Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.

Avertissement très grave et évidemment inutile    26/01/2024

26 janvier 2024 (07H30) – Il est difficile d’aborder le cœur vaillant la présentation d’un texte aussi évident et aussi fondamental, tant on sait si bien qu’il ne servira certainement absolument à rien. La chose est adressée au président des États-Unis et c’est comme si vous vous adressiez à un marchand d’ice-creams : il attendait des livraisons d’un nouveau parfum, vanille au poivre et sel, et vous lui donnez une réflexion sur la possible probabilité de la Troisième Guerre mondiale. Il vous répondrait : “allez allez, du vent, va donc jouer avec cette poussière”. Je fais en effet l’hypothèse que ce texte du groupe VIPS (Veteran Intelligence Professionals for Sanity), qui rassemble une foule de retraités, de démissionnaires et de lanceurs d’alerte de tous les services de renseignement et de sécurité des USA, trouvera oreille close et yeux fermés lorsqu’il arrivera sur le bureau ovale. Biden sera en train de savourer son septième icecreams de la matinée avant d’aborder la sieste du matin. Tant pis ! On le reprend tout de même, ce texte que devraient également lire les journalistes de LCI, le pseudo-président des Français, la von der Leyen et quelques milliers d’autres sommités dans nos élitesSystème. Les VIPS résument parfaitement la situation opérationnelle actuelle à partir des éléments essentiels de l’évolution de la situation ukrainienne, et surtout le risque fondamental de guerre nucléaire dans les engagements-fous affirmés et réaffirmés par les dirigeants US. Ils n’apportent rien de nouveau ni rien de sensationnel mais ils nous rappellent ce que nous oublions constamment ; d’ailleurs, qu’est-ce que vous voulez de plus neuf et de plus sensationnel que la probabilité de l’extinction de l’espèce humaine ? Le texte original, en anglais, a été repris par divers médias, évidemment alternatifs. On le trouve sur ‘ConsortiumNews’ et sur ‘Antiwar.com’. Il m’étonnerait que le NYT et le FT aient chargé leurs colonnes de cette prose malodorante et mal-intentionnée. Le texte est présenté sous le titre « Comment éviter une Troisième Guerre Mondiale ? », avec ce sous-titre, qui concerne finalement la description de ceux à qui est destiné le mémorandum : « Aucune expérience de l’échec d’une politique ne peut ébranler la croyance en sa propre excellence, même si les aventures étrangères ont vidé les trésors et conduit au déclin impérial. » (Suite)  

RapSit-USA2024 : Texas, Secession Inc.    25/01/2024

25 janvier 2024 (16H45) – Vous devez observer avec quelle superbe constance, les directions en place, – disons occidentalistes-américanistes, globalistes, etc., – prennent des décisions manifestement, évidemment, décisivement grosses de toutes les catastrophes possibles. En voici un exemple qui fait une actualité discrète mais significative, avec la potentialité de devenir une crise extrêmement grave. Bien sûr et pour aller au cœur, les faits d’abord qui sont publiquement connus et exposés. Il s’agit du Texas et de la frontière Sud où se pressent des millions de candidats-migrants. On sait combien cette situation, la crise de la frontière et donc la situation du Texas particulièrement, est pesante pour les citoyens américains. La grande majorité d’entre eux, d’ailleurs à peu près dans les différentes communautés, – et paradoxalement sinon significativement, surtout chez les Africains-Américains et les Hispano-Américains, – y voient “une invasion”. « Près des deux tiers des électeurs américains considèrent que l'afflux record d'étrangers en situation irrégulière qui franchissent la frontière sud du pays n'est pas seulement une crise, mais une “invasion”, selon un nouveau sondage de Rasmussen Reports. » L'enquête publiée lundi [8 janvier 2024] montre que 65% des électeurs pensent que leur pays est en train d'être envahi. Une majorité de personnes interrogées dans toutes les catégories démographiques, – dont 73% des Hispaniques, 74% des Noirs, 63% des femmes, 55% des démocrates, 80% des républicains et 70% des électeurs de moins de 40 ans, – sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle il est “très exact” ou “assez exact” de qualifier d'invasion le flot de migrants illégaux qui traversent le pays. Seuls 15% des adultes américains pensent que ce n'est “pas du tout exact”. » Un conflit, latent depuis l’élection de Biden, a éclaté il y a quelques semaines, à la fin 2023, lorsque la Police des Frontières (Border Patrol), un organisme fédéral, a reçu l’ordre d’intervenir sur ‘Eagle Pass’, un des points principaux de passage des illégaux, pour démanteler les barbelés mis en place en 2021 sur ordre du gouverneur Abbott et surveillés par la Garde Nationale du Texas. Abbott a refusé et son Secrétaire à la Sécurité Intérieure a pris une décision administrative contre l’action fédérale, pour “intention d’atteinte à des biens de l’État du Texas”. L’administration Biden a porté l’affaire devant la Cour Suprême qui, le 22 janvier, a statué contre le gouverneur du Texas par la plus faible des majorité (5-4). (Suite)  

