A la création de la rubrique (mars 2005), nous la présentions ainsi : “Bloc-Notes Au jour le jour, parfois d'une heure à l'autre, parfois en laissant passer un jour ou l'autre, remarques, commentaires, appréciations sur les événements que nous choisissons, sur un détail significatif, sur une déclaration... Une chronique informelle et informée. Notre bloc-notes.” Depuis, Bloc-Notes a considérablement évolué, en donnant une part essentielle à nos commentaires, appréciations, réflexions, etc., concernant l'information ou la nouvelle traitée. La rubrique a suivi l'évolution du site.
• Même si l’attaque de Makeyevka peut être considérée comme une des tragédies inhérentes à toutes guerres, elle joue un rôle important dans le développement du formidable affrontement de communication (simulacre versus VdS, si l’on veut). • Elle fixe pour la Russie l’inéluctabilité du rôle des USA dans la guerre en cours. • Elle conduit finalement à la question de l’attitude des USA dans le cas de plus en plus évident d’une victoire de la Russie cotre l’Ukraine.• Bien entendu, question fondamentale et importance écrasante d'‘Ukrisis’.
• A partir d’un article re-publié du colonel Macgregor, mettant en avant le “globalisme” comme cause centrale du soutien de l’Ukraine-Zelenski par les USA, on examine la position d’un ancien officier de l’US Army s’affirmant de facto partisan de la Russie, par exemple en cas de conflit des USA et de la Russie. • Le cas Macgregor se retrouve chez beaucoup d’autres. • Sera-t-il accusé d’être un “traître à la patrie” pour s’être élevé contre la doctrine de son gouvernement, qui combat en la Russie toutes les caractéristiques de la patrie ?
• Beaucoup d’agitations ces derniers temps au Kremlin, avec désormais des perspectives d’importants changements structurels pour adapter la Russie à une très longue période de confrontation. • La Commission Militaro-Industrielle prend une place importante en organisant une expansion formidable de l’industrie de production militaire.• Un poste très puissant de vice-président est créé, le président Poutine ayant d’autres occupations. • Medvedev occupe ce nouveau poste d’où il préparerait sa succession de Poutine, voulue pour 2024.
• Poutine ayant, pour désigner ‘Ukrisis’, abandonné l’expression “Opération Militaire Spéciale” (OMS) pour le mot “guerre”, le parti américaniste et ses portefaix-traducteurs zélenkistes comprennent aussitôt que cela signifie “victoire” pour eux-mêmes (pour le “Collective West”). • Ainsi un conflit se poursuit-il entre deux partis qui ne font pas la même “guerre” et n’appellent pas la même “victoire”. • Pourtant, quelque part, il y a quelque chose qui ressemble à une vérité-de-situation. • Quoi qu’en dise Thalès, ces univers parallèles se rencontreront.
• Alors que les applaudissements extatiques saluant Zelenski résonnent encore, un coup d’œil sur le paysage désolé des capacités d’armement, – disposition et production, – aux USA comme dans les autres pays du Camp du Bien. • On ne cesse de rester stupéfaitdevant ces pays qui sont lancés dans une politique de provocation contre un (des) pays tout de même mieux équipés que l’Irak et l’Afghanistan sans avoir pris ses dispositions au niveau de leurs capacités. • Mais lorsque l’on est du Camp du Bien, tout va bien...
• Pour la Russie, l’ennemi n’est plus la seule Ukraine mais l’OTAN, l’“Ouest collectif”. • Les dirigeants russes (Poutine, Choïgou) l’ont clairement dit à tous les cadres militaires et de sécurité réunis mercredi à Moscou. • En même temps, la Russie a lancé un formidable effort industriel d’armement et de renforcement de ses forces. • L’accent passe massivement aux forces terrestres, aux dépens notamment de la marine, montrant par là que la Russie regroupe désormais toutes ses forces selon son rôle traditionnel de puissance terrestre.
