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L'ironie de la réalité

Article lié : Crise en Grèce : l'Union européenne au pied du mur

Franck du Faubourg

  14/02/2012

Pour ce qui est des structures actuelles de l’EU:
http://www.dailymotion.com/video/x50ehg_union-europeenne-la-nouvelle-union_news
Pour ce qui est de la crise de la dette (grecque en l’occurence): rappel des principaux textes instaurant la dette en zone EU:
- loi française de dec 1973 , appelée loi Pompidou- Giscard - Rothschild, interdisant à l’état de créer souverainement de la monnaie, avec obligation de passer par emprunt auprès de banques privées
- article 104 du traité de Maastrich, étendant ce principe à l’ensemble des pays signataires
- article 123 du traité de Lisbonne, reprenant le mème principe que l’article 104 précédent..
Il n’y a plus, comme moyen de régler la masse monétaire de la zone, que la Dette - ou monnaie-dette…
Tant que collectivement nous n’aurons pas compris cette folie, ça ne risque pas de s’arranger..

Le privé se ruine éventuellement, l'état ruine le peuple.

Article lié : Le syndrome sioniste

Daniel

  14/02/2012

> la réserve fédérale est une banque privée et non pas une banque centrale comme on l’entendait encore en France, avant la loi de 1973 privatisant la monnaie.

Ça ne change que marginalement ; la dette est surtout due au déficit, inhérent au socialisme - même si la finance internationale pousse d’autant plus au déficit qu’elle en récupère les intérêts, raison pour laquelle les électeurs de gauche sont les idiots utiles de la finance internationale.

> il faut probablement une dose de mauvaise foi gargantuesque pour oser écrire que les USA de 1929 étaient socialistes.

Je ne dis pas qu’ils étaient socialistes, juste que la décision ayant mené à la crise était étatique.
À ce sujet, P. J. Proudhon disait qu’à plus de 7 % d’impôts, on quittait le socialisme pour entrer dans la tyrannie ; nous sommes donc TOUS en socialisme !

> L’expansion de la masse monétaire des USA avait surtout ( et a toujours ), pour but de satisfaire à l’expansion de l’empire des USA et pour payer les guerres qu’ils ont menés ( contre l’Espagne, en Amérique du Sud, en Europe, etc…)

Tout à fait.

> l’expansion de la masse monétaire (...) est lié à la privatisation de la monnaie.

NON.
C’est lié à la fin de la référence à un métal, l’or ou l’argent.
Et ceci est une décision étatique, prise par un état qui n’est que l’instrument de la ploutocrassie.
Lutter contre l’état est le SEUL moyen de lutter contre les oligarques !

L'état c'est le vol, la liberté une arme.

Article lié : Le Rafale, de la Suisse au Brésil, en passant par l’Inde

Daniel

  14/02/2012

> paradis fiscal
La Suisse N’est PAS un paradis fiscal !

C’est l’envie qui chez vous demande qu’un citoyen qui n’a rien à se reprocher par ailleurs doive communiquer à sa banque tout sur ses sous afin que l’état puisse mieux le voler !
Et en plus, c’est inefficace, car les plus entreprenants vont investir ailleurs, à cause de ce vol ; les gens comme vous sont la cause du chômage et de la ruine de la France.

C’est la France qui est un enfer fiscal !

Ce n’est pas en s’en prenant à la liberté qu’on luttera contre la ploutocrassie, bien AU CONTRAIRE : la liberté vous laisse une chance, l’état aucune !

Hommes de l'état de tous pays, unis pour nous voler !

Article lié : Le Rafale, de la Suisse au Brésil, en passant par l’Inde

Daniel

  14/02/2012

> On y verra plus clair après l’élection présidentielle française

Sans vouloir jouer les rabat-joie, ne voit-on pas éclore les rétro-rétro commissions ? Les officiels brésiliens, indiens et suisses toucheront ce que le président français à venir leur rétrocédera de ses propres rétro-commissions ?...

@ Daniel

Article lié : Le syndrome sioniste

Vincent .

  13/02/2012

Comme écrit avec tellement de conviction…

Vous oubliez de dire que la réserve fédérale est une banque privée et non pas une banque centrale comme on l’entendait encore en France, avant la loi de 1973 privatisant la monnaie.

