Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.
RapSit-USA2025, le 26 juin 2025 (16H30) – Quelques épisodes qu’on enchaîne, pour développer notre récit, notre fable pour enfants sages, notre narrative pour téléspectateurs satisfaits de l’abrutissement en cours, – pour nourrir notre description d’un président hors du commun et complètement ‘out of control’.
Au lendemain de l’attaque contre les sites iraniens, Trump était rayonnant, emphatique, exceptionnellement entraînant, comme s’il se trouvait au sommet de l’Olympe sans le moindre sherpa. Après avoir composé sa narrative en sélectionnant des indications et des avis que ses subordonnés étaient autorisés à lui donner selon un sens strictement défini, et en y ajoutant ses propres rêveries, il tenait sa « guerre parfaite » (selon Michael Wolf). La narrative disait donc qu’il s’agissait d’une formidable performance opérationnelle sinon esthétique, – disons pour les habitués du style hollywoodien et des grands espaces des cow-boys, – de ses B-2 et des hyper-bombes, terminé de façon magnifique par l’anéantissement du “programme nucléaire iranien”.
• Dans un tel environnement aussi favorable aux conceptions américanistes, on pouvait donc couronner le tout d’un somptueux cessez-le-feu en forme de feu d’artifice, une sorte d’’Apothéose’ habituels aux plus grands des empereurs romains.
• ... Lorsque soudain parut, horreur, une longue analyse-résumée d’un rapport fuité. L’intervention-sacrilège, dans les colonnes libres de tweeterX, était de la cheffe correspondante de la sécurité nationale à FoxNews, Jennifer Atkins. Le rapport en question était celui d’une enquête préliminaire de la DIA sur le bombardement.
« Même si le rapport n’est que d’une “faible fiabilité” en raison du nombre de sources, il laisse présager, par rapport aux ambitions et aux conclusions de Trump, un échec particulièrement sévère... »
• Les suites de cette révélation, qui est reprise partout, provoquent chez Trump une fureur certainement mémorable autant que gigantesque, qui s’exerce de deux façons : une très grande brutalité vis-à-vis des journalistes aux questions desquels il répond par sa narrative totalement contraire aux divagations des espions de la DIA, à laquelle personne ne doit rien avoir à redire. Vis à vis de ses ministres, surtout ceux qui sont concernés par ce domaine (Hegseth, Gabbard), il se montre impitoyable.
(Suite)
25 juin 2025 (19H15) – Nous, – pour ce “nous”, voyez “moi et mon double”, – avions d’abord écrit pour ce titre “Réflexion stratégique”... Puis, jugeant le titre trop long et surtout trop explicite j’ai abandonné le “stratégique” pour entrer dans le vague du “Réflexions...” tout court. Phobie des restes de journalisme chez PhG, dira-t-on ? Peut-être mais méfiez-vous du termes “restes” qui vaut aussi bien pour le bien que pour le mal. Si l’on décide qu’ils ne sont bons qu’à être jetés, l’on risque de se fourvoyer dans de bien graves erreurs.
Note de PhGBis : « Ici et très rapidement, une remarque hors-sujet et pourtant en plein dedans comme PhG lui-même le laisse à penser. Ne prenez pas à la légère ce “phobie des restes de journalisme chez PhG” à propos d’un titre qui doit être court et énigmatique (pas de “titre trop long et surtout trop explicite”). La grande plaie de notre temps de surinformation diffusée en survitesse par une surpopulation qui se fait sur-arrogante vis-à-vis de la vérité, c’est la difficulté de faire lire un texte au complet au lecteur, et le forçant à chercher à comprendre ce que l’auteur a voulu écrire. Pour cela, il faut commencer par le titre : il doit être court, pour frapper et saisir l’attention, et énigmatique pour qu’on ignore complètement ce qu’il présente. »
Cela est pour annoncer que nous allons nous référer à deux textes principalement, qui ne donnent aucune garanties de connaissance et de vérité indiscutable, qui restent dans le flou pour leurs sources et ne justifient leurs positions de jugement et d’information par aucun laisser-passer mais qui ont pour eux justement de ne parler au nom d’aucune autorité constituée et officielle ; ces autorités dont on sait aujourd’hui qu’elle ne peuvent parler, littéralement, sans goinfrer deux ou trois mensonges pour chaque mot prononcé. Le reste est du domaine de la responsabilité de notre approche qui s’appuie essentiellement sur l’expérience et sur l’intuition, avec au-dessus une faiblesse pour un parti (traditionnaliste) dans cet affrontement traditionnalistes-globalistes, dont nous jugeons qu’il porte la vérité, donc qu’il est plus léger, plus bondissant, plus cosmique, plus accordé enfin aux confidences des dieux.
