Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.

  Décembre 2017 (9 articles)

L’ombre de RT sur “notre” vertu

  vendredi 29 décembre 2017

29 décembre 2017 – Les Russes, c’est comme les migrants pour les anti-migrants : on les fiche dehors par la porte, ils rentrent par la fenêtre. Le bloc-BAO est en danger de voir sa vertu menacée des pires outrages. Certes, dans un bel et rude effort démocratique de leur vertu à eux profondément outragée, les amis-américanistes avaient réussi à se débarrasser de cette peste rouge-brune en balançant dans la catégorie “agent de l’étranger” RT, réseau mondial russe d’information, ou disons plutôt “d’infection” hein... Soupir de soulagement tout au long de la civilisation... Et soudain ! Qu’apprends-je ? Où suis-je ? Que fais-je ? « J’écris ton nom, Liberté », au secours... Depuis le 18 décembre, nous vivons sous l’empire de l’immonde hydre propagandiste : RT s’est installé en France !

Je reprends mon souffle, un instant submergé par l’horreur...Changeons de registre, rangeons nos masque-à-rade, la tragédie-bouffe est terminée.

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Notre Titanic-cosmique

  lundi 25 décembre 2017

25 décembre 2017 – Je vais essayer de tracer un bilan du phénomène antiSystème, donc de la situation du Système, au bout de cette année 2017 qui a poursuivi la phase en cours dont je situe la pleine vitesse de croisière à la mi-2015 (candidature de Trump), nous montrant ainsi que la situation crisique générale est bien devenue endémique et catastrophique pour le Système depuis le “coup de Kiev” qui démarre cette époque nouvelle où la catastrophe met en place ses moyens d’action et sa stratégie diluvienne. (Février 2014, date importante pour la chronologie crisique.) On verra que les constats de l’action des antiSystème sont nombreux, extrêmes, bouleversants, sans que pourtant la situation du Système, c’est-à-dire notre situation générale à tous, soit en apparence fondamentalement modifiée.

Durant ces deux dernières années se sont très rapidement dissipées des illusions d’un type spécifique entretenues par certains antiSystème, que l’on pourrait baptiser des “illusions d’antiSystème” ou “de certains antiSystème” (plutôt que “les illusions antiSystème”) pour bien montrer qu’il ne s’agit pas d’illusions de tous les antiSystème. En effet, en même temps, parallèlement et conjointement, liés par des liens serrés de cause à effet réciproques, sont apparues les limites décisives d’une certaine catégorie d’antiSystème, que je définirais disons comme des évènements, des artefacts et des situations “activistes antiSystème” ; c’est-à-dire “des évènements, des artefacts et des situations” qui sont objectivement antiSystème directement ou indirectement selon le classement qui est fait sur ce site ; et qui sont antiSystème même s’il s’agit de comportements inconscients, même s’il s’agit de comportements accidentels, même si cela vient d’acteurs normalement pro-Système mais devenant antiSystème, même et le plus souvent temporairement, par enchaînement complexe et contradictoires des causes et des effets.

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Ma schizophrénie tactique

  dimanche 24 décembre 2017

24 décembre 2017 – Puisqu’il est quasiment né, le Divin Enfant, il est temps de célébrer l’un de ses fils lointains mais certainement l’un des plus méritants. Le président des États-Unis (POTUS), Donald J. Trump, dans son premier grand cru 2017 qui fut une leçon magnifique, n’a absolument pas déçu notre attente, et particulièrement la mienne. Il est exactement ce qu’il importait qu’il soit avec le jugement qu’on en a, qui ne cesse de s’enrichir dans le sens de l’inconsistance caoutchouteuse et télévisuelle du personnage. Sa politique générale, notamment extérieure, est parfaitement adéquate à ce que nous attendons, à ce que j’attends : une sorte de “massacre à la tronçonneuse” de tous les avantages unilatéraux, de toutes les positions chèrement payées de bombardements et de corruptions diverses, d’entourloupes et de promesses trahies, des États-Unis dans le monde.

Mis là où il se trouve pour accélérer la destruction des Etats-Unis et pour rien d’autre, il s’y emploie avec un zèle et une efficacité stupéfiantes. Il était nécessaire qu’il fût élu et qu’une fois élu il ne réussisse rien de ce qu’il avait promis, et même qu’il allât contre ses promesses. A part son cadeau fait aux grosses fortunes, il a tenu parole, c’est-à-dire qu’il l’a trahie continuellement. La secrète détestation qu’il éprouve pour son prédécesseur ne cesse de le pousser à en rajouter constamment, à faire pire que l’autre qui n’était déjà pas si mal. L’Histoire, la Grande Métahistoire, retiendra ce dream tandem absolument déstructurant : Obama suivi de Trump, la peste après le choléra, la vérole enchaînant sur le bas-clergé, ou Charybde ouvrant la voie à Scylla.