Pour le reste, il faut probablement une dose de mauvaise foi gargantuesque pour oser écrire que les USA de 1929 étaient socialistes. M’enfin ...

Quand on présente le wiki libéral comme source d’informations, il est judicieux de s’attendre à tout et n’importe quoi.

L’expansion de la masse monétaire des USA avait surtout ( et a toujours ), pour but de satisfaire à l’expansion de l’empire des USA et pour payer les guerres qu’ils ont menés ( contre l’Espagne, en Amérique du Sud, en Europe, etc…)

En fait, l’expansion de la masse monétaire aux USA est lié à la privatisation de la monnaie. Avant cela, ils géraient très bien leurs affaires. Il en est de même en France et en Europe avec l’Euro. L’inflation n’a jamais été aussi importante depuis la privatisation de la monnaie.

Tenter de nous faire croire que ce sont des lignes de crédits destinées à accompagner la croissance économique interne des USA qui fut la cause de l’inflation, c’est vraiment prendre les lecteurs pour ce qu’ils ne sont pas. Enfin je dis ça, je ne dis rien ...

L'oligarchie grecque occupe "son" pays et le pille, souverainement.

Article lié : Le laboratoire grec et l'infamie du Système

Francis Lambert

  13/02/2012

“Ce que l’Europe ne comprend pas, c’est que la crise grecque n’est pas uniquement due à une crise des marchés européens. Bien au contraire, l’économie grecque n’a été que peu exposée à la crise. Au fond, c’est la crise de l’État grec, qui ne correspond pas à ce qu’est la société.

Depuis le début de la crise, on met la société grecque face à un dilemme : la faillite ou les plans d’austérité. Mais ce n’est pas la bonne question.
Tout d’abord, parce que la société grecque est déjà en faillite, vous n’avez qu’à demander aux 50 % de jeunes au chômage. D’autre part, parce que cette violente redistribution des ressources profite aux mêmes personnes.

La classe politique grecque, qui se comporte comme une véritable oligarchie pillant la société. La fraude fiscale est encore plus présente qu’auparavant. Le problème, ce n’est pas que les politiques ne peuvent pas, mais plutôt qu’ils ne veulent pas réduire les dépenses de l’État.

Ce n’est pas une question de gouvernement, mais de système. Quiconque arrive au pouvoir ne peut agir différemment, sous peine d’être mis à la porte. L’État a réussi à démanteler la collectivité sociale : on peut parler d’État d’occupation.

Le problème pour la société grecque n’est pas le Fonds monétaire international, ni l’Union européenne. C’est la classe politique grecque qui est visée. Il s’agit pour la population de montrer que l’argent prêté à la Grèce ne bénéficiera pas à la prospérité de la société. Rien n’a été fait contre la fraude fiscale. C’est donc une nouvelle fois la société qui va payer pour le mauvais fonctionnement de l’État.

L’alternance au pouvoir n’apportera aucun changement. Aucun parti en Grèce, de la gauche radicale à l’extrême droite, ne touchera aux véritables causes de la crise grecque.

Il serait relativement facile d’arrêter tous les auteurs de fraudes sociales, par l’intermédiaire de leurs comptes bancaires. Mais le gouvernement n’en fera rien, l’ensemble de la classe politique grecque étant concernée. Il en va de même pour l’administration publique. Aujourd’hui, il est impossible d’obtenir ne serait-ce qu’un simple certificat, si vous ne payez pas. Si rien n’est fait contre ces fléaux, la Grèce ne sortira pas de la crise.

Georges Contorgeorgi, Professeur de sciences politiques à l’université Panteïon d’Athènes. Extraits de :
http://www.lepoint.fr/monde/grece-la-classe-politique-grecque-une-oligarchie-pillant-la-societe-13-02-2012-1431047_24.php

NB : avec la complicité active, massive et traditionelle d’une église orthodoxe exceptionellement riche.

La brochure de Dassault pour la Suisse, uniquement.