(Suite)
21 juin 2025 (19H15) – Effectivement, l’on parle beaucoup de Tulsi Gabbard ces derniers temps. Tout le monde sait mon affection pour elle, mais je puis aussitôt assurer aux commères et autres jacasseurs qu’il ne s’agit certainement pas du facteur prépondérant. Ce que je veux dire est qu’à mon sens, dans la crise qui est née et frappe l’administration Trump au milieu de la crise américaniste générale, Gabbard est appelée à jouer un rôle important. Donc, il faut la suivre sans autre pensée compromettante.
Gabbard est la seule personnalité importante de l’administration à avoir pris une position qui contredit complètement les nombreux mensonges israéliens “blanchis” par l’onction du pape de la Maison-Blanche. La colère visible de Trump donne une mesure de ce qui a été ressenti par le président dans cette algarade, et l’effet sur sa réserve narcissique.
Un article du ‘New York Times’, revu et résumé par le journaliste Solyviev sur sa chaîne ‘Telegram’, puis traduit en anglais par ‘usa.news-pravda.com’, nous donne un aperçu général de la position de Gabbard, mentionnant notamment cette idée d’un raccommodement à l’amiable Trump-Gabbard également proposée par Douguine, – et dont je doute, en y réfléchissant, qu’il aille au fond des choses et résolve quoi que ce soit entre eux, – mais qui montre au moins que Trump doit ménager Gabbard, donc qu’elle compte effectivement...
(Suite)
19 juin 2025 (19H15) – Il y a bien entendu plusieurs façons de suivre le conflit de le “subcrise” Israël-Iran, dont une, mêlant Iran et Ukraine et confrontant USA et Russie, se trouve dans la dimension psychologique des protagonistes. Cela est faisable dans la mesure de l’extrême concentration des pouvoirs vers quelques-uns et des immenses dégâts qui peuvent être causés par des décisions également très concentrées sur des moyens en nombre restreint mais à l’effet extrêmement important.
Il se trouver que le principal et nouvel acteur de ce qui est donc bien la GrandeCrise nous propose une psychologie tout à fait singulière et remarquable. Il s’agit du président des USA, Donald Trump, qui est de plus un exceptionnel virtuose de la communication, cela constituant un agitateur et un utilisateur majeur de sa psychologie.
Nous parlions déjà hier dans le sens d’une observation faute à partir du cabinet du psychiatre, des agitations, voire des convulsions de Trump, dans cette phase depuis à peu près le mois d’avril. Le départ assez ordonné et efficace de son mandat, notamment par rapport à la ligne politique qu’il a lancée d’un nouveau ‘America First’, s’est brutalement embourbé dans des problèmes complexes où il s’agit de faire cesser des guerres perdues par l’Amérique ou constituant une charge inacceptable pour elle, en donnant l’impression d’une Amérique extrêmement victorieuse, et désormais totalement ‘America First’.
Nous rappelons ce que nous disions hier du comportement de Trump, déjà en formule incontrôlée en partie dans le cas ukrainien, puis totalement incontrôlée dans le cas israélo-iranien. Après avoir précisé que nous choisissions l’option d’écarter toutes les thèses complotistes et manipulatrices pour faire de Trump un acteur autonome à part entière (un peu comme Zelenski l’est devenu en Ukraine, et bien entendu, Netanyahou depuis des années, avec des tonnes de casseroles au cul)... Alors, nous écrivions ceci :
« ...Trump se révèle, à notre sens de psychiatre improvisé, comme un psychopathe-narcissique qui suit la courbe classique de la maniaco-dépression, lorsqu’elle se réfugie dans sa phase maniaque pour ne pas connaître les affres de la dépression.
» Note de PhGBis : « Moi qui connais assez bien PhG, qui a mis ce texte sous les augures de son ‘Journal-dde.crisis’ qui signifie “Journal fou d’un évadé de l’Asile’, je crois pouvoir dire qu’il sait parfaitement ce dont il parle en citant le cas de la maniaco-dépression se réfugiant “dans sa phase maniaque pour ne pas connaître les affres de la dépression”... »
(Suite)
18 juin 2025 (20H30) – Aujourd’hui, on peut dire que le « déchaînement de la Matière » atteint finalement à son véritable “être”, qui est évidemment la néantisation de l’être, le non-être qui est quelque chose comme “le déchaînement de la Mort”. Le moins qu’on doive ajouter est que les choses vont très, très vite. C’est un des aspects caractéristiques des grandes tendances événementielles qui nous emportent, où les événements sont conçus (par le Diable, diable !) pour emporter toutes les valeurs structurelles en place, finissent leur fabuleuse entreprise de surpuissance par une autodestruction digne d’une mise en scène audacieuse de nouveauté, dans un immense incendie liquidant les ‘Dises’ vers la liquidation des ‘Valkyries’. Car les ‘Valkyries’, que l’on prit pour des instruments au service des divers Soros de service, ne sont en fait que des « divinités mineures appelées “les Dises qui servaient Odin” »
Passé cette introduction qui nous habitue aux nouvelles mœurs de la diplomatie, le premier point de notre intérêt de commentateur bienveillant et bien installé à Sirius, est, disons, ce qu’on pourrait nommer “le cas Trump”. Mais d’abord, je le demande, qu’on se rassure, que diable ! Trump n’est ni un pantin du DeepState (une création mythologique hollywoodienne), ni une marionnette des Juifs, ni un traître originel qui a trahi sa propre trahison, – toutes ces interprétations rendent plutôt compte de l‘état mental de ses auteurs, incapables d’accepter une réalité qui ne dépend pas strictement de la raison humaine ( y compris dans ses phases de déraison) ; cela, simplement parce que l’homme déconstruit-reconstruit de la modernité doit d’une façon ou l’autre rester le ‘maître du monde’, même si ce monde est en lambeaux à l’image de Trump, – du fait de sa propre action, bien entendu et évidemment.
