Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.

  Mai 2018 (8 articles)

Du Parthénon au Colisée

  lundi 28 mai 2018

28 mai 2018 – L’Europe a le sens du symbole, ou bien est-ce l’Histoire qui choisit d’imposer aux piètres artisans de la déstructuration qu’ils sont tous les instruments et toutes les circonstances qu’il faut pour donner au symbole qui en émerge toute la force qui importe et ainsi les placer devant le spectacle des ruines qu’ils accumulent... Je l’avoue et je suis sûr que je n’étonnerai personne, je suis partisan du deuxième terme de cette alternative du symbole. Eux, les déconstructeurs qui entropisent comme s’ils étaient anthropophages, ils ne savent pas grand’chose, ni de l’art ni de la puissance du symbole ; quand on fait dans l’entropie, on reste sur sa faim et l’on finit par se manger soi-même.... 

Ce qu’on veut faire avec l’Italie aujourd’hui, à peine selon une autre méthode, c’est ce qu’on fit avec la Grèce il y a trois ans. L’Histoire nous impose, avec sa Grâce sans retenue, un symbole qui court du Parthénon au Colisée, de Platon à Julien l’Apostat.

(Si je cite Julien, c’est parce que je crois que, de tous les empereurs dont Rome se dota, il fut le moins sensible à la bureaucratie qui était déjà aux mains des chrétiens de son temps [d’où son surnom, cadeau des spécialistes en RP de l’Église], et qu’il fut le plus hostile à l’idée que tout ce qui se prétend nouveauté et progrès est nécessairement une vertu. Pour tout cela, j’ai une grande affection pour l’Apostat qui commit ce sacrilège de l'être au nom de la Tradition.)

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L’Europe buissonnière

  dimanche 20 mai 2018

20 mai 2018 – J’emprunte le titre de cette chronique à ce premier livre d’Antoine Blondin, par sympathie sinon par affection, également parce que Blondin était sans doute le plus innocent, le plus attendrissant et le plus pathétique des “hussards” (Nimier, Laurent, Déon, Blondin) ; et puis, bien entendu vous vous en doutez, parce que “son” Europe est infiniment plus vraie que celle que nous avons aujourd’hui.

Dans son bouquin qui est le premier d’une lignée assez courte mais où les phrases sont belles, il décrit ses deux années passées en STO en Allemagne, en 1943-1944. Ce n’est pas une aventure de héros, quelque chose de prévisible, de bien lisse, d’hollywoodien si vous voulez... C’est compliqué et banal tout en étant extraordinaire, plein de sentiments perdus et de craintes cachées, de médiocrités quotidiennes et d’instants d’ironie pour le plaisir, – ah les formules de Blondin, les jeux de mots et jeux de phrase d’anar désabusé et presque innocent, il n’y résiste pas : « La guerre est perdue, ce qui n’est pas grave, car vous me direz : une de perdue, dix de retrouvées » ; nous le lui dirons, au fantôme d’Antoine... Et parfois, bien dissimulé, je suis sûr de cela, – un éclair d’héroïsme chez lui, le sens du tragique, comme s’il devinait notre époque qui vient. 

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Tourbillon crisique-50

  mardi 15 mai 2018

15 mai 2018 – Y a-t-il un esprit malin, dans le sens diabolique, qui a fait se correspondre à cinq jours près la sortie des USA du traité JCPOA qui a déclenché une série de tensions opérationnelles et diplomatiques en Syrie et alentour dans the Rest Of the World, et l’inauguration de la nouvelle ambassade US à Jérusalem qui a été l’occasion d’un massacre de la foule palestinienne dans laquelle l’armée israélienne a tiré comme on fait dans une boucherie ? Son gendre garantissant que cette nouvelle ambassade est un gage de paix, déclaration rythmée par les tirs des fusils d’assaut israéliens, Trump, en bon businessman postmoderne, rembourse ainsi les soutiens financiers des milliardaires israélo-américanistes, dont le grand patron du crime organisé pour l'élégante spécialité des casinos.