Article lié : Le Rafale, de la Suisse au Brésil, en passant par l’Inde

Francis Lambert

  13/02/2012

1. Une police du ciel crédible
2. Plus efficace, plus longtemps pour le même budget
4. On coopère mieux avec son voisin
8. Profiter d’un partenaire économique et politique de poids

http://www.rafale-schweiz.ch/images/stories/pdf/rafale_political_fr.pdf

NB : “Plus efficace, plus longtemps pour le même budget”, “On coopère mieux avec son voisin”, “Profiter d’un partenaire économique ...”

Le budget de qui ? Et qui peut mieux “coopèrer” avec un paradis fiscal ?

La souveraineté financière de la France, surtout en période d’élection, peut elle s’accorder avec un paradis fiscal spécialisé dans l’évasion massive des ressources financières des plus riches citoyens de l’état fournisseur.

Le silence est Souverain pour l’oligarchie régnante.

Ainsi Sarkozy vendait en 2004 un cinquième de l’or de France ! L’autre Souverain anglais a vendu tout l’or britannique. Depuis l’or a quintuplé de valeur ce que tous les acheteurs savaient ... combien de Rafales gaspillés ? Et qui a profité de ces ventes ?
Le silence Souverain est alors assourdissant ...

(Pour en mourir de rire il faut lire le rapport de Christian Noyer, gouverneur de la BDF ... entre les lignes évidemment)

Ce gaspillage de garantie en OR a joué son rôle dans la perte du AAA, au pire de la crise. Mais cette perte a augmenté la charge d’intérêts au bénéfice de l’oligarchie. Bravo.

Sarkozy court maintenant après Merkel.

Le Rafale défendra donc les intérêts évadés des oligarchies françaises et anglo-saxonnes , ceux de vulgaires armateurs grecs, Murdochs, autant de copains dictateurs et autres trafiquants.

Bravo aux Souverains.

My point,exactly!

Article lié : La Syrie, de al Qaïda à DEBKAFiles

Fabrice

  13/02/2012

J’ai toujours pensé aussi que l’étrange tendance de certain à tout imputer aux machiavéliques “contrôleurs” de ce monde était peu réaliste.

Dans machiavélique, en plus du sens de maléfique il y a aussi le sens d’intelligence que j’avais du mal à voir dans la politique BAO.

Ce n’est pas chez nos chers dirigeant qu’on irait trouver une intelligence maléfique…. Bien malheureusement!

Le cancer gagne l'empire Murdoch

Article lié : Les Etats de l’Union, la libération du dollar et la sécession

Francis Lambert

  13/02/2012

“Le scandale autour de l’empire Murdoch, ouvert par l’affaire des écoutes, est en train de prendre une nouvelle dimension, explique The Observer,  parlant de “cancer”.

D’abord parce que ce n’est plus News of the World qui est concerné mais The Sun, le premier quotidien britannique, dont quatre journalistes ont été arrêtés le samedi 11 février. ()

Ensuite parce que le scandale a changé de nature : il ne s’agit plus seulement d’écoutes illégales, mais aussi de pots-de-vin versés à des fonctionnaires contre des informations.

Enfin parce que la justice américaine pourrait dès lors ouvrir une enquête contre News Corporation ()”

http://www.courrierinternational.com/breve/2012/02/13/le-cancer-gagne-l-empire-murdoch

Dedefensa avait bien vu tout cela

Article lié : Le Rafale, de la Suisse au Brésil, en passant par l’Inde

Jean-Paul Baquiast

  13/02/2012

Saluons la pénétration et la compétence de notre ami Grasset qui depuis de nombreux mois avait bien vu se confirmer la supériorité tous critères réunis du Rafale…
Je dis souvent que, lorsqu’il en aura le temps, il dispose de tous les éléments pour proposer une saga politico-technique détaillée du destin de ce qui restera les deux avions de combat emblématiques de notre époque, l’un pour son succès, le Rafale et l’autre pour ses échecs, le F35

Faillites ou renflouements ... la Grèce recrée toujours une nouvelle dette

Article lié : Le laboratoire grec et l'infamie du Système

Francis Lambert

  13/02/2012

« Même avec une répudiation intégrale de la dette grecque, la situation ne serait pas tenable », jugent même les experts d’UBS dans une note consacrée au pays.