Trump se révèle, à notre sens de psychiatre improvisé, comme un psychopathe-narcissique qui suit la courbe classique de la maniaco-dépression, lorsqu’elle se réfugie dans sa phase maniaque pour ne pas connaître les affres de la dépression.
(Suite)
Nous avions prévu, je vous l’assure, d’accompagner la décision de l’exécution de l’acte de ne plus publier les comptages de visites à nos articles de ce message – très exactement, le 1er juin 2025 au soir. Au dernier moment, j’ai préféré ne pas publier ce texte que je trouvais finalement, dans son isolement, sans autre explication, peut-être inutilement et arbitrairement violent. Je le mets à sa place aujourd’hui, dans un conteste de présentation plus rationnelle de toute cette “affaire”... Il nous donne une première approche... :
« La passion des égouts de la censure
» Avis à nos lecteurs à partir de ce jour, l'An de Disgrâce 2025
» Nous “cancellons”, – ah, le beau mot qui a beaucoup manqué à La Fontaine, – la comptabilité d'accès du nombre de visiteurs de nos articles. Qu'on se rassure (ou qu'on s'en fiche, pour certains), nous nous expliquerons en détails un de ces jours très-prochain. Pour l'esprit de la chose, disons que la raison en est notre conviction que ce comptage, établi il y a quelques années (un peu avant le COVID, je crois), est devenu assez soudainement faussaire et menteur, par quelque artifice de piratage dont nous ignorons tout pour l'instant, mais également devenu, j'en jurerais, la proie des rats licenciés en censure-bouffe. Ces rats-là, il faut le savoir, prolifèrent dans les égouts où ils trouvent toutes les senteurs et les douceurs de l'excrémentiel déluge de notre effondrement. Le Roi des rois à cédé la place au Roi des rats.
» (Pourtant, je n'ai pas de vindicte particulière pour cet animal puisque j'aime bien les animaux qui nous surpassent sur tant de choses, – mais ceux-là, de cette bande, de cette race, de cette puanteur-bouffe, en chemise à col ouvert et dose de coke en bandouillère, – pouah, ma Doué...)
» Dans quelques jours des explications détaillées. En attendant, nous faisons confiance à l'affluence fidèle et courageuse de nos lecteurs dont le nombre n'a cessé de grandir et, j'en suis sûr, ne cessera pas pour autant. Ils savent bien que ce n'est pas la comptabilité qui règle leur intérêt (c'est mon espoir).
» Plus que “promis-juré” de notre résistance, la simple évidence nous guide: résister pour nous, c'est comme respirer pour ne pas mourir, – PhG
» ... Pour le coup, plus Semper Phi (*) que jamais.
» Note sur une note révélatrice
» (*) Pour expliquer cette formule que j'emploie souvent, reportez-vous à la “Note” du texte du 19 août 2015, d'il y a dix ans, encore du temps de nos jeunes années.
Nous avons, comme tout activiste responsable, constitué un “dossier” solide sur cette affaire, avec des collaborateurs qui s’y entendent un peu mieux que moi pour les questions informatiques. On commencera par les faits eux-mêmes qui, à partir d’un constat qu’on peut toujours craindre subjectif, ont la rigueur des automatismes de comptabilité. L’alerte date, pour moi, très exactement du jour de la dissolution de l’Assemblée National en juillet 2024. On peut aussi bien dire “coïncidence” que “cacahuètes en boîte”, – au choix. Mais c’est subjectif, c’est sûr.
(Suite)
16 juin 2025 (18H50) – J’ai lu ce texte d’un œil inattentif ; puis ai relu des passages, ici et là, puis gouté ce qu’il me faisait ressentir, c’est-à-dire combien il se marie parfaitement à mon jugement général : l’inexistence totale, absolue, mesurée au millimètre et à la nanoseconde, de l’Europe. J’avoue en éprouver une certaine nausée, notamment lorsque je recherche des qualificatifs supplémentaires pour caractériser l’Europe. Je ne peux m’empêcher, vous le comprenez, de rapprocher cette perception (de l’Europe) de celle que j’éprouve devant l’effondrement de mon pays (la France, pour ceux qui veulent des précisions). Les deux choses se complètent.