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“Maoïsation” de la révolution des femmes

  samedi 23 décembre 2017

23 décembre 2017 – De plus en plus et de plus en plus vite s’impose à mon esprit que le comportement des femmes célèbres, dans le milieu de l’entertainment, aux USA spécifiquement (Hollywood particulièrement), est en train d’acquérir une puissance politique stupéfiante. Bien entendu, c’est complètement mon sentiment qu’il faut percevoir cela dans le sens “révolutionnaire” de la déstructuration, en écartant pour l’instant, selon ma méthodologie d’analyse, tout jugement moral de la chose, en bien ou en mal d’une façon expéditive et conclue, parce que le jugement essentiel concerne les effets de la chose sur le sort du Système qui est ce qui m’importe le plus. Sur ce point, rien ne peut être encore dit, et l’hypothèse que je favorise est même que ces agitations extraordinaires ne cessent de bousculer le Système lui-même, de le déséquilibrer, de l’accabler un peu plus... Donc, m’importe pour l’instant le seul constat de l’événement, avec la mesure du mouvement, son rythme ébouriffant, ses ambitions qui sont hors de toute mesure de référence et sans rapport avec le standard des comportements.

(Une appréciation plus simple et trop rapide dirait “folie” de toute cette agitation ; pour autant, rien ne serait dit ; que m’importe la folie per se, et d’ailleurs qui sait ce que c’est que la folie... Ce qui m’importe, c’est de savoir si cette folie, s’il y a folie, va pour ou contre le Système, et cela n’est pas encore tout à fait déterminé mais je devine vers où ira ma conclusion. Le sort du Système, voilà la mesure de ma propre morale puisque pour moi nul doute n’existe que le Système c’est le Mal, et la raison-subvertie par le Système “la source de tous les maux”. Je dis tout cela avec la plus froide raison, celle qui a écarté le piège de la subversion.)

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Tourbillon sexuel

  dimanche 17 décembre 2017

17 décembre 2017 – Depuis le scandale Weinstein (10 octobre), les USA tourbillonnent au rythme des “scandales sexuels”, jusqu’à introduire un nouvel élément politique majeur dans la grande crise de “D.C.-la-folle”. On peut donc parler de “crise sexuelle”, avec l’aide d’une puissance de communication sans égale, – car, bien entendu, dans toute cette chronique, comme dans bien d’autres, le manipulateur central et le Deus/Diabolus ex machina (dimension-Janus), c’est la communication.

(On notera aussitôt que je ne parle que des USA. Dans d’autres pays, il y a eu des “affaires sexuelles”, certaines très sévères, comme celle de Tariq Ramadan en France. Mais nulle part, rien de semblable à ce qui se passe aux USA, – non pas nécessairement pour la gravité des affaires mais pour le fantastique effet de communication producteur d’une formidable résilience ; cela qui entraîne des affaires si étonnantes de banalité pour ces territoires des mœurs considérablement dissolues [Hollywood, tu parles !], vers les hauteurs supposées de la politique au plus haut niveau, de la plus grande puissance que le monde ait jamais connue.)

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Tourbillon crisique-41

  jeudi 14 décembre 2017

14 décembre 2017 – Ce jour était bon, hier 13 décembre... C’est-à-dire un bon cru dans la mesure où il nous présente un beau palmarès d’accélération ou d’approfondissement crisiques : la défaite du juge Moore aux USA, la reconnaissance de Jérusalem-Est par les pays musulmans, un jour de plus dans le trou noir du bordel ukrainien qui, aux dernières mesures, se révèle sans fond. Ces trois événements vont dans le même sens : désordre, désordre, désordre, donc alimentation et accélération du “tourbillon crisique”.

• La défaite du juge Moore en Alabama, candidat “républicain” (?) battu par le démocrate dans un État ultra-conservateur qui avait voté à 3 contre 1 pour Trump. Grande joie des commentateurs-Système, leur raison et leur information réduites à une haine primaire et anti-Trump. Moore était un “choix” d’un candidat républicain qui ne satisfaisait aucune des tendances du parti et sa défaite touche surtout Trump et l’establishment républicain. Dans Breitbart.News, l’archi-populiste Ann Coulter explique que le vrai candidat populiste, le député Mo Brooks, avait été éliminé par les manœuvres de l’establishment soutenu par Trump sur le conseil de son gendre Kushner ; la défaite de Moore, juge-t-elle, renforce les ultra-populistes et place Trump devant la nécessité, pour survivre, de suivre la ligne définie pendant la campagne s’il est encore capable de le faire (bien improbable). De ce côté, le parti républicain apparaît plus divisé que jamais.