Deuil geignard sur la “Montagne magique    22/01/2024

22 janvier 2024 (16H55) – « We no longer own the news », dit-elle, désolée, et la phrase est plus “signifiante” en anglais qu’en français, – d’où l’absence de traduction que je m’autorise à ce point. Elle, c’est Emma Tucker, éditrice en cheffe (bonne orthografffe féminisstissime ?) du ‘Wall Street Journal’. (WSJ). Note de PhG-bis : « Exclamation nucléaire de PhG ! “Son nom, ne serait-ce pas, par hasard, Emma Tucker-Carlson ?! Allez, ne venez plus me dire qu’il n’y a pas toute une compagnie de dieux, là-haut sur l’Olympe, au travail pour mettre en évidence, par symbole, jeux de mots et autres matoiseries, l’immensité cosmique-extraordinaire de la connerie par inadvertance et zillions de zilliards des ‘Maîtres-du-Monde’. Lorsqu’on est à Davos et au Forum des Initiés [c’est le cas] et qu’on dit une pareille chose, ma chère Emma, on fait changer son nom !” » En effet, cette phrase désolée d’Emma renvoie, symboliquement et opérationnellement, notamment au colossal succès de Tucker Carson entré en dissidence et qui amasse une fantastique audience sur tweeterX et TCN (‘Tucker Carlson News’, sachez-le une bonne fois pour toutes). On a donc là une approche très symbolique, quoiqu’appuyée sur des rapports quantitatifs, de l’importante nouvelle que constitue la déclaration de Emma, du WSJ. (Suite)

RapSit-USA2023 : suicide sans ordonnance    21/01/2024

21 janvier 2026 (19H25) – Cette fois, je ne justifierais pas ce texte par un fait, un événement, une mésaventure, une grotesquerie précise, mais pas une sensation générale éprouvée au long de quelques incidents récents, quelques visionnages impressionnants, notamment sur la chaîne tweeterX/NTC de Tucker Carlson, etc., en même temps que le poids de l’emprise d’une époque étrange, folle, catastrophique... Essentiellement, cela concerne les USA, devant laquelle quelques imbéciles stipendiés continuent à béer d’admiration alors que cette puissance est devenue archétypique des folies dégénérescentes de cette époque. On retrouve sous diverses plumes la même remarque concernant les USA, pleine de sarcasmes et de mépris, – au point que je ne sais qui citer et quand, sinon, disons, Dimitri Orlov dont c’est évidemment le style le plus aisément reconnaissable et évoluant comme un poisson dans l’eau : «  Les États-Unis sont un pays en état de décomposition et de sécession... » Voyez-vous, les DSA [États-Désunis d’Amérique]  ne sont pas une démocratie et peu importe qui en est le président : l’ensemble est jeté dans les mêmes toilettes dorées, peu importe qui s’y assoit. » Il me semble que l’un des multiples aspects de la crise général du système de l’américanisme, la “crise dans la crise” ou la “sous-crise” qui devrait s’exacerber d’ici novembre (présidentielles), est celle de la frontière Sud et de l’immigration illégale. Je pense que les dégâts causés par cette crise sont extraordinairement spectaculaires et touchent au cœur et à l’âme les citoyens américains (éventuellement dans des orientations différentes, le masochisme de système devrait être une orientation sur-sexuelle à part entière). Ces dégâts sont au-delà de toute description et on a de plus en plus l’impression d’une totale perte de contrôle avec, d’un côté ceux qui en ont conscience et qui s’alarment de plus en plus tragiquement, mettant en avant l’effondrement, la ‘cancellation’ du pays ; de l’autre côté ceux qui ne voient rien “de mauvais”, – ne veulent, ne peuvent voir, ne songent à rien voir et ne voient qu’une folie idéologique chez ceux qui s’y opposent, – et s’acclament eux-mêmes en découvrant chaque jour une célébration d’une ère sans précédent ni rivale. (Suite)

Le Grand ‘Containment    18/01/2024

17 janvier 2024 (18H45) – Lors d’une discussion entre le Juge Napolitano et le colonel Douglas Macgregor, le 15 janvier sur l’excellent réseau du premier, ‘Judjing Freedom’, on aborde la question de la critique publique développée contre l’action israélienne à Gaza. Napolitano cite la plainte de l’Afrique du Sud devant la Cour Internationale, et surtout les très grandes manifestations pro-palestiniennes qu’on voit dans de nombreux pays dans le monde, particulièrement aux USA où il y en eut encore une très importante à Washington samedi dernier. Voici un extrait du dialogue entre les deux hommes, sur un passage qui nous intéresse particulièrement et qui doit faire l’objet d’un commentaire beaucoup plus large et beaucoup plus fondamental. Il y est certes question de la crise de Gaza, mais aussi question de l’identité, de l’appartenance ou pas à un pays d’accueil dans le chef d’un migrant, de l’antagonisme entre la liberté sociétale et individuelle et la cohésion sociale et patriotique, etc. (Suite)

