Arrou Mia
08/12/2011
@L.J.
“Non car le système cest nous, la masse des consciences collectives occidentales”
Pour qui a jeté un oeil sur le récit de la crise dite de 1929 par J.K. Galbraith, il retrouvera les mêmes ingrédients dans la constitution des différentes bulles qui y ont succédé, en particulier celles de 1987, de 2000 et de 2007.
Mêmes effets de leviers, même argent facile à taux ridiculement bas, même indifférence respectueuse des autorités en charge de ce secteur d’activité, Trésor et FED? etc. même appétit du gain et euphorie contagieuse magie de la raison géométrique et autre sociétés en gigogne.
Le référentiel de pensée avec l’absolue victoire du capitalisme du bloc O interdisait d’évaluer ces spéculations pour ce qu’elles étaient, de l’escroquerie doublée d’aveuglement. Prime de vertu est donnée au tueur plein d’argent.
Le rouge teintait votre front si vous prétendiez réfléchir dans des catégories archaiques comme la solidarité par exemple. La charité, oui, c’est chic et ça faisait faire des affaires, mais pas la compassion ni la fraternité nécessaires.
Pas de coupables certes car quel juge “osera me condamner dans ce monde où personne n’est innocent?”
Mais quand même un peu ne serait-ce que par paresse ou par lâcheté.
Le système verra son terme arriver puisqu’il est incapable de l’intelligence de la vie, ie non doué de mécanismes complexes et enchevêtrés de régulations positives et négatives.
Mais chacun de nous est doté d’une infinité d’intelligences de vie capables de concevoir autre chose que notre écrasement dans sa fin.
alors, au boulot mais d’abord ne pas céder à cette langueur dans le spectacle du désastre, car ne rien inventer ou réinventer pour la suite c’est assurément se rendre coupable.
PEB
08/12/2011
@laurent juillard
En morale, cet état de faitde responsabilité collective sans culpabilité individuelle discernable serait facilement explicable à votre fille. Le bon vieux catéchisme catholique définit ce que l’on appelle la notion de “péché collectif” ou mieux de “structure de péché.”
Le péché est, par nature, une séparation d’avec le Souverain Bien. Il est donc personnel. En revanche, le mal diffus qui détruit la collectivité humaine est une pollution de l’esprit et de la chair qui pousse la masse humaine vers sa déchéance. C’est cela précisément une structure de péché. C’est comme une nasse, un marécage puant dont on ne peut que très difficilement sortir, et ce à commencer par les moins jeunes.
Le Système dénoncé par nos amis de De Defensa regroupe plusieurs structures de péché en un mal mondain sans substance mais non sans puissants effets destructeurs. Le seul moyen d’en sortir serait sans doute de s’en remettre à un transcendance sûre et authentique. Le Système est un monstre vengeur qui tient tout entier dans cette grave sentence : « Pour une blessure, j’ai tué un homme ;pour une meurtrissure, un enfant. Caïn sera vengé sept fois, et Lamek, soixante-dix fois sept fois ! » (Gn, 4, 23-24)
Stephane Eybert
08/12/2011
Je vous trouve bien léger d’ecrire: Votre égarement est pathétique.
Je ne suis pas sûr que vous avez bien compris le sens de l’article de DeDefensa.
Ce que vous dites est fort précis mais ne va pas vraiment à l’encontre de ce que dit l’article lui-même.
Il est vrai que les Russes sont sanguins, ce qui les rend, à mes yeux tout au moins, d’autant plus aimables !
PEB
08/12/2011
La légitimité est une qualité et non pas une qualité si on suit la pensée du plus grand diplomate national depuis longtemps.
L’Union européenne n’a aucune consistance et ce, sans doute, dès sa fondation. Robert Schuman, haut-fonctionnaire allemand jusqu’en 1918 puis français ensuite est le symbole de cette inconsistance congénitale.