Le déficit public primaire grec (hors paiement des intérêts de la dette) serait ainsi estimé à 5 % à 6 % du PIB en 2011, calculent-ils. Avec des compteurs remis à zéro, le pays continuerait donc de « fabriquer » trop de dette.

De fait les difficultés de la Grèce ne sont pas seulement le fruit d’une gabegie de la dépense publique mais aussi le résultat des faiblesses structurelles de son économie.
« Son industrie est l’une des plus petite de la zone euro », souligne Jésus Castillo, chez Natixis : la valeur ajoutée industrielle représente 8 % du PIB grec contre 20 % en Italie ou 14 % en France, poursuit-il. Pour fonctionner « normalement » le pays ne produit donc pas assez et a sans cesse besoin de capitaux extérieurs.

« DES CHOSES INFAISABLES »

1. Pour inverser cette tendance, il faut donc réduire les dépenses publiques mais aussi, et surtout, doper les exportations. Problème : reconstruire une industrie et rendre le pays plus compétitif ne peut se faire du jour au lendemain. Cela réclame du temps mais aussi de l’argent. La manne de la troïka sera sans doute consacrée à cet objectif mais qui seront les autres financiers assez audacieux pour investir en Grèce ?

2. L’autre option, plus rapide et plus douloureuse, consiste à jouer en priorité sur les importations afin de réduire la demande intérieure.
Grâce à cette tactique, le Portugal, lui aussi sous assistance financière, n’est-il pas parvenu en 2011 à rendre plus toniques ses exportations ? Mais en Grèce le déséquilibre est tel que les chiffres pour y parvenir semblent hors de portée : selon M. Probyn, l’économiste de State Street, une telle option reviendrait à réduire le PIB de 20 % à 25 %. La récession se transformerait alors en dépression.

3. In fine, la Grèce n’aurait-elle pas intérêt à sortir de la zone euro pour se rétablir ?
C’est ce que pensent certains. En dévaluant la monnaie le pays parviendrait peu ou prou au même résultat mais d’une manière plus indolore. Sauf que là encore le résultat risque de ne pas être convainquant. Au-delà des effets politiques et financiers potentiellement désastreux, cette solution serait inutile tant que l’industrie grecque est quasi inexistante, rappelle M.Probyn.

En résumé le dispositif prévu semble pour l’heure inadéquat pour redresser le pays à long terme. « On pousse la Grèce à faire des choses infaisables. C’est sans doute ça l’ultime erreur », conclut Mme Valla.

Extraits de l’article de Claire Gatinois
http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2012/02/13/la-cure-d-austerite-ne-suffira-pas-a-redresser-l-economie-grecque_1642532_1581613.html#ens_id=1508090

Une balle dans le pied...

Article lié : Le Rafale, de la Suisse au Brésil, en passant par l’Inde

Morbihan

  13/02/2012

Mon Dieu (ou bien Allah, ou bien Yahvé, ou quiconque…), que Sarko ne nous tire pas, d’ici la fin de son mandat, une nouvelle balle dans le pied, comme il est parvenu à le faire si bien avec la Suisse et le Brésil.

Ceci dit, rendons grâce aux ingénieurs de chez Dassault, comme à leurs utilisateurs (AdA et Aéronavale), qui auront su développer un appareil sans réelle comparaison et, ceci, pour un budget largement inférieur (20%?) à celui du Typhoon. Quant à celui du JSF :-) cough cough cough comme diraient certains anglo-saxons

Le protectorat

Article lié : Le laboratoire grec et l'infamie du Système

Arrou Mia

  13/02/2012

Ou l’invention de la nouvelle démocratie pour la Grèce

Les quelques quarante députés qui ont voté hier soircontre le nième plan d’austérité ont été radiés de leurs partis ( droite et gauche)
La fondation de la démocratie athénienne avait coïncidé avec la suppression de la prison pour dette, en 2012, la nouvelle version valide la sujétion des peuples pour dette.

Henry le prophète...

Article lié : Le laboratoire grec et l'infamie du Système

Jack v.

  13/02/2012

Voilà un article qui prétend rapporter des propos de Kissinger…

—> http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=28610

Soit le vieux Henry est gâteux ( si c’est lui) soit il tente un coup de bluff pour intimider les fortes têtes du conseil de sécurité laissant entendre que les US ne désirent que la confrontation armée parce qu’ils encore ont plein de joujoux technologiques que les autres ne sont pas censés avoir.