Vous connaissez l’ivresse des profondeurs ? J’en ai fait l’expérience lorsque j’étais un adolescent, à partir du voilier que mon père avait en copropriété, lorsqu’on naviguait sur une Méditerranée éblouissante de lumière et d’apaisement, et qu’il nous arrivait de plonger en pleine mer, “au large”. Au-dessous de nous, trois mille, quatre mille mètres de profondeur. Les rayons du soleil pénétrent par réfraction, animant ce vide incroyable de sortes de danses pleines de surprises et comme enchanteresses...
Eh bien, le vertige des profondeurs chasse tout cela et devient l’ivresse des profondeurs, lorsque vous en arriver à sembler évoluer dans l’eau comme on évolue dans l’air, tentant de s’accrocher à on ne sait quoi et on ne sait pourquoi, comme invinciblement attiré par une sorte d’appel venu de monstres cachés au fond des eaux, et pourtant si assurés d’être en état d’exception comme les cosmonautes sont en état d’apesanteur... Voilà ce qu’est devenue l’Europe pour moi, à l’image de la France qui a mené cette dégringolade comme ces crétins d’Anglais, – selon ce qu’on nous rapporte, – lancèrent la Charge de la Brigade Légère avec Lord Cardogan à sa tête.
(Suite)
13-06-2025 (14H15) – Je vous le confie : ce texte de commentaire que vous lisez m’a rendu fou à cause des innombrables fonction de ‘Words’ qui, manipulées par hasard, m’ont fait perdre un texte initial, totalement perdu, nullement retrouvé, insulté, conchié, abandonné et bientôt enfui dans la même grandiose merde progressiste que représente notre époque. Ainsi commence cette lecture encourageante, que les quatre-cinquièmes des derniers lecteurs qui nous restent ne liront certainement pas dans sa totalité, – sans que je puisse le leur reprocher.
Vous, lecteurs impatients et avides de savoir, inutile d’attendre ! Partez, allez aux autres sites qui vous élèvent l’esprit jusqu’à constater qu’au-dehors des gouttes qui strient la vitre, – “donc il pleut”, – des bombes (si possible israéliennes) qui pleuvent, – “ donc il brûle”, – et jusqu’au brillantissime sénateur Lindsey Graham, l’insupportable crétin du Sénat jubilant jusqu’à mouiller incontinent sa culotte, et donc il brûle en-dehors du charme envoûtant des bombes insraéliennes, vous dites-vous, et ainsi de suite...
Allez, précipitez-vous donc pour savoir ce que demain vous aurez oublié, sinon la marque de l’infamie en courageuse expansion de ce simulacre d’État qu’on nomme Israël. Les Américains applaudissent, avec près de 50 ans d’illégalité terroriste derrière eux, déjà annoncé par un coup d’État vingt cinq ans plus tôit (1953) où l’on trouvait la marque de l’ineffable MI6... Tout ça, on connait, nous continuons à glisser de savon mouillé en savons mouillé jour après jour, que nous oublions tout aussitôt ou que nous aurons oublié demain, et, sans savoir ni pourquoi, ni jusqu’où, nous continuerons et recommencerons !
Tout cela pour vous dire par un incroyable parcours kafkaïen que le texte que je vous propose n’est pas facile, mais pas facile du tout : rien d’un savon mouillé et qui glisse... Illisible en un sens pour le commun de nous autres, avec phrase à relire cinq fois pour vous y retrouver, un dictionnaire et le site ‘synonymo’ à portée de mains.
(Suite)
10 juin 2025 (18H30) – Rien ne me paraît plus important, pour la compréhension de l’évolution et de la vitesse de l’évolution de la GrandeCrise, que le lien puissant à établir entre la guerre en Ukraine entrée dans sa phase finale et l’administration Trump également entré dans sa phase finale de pleine activité de son pouvoir et de son autorité. Cette concordance des destins ne dit rien des effets, de même qu’il ne doit nous tromper en aucun cas. Je parle des deux “subcrises” si proches et si différentes, soudain en marche explosive, à 10 000 kilomètres l’une de l’autre, – la diagonale du fou,– et pourtant chacune comme partie essentielle de la GrandeCrise.
Je ne cesse de m’insurger sur cette absence de corrélation entre l’Ukraine et Los Angeles. Peut-être certains s’en doutent-ils mais aucun, pour ma part d’après tout ce que j’ai vu et lu, ne proclame que l’une sans l’autre n’est rien et que les deux ensemble forment le plus terrifiant, le plus apocalyptique ensemble crisique que l’on puisse concevoir. C’est comme si notre civilisation aux abois était prise entre les deux pinces d’une tenaille monstrueuse, et qu’une main venue d’on ne sait où, aux dimensions inimaginables, dotée d’une force à mesure, serre, serre jusqu’à nous faire rendre gorge.