Tout le projet repose sur la pétition de principe que l’Europe, c’est la paix. Il y a là une tromperie. La guerre impossible sur le Continent provient de la coercition américano-soviétique puis américaine. C’est un vide politique abyssal qui n’a d’autres politiques que celle de l’idéologie sans la puissance. Elle a, entre autres, parfaitement réussi à démanteler la métallurgie française au nom d’une illusoire concurrence soi-disant libre et non-faussée (!) au mépris des intérêts industriels véritables. L’élévation des Monti (fossoyeur de Péchiney et de Schneider-Legrand), Draghi et Papadémos est une farce où le peuple et ses représentants n’ont aucune valeur.
La seule institution internationale qui est souveraine du fait de sa qualité surnaturelle est, de droit divin, le Saint-Siège. Il est d’autant plus légitime qu’il a tout quitté sauf les 44 ha de la colline Vaticane. Il n’est pas étonnant que le Système veuille le détruire de l’intérieur comme de l’extérieur. Le Souverain Pontife était, à Madrid, la seule personne capable de réunir dans la joie et la bonne humeur les innombrables jeunes délégations de peuples (sans ou contre leurs gouvernants!) venus des quatre coins du Globe. Le Pape n’avait comme premier souci que celui de s’effacer devant la Divinité dont il n’est que le premier ministre et intendant terrestre.
Tout cela montre que la souveraineté repose sur la légitimité et la légitimité sur une transcendance qu’exprimait le droit divin d’Ancien Régime. Une instance légitime ne cherche pas à dominer le corps social mais à en faire l’unité et à le servir. Ce ministère repose sur l’acceptation de limites naturelles (d’abord celles du sang et du sol) à l’autorité. La légitimité est essentialiste et conservatrice par nature. Le prince légitime, médiatisation de la vraie souveraineté, à la limite, n’a rien à faire si ce n’est d’être l’icône parfaite de l’Etre dont il est l’incarnation: il règne glorieusement et le pays se gouverne tout seul. La souveraineté légitime fuit l’innovation comme la peste. C’est une maison bâtie sur le roc de l’Histoire et de la géographie.
Le Système (révolutionnaire) est existentialiste. Il n’a aucune réalité tangible mais se manifeste par le déchaînement du feu et de la déraison. Il ne reconnait aucune limité à sa soif de puissance. C’est pourquoi il exècre comme despotisme l’appartenance à la terre et à la famille de droit naturel. Il senivre dans un maelström de réformes sans queue ni tête sous le masque de la froide rationalité administrative. Il ne contrôle rien mais fait semblant de tout maîtriser dans la logorrhée délirante de la communication. Le sable des illusions perdues se dérobe à chaque instant sous ses pieds.
Il en est de même pour l’Islam plus ou moins radical, le christianisme prétendument évangélique, les fascismes, le bolchévisme et le libéralisme. L’ironie, c’est qu’en faisant le vide autour de lui, le Système dans toutes ses variantes coupe la racine de l’arbre sur lequel il repose.
Pour en revenir à Bismark et au IInd Reich (1870-1945), il y a un évènement troublant qui est l’assassinat de Louis II de Bavière. Ce roi était haïssable à l’établissement prussien parce que, justement, il incarnait la légitimité et n’avait comme seul projet que de l’exiler vers le Ciel. L’éclat de sa majesté devenait insupportable à la vacuité du pouvoir gouvernemental militaro-industriel. En voulant régner pacifiquement dans les hauteurs, le prince démontrait l’inanité du projet belliciste de Bismark et consorts. Comme dans une Passion, les forces des ténèbres, Caïphe et Pilate, ont gagné sur le fils de la lumière. Mais son témoignage sublime plaide pour le dernier Wittelsbach.
Vilistia Komarovsky
08/12/2011
Vous avez une analyse fine sur la Russie actuelle.
Je ne suis pas allée jusqu’à votre raisonnement mais j’étais sur votre chemin.
J’ai posté votre commentaire sur Le Post car il en vaut la peine.
Avez-vous un site ?
Franck du Faubourg
08/12/2011
Merkozy, Sarkel?
désormais Drakozel!
http://www.zerohedge.com/news/here-come-draghi-sarkozy-and-merkel-presenting-drakozel
steph steph
08/12/2011
Sans remettre en question les deux thèses, parce qu’elles sont tout à fait réalistes, autant dans les capacités de l’IRAN, que dans les “incapacités” de l’USAF et de la CIA.