Il n’empêche, malgré l’habitude de l’asservissement des acteurs de la politique du bloc-BAO, les deux évènements et leurs conséquences constituent même à leurs yeux parce que c’est sous leurs yeux, une mise au net impressionnante de la vraie nature d’organisation criminelle internationale que sont devenus les États-Unis dans le chef de leur gouvernement et de ses différents soutiens et moyens d’action. Cette “révélation” va rendre, quoi qu’on en veuille, de plus en plus difficile la poursuite de relations normales, même d’asservissement, entre les USA et “le reste du monde”, – sauf Israël sans doute, grâce à la nouvelle ambassade. Cela n’est pas un point de vue seulement extérieur : deux anciens officiels de l’administration Obama, qui n’ont pas écrit sans l’aval de leur caposuggèrent dans le New York Times que les institutions de l’UE et les pays-membres expulsent les ambassadeurs des USA à la suite du retrait du traité JCPOA. Cela n’est pas de savoir si cela se fera qui importe, mais de lire cela dans le NYT, et avec l’onction de Saint-Obama. Encore ont-ils écrit avant la tuerie d’hier face Mur des Protections de la civilisation, de Jerusalem et alentour.

Il n’y a plus d’hésitation concevable à observer que ce que nous appelons par ailleurs « La doctrine des évènements déchaînés » est aujourd’hui entrée dans un rythme de développement évoluant à une vitesse inimaginable. La Grande Crise Générale devient, selon le terme à la mode, “hypersonique”, et la vitesse que Paul Virilio dénonçait fort justement comme l’engeance de la modernité est aujourd’hui si grande qu’elle se retourne dans un mouvement tourbillonnaire contre le monstre qui a engendré son producteur.

Il n’y a guère de commentaires plus élaborés à faire tant le constat de la catastrophe du monde se fait à visage découvert, sous nos yeux ébahis. Ce qu’il faut voir, ce qu’il faut sentir, ce qu’il faut mesurer, c’est le vertige inimaginable de la chute qui emporte le Système, voulue par lui pour solde tous comptes, et qui se retourne contre lui comme le scorpion se pique lui-même à mort. On doit comprendre le scorpion qui a sa raison d’être et de ne plus être, et sa dignité ; je dirais que c’est justice pour le Système qui lui seul peut se refuser à lui-même l’exercice de la grâce du Ciel.

Le cauchemar a passé outre

  vendredi 11 mai 2018

11 mai 2018 – Il m’est arrivé, dans ce Journal-dde.crisis, de m’emporter dans la description d’un cauchemar ou l’autre ; l’un et l’autre d’ailleurs, puisqu’il y en eut deux, le 11 octobre et le 6 novembre, tous deux de l’année 2015. Depuis, il y en eut d’autres, que je laissai aller ou que  je n’avais pas l’esprit d’aussitôt les résumer, puisque l’on sait que le souvenir des rêves vous quitte très vite, comme une grâce un in seul court instant accordée... Enfin, “une grâce”, c’est à voir.

C’est tout vu sur celui-ci, qui va suivre, que j’ai immédiatement décrit sur une page entière de mon agenda de poche (celui de la Pléiade, on a son snobisme), dévorant trois jours d’une fine écriture serrée, sans jamais aller à la ligne, et avec un marqueur fin de couleur violet, – pour la première fois, moi qui n’utilise que du brun d’habitude. Bref, cela se passe dans la nuit du 4 mai. Je suis en voiture, mais c’est une sorte de forme qui est peut être un ami qui conduit, dont je distingue si mal les traits que je ne le reconnais pas, qui disparaîtra bientôt d’ailleurs, qui n’était peut-être pas là. Derrière, se trouve ma chienne, ce noble animal, l’encore jeune et un peu Miss-Catastrophe, Marie, qui a pris la place de l’inoubliable KlaraPourquoi donc l’ai-je prise avec moi ?

