réflexion stratégique”... Puis, jugeant le titre trop long et surtout trop explicite j’ai abandonné le “stratégique” pour entrer dans le vague du “Réflexions...” tout court. Phobie des restes de journalisme chez PhG, dira-t-on ? Peut-être mais méfiez-vous du termes “restes” qui vaut aussi bien pour le bien que pour le mal. Si l’on décide qu’ils ne sont bons qu’à être jetés, l’on risque de se fourvoyer dans de bien graves erreurs.

Note de PhGBis : «  Ici et très rapidement, une remarque hors-sujet et pourtant en plein dedans comme PhG lui-même le laisse à penser. Ne prenez pas à la légère ce “phobie des restes de journalisme chez PhG” à propos d’un titre qui doit être court et énigmatique (pas de “titre trop long et surtout trop explicite”). La grande plaie de notre temps de surinformation diffusée en survitesse par une surpopulation qui se fait sur-arrogante vis-à-vis de la vérité, c’est la difficulté de faire lire un texte au complet au lecteur, et le forçant à chercher à comprendre ce que l’auteur a voulu écrire. Pour cela, il faut commencer par le titre : il doit être court, pour frapper et saisir l’attention, et énigmatique pour qu’on ignore complètement ce qu’il présente. »

Cela est pour annoncer que nous allons nous référer à deux textes principalement, qui ne donnent aucune garanties de connaissance et de vérité indiscutable, qui restent dans le flou pour leurs sources et ne justifient leurs positions de jugement et d’information par aucun laisser-passer mais qui ont pour eux justement de ne parler au nom d’aucune autorité constituée et officielle ; ces autorités dont on sait aujourd’hui qu’elle ne peuvent parler, littéralement, sans goinfrer deux ou trois mensonges pour chaque mot prononcé. Le reste est du domaine de la responsabilité de notre approche qui s’appuie essentiellement sur l’expérience et sur l’intuition, avec au-dessus une faiblesse pour un parti (traditionnaliste) dans cet affrontement traditionnalistes-globalistes, dont nous jugeons qu’il porte la vérité, donc qu’il est plus léger, plus bondissant, plus cosmique, plus accordé enfin aux confidences des dieux.

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En suivant Tulsi pas à pas

  samedi 21 juin 2025

21 juin 2025 (19H15) – Effectivement, l’on parle beaucoup de Tulsi Gabbard ces derniers temps. Tout le monde sait mon affection pour elle, mais je puis aussitôt assurer aux commères et autres jacasseurs qu’il ne s’agit certainement pas du facteur prépondérant. Ce que je veux dire  est qu’à mon sens, dans la crise qui est née et frappe l’administration Trump au milieu de la crise américaniste générale, Gabbard est appelée à jouer un rôle important. Donc, il faut la suivre sans autre pensée compromettante.

Gabbard est la seule personnalité importante de l’administration à avoir pris une position qui contredit complètement les nombreux mensonges israéliens “blanchis” par l’onction du pape de la Maison-Blanche. La colère visible de Trump donne une mesure de ce qui a été ressenti par le président dans cette algarade, et l’effet sur sa réserve narcissique.

Un article du ‘New York Times’, revu et résumé par le journaliste Solyviev sur sa chaîne ‘Telegram’, puis traduit en anglais par ‘usa.news-pravda.com’, nous donne un aperçu général de la position de Gabbard, mentionnant notamment cette idée d’un raccommodement à l’amiable Trump-Gabbard également proposée par Douguine, – et dont je doute, en y réfléchissant, qu’il aille au fond des choses et résolve quoi que ce soit entre eux, – mais qui montre au moins que Trump doit ménager Gabbard, donc qu’elle compte effectivement...

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Dans sa tête : la folie de la jungle

  jeudi 19 juin 2025

19 juin 2025 (19H15) – Il y a bien entendu plusieurs façons de suivre le conflit de le “subcrise” Israël-Iran, dont une, mêlant Iran et Ukraine et confrontant USA et Russie, se trouve dans la dimension psychologique des protagonistes. Cela est faisable dans la mesure de l’extrême concentration des pouvoirs vers quelques-uns et des immenses dégâts qui peuvent être causés par des décisions également très concentrées sur des moyens en nombre restreint mais à l’effet extrêmement important.