Ils convient néanmoins d’ajouter :
1- l’incident technique. Coupure de la liaison avec le drone, lequel a continué à voler seul jusqu’à épuisement de son carburant. Sa formule aérodynamique autorisant par la suite un vol plané en descente jusqu’à un atterrissage certes mouvementé, mais relativement sans dommages.
Ce n’est pas la première fois que ce genre dincompétence est constatée.
2- L’action volontaire. On se laisse intentionnellement faire prendre un bijou technologique sachant pertinemment l’usage qui en sera fait : l’ingénierie inverse. La partie adverse saute sur l’occasion et va consacrer de la ressource (argent, hommes) sur un système que l’on aurait “falsifié” ou mieux encore comme l’on sait tout de ce système, si l’adversaire le copie alors il devient plus facile à contrer qu’un système indigène dont on ne sait rien. Si en plus, il est exporté vers d’autres adversaires, c’est autant de coups en plus.
Comme vous dites : le brouillard de la guerre.
Et le moins qu’on puisse dire de cette affaire, c’est que l’hiver s’installant, il s’épaissit très vite.
Jean-Paul Baquiast
08/12/2011
J’ai mentionné votre article. Voyez http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-paul-baquiast/081211/des-armes-qui-se-retournent-contre-leurs-utilisateurs
Jean-Paul Baquiast
08/12/2011
Excellente synthèse, qui en dit long sur les aspects techniques, militaires et psychologiques des armes robotisées, aujourd’hui les drones, demain d’autres systèmes d’armes un-manned.
laurent juillard
08/12/2011
Ilker de Paris dit : « Ce sont les hommes qui font les systèmes et, s’ils ont des ressources, qui les défont »
Philippe Grasset essaye de faire passer le message que les humains, et en particulier leurs leaders, sont plus emportés par le Système quils ne le dirigent. La preuve cest que celui ci court vers son autodestruction et que ces mêmes leaders alimentent, bien involontairement, cette autodestruction alors quils ont tout, individuellement, à y perdre.
Mais ils semblent que le message de Philippe Grasset ait bien du mal à atteindre les consciences. Surement parce que lune des pensées racines de lhomme moderne est quil est, ou au moins quil se doit, dêtre lartisan de son destin.
Cela me rappelle une remarque que ma fille adolescente ma faite récemment : Pourquoi as tu (vous les vieux, dans son esprit) fais un monde avec des problèmes de pollution. Comment lui faire comprendre que même si je dois me considérer responsable de cette pollution (mais elle aussi) il ne serait pas juste de me condamner pour cette responsabilité, car je ny suis individuellement pour rien ou alors on met tout le monde en prison, ce qui alors ne veut plus rien dire. Remettre en question le système oui mais en diaboliser les leaders revient inconsciemment à sen dédouaner, ce qui nest pas un acte de lucidité.
Pour le délire financier, il y avait dans les années 80 une folie populaire sur la bourse, les résidences secondaires, les boulots dans les grosses compagnies, la consommation qui ont alimenté cette surchauffe, sur laquelle les plus malins ont surfé, dautres sy sont fait prendre, la majorité de ceux qui le pouvaient y ont participés ; mais qui est le ou les responsables quil faudrait condamner parce quils en sont les instigateurs ? Les plus malins ? Les condamner changerait il le Système ? Non car le système cest nous, la masse des consciences collectives occidentales et que le seul moyen de changer en profondeur le système cest de changer nos consciences individuelles. Cest évidemment long, et nest pas le fruit dune simple décision mais aussi dune longue maturation, mais toutes les tentatives de changement radical et autoritaire ont abouties à des catastrophes sociales et à aucun changement sur le long terme, et encore plus les chasses aux sorcieres (La Chine en est un bon exemple).
