Arrou Mia
10/12/2011
pourrait avoir d’autres suées que celles provoquées par d’hypothétiques soulèvements en Europe.
Tiens par exemple des soulèvements et des sécessions dans la fédération même nord-américaine!!
À quoi leur servent donc les lois qui vont faire faire de la détention administrative à des ‘supposés’ [terroristes] , fussent-ils américains et sur le sol américain.
Et la Garde Nationale et les contractuels revenus excédentaires pour les besoins actuels des guerres en Asie, à quoi serviront-ils, de même les centres de détentions encore trop vides tout prêts à accueillir des émeutiers d’OWS ou de râleurs des forclosure?
29 000 milliards, pour tenter de maintenir à flot un système financier qui ne peut rien faire d’autre que de générer du profit par un empilement complexe de dettes d’abord contractées sur le sol américain puis disséminé en titres au niveau mondial.
La BNP qui a vendu pour 1,5 milliards d’euros de CDS de dette souveraine française, ie qui paris contre celle-ci, a été intoxiquée par de la dette privée et gouvernementale étasunienne.
Les impôts des Français, pompés vers l’aide aux banques privées en déroute, servent à éponger donc à payer en bonne partie la dette nécessaire à la consommation étasunienne.
...
Les entités comme ces banques ne reconnaissent leur “nation” que lorsque l’État qui les abrite socialise leurs pertes.
Depuis quelques décennies, l’État n’a pas d’autre utilité que cette fonction de redistribution vers les institutions financières.
Le guéantisme, le bushisme poursuivi par BHO, le merkelisme sont des habillages pour théâtre de boulevard.
M
10/12/2011
... à l’automne 2008, nous étions au bord de l’abîme.
Depuis, nous avons fait un GRAND pas en avant. Et n’en avons pas encore pris conscience.
Amen
Olivier
10/12/2011
Merci pour cette fine analyse et pour partager cette hauteur d´esprit qui mettent bien à mal toutes ces querelles de chapelles (non seulement dans les médias mais également entrevues dans le forum).
Cordialement,
olivier
Arrou Mia
10/12/2011
passée au blanchiment!
le serf attaché à sa terre par une féodalité admettant au sommet de sa hiérarchie un Roi en a été irréversiblement par le moteur à explosion et la moissonneuses batteuse.
toutes les fugaces tendances régressives et nostalgiques n’y pourront rien.
il a fallu attendre le 20ième siècle tout de même pour que le Saint-Siège reconnaisse quelque validité aux spéculations de Galilée.
Daniel
09/12/2011
Bravo pour votre intervention, PEB !
Toutefois,
> Elle a, entre autres, parfaitement réussi à démanteler la métallurgie française au nom d’une illusoire concurrence soi-disant libre et non-faussée (!) au mépris des intérêts industriels véritables
Non.
Les Goldman brothers n’ont fait que prendre acte de la ruine préalable de la métallurgie française, ruinée par les charges sociales étatiques et la syndicrassie :
http://desouche.blogspot.com/2011/12/largent-cache-des-syndicats.html
La concurrence, c’est la vie, vouloir s’en préserver c’est se ruiner doublement, par refus de progrès et ruine d’autres secteurs par prélèvement.
Il ne faut pas prendre le fossoyeur pour l’assassin - comme pour les agences de notation qui ne font que traduire une perte de confiance due à la mauvaise politique suivie depuis des décennies.
C’est intrinsèquement que le socialisme est pervers, indépendamment de ceux qui le mettent en uvre, leur motivation et sa variante.
Quand on refuse le vol, on est libertarien, et quand on veut penser à long terme, on est proche du royalisme, comme Hans-Hermann Hoppe :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans-Hermann_Hoppe#Bibliographie
Vilistia Komarovsky
09/12/2011
Les russes sont sanguins ?
Au figuré, selon le dico
Personne impulsive.
Vous devez confondre sanguin avec naturel, imagination.
Je trouve que les russes sont extrêmement patients (surtout avec Mickey), donc pas du tout sanguins.
michel BESCOND
08/12/2011
A propos de cette “âme russe”, qui fit ses preuves en 1812, en 1941, mais aussi après l’effondrement de l’URSS à la fin du siècle dernier, ce texte publié le 7 novembre dernier sur “ClubOrlov”
http://cluborlov.blogspot.com/2011/11/russian-soul-and-collapse-of-west.html
Daniel
08/12/2011
> mais pas de coupables
Non mais sans blague !
Ce n’est pas parce qu’un grand nombre de gens de base ont suivi un mouvement qu’il n’y a pas eu de responsable pour autant.
Beaucoup ont boursicoté dans les années 1980, certes, mais les responsables des conséquences nuisibles de cet état de fait sont ceux qui ont supprimé l’étalon des monnaies, permettant d’en imprimer sans rapport avec la production.
