Analyse, c'est un sujet développé plus en profondeur. Ce sont aussi des articles publiés par nous dans d'autres supports. Ce sont enfin des contributeurs extérieurs que nous accueillons sur notre site, y compris des contributeurs en anglais.
• La crise ukrainienne, déjà étendue à tous les grands domaines des relations internationales, entre dans la phase des contradictions explosives. • L’Ukraine est un échelon de plus, l’un des plus hauts qu’on puisse envisager pour nous rapprocher de la phase finale de la crise d’effondrement du Système. • Cette fois, nous faisons un exercice de style sur les événements intérieurs en cours, particulièrement en Ukraine russophone, avec l'impuissance du pouvoir de Kiev d’imposer son autorité. • On y ajoute les interférences des relations Russie-bloc BAO, et internes au bloc BAO.
• Présentation de quelques mondes parallèles qui caractérisent ce qu’on n’ose plus qualifier de “crise ukrainienne” tant sont rapides son extension et sa puissance. • De plus en plus apparaissent l’impuissance et la pathétique désordre de l’esprit de l’entité “communauté internationale” (le bloc BAO et son influence en peau de chagrin). • De plus en plus les conditions ukrainiennes s’orientent vers le chaos et l’incontrôlabilité. • Le facteur humain (les directions politiques) est en train de sombrer, tandis que la crise se diversifie et devient “crise de confrontation mondiale”, – version postmoderne de la Grande Guerre d’il y a 100 ans.
• Nos dirigeants-Systèmes sont-ils fascinés par les abysses ? • Il y a une psychologie des sanctions antirusses et de l’effet-boomerang qui suivrait. • Alors que le référendum (Crimée) n’a pas eu lieu, on pense déjà à l’après-référendum comme s’il n’avait pas besoin d’avoir lieu (résultats acquis, dirait-on). • L’après-référendum, c’est la saison des sanctions. • La Bête (le Système) réclame son dû... • Mais ce ne sera pas une campagne tranquille, comme celle des sanctions contre l’Iran. • Ce sera une vraie guerre. • Chacun risque d'y laisser des plumes, sinon plumage et ramage. • Et au bout ? Armageddon ?
• La conversation téléphonique entre le ministre estonien Paet et la Haute Représentante de l’UE Ashton interceptée et révélée hier est explosive. • Elle met en cause toute la narrative sur les événements menant à la chute de Ianoukovitch, à Kiev, le 21 février. • Pourtant, à peine y a-t-on prêté attention dans le bloc BAO et ses effets ont été très faibles. • Ainsi la bombe s’est-elle révélée, – dans tous les cas pour l’instant, – comme un pétard mouillé. • Il est intéressant de savoir pourquoi, alors que le précédent Nuland-Pyatt (conversation téléphonique également interceptée) avait provoqué un effet sensationnel.
• Le phénomène “extrémiste” ukrainien n’est pas accidentel ni marginal. • Au contraire, il tient une place centrale dans le mouvement Euromaidan, il en est à la fois le bras armé et l’argument du chantage. • Le bloc BAO, qui a suivi puis accompagné la crise ukrainienne, qui prétendait en tirer des gains importants, se trouve désormais, avec les “extrémiste” ukrainiens, placé devant une question délicate. • Les “extrémistes” ont été le moteur et l’accélérateur de la crise, ils en sont désormais un des principaux acteurs, et un acteur inattendu qui fait de la crise ukrainienne une crise inédite.
• La violence en Ukraine a imposé son “agenda”. • “La violence”, c’est-à-dire d’abord les extrémistes puisqu’effectivement “les extrémistes” se manifestent désormais avec leur violence et leur organisation et qu’ils sont l’outil du désordre. • “Les extrémistes”, c’est-à-dire par-dessus tout le désordre, car c’est bien le phénomène du désordre qui a le dessus en Ukraine. • Les interventions, les décisions, les avertissements se multiplient, mais chaque jour, chaque heure imposent une nouvelle perception et une nouvelle analyse. • Les événements imposent leur loi qui est celle du désordre et nul ne peut dire ce que dissimule ce désordre.