Nous allons à Marseille, à une grande réception que donne mon frère ainé, je me demande bien pourquoi. Dans ma jeunesse, c’était mon modèle, mon mentor, de onze ans mon ainé, mon héros, celui que j’aurais voulu être avec sa force, sa puissance exceptionnelles ; notre rupture, en 1983 à cause de ma séparation d’avec ma première femme, fut d’autant plus cruelle, et quels que soient mes torts s’il y en a, je ressentis son attitude et ses mots, ses mimiques et ses regards furieux, sa lâcheté inttendue pour une telle force de la nature, comme une blessure profonde et une trahison affreuse, comme si l’on vous ôtait une partie de votre jeunesse. Il est mort en septembre 2016 et je n’en ressentis me sembla-t-il nulle émotion, rien qui ne m’affecta vraiment sur l’instant, mais peut-être pas intérieurement... Quelques heures après commencèrent plusieurs heures d’affreuses souffrances qui me conduisirent aux urgences à cinq heures du matin le lendemain ; une innocente hernie inguinale, transformée en hernie engouée menaçant d’étrangler, tout cela conduisant à une intervention d’urgence en début d’après-midi. Plus tard, mon gastro me dit que l’émotion contenue et non exprimée était sans doute la cause de contractions internes brutales qui avaient causé l’incident.

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Tourbillon crisique-49

  jeudi 10 mai 2018

10 mai 2018 – Le premier constat que je dois faire est l’extraordinaire abondance de “Tourbillons crisiques” ces dernières semaines (trois durant le mois d’avril), ce qui est en soi un signe de l’accélération du susdit tourbillon crisique, et de l’aggravation des crises que cela suppose. C’en est à un point où l’abondance du rythme des “Tourbillons crisiques” transformant la structure même de la Grande Crise devrait être en soi le sujet d’un “Tourbillon crisique“ – ce qui est un peu le cas près tout avec ce paragraphe introductif.

Le sujet est bien entendu la décision de Trump de sortir du traité nucléaire de 2015 avec l’Iran. Cette décision équivaut en importance à son élection : elle est, en bouleversement sismique, la réplique comme évènement de pseudo-politique étrangère, de son élection comme évènement de pseudo-politique intérieure. L’ancien directeur de l’OMB, alors jeune prodige désigné comme ministre du budget de Reagan David Stockman, résume l’étrange performance du président qui se révèle dans cet instant plus américaniste-Système déclenchant le pire que tous ses prédécesseurs après s’être cru citoyen et Américain à la fois, pour justifier son élection :

« L’acte de The-Donald de réduire en cendres le traité nucléaire iranien marque le sinistre triomphe complet du Parti de la Guerre. Il ne reste plus rien de America First. L'action irresponsable, injustifiée et totalement irrationnelle de Trump entraînera Washington encore plus profondément dans un vortex incendiaire au Moyen-Orient  de conflits politiques et religieux sans le moindre rapport avec la sûreté et la sécurité du peuple américain. »

... Et pour confirmation, ceci : « Trump a déstabilisé le monde par cet acte. La Russie le considérera comme plus dangereux. [...] Les stratèges russes vont réévaluer leur posture nucléaire, estimant plus grande la possibilité d’une première frappe stratégique des USA. La Chine sera plus déterminée que jamais à renforcer sa puissance militaire et son alliance avec la Russie. » (De Michael S. Rozeff, historien libertarien.)