Il y a un problème de dettes auquel les possesseurs d’un petit compte salarial ne peuvent mais, pour autant il y a des responsables : les créateurs de l’, les pousse au crime de l’endettement keynésien (électeurs comme élus), les décisionnaires de la non mise en faillite de Goldman-Sachs avec Lehmann.
Le peuple français n’est pas responsable de la guerre en Libye et de ses conséquences, mais Sarközy et BHL, si.
Il n’est pas certain que nous ayons un libre arbitre, mais une conscience, oui ; à nous de se l’éclairer.
À nous d’être le caillou qui fera dérailler le Système sans se chercher de fausses excuses !
Arrou Mia
08/12/2011
@L.J.
“Non car le système cest nous, la masse des consciences collectives occidentales”
Pour qui a jeté un oeil sur le récit de la crise dite de 1929 par J.K. Galbraith, il retrouvera les mêmes ingrédients dans la constitution des différentes bulles qui y ont succédé, en particulier celles de 1987, de 2000 et de 2007.
Mêmes effets de leviers, même argent facile à taux ridiculement bas, même indifférence respectueuse des autorités en charge de ce secteur d’activité, Trésor et FED? etc. même appétit du gain et euphorie contagieuse magie de la raison géométrique et autre sociétés en gigogne.
Le référentiel de pensée avec l’absolue victoire du capitalisme du bloc O interdisait d’évaluer ces spéculations pour ce qu’elles étaient, de l’escroquerie doublée d’aveuglement. Prime de vertu est donnée au tueur plein d’argent.
Le rouge teintait votre front si vous prétendiez réfléchir dans des catégories archaiques comme la solidarité par exemple. La charité, oui, c’est chic et ça faisait faire des affaires, mais pas la compassion ni la fraternité nécessaires.
Pas de coupables certes car quel juge “osera me condamner dans ce monde où personne n’est innocent?”
Mais quand même un peu ne serait-ce que par paresse ou par lâcheté.
Le système verra son terme arriver puisqu’il est incapable de l’intelligence de la vie, ie non doué de mécanismes complexes et enchevêtrés de régulations positives et négatives.
Mais chacun de nous est doté d’une infinité d’intelligences de vie capables de concevoir autre chose que notre écrasement dans sa fin.
alors, au boulot mais d’abord ne pas céder à cette langueur dans le spectacle du désastre, car ne rien inventer ou réinventer pour la suite c’est assurément se rendre coupable.
PEB
08/12/2011
@laurent juillard
En morale, cet état de faitde responsabilité collective sans culpabilité individuelle discernable serait facilement explicable à votre fille. Le bon vieux catéchisme catholique définit ce que l’on appelle la notion de “péché collectif” ou mieux de “structure de péché.”
Le péché est, par nature, une séparation d’avec le Souverain Bien. Il est donc personnel. En revanche, le mal diffus qui détruit la collectivité humaine est une pollution de l’esprit et de la chair qui pousse la masse humaine vers sa déchéance. C’est cela précisément une structure de péché. C’est comme une nasse, un marécage puant dont on ne peut que très difficilement sortir, et ce à commencer par les moins jeunes.
Le Système dénoncé par nos amis de De Defensa regroupe plusieurs structures de péché en un mal mondain sans substance mais non sans puissants effets destructeurs. Le seul moyen d’en sortir serait sans doute de s’en remettre à un transcendance sûre et authentique. Le Système est un monstre vengeur qui tient tout entier dans cette grave sentence : « Pour une blessure, j’ai tué un homme ;pour une meurtrissure, un enfant. Caïn sera vengé sept fois, et Lamek, soixante-dix fois sept fois ! » (Gn, 4, 23-24)
Stephane Eybert
08/12/2011
Je vous trouve bien léger d’ecrire: Votre égarement est pathétique.
Je ne suis pas sûr que vous avez bien compris le sens de l’article de DeDefensa.
Ce que vous dites est fort précis mais ne va pas vraiment à l’encontre de ce que dit l’article lui-même.
Il est vrai que les Russes sont sanguins, ce qui les rend, à mes yeux tout au moins, d’autant plus aimables !
PEB
08/12/2011
La légitimité est une qualité et non pas une qualité si on suit la pensée du plus grand diplomate national depuis longtemps.
L’Union européenne n’a aucune consistance et ce, sans doute, dès sa fondation. Robert Schuman, haut-fonctionnaire allemand jusqu’en 1918 puis français ensuite est le symbole de cette inconsistance congénitale.
Tout le projet repose sur la pétition de principe que l’Europe, c’est la paix. Il y a là une tromperie. La guerre impossible sur le Continent provient de la coercition américano-soviétique puis américaine. C’est un vide politique abyssal qui n’a d’autres politiques que celle de l’idéologie sans la puissance. Elle a, entre autres, parfaitement réussi à démanteler la métallurgie française au nom d’une illusoire concurrence soi-disant libre et non-faussée (!) au mépris des intérêts industriels véritables. L’élévation des Monti (fossoyeur de Péchiney et de Schneider-Legrand), Draghi et Papadémos est une farce où le peuple et ses représentants n’ont aucune valeur.