• Grâce à Kissinger, nous savons que l’objectif des USA est “officiellement” le démantèlement et la destruction de la Russie. • Parallèlement à cette révélation qui ne devrait surprendre personne, des alliances et des rapprochements jusqu’alors improbables, s’esquissent et se nouent. • C’est comme un souffle de guerre passait dans les esprits, l’idée que le grand affrontement ne pourra pas être évité. • En même temps, preuve indubitable de la sottise catastrophique de la politique ainsi à l’œuvre, – leur ‘politiqueSystème’.
• Des facteurs et événements divers pour rendre compte de la véritable dimension du conflit en Ukraine et de de la crise ‘Ukrisis’. • De l’interview du général Zalouzhnyi, chef des forces ukrainiennes, au ambitions d’annihilation complète du reste du monde par les “armes” financières” et autres sanctions américanistes, enfin à l’enjeu nucléaire, ombre terrible rodant au-dessus du conflit. • Ce n’est plus de simple politique, mais de la psychologie en crise et d'une transmutation ésotérique. • Il s’agit bien de la fin d’un cycle civilisationnel.
• Notre commentateur célébré, Alexander Mercouris, n’a pas été sans remarquer la réaction particulièrement vive des Chinois dans leur publication favorite pour le baston, – ‘Global Times’. • L’idée est bien celle-là : que peut-on faire avec des gens pareils, qui se choisissent une idole d’une personne dont la gloire est d’avoir trahi de bout en bout. • On irait même jusqu’à penser qu’arrivée à ce stade de la réflexion, les Chinois pourraient prendre raisonnablement des mesures extrêmes... • Gare, ils pourraient agir de façon inattendue.
• Quelques remarques glissées par Poutine lors d’une conférence de presse montrent que la Russie va s’engager, si ce n’est déjà faut, sur la voie du développement d’une capacité de première frappe stratégique dite “de décapitation”. • Jusqu’ici, seuls les “experts” autour du Pentagone en parlaient et nul n’a jamais envisagé de douter que le Pentagone n’y songeât pas. • Mais voici que la Russie fait irruption avec ses missiles hypersoniques et dit par la voix de son président : “Pourquoi pas moi ?” • Les derniers restes de la dissuasion tremblent.
• Les vieux drones soviétiques remis au goût du jour par les Ukrainiens, et l’aide US, qui ont frappé deux bases stratégiques russes à 500-700 kilomètres à l’intérieur de la Russie n’ont pas fait grand mal. • Pourtant, ils sont les signes peut-être avant-coureurs de situations à venir (très rapidement ?), extrêmement dangereuses. • Cela, avec l’aide des neocons, qui se trouvent partout où on les attend pour créer le maximum d’opportunités pour un enchaînement vers des situations catastrophiques. • Nous marchons en cadence sur une corde raide.
• La directrice du renseignement US (CDI) Avril Haines a tenu une conférence où elle a présenté les perspectives pour l’hiver ukrainien selon les différentes agences et services américanistes.• Le résultat obtenu est à la fois fantasmagorique et hollywoodien : tout se passe selon le plan prévu, on se reposera pendant l’hiver puis les Ukrainiens reprendront le dessus au printemps. • On s’attache à la réaction de Larry Johnson, subjugué d’indignation devant tant d’auto-simulacre. • De l’auto-simulacre à l’autodestruction, il n’y a qu’un pas...
• Habile et entreprenant, Macron annonce qu’il faudra préparer un accord de sécurité pour l’après-guerre en Europe, qui tienne compte des intérêts de la Russie. • Quelle bonne idée ! Quelle grande diplomatie ! • Passons aux choses sérieuses et voyons ce que le colonel Macgregor distingue comme “les deux erreurs de Poutine” expliquant comment la Russie a mal commencé son ‘Opération Militaire Spéciale’ en Ukraine avant de redresser la barre. • Dans ce cas, il faudra bien plus qu’un ou deux Macron pour espérer une pacification.