Vous comprenez bien à ce point, que peu m’importe, d’une part qui l’emporte en Ukraine, bien qu’on sache qui l’emportera avec les infects débris qui dirigent cette catastrophique démarche du côté de l’Empire de la Liberté ; d’autre part, ce qu’il adviendra du fracas épouvantable de Los Angeles, bien qu’on sache bien qu’il comporte tous les possibles de la dislocation de l’Amérique qui est cette énorme puissance qui nous tient sous son joug depuis tant et tant d’années et de décennies.
... A ce propos et pour nous offrir quelques instants de détente studieuse, voici ce qu’en dit mon ami Jonathan Turley, par fragments de phrases et de jugements...
(Suite)
7 juin 2025 (14H30) – C’estr un document qu’il faut absolument voir et écouter, sur le réseau ‘Glenn Diesen in French’, organisé par l’universitaire norvégien en bel et bon anglais, avec une traduction vocale simultanée en un français d’excellente qualité. Ce fut un cas exceptionnel de colère de cet ambassadeur indien à la retraite que nous suivons depuis près de vingt ans dans ses commentaires d’une excellente mesure (voyez la première fois où il est référencé, le 7 juin 2006). Cette fois, non ! La mesure est à son comble ! Voyez donc ‘Measure for Measure’, du grand Will.
M.K. Bhadrakumar a une approche extrêmement pessimiste (on parle de l’Ukraine, n’est-ce pas, à laquelle Shakespeare ne s’intéressait que modérément) et il l’affirme avec une conviction d’une rare violence chez lui. M.K. écarte toutes les billevesées sur un “moment Orechnik”, – un moment où les Russes décideraient d’utiliser, décision symbolique extrêmement puissante, le fameux missile ‘Orechnik’ et toute sa famille d’armes hypersonique à pénétration très profonde (dans la distance comme dans la profondes) dont les ‘Iskander’, les ‘Kajal’, les ‘Zircon’, etc. ; et les autres, les nouveaux qui viennent d’entrer en service sur des sous-marins, – toutes ces armes qui ne sont pas nécessairement armées de nucléaire, inarrêtables par la défense de l’OTAN et dont aucun pays de l’OTAN ne dispose pour ses propres ambitions offensives... M.K. tonne :
« Qu’on cesse donc de menacer avec les ‘Orechnik’, dont les Russes auraient une cinquantaine d’exemplaires et qu’ils s’en servent ! Ou bien que les Russes les mettent dans un musée ! »
Dès lors, le distingué diplomate, toujours extrêmement mesuré, au langage châtié, semble se déchaîner car il parle de la souveraineté de la Russie, de son existence, et qu’il est depuis longtemps un partisan non dissimulé de la Russie, de sa puissance, de sa gfrandeur civilisationnelle, de son rôle central de matrice d’équilibre au milieu du monde euroasiatique face à l’« l’ Hégémon” catastrophique ».
(Suite)
4 juin 2025 (17H00) – Commençons par quelques chiffres, comme un rébus terrible (ou assez fun, qui sait puisque nous sommes, à voir et entendre tous nos petits rigolos à deux balles/deux mille euros de LCI, dans une tragédie-bouffe ?) – et voyons le résultat :
• 1905 est la prémisse indiscutable et la Grande Préparation de la Grande Révolution bolchévique ;
• A joutez 40 et vous avez 1945, la Grande Victoire et l’URSS surgissant après une guerre d’une cruauté inouïe comme superpuissance face aux USA ;
• Ajoutez 40 et vous obtenez 1985, élection (le 9 mars) par le Politburo de Gorbatchev comme secrétaire général du PC de l’URSS et début immédiat et ultra-rapide de sa Grande Réforme d’effondrement de l’URSS. ;
• Ajoutez 40 et vous avez... 2025.
(Suite)
31 mai 2025 (18H40) – Il faut croire que l’on ne peut se passer des jeux les plus passionnants accrochés à des idées extrêmement fixes, aussi fixes qu’une ancre d’un grand porte-avions d’attaque de l’US Navy (bien entendu). Cette ancre formidable qui fixe notre pensée dans les limites autorisées, ce sont la barbarie, l’incompétence, l’ahurissement idiotique des hordes barbares d’au-delà du Dniepr. Par conséquent, le débat autour de leur capacité à dépasser la technologie de l’arc et des flèches, peut-être pour montrer quelque indulgence de l’arbalète et de ses traits, – ce débat-là n’en finit pas. A côté, il y a bien entendu nos splendides opérations et nos éblouissantes prévisions, comme la façon dont nous avons si bien vu le formidable impact de l’offensive dite “Mur de drones” devenu gruyère plein de trous des Ukrainiens (voir ce qu’en disent les amis Christoforou-Mercouris : « L’Ouest furieux de l’échec de l’attaque des drones »).