Un système se met en place poussé par une conscience collective, comme une routine, un système de vie, se met en place poussée par une conscience individuelle. Et une fois ce système individuel mis en place (en général a partir de la trentaine) il devient intègré, une partie de nous même, inconsciente et prend le contrôle sur notre conscience. Il en est de même du Système, la conscience collective en est encore son esclave, mais cest en nous en libérant, un par un , individuellement et volontairement que la conscience collective se libèrera de lemprise du système.
Enfin, pour répondre à la question de savoir quelle force pousse le système à son autodestruction je dirais que cest cette même conscience collective occidentale qui met en place la destruction du Système, après lavoir elle-même crée car elle sent au fond delle-même que ce système ne correspond plus à limage quelle veut avoir delle-même ; tout comme un individu va voir sa vie bousculée par une crise individuelle qui le poussera à changer son propre système de vie car il (sa conscience) sent au fond de lui-même (mais en dessous de son seuil de conscience, awareness) que la vie quil mène ne lui correspond plus.
N.B. Il existe en anglais deux mots, awareness et consciousness, pour designer le même mot conscience en français ce qui prête fort a confusion dans cette langue. Awareness qui est de lordre de la conscience activité mentale et consciousness qui est de lordre de lentité psychique. Il va bien falloir trouver deux mots français pour les distinguer.
Ilker de Paris
07/12/2011
Il faudrait en effet analyser, cela a déjà peut-être été fait, comment et pourquoi l’économie structure les groupements humains, que signifie “économie” - manger (notion de survie), boire (notion de vie) ?
Je pense que tant qu’un travail de déconstruction du fait économique n’aura pas été fait on aura du mal à lutter efficacement contre toutes ces dérives actuelles ou plus radicalement contre cette structure.
Par ailleurs, aujourd’hui le monde est structuré par l’économie ultra-libérale, et même s’il nous conduit dans un gouffre, on ne sait quoi mettre à la place comme système qui pourrait créer des liens nouveaux entre les hommes - la religion est dépassée, le communisme également.
Plus cela engage de choses et plus les ruptures sont difficiles, par exemple, sans enfants un couple se sépare plus facilement, avec des enfants moins, avec des enfants et des difficultés économiques encore moins etc
Pour l’Euro on prédit l’apocalypse en cas de rupture (http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/12/07/predire-la-fin-de-l-euro-n-est-plus-inconcevable_1614330_1581613.html#ens_id=1268560). Et pour le système économique ulta-libéral actuel encore pire, car tous les Etats sont liés.
Donc rompre oui, mais pour quoi, pour quel nouveau système ? C’est sur ce manque d’alternative que s’appuient les pro-Système pour continuer, c’est ce qui les fait rester encore debout et il ne faut pas compter sur les médias-pravda pour émettre des critiques sur la nocivités de ce Système, eux qui ne comprennent rien à rien et ne savent user que du “coup de pression”, de la perversité comme mode d’expression - en quoi ils ne diffèrent des racailles que par l’hypocrisie d’une parole d’apparence posée.
Les alter-mondialistes proposent des alternatives justement, sont-elles viables, c’est-à-dire permettent-elles de lier les hommes entre eux, qu’ils se comprennent ? Sorte de savant mélange entre doctrine “unanimiste” et individualisme conscient.
Car il ne faut pas se leurrer, même s’ils les subissent, mêmes répressifs, et funestes, ce sont les hommes qui font les systèmes et, s’ils ont des ressources, qui les défont. On verra donc si, en tant qu’humanité, nous avons des ressources.
Daniel
07/12/2011
Je ne comprends pas bien le but de votre intervention, Arrou Mia ; s’il s’agit de me dégoûter du vote UMP, ne craignez rien, c’est fait !
J’abomine particulièrement Parisot et le MEDEF… http://www.polemia.com/article.php?id=4364
Les chiffres de l’immigration en France sont biaisés, car le droit du sol, résidu de l’impérialisme du XIXème siècle, fait que beaucoup sont naturalisés. http://www.polemia.com/article.php?id=3768
L’Allemagne pratique aussi la préférence nationale : http://www.polemia.com/article.php?id=4369
Ce qui pénalise l’industrie du tourisme (comme les autres), c’est le coût des charges sociales http://www.institutmontaigne.org/les-echos-21-juin-2006-2437.html ; la seule CMU représente 6 milliards d’ par an et attire des immigrés inutiles pour l’économie.