La crise iranienne ouvre une nouvelle phase dans l’empilement des crises qui s’amoncellent depuis quinze ans, elle imprime une nouvelle accélération au tourbillon crisique, renforce le désordre, approfondit le trou noir où l’effondrement nous conduit. Les esprits tentent de réunir ce qu’il leur reste de raison raisonnable pour décrire cet acte sans précédent de simulacre politique avec les innombrables questions qu’il crée et entraîne derrière lui dans une valse folle. Cela est résumé par Daniel McAdams, complice habituel des dialogues avec le vieux et avisé Ron Paul, qui nous donne un aperçu de cette façon d’apprécier l’événement, tragédie-bouffe au-delà de tout ce qui a été fait jusqu’ici :

« La déclaration du président Trump sur le retrait des États-Unis de l'accord nucléaire iranien croule sous tant de mensonges et d’affirmations faussaires qu'il semblerait presque que les neocons qui l'ont inspirée [sinon rédigée] ont voulu le ridiculiser. L'affirmation selon laquelle l'Iran est allié à al-Qaïda est si fausse et effrontée qu'elle rivalise avec les plus formidables mensonges et simulacres édifiés par les USA pour justifier la désastreuse guerre en Irak. Donc, les États-Unis sont sortis du traité... que va-t-il se passer ? Que vont faire les Européens? Comment les Américains vont-ils réagir à la perte de 100 000 emplois de Boeing en raison de l'annulation d'un contrat de transport de passagers avec l'Iran?..[Etcetera...] »

Sur la terre martyrisée de Syrie ont déjà commencé des affrontements sporadiques entre Israéliens, Syriens et Iraniens, et certains y voient les premiers actes de la guerre inévitable qui sourd. « The shit’s on, good buddy », apprécie le colonel Patrick Lang.

Pendant ce temps, Netanyahou était avec Poutine, déposant une gerbe de fleurs au Soldat Inconnu de la Grand Guerre Patriotique, au terme de la marche épique du “Bataillon Immortel” qui mit dans les rues de Moscou plus d’un million de personnes venues rendre hommage au colossal sacrifice de la Sainte-Russie. Netanyahou portait le symbole fameux qui attise toute la haine antirussiste du bloc-BAO ces dernières années ; aussi, l’innocentDefense News, habitué de la promotion de la camelote tueuse du CMI, a-t-il cette remarque moins innocente : « Dans un geste qui va certainement attiser la polémique dans certains milieux, Netanyahou a été vu arborant le ruban orange-noir de l’ordre de Saint-Georges, un symbole russe qui a acquis une nouvelle popularité ces dernières années comme signe patriotique de l’annexion de la Crimée par la Russie. » Sans nul doute, Poutine et Netanyahou, et leurs relations, constituent les facteurs les plus étranges et les plus mystérieux de cette crise qui déploie sans plus s’en dissimuler ses fureurs et ses éclairs de feu.

Ainsi, et quoiqu’on en dise, Trump, poursuit-il inexorablement le chemin que lui a assigné le destin, au-delà de toutes les supputations, les explications, les appréciations, les circonvolutions, les conjurations : du désordre, encore du désordre, toujours du désordre. Cet homme a été mis là où il se trouve pour achever le Grand’Œuvre de la crise terminale de l’effondrement du Système. Dussions-nous trembler et nous consumer dans l’angoisse des terribles lendemains qui nous sont promis, il est de notre devoir intellectuel de reconnaître qu’il accomplit parfaitement sa mission. Quel que soit le destin de l’Iran, d’Israël, de la Syrie, de la Russie, etc., toutes choses ouvertes aux aléas de la fortune des armes, des invectives, des habiletés et des alliances changeantes, il nous semble qu’avec un tel président celui-là de destin de l’Amérique et du Système auquel elle s’est soumise est désormais scellé.

Lincoln toujours, déjà cité précédemment : « ... En tant que nation d’hommes libres, nous devons éternellement survivre, ou mourir en nous suicidant. »

Les marmottages du “Che”

  mardi 08 mai 2018

8 mai 2018 –“Marmottage” n’est pas un mot insultant mais plutôt amusant sinon sautillant malgré la marmotte, et on le prendra comme une image, indiquant plutôt le “marmottage” volontaire des idées parce qu’on se trouve dans la position de ne pouvoir dire clairement ce que l’on voudrait dire, et pour certains ce que l’on brûle de dire. Dans ce cas, le propos peut être clair et net, mais il exprime ce marmottage-là... Donc, rien d’irrespectueux.