On publie deux textes très intéressants puisqu’ils viennent tous les deux du même côté de la barricade, alors qu’ils se contredisent complètement derrière les habituelles rhétoriques mielleuses des experts de notre belle civilisation. Les deux textes se suivent, le premier étant ce texte sur un rapport de la RAND Corporation, – que nous avons décidé, d’un commun accord avec les planificateurs des BRICS, de rebaptiser Fantasy-RAND Corporation pour donner à cette organisation toute sa dignité.
(Suite)
27 mai 2025 (14H00) – Décidément, il existe beaucoup de liens, et d’une réelle force, entre ce Constantin von Hoffmeister et nos conceptions. Il existe beaucoup de liens entre ce von Hoffmeister et la chute vertigineuse de notre époque, dont il est un observateur impitoyable, avec un regard qui rejoint celui des gens qui cultivent la lucidité. Il existe beaucoup de liens entre tous ces gens (dont moi) et Nietzsche.
Notes de PhG-Bis : « On y reviendra sous peu, je parle de PhG. Je ne cesse de le persécuter pour qu’il mène son projet concernant Nietzsche, qui ne demande d’ailleurs pas d’efforts considérables, – il a tout dans sa tête. Ce n’est pas du tout un projet sur une nouveauté, bien au contraire, mais qu’avons-nous à faire de la nouveauté quand l’on voit et mesure ce que cette époque si “nouvelle”, si innovante, quand l’on voit ce qu’elle nous donne en fait d’immondices, de faux-semblants, de simulacres ? »
On sait que Nietzsche est inclassable comme philosophe, que tout chez lui repousse le classement, la catégorie, la définition universitaire et technique, la mise au pas et la mise en rang. Dire qu’il est “un électron libre” n’est pas suffisant, car même si on le dit libre et sans attaches, il reste dans les normes de la science dure et exigeante qu’est la physique. L’expression anglaise de ‘loose cannon’, outre d’être sonore, belle et très rythmée je trouve, exprime bien ce qu’il est.
(Suite)
24 mai 2025 (18H30) – J’entends encore Mercouris, outré, s’écrier, dans une de ses interventions hier, à propos d’un article de ‘Foreign Policy’, l’une des grrrandes publications de l’establishment-DeepState US sur la politique étrangère et de sécurité nationale ; j’ai oublié les termes exacts (ce fut une exclamation en passant) mais cela donnait à peu près ceci :
« Incroyable ! Écrire et publier un tel article dans une revue aussi prestigieuse, c’est incroyable ! »
J’ajoute aussitôt, même si on l’a compris, que cet article va constituer le sujet de cette page du ‘Journal dde-crisis’. L’article est de Michael Kimmage, directeur du Kennan Institute au Wilson Center de Washington. Veut-on en connaître le sens et le contenu : le titre et le sous-titre nous en disent beaucoup
« La Russie a commencé à perdre la guerre en Ukraine. – Le vent de l’affrontement pourrait s'être retourné contre Poutine. »
En découvrant que l’auteur, présenté comme un expert de première ligne diplômé d’Harvard et d’Oxford dans la publication dirige le Kennan Institute, Larry Johnson, qui a lui-même publié (aujourd’hui) un article sur l’article, n’en revient pas également. Ses premiers mots sont pour invoquer les mannes du grand ancêtre qui savait de quoi la politique étrangère, la diplomatie, la connaissance des réalités sont faites.
(Suite)
23 mai 2025 (13H00) – Le professeur norvégien Glenn Diesen, activiste et professeur à l’université du Sud-Est de Norvège, produit et présente un site d’un très grand intérêt, dans sa version ‘Glenn Diesen French’ très intéressante pour nous avec une traduction parlée instantanée en français. Nous nous arrêtons à une excellente intervention qu’il a faite en interviewant interviewe le 17 mai 2025 Marlène Laruelle pour son dernier livre ‘Idéologie et fabrication du sens sous Poutine’.
Marlène Laruelle, de nationalité française, est une universitaire très originale, occupant une fonction de la plus haute importance à la fameuse université Georges Washington de Washington D.C. Elle y est professeure de recherche en affaires internationales et en science politique, ainsi que directrice du programme d’études sur l’illibéralisme, – sujet particulièrement nouveau et également original, et d’une importance chaque jour grandissante, – et qu’il est si étonnant de voir déjà établi en programme à George Washington University.