Les démocrates triomphent et se radicalisent encore plus sur les questions sociétales. Moore a été battu à cause d’une affaire, – plus ou moins manipulée, – de scandale sexuel (pédophilie) et le parti va appuyer encore plus sur cette ligne. Les scandales sexuels, qui ont déjà eu la peau de deux parlementaires (deux démocrates !) seront plus que jamais promus et exploités par les démocrates, qui vont devenir un parti complètement féministe, et bien entendu progressiste-sociétal. Le monde politique à “D.C.-la-folle” va vivre au rythme de ces scandales (CNN et le Washington Post enquêtent sur 40 cas de cette sorte chez les parlementaires du Congrès), avec d’ores et déjà Trump en ligne de mire.

• Le sommet d’urgence de l’OIC (Organisation de la Coopération Islamique), convoqué par son président actuel Erdogan puissamment sollicité par son antipathie pour Trump, n’a pas été un sommet musulman de l’impuissance de plus. Les pays musulmans ont décidé d’affirmer collectivement ce que nombre d’entre eux affirmaient individuellement, soit leur reconnaissance de Jérusalem-Est comme capitale de l’État de la Palestine. Ils répondent ainsi à Trump qu’ils ne peuvent accepter comme capitale d’Israël que Jérusalem-Ouest, et reconnaissant implicitement Jérusalem-Ouest seulement comme capitale d’Israël. Comme l’Iran, qui n’avait pas reconnu la pré-légitimité de l’Israël d’avant-1967, a souscrit à cette résolution, il s’en déduit que ce pays reconnaît implicitement Israël et réduit quasiment à rien le principal argument anti-iranien d’Israël.

Dans TheDuran.com, Andrew Korybko estime que cette décision de l’OIC ouvre la voie à la Russie, à la place des USA discrédités, pour une intervention majeure dans le “processus de paix”, – zombie diplomatique que ce pays pourrait ranimer. La Russie est en effet complètement en ligne avec les pays musulmans puisqu’elle vient de renouveler son soutien à la partition de la ville et à la réduction de la capitale d’Israël à la partie Ouest de la ville, laissant l’Est aux Palestiniens. Ce possible prolongement va nécessairement apporter encore plus de confusion interne et de récrimination antirusse à l’intérieur du camp américaniste-occidentaliste, devant le spectacle cosmique d’une politique extérieure réduite à ses lambeaux.

• Un long article d’Alexander Mercouris rappelle à notre triste souvenir l’existence chaotique et totalement anarchique de l’Ukraine. L’on y suit actuellement comme dans une série de type tragédie-bouffe les aventures du Géorgien Saakachvili, qui n’arrête pas d’être arrêté par la SBU de Porochenko puis relâché sous la pression de ses “fans”, qui est toujours plus gras et plus vociférant que jamais, qui entend bien nettoyer les écuries d’Augias-Porochenko. L’Ukraine est un trou noir de corruption et de désordre, où les choses ne cessent d’empirer à un rythme roboratif. Après une description volontairement rationnelle de la situation qui n’empêche pas d’imaginer ce que doivent être les conditions psychologiques, Mercouris termine par ce parallèle qui enrichit encore plus, à la lumière du souvenir de notre-Maidan, les perspectives de notre contre-civilisation : « Les victimes de tout cela sont bien entendu les habitants d’Ukraine, qui sont emprisonnés dans un cauchemar développé pour eux par la politique occidentale de la même façon et dans le même sens et pour les mêmes effets que celui qu’affrontent, par exemple, les habitants de la Libye. »

Un seul jour... Avec les événements en cours et les événements nouveaux, en un seul jour certes exemplaire on a un tableau particulièrement riche de la détérioration constante dans le sens de la déstabilisation et de la déstructuration de la situation générale de l’hégémonie du bloc-BAO. Toutes ces dynamiques convergent avec une coordination exemplaire, on dirait presque “en bon ordre”, vers une transmutation en facteurs de renforcement radical du désordre du “tourbillon crisique. On observera que, pour cette fois et souvent à la différence des habituels spasmes de chaos et d’aggravation du désordre qui ne font que traduire la mécanique des purs événements, l’activité humaine spécifique y a apporté une puissante et constructive contribution. Il ne faut jamais désespérer de sapiens, de quelque genre qu’il/qu’elle soit.