Rien d’irrespectueux d’autant qu’il s’agit de Chevènement, dont on sait, ou dont on apprend pour certains, qu’il a rempilé dans le poste étonnant qu’il tint sous la présidence de François Hollande, d’une sorte de conseiller/d’envoyé spécial du président français pour les relations avec la Russie. C’est bien ce qui paraît étonnant, et de surcroit nullement l’impression d’un démenti du “Che”, de parler de cette position du temps de Hollande et de ce qui aurait été... comment dirait-on ? Ah oui, ce qui aurait été une “politique russe” de Hollande, comme si ce brave homme aurait pu avoir une “politique russe”... Dans tous les cas, “le Che” nous rassure : avec Macron, ce sera diablement différent, et nous lui laissons donc le surnom de “Che” gagné pendant la campagne présidentielle de 2002.

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dedefensa.org, sentinelle des temps de tempête

  jeudi 03 mai 2018

3 mai 2018 – On pourrait résumer mon propos en disant que de “site de crisologie”, tel qu’il s’intitule lui-même depuis une dizaine d’années, on pourrait dire que dedefensa.org est devenu également un site de collapsologie. Je ne crois pourtant pas qu’il faille adopter ce changement d’identification comme un changement d'identité, simplement parce que, autant dans l’esprit de la chose que dans mon esprit, l’identification de “site de crisologie” inclut de facto et englobe logiquement la phase terminale de la crisologie qui est la collapsologie.

Je vais d’abord essayer de faire une présentation statistique de la chose, à partir du phénomène de la fréquentation du site. Je ne prends comme référence que le nombre de “visites” (et non les références des “hits”, ou du nombre de “pages consultées” par exemple, qui sont très supérieures) parce que la définition d’une “visite” est la référence la plus sérieuse, la plus stable de l’intérêt actif pour le site, impliquant l’entrée pour un temps donné (autour de 4-5 minutes au minimum je crois, jusqu’à un total de 20 minutes à partir duquel la “visite”, si elle se poursuit, est comptabilisée comme une seconde “visite”) ; dans ce cas, référence la plus assurée d’un intérêt actif, sinon d’une lecture partielle ou complète d’un ou de plusieurs articles. 

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« Il faut tâcher de ne pas s’aigrir trop »

  mardi 01 mai 2018

1ermai 2018 – ... C’était l’époque où le prince de Bénévent, évêque défroqué, ancien ministre des Relations Étrangères de l’Empereur, se tenait à Paris, surveillé par la police, disgracié, presque solitaire . Il avait vu partir Napoléon vers le Nord et vers l’Est, en même temps que des éléments de la Grande Armée, pour la plus formidable bataille de tous les temps de l’Empire, dans les plaines immenses de l’immense Russie. Il avait laissé tomber froidement mais, je le supposerais volontiers car je crois deviner à travers les âges que cet homme avait la nostalgie d’une âme poétique, sans pouvoir empêcher un frisson le parcourir jusque dans l’âme, ce frisson venu des anciens temps qu’il avait connus, d’avant la Grande Révolution, des anciens temps qu’il avait tant aimés et qu’il continuait à tant aimer, – et l’évêque défroqué avait donc laissé tomber : « C’est le commencement de la fin. »

C’est un moment terrible, une terrible maturation de crise à passer avant d’affronter la suprême bataille. Il prend sa plume et écrit à son amie très chère, la duchesse de Courlande : « Il faut tâcher de ne pas s’aigrir trop, afin d’être prêt pour les temps qui se préparent et qui ne s’annoncent pas pour être faciles. »

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