Nous nous attachons ici à un sujet également du plus grand intérêt, qui est l’influence de Soljenitsyne dans cette “idéologie” et cette “fabrication du sens” qui est en train de s’installer dans la Russie de Poutine, dans le flux d’un courant qui est de plus en plus au cœur de l’affrontement entre la modernité progressiste globaliste d’une part et d’autre part l’espèce d’“archéo-futurisme” qui se développe en s’appuyant sur un puissant retour des grandes tendances de la Tradition en adversaire féroce de la modernité globaliste. Par conséquent, le sujet débattu par Diesen-Laruelle, s’il est typiquement russe, est également, et de façon beaucoup plus vaste, transnational et au cœur du déclin accéléré de la civilisation moderniste occidentale. On peut ici rappeler la proximité, – que nous nommions le 26 février 2025 “complicité”, – de la pensée du vice-président des États-Unis JD Vance avec celle de Soljenitsyne.
La présentation du livre de Laruelle (actuellement dans sa seule version anglaise) sur le site de vente résume aussi bien la démarche de la chercheuse explorant l’idéologie russe comme une des expressions les plus fortes de l’“illibéralisme” :
(Suite)
20 mai 2025 (18H40) – Rappelez-vous : il y a à peine trois semaines, nous étions tentés puis conquis par ce titre de “Montagnes russes” (« RapSit-USA2025 : Montagnes russes ») pour illustrer un nième renversement de la politique de l’administration Trump vis-à-vis de l’Ukraine et de l’Europe. Aujourd’hui, nous cédons de nouveau à la tentation pour décrire un formidable tournant de l’état d’esprit, de l’humeur, de la perception, à la suite du coup de téléphone (deux heures) entre Trump et Poutine, à la demande du premier.
Ainsi, Larry Johnson, qui écrivait, le 18 mai, ceci :
« Donald Trump continue d'orienter sa politique envers la Russie sur la base d'au moins trois hypothèses erronées. Premièrement, il estime que la Russie subit des pertes massives et ne peut les supporter. Deuxièmement, il estime que l'attaque russe contre l'Ukraine est motivée par une certaine animosité personnelle de Vladimir Poutine. Troisièmement, il estime que la guerre pèse lourdement sur l'économie russe et que Poutine cherche une issue. »
... écrit (Larry Johnson toujours) ceci, aujourd’hui 21 mai :
« Donald Trump refuse de suivre la ligne Zelenski/pays européen visant à piéger la Russie. Les dirigeants britannique, français, allemand et polonais ont désespérément tenté de convaincre Trump d'exiger de la Russie un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, sous peine d'une nouvelle salve de sanctions accablantes. Zelenski, tel un singe dressé, a répété ce mantra. Trump n'a pas mordu à l'hameçon. »
(Suite)
19 mai 2025 (15H15) – La situation actuelle, – bien entendu surnommé “crise ukrainienne”, – ressemble à une cavalcade effrénée de divers personnages, en général de piètre envergure mais qui prétendent pourtant poursuivre des ambitions considérables, – et la cavalcade tournant en rond, c’est plus facile... On trouve bien entendu les dirigeants européens les plus en vue, sorte de clowns hystériques extrêmement insignifiants qui jurent qu’ils sont capables de déplacer des montagnes grâce à des ruses ressemblant parfois à des manœuvres enfantines construites sur des rêves d’enfants débiles. Parmi eux se glisse parfois un Trump à la fois tonitruant, méprisant, pérorant, indécis et incertain, qui suit un instant leur groupe avant de s’en détacher pour pouvoir mieux en dire tout le mal qu’il en pense.
Ce groupe fou et vain à la fois semble avoir pris comme point de référence, pour le dompter et en faire sa chose autant que comme référence pour tourner autour, ce qu’on pourrait désigner comme l’ensemble imperturbable et impossible à affaiblir que sont les Russes ; avec, au milieu d’eux, évidemment, un Poutine à la fois habile comme un renard et aussi solide et inébranlable qu’un bloc de granit. On espère le faire bouger, c’est-à-dire capituler, sans réaliser à quel personnage ils se frottent. Constantin von Hoffmeister décrit ainsi l’un de ses acteurs métaphysiques favoris, Friedrich Nietzsche, et cela pourrait aussi bien faire l’affaire pour notre bloc de granit, sa façon de voir et d’être, son demi-sourire à moitié ironique, son allure compassée et énigmatique :
« Dans les terres désolées du présent, entre gestes épuisés et applaudissements stériles, il cherche des vestiges de feu, des ancêtres qui ont jadis déferlé sur la réalité telles des apparitions divines. Il ne les trouve pas chez ses pairs, qui tremblent devant la bureaucratie et miment l'action sans appétit. Au lieu de cela, il tourne son regard vers le passé, cherchant à travers la brume des figures nées à l'extrême de la forme : César, Dante, Beethoven. Leur existence est une incantation. D'eux, l'acteur apprend que ce qui a été créé peut renaître. Goethe déclarait déjà que le monde environnant était devenu indigne du désir du poète. »
Je ne veux pas faire de Poutine une sorte plus récente de Nietzsche mais indiquer la similitude des situations où les Russes espèrent malgré tout que de ce saccage désertique qui ressemble au Désert des Tartares renaîtra quelque chose de la grandeur de notre passé commun.