• Nous faisons l’hypothèse d’une évolution remarquable de la situation en cours. • Il s’agit, en gros, de la transmutation accélérée du “terrorisme islamique”, en partie réalité géostratégique et religieuse, en une force incohérente mais très puissante de banditisme et de désordre. • Ce qui était en partie une fabrication du Système devient une réalité de plus en plus autonome de tout contrôle par son absence de forme. • Le cas le plus remarquable de cette évolution se trouve dans l’évolution d’Israël. • Il s’agit d’un important facteur supplémentaire de dissolution de la situation du monde, donc nécessairement du Système.
• Etonnement douloureux d’un chroniqueur : la dimension apocalyptique du développement de la crise climatique (“crise de destruction du monde”) ne fait même pas partie des “nouvelles”. • Pourtant, en 2007-2008, nous avions assimilé cette possibilité et nous cherchions à “penser l’apocalypse”. • Que s’est-il passé entretemps? • Une opération de déflection-deception avec la crise de septembre 2008. • Aujourd’hui, l’apocalypse nous revient, non plus comme une option de notre pensée mais comme le gouvernement de notre pensée. • Il ne s’agit plus de “penser l’apocalypse”, il s’agit de constater que nous sommes “pensés par l’apocalypse”.
• Syrie et Moyen-Orient, bons exemples d’une collaboration très postmoderne : drogue et système de la communication. • Bons sentiments et rage de combattre, crime organisée, ivresse des dirigeants, etc., se nomment Captagon. • .... Et le désordre aussi se nourrit au Captagon, drogue si populaire en Arabie et dans les États du Golfe. • Ainsi rencontre-t-on plusieurs phénomènes confluents qui pourraient avoir comme symbole la prise régulière d’une drogue extatique : des emportements psychologiques contribuant à des guerres cruelles et sans but véritable, des politiques échevelées et peu compréhensibles, un désordre tournoyant.
• Nous faisons ici un survol rapide pour une présentation ramassée de notre article du Glossaire.dde sur “l’effondrement du Système”. • Il s’agit de notre thèse selon laquelle le Système est inéluctablement promis à s’effondrer et qu’il est effectivement en cours de processus d’effondrement. • Il s’agit également de bien fixer l’idée que cette “thèse” se concrétise en fait en une hypothèse centrale qui sert de principe fondamental à tous nos travaux sur l’analyse des événements courants. • Si l’on veut, il s’agit de la “raison d’être” du travail de dedefensa.org.
• Greenwald a bien compris le sens de notre époque. • Toute communication officielle doit être présumée fausse. • A partir de là, on peut lancer une enquête pour tenter de distinguer dans cet amoncellement d’impostures voulues l’une ou l’autre vérité qui se glisserait par inadvertance, ignorance ou, plus rarement, par tactique. • Cette situation est le produit d’un processus commencé en 2001-2002. • Elle a eu pour effet immédiat le rejet par le Système du principe de légitimité et de toute référence objective. • La crise Snowden/NSA en opérationnalise les conséquences.
• Deux parlementaires du Congrès (Chambre) demandent un vote pour la déclassification d’une partie d’un document du Congrès de 2002 qui met en cause un (des) pays étranger(s) dans l’attaque du 11 septembre 2001. • Pays visé(s) : l’Arabie et/ou Israël. • Manœuvres diverses, soit pour bloquer un tel vote, soit pour reporter l’accusation sur l’un ou l’autre. • Le fait époustouflant de cet épisode est qu’il a lieu sans soulever de remous. • C’est la thèse d’un complot 9/11 qui fait l’objet d’une demande de vote au Congrès, et l’on ne s’évanouit pas dans les salons... • Dear, les temps changent...
• Encore quelques points pour accentuer la perception d’une politique russe triomphante. • Les dernières affaires, de la plus récente phase de la crise ukrainienne à la libération de Khodorkovski • Face à l’émergence du “néoconservatisme-poutinien” (une “Internationale conservatrice”), le bloc BAO rugit de dépit, conscient de son impuissance, produit de sa dynamique surpuissance-autodestruction. • La Russie et Poutine plus que jamais dans leur posture antiSystème : ni alternative au Système, ni menace de destruction du Système, mais incitation pour le Système à accentuer encore sa surpuissance productrice d’autodestruction.