La seule institution internationale qui est souveraine du fait de sa qualité surnaturelle est, de droit divin, le Saint-Siège. Il est d’autant plus légitime qu’il a tout quitté sauf les 44 ha de la colline Vaticane. Il n’est pas étonnant que le Système veuille le détruire de l’intérieur comme de l’extérieur. Le Souverain Pontife était, à Madrid, la seule personne capable de réunir dans la joie et la bonne humeur les innombrables jeunes délégations de peuples (sans ou contre leurs gouvernants!) venus des quatre coins du Globe. Le Pape n’avait comme premier souci que celui de s’effacer devant la Divinité dont il n’est que le premier ministre et intendant terrestre.
Tout cela montre que la souveraineté repose sur la légitimité et la légitimité sur une transcendance qu’exprimait le droit divin d’Ancien Régime. Une instance légitime ne cherche pas à dominer le corps social mais à en faire l’unité et à le servir. Ce ministère repose sur l’acceptation de limites naturelles (d’abord celles du sang et du sol) à l’autorité. La légitimité est essentialiste et conservatrice par nature. Le prince légitime, médiatisation de la vraie souveraineté, à la limite, n’a rien à faire si ce n’est d’être l’icône parfaite de l’Etre dont il est l’incarnation: il règne glorieusement et le pays se gouverne tout seul. La souveraineté légitime fuit l’innovation comme la peste. C’est une maison bâtie sur le roc de l’Histoire et de la géographie.
Le Système (révolutionnaire) est existentialiste. Il n’a aucune réalité tangible mais se manifeste par le déchaînement du feu et de la déraison. Il ne reconnait aucune limité à sa soif de puissance. C’est pourquoi il exècre comme despotisme l’appartenance à la terre et à la famille de droit naturel. Il senivre dans un maelström de réformes sans queue ni tête sous le masque de la froide rationalité administrative. Il ne contrôle rien mais fait semblant de tout maîtriser dans la logorrhée délirante de la communication. Le sable des illusions perdues se dérobe à chaque instant sous ses pieds.
Il en est de même pour l’Islam plus ou moins radical, le christianisme prétendument évangélique, les fascismes, le bolchévisme et le libéralisme. L’ironie, c’est qu’en faisant le vide autour de lui, le Système dans toutes ses variantes coupe la racine de l’arbre sur lequel il repose.
Pour en revenir à Bismark et au IInd Reich (1870-1945), il y a un évènement troublant qui est l’assassinat de Louis II de Bavière. Ce roi était haïssable à l’établissement prussien parce que, justement, il incarnait la légitimité et n’avait comme seul projet que de l’exiler vers le Ciel. L’éclat de sa majesté devenait insupportable à la vacuité du pouvoir gouvernemental militaro-industriel. En voulant régner pacifiquement dans les hauteurs, le prince démontrait l’inanité du projet belliciste de Bismark et consorts. Comme dans une Passion, les forces des ténèbres, Caïphe et Pilate, ont gagné sur le fils de la lumière. Mais son témoignage sublime plaide pour le dernier Wittelsbach.
Vilistia Komarovsky
08/12/2011
Vous avez une analyse fine sur la Russie actuelle.
Je ne suis pas allée jusqu’à votre raisonnement mais j’étais sur votre chemin.
J’ai posté votre commentaire sur Le Post car il en vaut la peine.
Avez-vous un site ?
Franck du Faubourg
08/12/2011
Merkozy, Sarkel?
désormais Drakozel!
http://www.zerohedge.com/news/here-come-draghi-sarkozy-and-merkel-presenting-drakozel
steph steph
08/12/2011
Sans remettre en question les deux thèses, parce qu’elles sont tout à fait réalistes, autant dans les capacités de l’IRAN, que dans les “incapacités” de l’USAF et de la CIA.
Ils convient néanmoins d’ajouter :
1- l’incident technique. Coupure de la liaison avec le drone, lequel a continué à voler seul jusqu’à épuisement de son carburant. Sa formule aérodynamique autorisant par la suite un vol plané en descente jusqu’à un atterrissage certes mouvementé, mais relativement sans dommages.
Ce n’est pas la première fois que ce genre dincompétence est constatée.
2- L’action volontaire. On se laisse intentionnellement faire prendre un bijou technologique sachant pertinemment l’usage qui en sera fait : l’ingénierie inverse. La partie adverse saute sur l’occasion et va consacrer de la ressource (argent, hommes) sur un système que l’on aurait “falsifié” ou mieux encore comme l’on sait tout de ce système, si l’adversaire le copie alors il devient plus facile à contrer qu’un système indigène dont on ne sait rien. Si en plus, il est exporté vers d’autres adversaires, c’est autant de coups en plus.
Comme vous dites : le brouillard de la guerre.
Et le moins qu’on puisse dire de cette affaire, c’est que l’hiver s’installant, il s’épaissit très vite.
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