• Au seuil de l’hiver qui, selon de nombreuses sources et hypothèses, devrait voir une offensive importante des Russes contre les Ukrainiens, on fait quelques remarques sur l’état de cette guerre de l’‘Ukrisis’. • La question est de savoir s’il peut y avoir une “victoire” et une “défaite”, et ensuite une stabilisation. • Cela nous paraît bien improbable dans la mesure où les perceptions des deux côtés sur la situation de la guerre s'opposent si diamétralement, sans souci pour certains de la réalité. • Mais quelle force réglera réellement cette crise ?
• Les très gros-mots de Ursula von der Leyen pour chiffrer les pertes de l’armée ukrainienne bouleversent le rangement des psychologies. • Tempête sur les réseaux, chez les porte-parole et les commentateurs. • L’intrusion très-officielle de précisions qui contredisent la narrative, suivie d’une avalanche de rectifications, démentis, réaffirmations, etc., indiquent que le Système n’a pas réussi à profiter de l’entrée dans l’ère de la postvérité pour modifier décisivement la réalité. • La bataille de la communication se durcit, comme le sol de l’hiver.
• Les militaires US s’inquiètent des attaques turques contre leurs alliés kurdes (qui s’égarent parfois dans l’un ou l’autre attentat) : ils ne peuvent plus piller le pétrole syrien en paix. • Les Turcs assurent qu’ils ne veulent pas tirer sur des soldats US, qui font partie de l’OTAN Comme eux. • Les circonstances et les méthodes habituelles des USA font qu’il est de plus en plus difficile pour la Turquie de faire son habituel aller-retour vers les USA puis vers la Russie. • Désormais, le président Erdogan va devoir s’habituer à préférer l’alliance russe.
• Décidément, on ne peut ignorer les bruits de négociations, de recherche d’entente, de possible arrangement qui, aujourd’hui, forment un bruit de fond assourdissant d’‘Ukrisis’, la guerre en Ukraine. • Même Medvedev, dont on connaît l’allant patriote et guerrier, nous donne des précisions à cet égard. • Et il ne semble y avoir qu’un seul problème : Zelenski, le caillou dans la chaussure, qui commencerait à agacer tout le monde. • Alentour, comme lendemain qui chante, paraît FTX, nouveau scandale financier globalisé via ‘Ukrisis’.
• Dire du bien d’Erdogan et de la Turquie d’Erdogan ? C’est très mal vu mais cela peut se faire au bout du compte. • Les Turcs sont parmi les seuls au monde à clamer tout haut ce que beaucoup savent déjà et que les Européens sont incapables de voir : que « Cette guerre n’est pas entre la Russie et l'Ukraine, c’est une guerre entre la Russie et l'Occident » (selon le N°2 du parti d’Erdogan). • On a aussi droit à une description du sabotage par les Anglo-Saxons de toute tentative de paix. • Jusqu’au bout du bout, les Anglo-Saxons ne nous décevront pas.
• L’affaire du S-300 ukrainien retrouvé en Pologne et brandi par les “orientaux” de l’OTAN comme un quasi-motif de guerre contre la Russie va laisser des traces. • On a pu distinguer à cette occasion une nette fracture au sein de l’OTAN entre les hystériques de l’Europe de l’Est et les un-peu-moins hystériques du reste. • On a pu vérifier que les Ukrainiens sont capables de mentir, – mais oui, mais oui, – dans des circonstances gravissimes. • On a cru comprendre qu’en cas vraiment très, très grave, les USA ne sacrifieront par Chicago pour sauver Hambourg.
• Nous avions popularisé un titre concernant un phénomène fascinant : « La marionnette qui rugissait », désignant une occurrence où les génies américanistes-occidentalistes à notre tête se font souvent manœuvrer par les marionnettes mises à la tête des “proxies’ avec canons et dollars. • Mister Z., dit Zelenski, est-il de ceux-là ? • Ils le sont tous un peu avec allures et fortunes différentes. • Z. a voulu nous faire le coup avec le S-300tiré sur la Pologne comme s’il était russe. • Il a insisté et nous a troublés. • Dieu, qu’est-ce qu’on traîne !