• Longue interview de Lavrov, sur divers sujets. • Jugement sobre sur le bloc BAO : “hystérie”. • Lavrov, expert en psychanalyse, n’a pas changé son diagnostic depuis deux ans, se contentant de constater l’aggravation du cas. • C’est notamment l’Ukraine, qui suscite chez le ministre russe cette observation. • A Kiev, John McCain est arrivé sur place, confirmant que nous sommes dans une phase aiguë de l’hystérie en question, selon l’épisode hypomaniaque habituel. • Les opposants aux opposants de l’actuelle politique ukrainienne, prennent également leur place. • L’UE manie l’ultimatum, complétant le plateau habituel de la crise.
• La mort de Mandela fut, et continuera à être l’objet d’une considérable hystérie de la communication activée par le Système. • La mort de Mandela fut un symptôme considérable de notre pathologie. • Elle est un signe non moins considérable de la quête désespérée du Système pour une légitimité dont l’absence le rend infiniment vulnérable dans ses entreprises, à ses propres yeux. • La mort de Mandela nous révèle une fois de plus, pour ceux, en tout cas, qui pensent que “révéler le vrai visage du Système”, c’est nous révéler nous-mêmes. • La mort de Mandela nous tend un miroir pour que le Système puisse s'y contempler.
• L’accord avec l’Iran a été fait avec les P5+1. • Il avait été accompagné de commentaires enthousiastes sur une “époque nouvelle”, où l’Iran pourrait jouer un rôle majeur en connexion avec le bloc BAO, et les USA certes. • Surprise ? A considérer l’activité diplomatique échevelée de l’Iran, on pourrait croire que cet accord est d’abord destiné à la recherche d’une stabilisation de la zone du Golfe Persique, par coopération de l’Iran avec les autres pays riverains. • Du coup, cet accord acquiert une autre perspective : celle d’un arrangement régional. • Pour le reste, tout le monde est renvoyé à la Grnde Crise du Système.
• Le psycho-drame ukrainien, avec la rupture des négociations entre l’Ukraine et l’UE, nous dit beaucoup de choses sur nombre de domaines. • Il y a les ambitions-Système d’hégémonie entropique de l’UE. • Aucune illusion ne peut être entretenue : l’UE est aussi “bon élève” du Système que les USA, si pas la “première de classe” dans le bloc BAO. • Autre illustration importante : la détermination nouvelle de la Russie, mieux illustrée par une plaisanterie de Poutine que par les actes russes. • Enseignement général : le Système ne s’arrêtera pas, il ira jusqu’au bout. • C’est dire que la crise, puisque c’en est une, n’est pas finie.
• Rencontre Poutine-Netanyahou à Moscou le 20 novembre. • Rumeurs puis annonce officielle de rapprochement (armes) russo-égyptien, avec Lavrov au Caire le 12 novembre. • Développement des perspectives d’accord sur le nucléaire iranien. • L’Arabie tempête de tous côtés, mais de plus en plus contre les USA. • Les USA s’aperçoivent de quelque chose. • Israël “complice” de l’Arabie, Al Qaïda pas inactif à partir de la Syrie embrasée. • Poutine gagnant, l’influence russe presque hégémonique avec lui ? • Oui s’il y avait quelque espoir de stabilité structurée, pas vraiment dans un monde devenu apolaire.
• Un long, très long article du New York Times (NYT), du 2 novembre 2013, doublé d’un article du Guardian, nous donnent une sorte d’anatomie de la NSA. • Qu’est-ce que la NSA, d’où vient-elle, que fait-elle, comment procède-t-elle. • Il n’y a pas de surprise majeure, simplement une longue et parfois fastidieuse étude sur le monstre. • Chacun conclura comme il veut, nombreux dans le sens de la puissance formidable. • Nous, ce serait plutôt dans le sens de l’inéluctable chute à cause de cette “puissance formidable”. • Et du moment de vérité...
• Il quitte le Guardian. • Énorme et symbolique événement de communication à l’heure de l’inutile censure-Système dont nous menace un PM britannique et poupin, marionnette du MI5 multiplié par le MI6. • Greenwald, avec son compère Snowden et son acolyte Pierre Omidyar, révolutionne-t-il le système de la communication ? • Le général Alexander, qui dirige paraît-il la NSA, continue à geindre : s’il agit comme il agit, c’est à cause du département d’État. • Kerry constate que la NSA est en “mode autopilote” et qu’il faudrait songer à la ramener sur terre. • Ce monde étrange et décérébré flotte dans un éther incertain...