Ma fascination pour OSINT

  mercredi 13 décembre 2017

13 décembre 2017 – Je ne tiens rien qui me soit aujourd’hui d’une importance approchante, – pour ne rien dire d’“égale”, sinon de “supérieure”, – que la question de “la Vérité perdue”. Une suite de textes, pour le travail récent sur cette question, s’attache à ce sujet, notamment à propos, – pour résumer le propos, – de cette chose nommée OSINT (Open Sources INTelligence : le “renseignement en sources ouvertes”). C’est un de ces cas que l’on connaît dans notre époque présente où les aspects techniques et bureaucratiques les plus vulgaires touchent sans le vouloir, justement, à une vérité-de-situation ; c’est l’un de ces cas qui rencontrent l’argument selon lequel, pour comprendre notre époque, il faut la suivre quotidiennement avec des outils métaphysiques et spirituels (métahistoire) qu’il s’agit d’utiliser directement.

(Les textes dont je parle, sur OSINT, vraiment très proches, comme un débat ouvert qui s’impose, qui se poursuit jour après jour, qui est pour moi d’une importance chaque plus grande et plus haute... Voir deux fois le 10 décembre 2017 et le 10 décembre 2017, et le 11 décembre 2017.)

Ce que je veux ici exprimer par ce titre qui semblerait faire la part belle à un “machin” technocratique, en plus américaniste et “CIA-manufactured”, – c’est que “Fascination pour OSINT” indique simplement le choc que j’ai ressenti à découvrir par ce biais assez commun sinon vulgaire une conceptualisation intuitive de ce que j’estime être une vérité (pour ce cas, le mot est de mise), et qui se trouvait en moi d’une manière informelle et anarchique. Aussitôt, je me suis mis en quête d’avis et de témoignages de quelque “source ouverte” qui m’est proche. Ainsi ai-je discuté sur la question de savoir ce que les élites-Système, et notamment dans le monde du renseignement, pensent de OSINT. Je précise que ma “source ouverte” est d’esprit complètement indépendant, mais avec une expérience très puissante et opérationnelle des milieux en question, – et que tout cela se situe dans les centres institutionnels de la direction européenne.

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Valsez, mensonges

  lundi 11 décembre 2017

11 décembre 2017 – Il est vrai qu’il y a ces derniers jours une avalanche d’incroyables déclarations, surtout de “D.C.-la-folle” naturellement, mais aussi d’autres lieux du bloc-BAO, notamment de Paris-France, de la part de notre ministre de la défense, pour cette fois l’épatant Le Drian, – j’ai évité “brillant”, trop voyant... C’est à propos de notre victoire en Syrie. Ah oui, tiens, vous ignoriez cela, vous autres... C’est nous et personne d’autre, nous, de la coalition du monde postmoderne-tardif de la liberté, qui l’avons emportée, éradiquée, décapitée, réduite en poussières sanglantes, la “bête immonde“, le ci-devant Daesh... Nous-autres, mon Dieu-le-Père-et-Mère ! Et personne d’autre !

C’est-à-dire, hein, soyons clairs, ni les Russes bouseux de l’indescriptible Poutine, ni les Syriens immondes de l’Assad-infâme, totalement paralysés sinon complices, les uns et les autres, du ci-devant Daesh. Il y a donc Le Drian, agacé mais aimable, et puis discrètement stupéfait que “nos amis Russes” prétendent avoir pris la part la plus importante dans ce magnifique Austerlitz postmoderne-tardif du bloc-BAO : « Je trouve parfois un peu surprenant que la Russie s'approprie la victoire contre Daech », dit-il ajoutant que la désintégration de Daesh est survenue « grâce aux actions de la coalition ».

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Les foucades du New York Times

  mercredi 06 décembre 2017

06 décembre 2017 – Ces trois derniers jours, deux interventions du New York Times (entre nous, nous dirons NYT) m’ont à la fois surpris et ravi, et également m’ont mis la puce à l’oreille pour une réflexion assez rapide qui devrait conduire, sans trop d’embarras et avec un peu d’audace, à des conclusions point inintéressantes. Ces interventions sont très inhabituelles si l’on tient compte du rôle de bateau-amiral de la communication proaméricaniste que tient le NYT depuis des décennies, sinon de bien plus d’un siècle.

D’une façon générale, on ne l’ignore pas, la Grey Lady (*) se couvre de gloires et de vertus à défendre avec une belle élégance et stricte rectitude de pensée, sous tous les cieux et pour toutes les âmes, les très-diverses et très-nombreuses initiatives de l’américanisme. Cela passe notamment, souvent en appuyant lourdement, par la promotion ou la défense becs et ongles des habitudes de projection de puissance du susdit américanisme, et l’admirative présentation des joujoux mortels qu’ils vendent, ou vendaient à tout le monde... “Ils” pour Lockheed Martin, Boeing, Northrop-Grumman & Cie, – et Raytheon, j’allais oublier.

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