Il se trouver que le principal et nouvel acteur de ce qui est donc bien la GrandeCrise nous propose une psychologie tout à fait singulière et remarquable. Il s’agit du président des USA, Donald Trump, qui est de plus un exceptionnel virtuose de la communication, cela constituant un agitateur et un utilisateur majeur de sa psychologie.

Nous parlions déjà hier dans le sens d’une observation faute à partir du cabinet du psychiatre, des agitations, voire des convulsions de Trump, dans cette phase depuis à peu près le mois d’avril. Le départ assez ordonné et efficace de son mandat, notamment par rapport à la ligne politique qu’il a lancée d’un nouveau ‘America First’, s’est brutalement embourbé dans des problèmes complexes où il s’agit de faire cesser des guerres perdues par l’Amérique ou constituant une charge inacceptable pour elle, en donnant l’impression d’une Amérique extrêmement victorieuse, et désormais totalement ‘America First’.

Nous rappelons ce que nous disions hier du comportement de Trump, déjà en formule incontrôlée en partie dans le cas ukrainien, puis totalement incontrôlée dans le cas israélo-iranien. Après avoir précisé que nous choisissions l’option d’écarter toutes les thèses complotistes et manipulatrices pour faire de Trump un acteur autonome à part entière (un peu comme Zelenski l’est devenu en Ukraine, et bien entendu, Netanyahou depuis des années, avec des tonnes de casseroles au cul)... Alors, nous  écrivions ceci :

« ...Trump se révèle, à notre sens de psychiatre improvisé, comme un psychopathe-narcissique qui suit la courbe classique de la maniaco-dépression,  lorsqu’elle se réfugie dans sa phase maniaque pour ne pas connaître les affres de la dépression.

» Note de PhGBis : « Moi qui connais assez bien PhG, qui a mis ce texte sous les augures de son ‘Journal-dde.crisis’ qui signifie “Journal fou d’un évadé de l’Asile’, je crois pouvoir dire qu’il sait parfaitement ce dont il parle en citant le cas de la maniaco-dépression se réfugiant “dans sa phase maniaque pour ne pas connaître les affres de la dépression”... »

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Le déchaînement de la mort

  mercredi 18 juin 2025

18 juin 2025 (20H30) – Aujourd’hui, on peut dire que le « déchaînement de la Matière » atteint finalement à son véritable “être”, qui est évidemment la néantisation de l’être, le non-être qui est quelque chose comme “le déchaînement de la Mort”. Le moins qu’on doive ajouter est que les choses vont très, très vite. C’est un des aspects caractéristiques des grandes tendances événementielles qui nous emportent, où les événements sont conçus (par le Diable, diable !) pour emporter toutes les valeurs structurelles en place, finissent leur fabuleuse entreprise de surpuissance par une autodestruction digne d’une mise en scène audacieuse de nouveauté, dans un immense incendie liquidant les ‘Dises’ vers la liquidation des ‘Valkyries’. Car les ‘Valkyries’, que l’on prit pour des instruments au service des divers Soros de service, ne sont en fait que des « divinités mineures appelées “les Dises qui servaient Odin » 

Passé cette introduction qui nous habitue aux nouvelles mœurs de la diplomatie, le premier point de notre intérêt de commentateur bienveillant et bien installé à Sirius, est, disons, ce qu’on pourrait nommer “le cas Trump”. Mais d’abord, je le demande, qu’on se rassure, que diable ! Trump n’est ni un pantin du DeepState (une création mythologique hollywoodienne), ni une marionnette des Juifs, ni un traître originel qui a trahi sa propre trahison, – toutes ces interprétations rendent plutôt compte de l‘état mental de ses auteurs, incapables d’accepter une réalité qui ne dépend pas strictement de la raison humaine ( y compris dans ses phases de déraison) ; cela, simplement parce que l’homme déconstruit-reconstruit de la modernité doit d’une façon ou l’autre rester le ‘maître du monde’, même si ce monde est en lambeaux à l’image de Trump, – du fait de sa propre action, bien entendu et évidemment.

Trump se révèle, à notre sens de psychiatre improvisé, comme un psychopathe-narcissique qui suit la courbe classique de la maniaco-dépression,  lorsqu’elle se réfugie dans sa phase maniaque pour ne pas connaître les affres de la dépression.