En défense de l’espèce (II)    17/01/2024

17 janvier 2024 (07H15) – Je reprends à mon compte cette « Défense de l’espèce » mais à condition que cette “espèce” veuille bien qu’on la défende et se défende elle-même... Ou bien, larguez les amarres ! Et nous aurons une catastrophe qui ne sera nullement un ouragan transhumaniste qui n’a aucune chance de se faire parce que le transhumanisme n’a comme seul destin que l’effondrement une fois la chasse tirée, mais une chute sans fin au fond du fond du trou noir pendant que les dieux travailleront à nous fabriquer un substitut un peu moins tarte... Comme l’écrit Pecchioli : « Construisons l'arche des hommes, chassons ceux qui veulent notre mort et nous le disent sans honte. Sinon, ils auront raison : l’homo sapiens ne méritera pas de survivre. » Je reprends donc se dossier pour le compléter en deux parties, en m’appuyant sur la référence de départ dont on a signalé l’intérêt (notre intérêt, donc le mien) dans le texte-I, qui est Günther Anders et son ’Obsolescence de l’homme’. • La première partie est une analyse « à-la-dedefensa » de la position superbe d’Anders. En fait, je reprends la partie commentaire d’un texte du 6 novembre 2018, à partir d’une observation des derniers avatars du porte-avions le plus récent et le plus puissant de l’US Navy : « Le USS Gerald R. Ford et l’ascenseur ». Le titre de cette première partie : « L’“obsolescence de la Machine” ? Horreur ! » • La deuxième partie est une appréciation différente de la situation présente que pouvait nous faire craindre Anders, et que Roberto Pecchioli reprend à son compte. Pour moi, l’évolution actuelle ne conduit pas vers le transhumanisme mais vers son échec, son effondrement complet, d’autant plus bruyants qu’il croit que l’affaire est dans le sac. Désolé, Harari & Cie. Le titre de cette deuxième partie est évidemment : « L’obsolescence du transhumanisme ? Horrrreur ! » (Suite)

 « J’éparpille, moi, façon puzzle »    14/01/2024

14 janvier 20234 (20H45) – Caitlin Johnstone, qui n’a pas sa plume dans sa poche, s’est arrêtée à une lettre d’explication de Nancy Waugh, responsable des “normes journalistiques” de la CBC, la principale chaîne canadienne d’information, et chaîne publique. Waugh a reconnu l’emploi de qualificatifs et autres mots descriptifs différents, selon que l’on parle des victimes de l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël, et des victimes palestiniennes de Gaza des bombardements continuels (ils n’ont nullement cessé, ni en intensité) et autres canonnades diverses effectuées “de loin” par rapport à l’objectif, hors-champ visuel...  « En réponse à de multiples plaintes d’un professeur retraité du Humber College concernant le langage extrêmement tendancieux utilisé par le radiodiffuseur public canadien pour décrire la guerre d’Israël contre Gaza, Waugh a reconnu que la CBC utilisait régulièrement des mots tels que “meurtrier”, “vicieux”, “brutal”, “massacre” et “tuerie” pour parler de l’attaque du Hamas du 7 octobre, alors qu’elle utilisait des mots beaucoup moins chargés d’émotion tels que “intensif”, “implacable” et “punitif” pour décrire les actions d’Israël dans la bande de Gaza au cours des trois derniers mois. » Les explications de la dame sont les suivantes, ‑– ci-après. Comme on le voit, elles ne portent pas sur les faits, sur les intentions, sur les responsabilités et toutes ces sortes de choses dont finalement il ne faut pas trop s’embarrasser, mais sur l’essentiel, sur les émotions éprouvées par les auditeurs et téléspectateurs, – les ‘voyeurs’, veux-je dire, – de cette sorte de spectacle qu’on leur donne à voir et à entendre. C’est un peu comme un directeur de production répondant à ceux qui font des remarques sur la cohérence et la logique du script et qui répond par l’affirmation dictatoriale du “style émotionnel” du script qui commande tout. Voici ce que nous dit dame Waugh, cela vaut son pesant de scripts émotionnels revus par les communicants de la presseSystème : (Suite)