Quant aux autres syndicats… :
http://h16free.com/2011/12/07/11525-ratp-la-vie-duraille-des-syndicalistes%29 et
http://desouche.blogspot.com/2011/12/largent-cache-des-syndicats.html
Il est clair que l’Europe souffre d’une culpabilisation et de la gabegie soixante-huitarde, qui fait qu’on préfère jouir que faire des enfants, d’où le vieillissement de la population ; l’immigration n’est qu’une conséquence, mais elle ne fait que renforcer la décadence.
N’assimilez pas l’ignominie de Monsanto telle que dénoncée par Marie-Monique Robin et les bienfaits potentiels des OGM : http://www.wikiberal.org/wiki/OGM
Soufiane T.
07/12/2011
Mieux vaut lire cet excellent papier d’Alain de Benoist qui pose une vérité qui ne cède pas à l’auto-flagellation, mais qui malheureusement pour certains d’entre nous n’est pas pour autant flatteuse.
Inutile de faire semblant, l’engouement derrière l’accusation envers l’immigration n’est pas une vérité vraie ou fausse, mais l’opportunité lâche et mensongère de se blanchir soi-même.
http://www.alaindebenoist.com/pdf/le_probleme_des_banlieues.pdf
Francis Lambert
07/12/2011
“La plupart des Etats et entreprises rémunèrent les agences pour qu’elles notent leurs dettes. ()
Qu’il s’agisse d’un pays ou d’une entreprise, chaque agence de notation lui assigne un “primary analyst”, responsable d’évaluer en permanence sa solvabilité et donc les risques de non-remboursement de ses emprunts, en lui attribuant une note, qui s’échelonne de AAA+ (la meilleure) à D (en défaut).
“Avec un collègue, celui-ci va rencontrer le management de l’émetteur de dette, à savoir () son ministre de l’Economie ou des Finances s’il s’agit d’un Etat” (...) Le pays ou l’entreprise sont ensuite immédiatement informés de la décision, en général douze heures seulement avant sa publication. Ils peuvent formuler des objections, voire faire appel, ()
La notation des finances publiques, d’un Etat ou d’une collectivité locale, ne représente qu’environ 15% des revenus des agences, qui tirent l’essentiel de leur chiffre d’affaires des entreprises privées.
La plupart des Etats acceptent de rémunérer Moody’s, Fitch Ratings ou Standard and Poor’s. “Ca peut aller de quelques dizaines de milliers d’euros ou dollars par an à plusieurs centaines de milliers”, selon M. Gaillard: ces sommes, qui dépassent largement les 100’000 euros dans le privé, sont notamment calculées en fonction du montant de la dette.”
Agence de notation, mode d’emploi http://www.romandie.com/news/n/FOCUSAgence_de_notation_mode_d_emploi061220111212.asp
La France rémunère donc les agences de notations : privé, collectivités et Nation payent “en fonction du montant de la dette” ... le pactole avec nos gouffres Nationaux !
Comment vendre sa dette à l’étranger si elle n’est pas notée ?
Les français sont les touts premiers à ne pas acheter leurs propres emprunts (à l’inverse des italiens ou des japonais) tout en jetant leur “souveraineté” à la face du monde ! Il est souverain d’être le premier à dénoter ses propres emprunts puis à en accuser les autres tout en faisant appel à leur solidarité ... l’asile rêvé est National.
Reste à calculer “l’Indice de cette Aliénation Souveraine” : une moyenne mobile sur le total des factures payées aux agences de notation ?
35 ans de croissance de “Son indice d’aliénation”, une réalité transcendante offerte par la Nation aux générations à venir.
Richard RUTILY
07/12/2011
Alexandre Vialatte avait inventé le concept “Je suis un écrivain notoirement méconnu.” Les Américanistes ont repris le concept pour l’appliquer à Ron Paul qui devient un homme politique notoirement méconnu.
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