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Message dans la tempête

  lundi 16 juin 2025

Nous avions prévu, je vous l’assure, d’accompagner la décision de l’exécution de l’acte de ne plus publier les comptages de visites à nos articles de ce message – très exactement, le 1er juin 2025 au soir. Au dernier moment, j’ai préféré ne pas publier ce texte que je trouvais finalement, dans son isolement, sans autre explication, peut-être inutilement et arbitrairement violent. Je le mets à sa place aujourd’hui, dans un conteste de présentation plus rationnelle de toute cette “affaire”... Il nous donne une première approche...  :

« La passion des égouts de la censure

» Avis à nos lecteurs à partir de ce jour, l'An de Disgrâce 2025

» Nous “cancellons”, – ah, le beau mot qui a beaucoup manqué à La Fontaine, –  la comptabilité d'accès du nombre de visiteurs de nos articles. Qu'on se rassure (ou qu'on s'en fiche, pour certains), nous nous expliquerons en détails un de ces jours très-prochain. Pour l'esprit de la chose, disons que la raison en est notre conviction que ce comptage, établi il y a quelques années (un peu avant le COVID, je crois), est devenu assez soudainement faussaire et menteur, par quelque artifice de piratage dont nous ignorons tout pour l'instant, mais également devenu, j'en jurerais, la proie des rats licenciés en censure-bouffe. Ces rats-là, il faut le savoir, prolifèrent dans les égouts où ils trouvent toutes les senteurs et les douceurs de l'excrémentiel déluge de notre effondrement. Le Roi des rois à cédé la place au Roi des rats.

» (Pourtant, je n'ai pas de vindicte particulière pour cet animal puisque j'aime bien les animaux qui nous surpassent sur tant de choses, – mais ceux-là, de cette bande, de cette race, de cette puanteur-bouffe, en chemise à col ouvert et dose de coke en bandouillère, – pouah, ma Doué...)

» Dans quelques jours des explications détaillées. En attendant, nous faisons confiance à l'affluence fidèle et courageuse de nos lecteurs dont le nombre n'a cessé de grandir et, j'en suis sûr, ne cessera pas pour autant.  Ils savent bien que ce n'est pas la comptabilité qui règle leur intérêt (c'est mon espoir).

» Plus que “promis-juré” de notre résistance,  la simple évidence nous guide: résister pour nous, c'est comme respirer pour ne pas mourir, – PhG

» ... Pour le coup, plus Semper Phi (*) que jamais. 

» Note sur une note révélatrice

» (*) Pour expliquer cette formule que j'emploie souvent, reportez-vous à la “Note” du texte du 19 août 2015, d'il y a dix ans, encore du temps de nos jeunes années.

Nous avons, comme tout activiste responsable, constitué un “dossier” solide sur cette affaire, avec des collaborateurs qui s’y entendent un peu mieux que moi pour les questions informatiques. On commencera par les faits eux-mêmes qui, à partir d’un constat qu’on peut toujours craindre subjectif, ont la rigueur des automatismes de comptabilité. L’alerte date, pour moi, très exactement du jour de la dissolution de l’Assemblée National en juillet 2024. On peut aussi bien dire “coïncidence” que “cacahuètes en boîte”, – au choix. Mais c’est subjectif, c’est sûr.

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L’Europe, – entre Rien et Néant

  lundi 16 juin 2025

16 juin 2025 (18H50) – J’ai lu ce texte d’un œil inattentif ; puis ai relu des passages, ici et là, puis gouté ce qu’il me faisait ressentir, c’est-à-dire combien il se marie parfaitement à mon jugement général : l’inexistence totale, absolue, mesurée au millimètre et à la nanoseconde, de l’Europe. J’avoue en éprouver une certaine nausée, notamment lorsque je recherche des qualificatifs supplémentaires pour caractériser l’Europe. Je ne peux m’empêcher, vous le comprenez, de rapprocher cette perception (de l’Europe) de celle que j’éprouve devant l’effondrement de mon pays (la France, pour ceux qui veulent des précisions). Les deux choses se complètent.