Seule la poésie sauvera le monde...    10/01/2024

Au tout début de mes aventures, je n’ai pas beaucoup, sinon jamais vraiment apprécié la poésie formelle, croyant d’ailleurs et fort stupidement que la poésie ne pouvait être que formelle (poèmes, vers, rimes ou pas, etc.). Aujourd’hui, je n’en connais pas plus mais la folie des temps qui est notre véritable vérité-de-situation m’a conduit à penser que seule la poésie sauvera le monde, ‑– avec cette réserve, certes, inexprimé dans le titre mais fort bien présente : “si vraiment le monde le mérite”. J’en suis même venu à penser, ce que je ne pouvais également concevoir de façon organique et rationnelle, que l’on peut trouver partout de la poésie, selon ce que l’audace de votre caractère vous conduit à y mettre, et selon ce que la bienveillance de votre âme est prête à accueillir. C’est aussi dire si moi-même, dans mes écrits, ait désormais comme fidèle compagne la croyance que l’on peut, que l’on doit s’en remettre à la poésie pour tenter d’ouvrir les portes de l’inconnaissable sans chercher, ni à le comprendre, ni à l’expliquer. Ainsi, je crois que l’intuition, cette grande vertu à laquelle je me réfère souvent, est un acte essentiel de la poésie ; et je crois alors que la poésie est fille et mère du verbe, de la beauté et de l’intuition. Je pense que c’est lors de notre aventure de Verdun, pour ceux qui ont lu ‘Les Âmes de Verdun’, que cette évidence de l’universalité de la poésie m’est apparue dans toute sa splendeur. Je pense à ce court-métrage sur Verdun où toute la bataille, au travers du champ restauré tel qu’il nous apparaissait alors (en 2006-2008, avant que les réformistes-postmodernes période-Hollande soient intervenus, là où “l’herbe ne repousse plus”), était accompagné et transcendé par quelques-uns de la multitude de poèmes qu’inspirèrent la bataille autant que la guerre 14-18 ; Voilà qui compta pour beaucoup dans ce changement si tardif qui s’installa définitivement dans ma conception du rôle de l’écriture, de l’âme et de la beauté conjuguées pour décrire le monde, – et demain peut-être, le sauver ? Je pense précisément, comme à un symbole, à ce poème d’Alan Seeger, ce « J’ai rendez-vous avec la mort » du jeune poète américain engagé dans la Légion Étrangère et mort lors de la bataille de la Somme, en juillet 1916 ; ce poème qui était le préféré de John Fitzgerald Kennedy et que sa fille lui avait récité pour son annniversaire, quelques semaines avant Dallas. (Suite)

Mister Z, “image-Depardieu”, ‘Kinzhal’, Kim & Sikorski    08/01/2024

8 janvier 2024 (14H15) – J’ai cherché beaucoup et longtemps un titre original et n’en ai point trouvé. La tâche était immense : mettre ensemble des choses qui, à première vue, pour le vulgum pecus solitaire et d’un autre temps que je suis, n’ont rien à voir ensemble dans les circonstances où je les réunis. Alors, je vais lâchement au plus simple : réunir par quelques mots symboliques-ou-non ces différents sujets que je traite en commun et qui n’ont rien de commun, – et vogue la galère ! La “galère”, de quoi parle-je donc ? Il s’agit de rien de moins que cette immonde barcasse, ce sabot infâme, cette époque qui nous conduit à de telles acrobaties ; je vous le dis, c’est une galère auprès de laquelle celles où Louis XIV envoyait les malotrus qui s’étaient mal inclinés devant lui ressemblent à un séjour au Club Med’. Je commence donc cet étrange récit. Qu’on lui dise de la fermer, mais il claque la porte Le 2 janvier 2024 dans l’après-midi, je prends la chronique du jour de Christoforou et, pendant les six à sept premières minutes, je ne peux que le suivre dans un fou-rire inextinguible. Christoforou s’arrêter à une interview de Zelenski par ‘The Economist’, et l’on a un extrait de l’interview, un passage avec Zelenski en tout-petit (il n’est pas grand) qui éructe de fureur, qui s’agite, qui bondit de et sur son siège comme s’il était ressort, qui – en langage de théâtreux et de signataire d’une des innombrables pétitions-Depardieu, – surjoue terriblement jusqu’à vous remplir de gêne, puis saisi par la tentation d’un fou-rire inextinguible devant le bouffe pur, l’humain-bouffe dans tout son déchaînement, ce petit homme en tee-shirt et semi-barbe mal taillée, – de l’anathème anti-Poutine à la vertu anti-Depardieu... Vous voyez, un tableau d’époque, avec le mélange du tout avec du n’importe quoi.

Le Créateur contemple son œuvre et ricane    06/01/2024

6 janvier 2024 (18H10) – Il faut reconnaître aux évènements, depuis octobre 2023, – le 7, anniversaire de Poutine, suivez mon regard Niki Haley, – une coordination presque parfaite. La montée, – non pas “en puissance” qui suppose une manœuvre humaine mais “en paroxysme” qui implique qu’on est trainés, entrainés par le bout du nez, – suit une inclinaison quasiment similaire, au point que l’on pourrait parler d’une pente commune, d’une crisologie commune, d’une pathologie et d’une psychologie communes.  L’Humanité, la Civilisation et la Catastrophe sont enfin réunies, et je ne prétends nullement en être le démiurge, – « Ne me faites pas rire », disait Talleyrand à Lafayette à la Fête de l’Être Suprême. On va donc dresser ici, non un bilan mais une mesure des choses à ce point où elles nous permettent de le faire. Notre approche sera très générale bien qu’il n’y ait qu’une plume, celle de moi-même PhG, au gouvernail (c’est le ‘Journal’ de PhG, après tout). Mais croyez-moi ! En cet instant rien ne me réjouit moins que d’“être à la barre” d’une barre qui manœuvre à sa guise. En gros, nous considérons que la fameuse GrandeCrise, – est-ce bien l’expression qu’on lui peut appliquerai, oui ? – se divise en trois grandes entreprises, lesquelles entretiennent de multiples annexes qui prétendent diversement être elles-mêmes autant de “crises” (des “sous-crises”, oui). Nous procédons selon ce saucissonnage qui est le fait des dieux eux-mêmes. La “guerre de Gaza” selon Homère Celle-là est extrêmement dynamique, avec des acteurs incroyablement butés, des massacres qui ne se cachent de rien, des plans à n’en plus finir jusqu’à l’embrasement complet de la région. Comme d’habitude, ce sont les américanistes qui mènent la marche en avant et le rythme effréné de production des manœuvres nommées ‘conneries’. Lyrique et toujours appuyé sur sa brillante culture, Alastair Crooke décrit bien la posture américaniste, et convoquant rien de moins que le divin Homère : (Suite)