(Suite)
16 mai 2025 (14H15) – Je dois reconnaître avec empressement et sans barguigner que l’on se trouve dans un de ces moments-bouffe dont cette époque foisonne, tous plus “historiques” les uns que les autres, – un de ces moments où, à moins d’en faire un “moment métahistorique”, l’on n’y comprend, avec une sorte de délice, plus rien du tout. Tout le monde est là, sauf Poutine et Trump qui tournent ici et là, – sauf “les pieds-nickelés poudrés de Kiev” (seulement les 4 du trio), et cela ne nous fait pas perdre grand’chose. Macron, Merz, Starmer, Tusk, – passons outre, ô les « qu’un peu de sable efface »... Par contre, Zelenski, qui était le seul à clamer depuis des mois qu’il ne négocierait jamais, ne pourrait jamais rencontrer un Russe sans tomber malade, ne jamais se déplacez pour une telle infamie, – Mister Z. était là et il s’est précipité pour rencontrer Erdogan à Ankara. Peut-être cette rencontre s’imposait-elle pour le bien de l’Ukraine et qu’on y introduirait Erdogan en “vedette américaine” ?
Je n’ai bien entendu jamais entendu ni vu les deux compères Christoforou-Mercouris commenter un événement sur un ton d’une si extrême dérision, ni entendu Mercouris commencer son programme (du 15 mai) par cette évaluation, sans prendre la peine de nous saluer :
(Suite)
15 mai 2025 (16H00) – Venant après la nouvelle d’hier qui nous donnait des précisions que l’on doit qualifier de stupéfiantes sur la réaction des USA contre la direction allemande (le Système) et en faveur de l’AfD, celle qui nous vient aujourd’hui confirme ce que je considère comme un formidable tournant à 180° de l’action du Système dans la machinerie de l’américanisme.
Il est question ici d’une véritable “révolte indirecte” (non identifiée comme telle et effective par contrecoup, – mais que nous importe et que m’importe) contre la politiqueSystème, – ou, si l’on veut faire simple, la politiqueSystème utilisée contre la politiqueSystème.
Comme hier, il s’agit encore d’une commission du Congrès, – la commission judiciaire de la Chambre dirigée par le redoutable Jim Jordan, – s’adressant sous la forme d’une lettre de Jordan adressée à Michael McGrath, Commissaire européen pour la Justice et l’application de la Loi, de la Commission de l’UE (globaliste), à propos d’une intervention du gouvernement Tusk (globaliste) contre les forces conservatrices et traditionnalistes représentant l’opposition en Pologne.
(Suite)
13 mai 2025 (17H00) – Nous reprenons ce texte de James Howard Kunstler (texte du 28 avril 2025, traduction du ‘Sakerfrancophone’ le 13 mai 2025) qui donne une excellente synthèse de la crise intérieure américaine, par le biais d’un américanisme exacerbé, – et qui promet la fin de la Grande République si Trump est empêché de réussir et/ou se trompe lui-même sur les priorités. Considéré quinze jours plus tard (les temps vont vite !), je m’autorise un pessimisme beaucoup plus accentué dans la mesure où Trump semble de plus en plus prisonnier de la crise ukrainienne et de son issue.
Nombre de nos commentateurs habituels parlent dans ce sens, comme Andrew Korybko qui résume le dilemme auquel fait face Trump (condamner la Russie et renforcer l’Ukraine jusqu’à risquer un affrontement avec la Russie ou se retirer de la crise au risque devoir l’Ukraine écrasée par la Russie dans le plus grave désastre géopolitique que connaitrait l’Occident malgré ses héroïques 4-Pieds-Nickelés + 1) :
« Trump est sur le point de se retrouver face à ce dilemme en raison de son refus ou de son incapacité à contraindre l'Ukraine à accepter les concessions exigées par la Russie. Dans ce cas, il serait préférable pour lui de rompre définitivement avec ce conflit plutôt que d'intensifier l'implication américaine, mais l'accord sur les minerais et les contrats d'armement qui en découlent suggèrent qu'il est plus susceptible de redoubler d'efforts. Il ruinerait alors l'héritage qu'il espérait laisser à son prédécesseur, celui d'artisan de la paix, et compromettrait son projet de “retour vers l'Asie” visant à contenir plus vigoureusement la Chine. »
Il faut savoir et il faut se rappeler constamment que la voie de l’effondrement des USA passe, pour nous, par une grave défaite stratégique à l’extérieur, – comme l’expliquait il y a 15 ans ce néo-sécessionniste du Vermont que je ne me lasse pas de citer. Il pensait à l’Iran mais, comme catastrophe, l’Ukraine couronnée par un affrontement avec la Russie dont la Russie sortira évidemment victorieuse, cela fait l’affaire.
(Suite)