Dans ce deuxième cas, on peut se demander pourquoi ils n’ont pas attaqué plus tôt, lorsque leur avance technologique et leur moral les avantageait beaucoup plus puisque de toutes façons ils n’ont que faire de l’avis du reste du monde mondiale.

Le socialisme, l'étatisme, ça colle !

Article lié : Le syndrome sioniste

Daniel

  12/02/2012

> il serait sans doute vain de rappeler qu’en 1929 les Usa n’étaient pas socialistes avec leur taux de chômage à 40% et que sous Bush et Obama ils ne le sont pas davantage

Ce serait surtout faux.
Le socialisme, ce n’est pas comme le Port salut, ce n’est pas toujours marqué dessus !

Les USA actuels croulent en effet sous le socialisme, à peine moins que nous (et aussi l’impérialisme).
En effet, dès qu’on impose à des citoyens des dépenses auxquelles ils n’ont pas expressément consenti, on est en socialisme ; cela se traduit par une monnaie unique imposée, des taxes (Pierre-Joseph Proudhon disait qu’à partir de 7% d’imposition, on quittait le socialisme pour entrer dans la tyrannie ; que dirait-il des USA ?!), de l’interventionnisme de l’état, une absence de referendum d’initiative populaire mais des élections aux mains de lobbies où les élus ne représentent pas le peuple…

Quant à 1929, voici les explications libérales, prenant en compte le fait que l’état “tripatouille” la monnaie, donc empêche l’équilibre, donc déclenche des crises qui ne sont que retour brusque à cet équilibre :

Les auteurs libéraux s’accordent pour rendre l’État responsable de la crise, mais avancent des causes précises différentes : pour Milton Friedman c’est la politique déflationniste qui est coupable, pour Ludwig von Mises et Murray Rothbard c’est la politique inflationniste, pour Jude Wanniski, c’est la loi protectionniste sur les tarifs douaniers qui est à blâmer.

Les historiens, souvent apologistes des pouvoirs en place et ignorants en matière d’économie, expliquent la plupart du temps la Grande Dépression par un soit-disant “refus d’intervenir” du Président Hoover, ou par une simple “surproduction”, voire par le laissez-faire ou le marché libre.

En réalité, la cause profonde de la crise de 1929 est bien l’interventionnisme étatique :

1   une expansion inflationniste : le tout jeune système de réserve fédérale (banque centrale des États-Unis) favorise l’expansion de la masse monétaire pour accompagner la croissance économique ;
2   les États-Unis accordent des prêts à bas taux d’intérêt aux pays européens (et notamment à la Grande-Bretagne qui s’efforce sans succès de maintenir la parité de sa monnaie en équivalent or) pour favoriser les exportations américaines, ce qui accroît encore l’inflation.

Comme toujours dans la plupart des “bulles”, l’inflation du crédit engendre une fausse prospérité, et se traduit par des cours de Bourse déconnectés de la réalité économique, jusqu’au retour au réel par un krach qui peut se produire lors d’un “jeudi noir” comme celui du 24 octobre 1929 (en quelques heures l’indice Dow Jones perd 22,6 %). Sans banque centrale pratiquant impunément l’argent facile et l’inflation pour complaire à une clientèle politique, la Grande Dépression n’aurait pas eu lieu - ce qui ne signifie pas non plus que sur un marché complètement libre il n’y aurait jamais de cycles d’expansion-récession, mais ces cycles naturels n’auraient pas l’amplification causée par l’interventionnisme étatique.

Les efforts des politiciens de l’époque, Herbert Clark Hoover, puis Franklin Delano Roosevelt, malgré la légende du “New Deal”, n’ont en rien réglé la crise, qui ne prendra fin qu’avec la Seconde Guerre mondiale. La crise aura ensuite été l’occasion pour Keynes d’exposer ses théories et ses “solutions” à base de manipulations monétaires, aujourd’hui bien dépassées et réfutées par Milton Friedman ou Friedrich Hayek. (...)

http://www.wikiberal.org/wiki/Grande_D%C3%A9pression