Le “28 du mois...” du colonel Richard Kemp    31/12/2023

31 décembre 2023 (16H35) – Je reprends quelques petites gâteries du Russe Martyanov du 29 décembre, juste une revue de détail elle-même reprise d’un canard londonien ; je ne sais lequel et, voyez-vous, entre ‘The Daily Express’ et ‘The Times of London’ de Londres, je n’ai même pas cherché. Il s’agit du colonel à la retraite, British Army Retired, Richard Kemp, qui a également son site. Manifestement, les quatre textes cités proviennent d’une rubrique régulière du susdit officier de Sa Majesté, qu’il doit alimenter dans un des canards cités ou non-cotés. Ce qui est drôle, c’est que le rude Martyanov a eu l’esprit de citer trois/quatre “28 du mois...” de l’année 2023 (comme nous disons “lee 19 courant...”), comme variabilité inconstante et modulatoire du suivi commentarisé de la situation ukraino-ukrainienne. Je vous les donne dans l’ordre chronologique qui vous permet de vous remémorer l’aventure haletante du suivi communicationnel occidental de la “contre-offensive” de Zelenski-sur-Dniepr. A chaque fois, il y a le titre, avec l’humeur du colonel, et le sous-titre vous donnant un aperçu de la situation. • Ceci d’abord, en février dernier,  où l’on voit que le colonel se découvre “surpris” d’avoir eu tellement raison d’annoncer le tout-prochain effondrement russe, mais recommande tout de même de continuer à poursuivre notre effort de soutien si vraiment nous voulons permettre à Zelenski d’anéantir totalement les forces russes, – donc du 28 février 2023 : (Suite)

Effondrement sur celluloïd    28/12/2023

28 décembre 2023 (16H55) – Il y a quelques temps assez courts, un lecteur attirait notre attention, – et même mon attention propre, – sur le film ‘Le monde après nous’ (‘Leave the World Behind’), très récemment sorti sur Netflix, comme production Netflix. C’était le 19 décembre sur le forum du texte du 18 décembre : « Dans la même veine que Don't Look Up qui vous avait inspiré, vous devriez regarder d'urgence le film Le Monde après nous (Leave the World Behind), produit par… Barak et Michèle Obama. » Film apocalyptique (encore) truffé de messages subliminaux… » Petite erreur sans gravité : le commentaire de ‘Don’t look up’ était d’Orlov, mais j’avais vu le film et songé à un commentaire dont Orlov s’était chargé à sa manière. Quant au ‘Monde après nous’ (bonne traduction, je trouve), je l’ai vu dès qu’il est sorti sur Netflix (j’ai toujours eu un petit faible pour Julia Roberts, qui vieillit bien), je l’ai trouvé plus que notable, d’une originalité aussi peu hollywoodienne que ‘Don't Look Up’, mais pourtant sans idée précise de commentaire. Viennent ce commentaire de lecteur puis un texte bien mis en valeur de RT.com du 25 décembre, de l’Australien Graham Hryce, avec cette accroche : « Ce film décrit à la perfection l’apocalypse américaine. » Quiconque s'intéresse au déclin culturel et politique des États-Unis contemporains devrait voir ‘Le Monde après nous’. » (Suite)