Vous connaissez l’ivresse des profondeurs ? J’en ai fait l’expérience lorsque j’étais un adolescent, à partir du voilier que mon père avait en copropriété, lorsqu’on naviguait sur une Méditerranée éblouissante de lumière et d’apaisement, et qu’il nous arrivait de plonger en pleine mer, “au large”. Au-dessous de nous, trois mille, quatre mille mètres de profondeur. Les rayons du soleil pénétrent par réfraction, animant ce vide incroyable de sortes de danses pleines de surprises et comme enchanteresses...

Eh bien, le vertige des profondeurs chasse tout cela et devient l’ivresse des profondeurs, lorsque vous en arriver à sembler évoluer dans l’eau comme on évolue dans l’air, tentant de s’accrocher à on ne sait quoi et on ne sait pourquoi, comme invinciblement attiré par une sorte d’appel venu de monstres cachés au fond des eaux, et pourtant si assurés d’être en état d’exception comme les cosmonautes sont en état d’apesanteur... Voilà ce qu’est devenue l’Europe pour moi, à l’image de la France qui a mené cette dégringolade comme ces crétins d’Anglais, – selon ce qu’on nous rapporte, – lancèrent la Charge de la Brigade Légère avec Lord Cardogan à sa tête.

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Lisez, que diable ! Ou bien cessez de gémir

  vendredi 13 juin 2025

13-06-2025 (14H15) – Je vous le confie : ce texte de commentaire que vous lisez m’a rendu fou à cause des innombrables fonction de ‘Words’ qui, manipulées par hasard, m’ont fait perdre un texte initial, totalement perdu, nullement retrouvé, insulté, conchié, abandonné et bientôt enfui dans la même grandiose merde progressiste que représente notre époque. Ainsi commence cette lecture encourageante, que les quatre-cinquièmes des derniers lecteurs qui nous restent ne liront certainement pas dans sa totalité, – sans que je puisse le leur reprocher.

Vous, lecteurs impatients et avides de savoir, inutile d’attendre ! Partez, allez aux autres sites qui vous élèvent l’esprit jusqu’à constater qu’au-dehors des gouttes qui strient la vitre, – “donc il pleut”, – des bombes (si possible israéliennes) qui pleuvent, – “ donc il brûle”, – et jusqu’au brillantissime sénateur Lindsey Graham, l’insupportable crétin du Sénat jubilant jusqu’à mouiller incontinent sa culotte, et donc il brûle en-dehors du charme envoûtant des bombes insraéliennes, vous dites-vous, et ainsi de suite...

Allez, précipitez-vous donc pour savoir ce que demain vous aurez oublié, sinon la marque de l’infamie en courageuse expansion de ce simulacre d’État qu’on nomme Israël. Les Américains applaudissent, avec près de 50 ans d’illégalité terroriste derrière eux, déjà annoncé par un coup d’État vingt cinq ans plus tôit (1953) où l’on trouvait la marque de l’ineffable MI6... Tout ça, on connait, nous continuons à glisser de savon mouillé en savons mouillé jour après jour, que nous oublions tout aussitôt ou que nous  aurons oublié demain, et, sans savoir ni pourquoi, ni jusqu’où, nous continuerons et recommencerons !

Tout cela pour vous dire par un incroyable parcours kafkaïen que le texte que je vous propose n’est pas facile, mais pas facile du tout : rien d’un savon mouillé et qui glisse... Illisible en un sens pour le commun de nous autres, avec phrase à relire cinq fois pour vous y retrouver, un dictionnaire et le site ‘synonymo’ à portée de mains.

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La diagonale du fou

  mardi 10 juin 2025

10 juin 2025 (18H30) – Rien ne me paraît plus important, pour la compréhension de l’évolution et de la vitesse de l’évolution de la GrandeCrise, que le lien puissant à établir entre la guerre en Ukraine entrée dans sa phase finale et l’administration Trump également entré dans sa phase finale de pleine activité de son pouvoir et de son autorité. Cette concordance des destins ne dit rien des effets, de même qu’il ne doit nous tromper en aucun cas. Je parle des deux “subcrises” si proches et si différentes, soudain en marche explosive, à 10 000 kilomètres l’une de l’autre, – la diagonale du fou,– et pourtant chacune comme partie essentielle de la GrandeCrise.