Impénétrables sont les voies de l’effondrement    26/12/2023

26 décembre 2023 (17H40) – On s’arrête sur un texte du Finlandais Marku Siira qui s’attache à la question de “l’effondrement”, – et j’ajoute qu’à mon sens c’est un peu, beaucoup, passionnément que nous parlons encore bien plus de “l’effondrement de l’Amérique”. Il y a deux aspects dans le texte de Siira : • D’une part, les raisons et les causes rationnelles pour que cet effondrement ne s’effectue pas trop brutalement ; • D’autre part les inconnus qui existent réellement, avec des potentiels considérables de développements extraordinairement déstabilisants et dont les principaux composants échappent à la rationalité. Ces deux issues sont présentées sur le fond de la situation présente prolongée des premières crises qui ont suivi la fin de la Guerre Froide et de l’URSS ; • Notamment l’Ukraine, dont le déroulement a lui-même présenté de nombreuses occurrences inattendues et de surprises extrêmes, – crise qui devait durer deux mois et ne concerner qu’une région de l’Europe sans autre risque ni extension, qui va dépasser les deux ans et concerne le bouleversement du monde entier ; • ... Mais aussi le phénomène désigné du nom séduisant de “permacrise” qui s’inscrit dans la série de concepts que nous avons développés (notamment) dans notre rubrique ‘Glossaire.dde’ autour du phénomène crisique et qui offre l’idée de la crise devenue le constituant de base de la situation générale, la poutre-maîtresse et  fondamentale du bâtiment à destination destructrice construit pour achever les travaux brutaux et furieux d’effondrement de la modernité. La définition même de notre site (la “crisologie”) renvoie à l’opérationnalisation de la “permacrise”, comme nous la définissons nous-mêmes... L’occasion est bonne, génie publicitaire de PhG, de rappeler ce qu’est notre site et combien il s’inscrit dans la méthodologie opérationnelle de l’effondrement : (Suite)

Quelle mèche allumer, camarade ?    24/12/2023

24 décembre 23023 à 17H00 – Brusquement, ou bien est-ce la brutalité du constat d’une situation tellement latente qu’elle baigne notre perception jusqu’à nous rendre sourd, – pour certains dans tous les cas le cadeau de Noël de la connaissance des choses en cours c’est un choix qui nous est donné entre diverses catastrophes apocalypses. C’est autant de bombes qui ne demandent qu’à exploser : quelle mèche choisira-t-on ? Certains haussent les épaules, – comme moi, parfois, de scepticisme et d’inattention ajoutée. Nous sommes tellement au fond de notre trou noir, tellement encalminés dans notre impuissance et notre inconscience, que nous avons peut-être bien dépassé le stade de la mèche allumée (des mèches allumées), et donc de l’explosion (des explosions), sans nous apercevoir de rien. Peut-être et même sans doute, croyez-moi, tout est en train d’exploser autour de nous, – mais avec grâce, je veux dire exploser sourdement. Les mèches qui grésillent On parle d’abord de Gaza, où tout traîne horriblement, où les Israéliens, maîtres de l’influence paraît-il, peinent misérablement à faire avancer leur projet fou. Il n’y a pas d’extension de la guerre à proprement parler, c’est-à-dire selon les termes anciens où ‘Tsahal’, qui n’était pas encore l’IDF, foudroyait trois ou quatre pays arabes à la fois, – en 1956 et en 1967. Fini, ce temps-là... Désormais, l’IDF a un cul de plomb et massacre à qui mieux-mieux, “les femmes et les enfants d’abord” comme on dit sur les navires en perdition. Elle trouve sur son chemin des ennemis nouveaux, agiles, insaisissables. Outre le Hamas et le Hezbollah, ce sont les Houthis qui se charge du vrai “bon boulot”, pas celui de Fabius. Ils allument la mèche là où on ne les attend pas, et l’US Navy use ses beaux missiles à un $million l’unité contre les drones comme des mouches. (Suite)

Les monstrueux fous d’Innsmouth    22/12/2023

22 décembre 2023 (16H35) – Il se passe effectivement aujourd’hui des évènements complètement extraordinaires, hors de la politique, de la géopolitique, de toutes ces manœuvres courantes dont l’histoire est encombrée. Il s’agit d’évènements psychologiques intenses, souvent collectifs, presque sinon sûrement d’une intensité métaphysique, avec des effets extraordinairement paralysants et fascinatoires. Ils affectent essentiellement les dirigeants de l’Occident-hyperdépressif, mais, par contrecoup, touchent leurs non-interlocuteurs, ou non-“partenaires”, essentiellement les Russes qui tendent à être décrits comme des espèces de monstres innommables, de terribles boucs-émissaires prenant à leur compte une représentation satanique du monde, et qui au lieu d’écarter tous les malheurs qui les et nous menacent, semblent au contraire les attirer avec un malin plaisir pour mieux nous en recouvrir. L’Occident-compulsif avance dans une sorte de terreur effectivement compulsive, complètement surréaliste, une construction phénomènale représentant une sorte de calvaire que les Russes sataniques leur feraient subir, notamment en refusant d’être battus en Ukraine comme il est dit qu’ils doivent être. Un phénomène semblable paraît affecter Israël face aux Palestiniens, – et je pense que nous reviendrons très prochainement sur des aspects plus concrets, des exemples bel bien réels, de ce que je tente d’exprimer, – Mercouris parlant des Russes qui parlent des Occidentaux, Crooke parlant de la psychologie totalement hallucinée des colons israéliens volant leurs terres aux Palestiniens... Dans le même sens qui est une volonté de tenter d’avancer dans la compréhension des choses extraordinaires qui nous affectent, je développe ici une référence symbolique et littéraire qui renvoie d’une certaine façon au Mystère devant lequel nous nous trouvons, d’un comportement absolument, fou, insensé, incompréhensible selon les références habituelles. Ainsi, je pense qu’il n’est pas absurde de renvoyer nos interrogations à une illustration qu’on trouve dans l’un des contes les plus terribles de H.P. Lovecraft ; l’on pourrait proposer comme image symbolique et référence le conte ‘Le cauchemar d’Innsmouth’, dont Houellebecq dit dans son livre sur H.P. Lovecraft : (Suite)

Un ami du genre humain, façon Mister Z    21/12/2023

21 décembre 2023 (10H55) – Je ne prétends pas que ce document changera, même de la plus petite manière, l’ordre des choses ni ne convaincra les grands esprits du néant des salons parisiens qui règlent tant de nos affaires du monde. Cioran notait que madame du Déffant, cette femme si brillante que notre philosophe jugeait comme « la femme le plus clairvoyante du siècle », avait montré toute la grâce de l’esprit du monde en parlant du néant qui régnait dans les salons où elle-même régnait : « Je ne trouve rien en moi que le néant et il est aussi mauvais de trouver le néant en soi qu’il serait heureux d’être resté dans le néant. »  « Le néant dans un salon, quelle définition du prestige ! », s’exclamait Cioran. Donc, il (“ce document” signalé plus haut) se noiera sans doute dans la maelstrom, – aka, le tourbillon crisique de notre savoir et de notre perception, – qui nous sert de cadre néantiel, selon la Dudeffant, de nos connaissances et de nos sagesse. Mais, pour la pureté de mon âme, je prétends, moi, lui consacrer une page, – in memoriam... D’ailleurs, on en a dit un mot hier, ce qui montre que la mémoire devrait en être fraîche, à moins que l’on n’ait point compris la signification de la chose. On a tant de machinations à arranger, tant de sottises à débiter : voici donc, à la mémoire et en l’honneur de ceux qui n’en sauront rien... C’était hier : « Après tout, les propos de Poutine sont parfaitement corroborés par le document qui a fait surface, cette vidéo montrant le sénateur Lindsay Graham qui est l’un des super-porte-flingues républicain au Sénat de la nébuleuse neocon, avec son acolyte alors encore vivant McCain, haranguant les soldats ukrainiens en décembre 2016 et leur promettant la guerre (et la victoire de l’Ukraine sur la Russie, cela va sans dire et encore mieux en le disant, grâce au soutien indéfectible des USA cela va encore plus vite)... Tout cela est comme allant de soi, sans nécessité de complot et toute cette sorte de choses ; simplement, on passe de “la défensive” à “l’offensive” sous les yeux énamourés du “roi du chocolat”, le président Porochenko, les doigts chargés de l’encre de la signature des accords de Minsk... » Effectivement, j’ai trouvé cette vidéo sur une ligne YouTube d’un ‘youtubeur’ nommé Glenn Beck, d’ailleurs au milieu d’un sujet qui n’est pas intéressant, qui concerne les déplacements de population entre États de l’Union (je parle des USA, ‘What else ?’) du fait de l’orientation politique de chacun d’eux. La vidéo est ainsi présentée : (Suite)

Au plus près dans la tempête de la fin du cycle    18/12/2023

18 décembre 2023 (15H50) – Voici un petit texte, par la taille, qui a l’avantage d’être court et d’évoquer deux questions qui devraient nous intéresser au plus haut point, surtout nous les ignorants des grandes pensées et processus initiatiques. Il s’agit de la question de l’identification de la période que nous vivons, – “fin de civilisation ou fin de cycle”, et de celle de notre attitude que nous pouvons et devons avoir selon la réponse à la première question. Le texte est de ‘Michele’ du ‘Blocco Studentesco’, site très intéressant encore récemment cité le 13 décembre 2023 à propos d’une nécessaire relecture de ‘Moby Dick’. Il s’agit d’une équipe rassemblée dans la dynamique d’une réflexion d’un courant largement inspiré des conceptions de la Tradition primordiale (René Guénon). A la première question que l’on évoque, la réponse va de soi : « En d'autres termes, la phase terminale que nous vivons actuellement ne peut s'expliquer uniquement dans une perspective historico-politique, mais s'inscrit dans un cycle cosmique. Elle touche non seulement les cordes intimes de l'humain, mais aussi celles du divin... » La deuxième question qui en découle assure l’essentiel de la démarche de ce texte, qui est une leçon de stoïcisme, cela qui va être pour mon compte le sujet de cette page. Il s’agit de déterminer la position qu’il faut avoir, – la situation de soi-même devant ce qui est décrit comme une transition catastrophique inéluctable, comme sont inéluctables les souffrances qui l’accompagnent pour celui qui réalise cette situation, – voire la situation d’en être logiquement conduit à approuver et à appuyer ces conditions catastrophiques, sinon à les accélérer pour faire avancer la fin du cycle qui est ici le fameux ‘Kali Yuga’. (Suite)