Je ne cesse de m’insurger sur cette absence de corrélation entre l’Ukraine et Los Angeles. Peut-être certains s’en doutent-ils mais aucun, pour ma part d’après tout ce que j’ai vu et lu, ne proclame que l’une sans l’autre n’est rien et que les deux ensemble forment le plus terrifiant, le plus apocalyptique ensemble crisique que l’on puisse concevoir. C’est comme si notre civilisation aux abois était prise entre les deux pinces d’une tenaille monstrueuse, et qu’une main venue d’on ne sait où, aux dimensions inimaginables, dotée d’une force à mesure, serre, serre jusqu’à nous faire rendre gorge.

Vous comprenez bien à ce point, que peu m’importe, d’une part qui l’emporte en Ukraine, bien qu’on sache qui l’emportera avec les infects débris qui dirigent cette catastrophique démarche du côté de l’Empire de la Liberté ; d’autre part, ce qu’il adviendra du fracas épouvantable de Los Angeles, bien qu’on sache bien qu’il comporte tous les possibles de la dislocation de l’Amérique qui est cette énorme puissance qui nous tient sous son joug depuis tant et tant d’années et de décennies.

... A ce propos et pour nous offrir quelques instants de détente studieuse, voici ce qu’en dit mon ami Jonathan Turley, par fragments de phrases et de jugements...

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La colère de M.K. Bhadrakumar

  samedi 07 juin 2025

7 juin 2025 (14H30) – C’estr un document qu’il faut absolument voir et écouter, sur le réseau ‘Glenn Diesen in French’, organisé par l’universitaire norvégien en bel et bon anglais, avec une traduction vocale simultanée en un français d’excellente qualité. Ce fut un cas exceptionnel de colère de cet ambassadeur indien à la retraite que nous suivons depuis près de vingt ans dans ses commentaires d’une excellente mesure (voyez la première fois où il est référencé, le 7 juin 2006). Cette fois, non ! La mesure est à son comble ! Voyez donc ‘Measure for Measure’, du grand Will.

M.K. Bhadrakumar a une approche extrêmement pessimiste (on parle de l’Ukraine, n’est-ce pas, à laquelle Shakespeare ne s’intéressait que modérément) et il l’affirme avec une conviction d’une rare violence chez lui. M.K. écarte toutes les billevesées sur un “moment Orechnik”, – un moment où les Russes décideraient d’utiliser, décision symbolique extrêmement puissante, le fameux missile ‘Orechnik et toute sa famille d’armes hypersonique à pénétration très profonde (dans la distance comme dans la profondes) dont les ‘Iskander’, les ‘Kajal’, les ‘Zircon’, etc. ; et les autres, les nouveaux qui viennent d’entrer en service sur des sous-marins, – toutes ces armes qui ne sont pas nécessairement armées de nucléaire, inarrêtables par la défense de l’OTAN et dont aucun pays de l’OTAN ne dispose pour ses propres ambitions offensives... M.K. tonne :

« Qu’on cesse donc de menacer avec les ‘Orechnik’, dont les Russes auraient une cinquantaine d’exemplaires et qu’ils s’en servent ! Ou bien que les Russes les mettent dans un musée ! »

Dès lors, le distingué diplomate, toujours extrêmement mesuré, au langage châtié, semble se déchaîner car il parle de la souveraineté de la Russie, de son existence, et qu’il est depuis longtemps un partisan non dissimulé de la Russie, de sa puissance, de sa gfrandeur civilisationnelle, de son rôle central de matrice d’équilibre au milieu du monde euroasiatique face à l’« l’ Hégémon” catastrophique ».

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Des événements véritablement fascinants

  mercredi 04 juin 2025

4 juin 2025 (17H00) – Commençons par quelques chiffres, comme un rébus terrible (ou assez fun, qui sait puisque nous sommes, à voir et entendre tous nos petits rigolos à deux balles/deux mille euros de LCI, dans une tragédie-bouffe ?) – et voyons le résultat :

• 1905 est la prémisse indiscutable et la Grande Préparation de la Grande Révolution bolchévique ;

• A joutez 40 et vous avez 1945, la Grande Victoire et l’URSS surgissant après une guerre d’une cruauté inouïe comme superpuissance face aux USA ;

• Ajoutez 40 et vous obtenez 1985, élection (le 9 mars) par le Politburo de Gorbatchev comme secrétaire général du PC de l’URSS et début immédiat et ultra-rapide de sa Grande Réforme d’effondrement de l’URSS. ;

• Ajoutez 40 et vous avez... 2025.

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