RapSit-USA2023 : Destitution au long cours    17/12/2023

17 décembre 2023 (15H40) – Bien qu’elle fasse l’objet d’une publicité médiatique extraordinairement minimaliste jusqu’à sembler ne plus exister que comme dans un miroir déformant et réducteur, l’enquête de la Chambre des Représentants sur la mise en accusation du président Biden dans but d’envisager une destitution est aujourd’hui, aux USA, l’élément de crise le plus important et le plus prometteur. Ce qui est important, – pour l’instant dans tous les cas, – c’est moins le résultat que la stabilité institutionnalisée du processus. Cela est rendu possible grâce au nouveau Speakerde la Chambre, – le républicain Mike Johnson, de la droite populiste pro-Trump, relativement inconnu et pour cela élu sans réel obstacle après une période de grand chambard et le départ de McCarthy, – un Johnson qui se révèle extrêmement coriace et résilient. Le silence effectivement extraordinaire de la presseSystème US (fidèlement suivie par sa consœur européenne) témoigne de l’embarras des démocrates dans cette bataille : seul le silence permet de n’en point trop parler. Les amateurs pourront comparer avec le brouhaha qui accompagna les deux enquêtes en mise en accusation contre Trump, pour des motifs conjoncturels dérisoires par comparaison. Plusieurs points de l’atmosphère, des circonstances et des perspectives doivent être mis en évidence. On poursuivra et conclura par un article de Jonathan Turley exposant son argumentation en faveur du processus en cours, assortie de sa conviction aisément perceptible de la justesse d’une mise en accusation “sérieuse”, – c’est-à-dire ayant plus de fondement institutionnel et juridique que les accusations contre Trump. L’article de Turley n’est pas sensationnel au sens commun de la communication mais il donne un aperçu convaincant et particulièrement bien argumenté de la solidité du dossier. Cela participe bien entendu à ce que nous désignons plus haut comme “la stabilité du processus”. (Suite)

L’axe crisique du monde a basculé    10/12/2023

10 décembre 2023 (15H15) – Finalement, avec une brutalité qu’on découvre extrême lorsque la réalité nous donne tous ses composants, en quelques semaines qui se concentrent pour nous en quelques jours, le monde a totalement changé sous nos yeux aveuglés par l’intensité du phénomène. Nous le réalisons parce que, justement, des évènements spécifiques dont nous avons bien du mal sur le moment à mesurer l’ampleur et l’importance, se sont empilés en quelques jours, qui nous ont donnés la clef pour distinguer ce changement : là aussi, le globalisme (globalisation contre mondialisation) a donné un résultat de nature différente que la simple addition des évènements. De quel changement parle-t-on ? L’axe du monde, c’est-à-dire l’axe de la GrandeCrise, – l’axe crisique si l’on veut, – a brusquement basculé. Ce que nous jugions inéluctable depuis l’intervention russe en Ukraine, après des années de crise larvée et de paroxysmes de cette crise aux USA depuis l’arrivée de Trump en 2015-2016, – cela s’est brusquement produit, – ou paru se produire “brusquement” pour notre seule perception. Quels sont les évènements de ce temps-courant qui ont mis en place et réalisé cette transition fusionnelle ? Tentons d’en suivre la trame en même temps qu’on en défait l’écheveau des significations profondes. (Suite)

“Auto-cancellation droit devant !”    09/12/2023

9 décembre 2023 (17H15) – Le titre, c’est le cri de la vigie au haut du grand mat de la ‘Santa Maria’, le yacht du milliardaire Christopher Columbus, inventeur prétendu de l’Amérique d’ailleurs récemment ‘cancellé’ et renvoyé dans ses palais autocratiques. Cela suffit pour dire que nous allons faire une causerie sur les États-Unis d’Amérique. Pour la suite, je reprends sans vergogne un passage du texte publié ce même jour ou à peu près, sur ce site et sur le tir au pigeon US ouvert contre Trump et RFK. Vous verrez, nous ouvrons un somptueux sujet. « Cette prise de position est absolument historique dans l’actuel contexte, lui-même absolument historique : le “parti unique” à la dérive, le DeepState impuissant et bégayant, le complexe militaro-industriel ne sachant plus à quel mode de corruption se vouer... Pour la première fois dans ces temps incertains, il y a un désaccord aux gravissimes conséquences sur le financement d’une guerre scélérate, illégale et inutile pour laquelle les deux ailes du “parti unique” montraient un enthousiasme égal... » Ce passage concerne évidemment le vote historique du Sénat pour dire son hostilité à la proposition (la possibilité de voter sur la proposition ?) de l’administration Biden de prévoir 61 $milliards pour l’Ukraine dans un ensemble d’un peu plus de $100 milliards d’aide à “l’étranger”. La matière est extrêmement complexe, comme le sont les divers règlements du Congrès, et un autre vote, sinon d’autres votes au Sénat peuvent avoir lieu, notamment la semaine prochaine. On peut écouter notamment dans les 15 premières minutes du programme de Mercouris du 7 décembre, les explications labyrinthiques de ces règlements pour finir par un Mercouris riant de lui-même et reconnaissant que lui-même n’y comprend rien, et que d’ailleurs d’ici le 15 décembre (date du départ du Congrès en vacances), une ultime offensive de l’administration pourrait forcer malgré tout un vote favorable...