Analyse, c'est un sujet développé plus en profondeur. Ce sont aussi des articles publiés par nous dans d'autres supports. Ce sont enfin des contributeurs extérieurs que nous accueillons sur notre site, y compris des contributeurs en anglais.
• Le sommet à trois de Moscou (Poutine-Hollande-Merkel) est-il un “événement historique” ? • La réponse doit être tenue en suspens. • Une autre qualification s’impose : c’est un “Moment historique”. • Il dévoile, l’instant d’un moment, la fracture béante sur laquelle gronde le volcan de la Grande crise d’effondrement du Système. • La fracture béante est au cœur du bloc BAO, entre (certains) Européens et les USA. • Le “Moment historique” met à nu, au moins pour sa durée, l’extraordinaire facticité et la vulnérabilité extrême du rangement actuel du monde, – lequel rangement n’est que désordre... • Pour le reste, la cavalcade continue.
• L’infrastructure crisique s’est encore renforcée avec la crise 1/7-Charlie en France. • Le lien de la crise-Charlie avec la crise ukrainienne (l’affrontement avec la Russie) se fait dans la dimension civilisationnelle la plus fondamentale, opérationnalisée par l’affrontement entre Système et antiSystème. • Cela apparaît au moment où les feux de la crise-Charlie s’apaisent et laissent voir une situation française bouleversée. • Au moment, aussi, où la crise ukrainienne se rallume violemment, avec le retour des flammes de la guerre et le durcissement-Système du bloc BAO. • Ici et là, les impasses sont totales...
• Quelques tentatives de réflexion, non sur les derniers jours de crise en France mais sur cet aspect du phénomène que sont la perception et la réaction. • L’aspect le plus frappant de l’attaque de Charlie Hebdo et de ce qui a suivi, c’est l’extraordinaire émotion qui a bouleversé la France et le monde. • Pour nous, cette réaction renvoie à une psychologie exacerbée, collective, ressentie par chacun, marquant une profonde dépression du fait des conditions générales que nous connaissons. • Une crise nerveuse évidemment globalisée, signe de la puissance de la crise de l’effondrement du Système qui nous secoue jusqu’aux tréfonds.
• Nous avons présenté le 5 janvier des précisions apportées par Ray S. McGovern sur la promesse de non-extension de l’OTAN vers l’Est faites à Gorbatchev en 1989-1990. • Un lecteur a fait des remarques sur la forme de ces promesses orales, sans texte officiel. • La partie encore-soviétique s’était appuyée sur la “confiance” qu’elle avait dans la parole des Occidentaux. • Depuis, comme l’on sait, l’OTAN s’est étendue vers l’Est et cela nous a conduit à la crise ukrainienne. • Ces divers commentaires et remarques nous ont paru assez intéressants pour tenter d’expliquer notre sentiment sur le comportement des uns et des autres.
• De Gorbatchev aux descendants de la noblesse tsariste émigrée, ils défendent la Russie d’aujourd’hui contre l’infamie du bloc BAO (du Système). • Certains demandent des comptes au passé en mettant en cause le legs présenté comme universellement vertueux de la Grande République, centre d’influence du bloc BAO. • Ces diverses interventions, toutes du domaine de la communication, introduisent une dimension nouvelle, une nouvelle “arme” dans notre Grande Guerre Postmoderne. • Nommons-là “arme mémorielle” et observons qu’elle n’est nullement préméditée ni spécifiquement russe, mais évidemment antiSystème.
• Le monde est secoué par une tempête avec plusieurs causes, plusieurs effets et plusieurs directions. • Il y a l’effondrement du prix du pétrole, avec ses conséquences. • Il y a la difficile situation de la Russie avec l’effondrement du rouble, en partie conséquence de l’effondrement du prix du pétrole, en partie conséquence de l’attaque du bloc BAO. • Il y a la menace d’un effondrement de la shale industry aux USA, conséquence de l’effondrement du prix du pétrole. • Le désordre peut se transformer en hyper-désordre. • Au tournant de la fin de l’année 2014, l’enjeu est le tout pour le tout, ou “le tout pour le pire”.
• Southstream transformé en coup de maître de l’art martial, de la part du président russe Poutine. • Bien plus que de la géopolitique, il s’agit du sens de la civilisation qui inspire de tels actes antiSystème. • L’art martial transposé en politique, c’est l’art antiSystème et la meilleure arme contre la politique-Système. • Transposée en termes géopolitiques opérationnels, l’affaire SouthStream pose la question centrtale, ouverte depuis plus d’une décennie, de l’appartenance de la Turquie au bloc BAO. • L’affaire SouthStream ouvre la voie à une possible adhésion de la Turquie à l’OCS.
• La puissance nucléaire est aujourd’hui le cœur de la puissance brute d’une nation. • Les USA ont-ils oublié cette vérité fondamentale qu’ils eux-mêmes instaurée à Hiroshima en 1945 ? (Mais sont-ils une nation, d’ailleurs ?) • Une évolution psychologique de l’américanisme a entraîné une situation sans précédent de menace contre la validité de la puissance nucléaire US. • Étrange situation, étrange puissance, dont les effets se font sentir jusque dans la crise ukrainienne. • L’affaire pourrait prendre une tournure singulière avec le nouveau Congrès.
• La célébration de la “Chute du Mur” bat son plein. • Nous avons choisi notre façon de célébrer. • Nous nous attaquons à un texte qui nous semble exemplaire de l’Histoire réduite à l’histoire et devenue narrative. • Les distorsions de l’historiographie-Système y figurent, indiquées avec élégance et à-propos. • La surprise est que, finalement, par les chemins tortueux de la récriture mémorielle absolument faussaire propre au Système, nous aboutissons tout de même à notre vérité de la situation commune à nous tous. • L’hyper-désordre règne et le Système n’est pas à la fête.
• Élections mid-term aux USA. • Les résultats ? Cela vous intéresse-t-il ? Quelle importance ? • Washington est déjà une énorme machine productrice de nausées sans fin d’un pouvoir ossifié, impuissant et paralysé... • Les élections mid-term n’ont fait que confirmer cette “vérité de situation” qui se trouve au-delà de la plume acérée de tous nous commentateurs-Système du parti des salonards. • Bien que... Soyons justes après tout : oui, ces élections-là changent quelque chose. • Elles sont une légitimation, elles légitiment la paralysie, l’impuissance, l’irresponsabilité... • Légitimation de l’illégitimité.
• Deuxième partie d’une analyse sur l’évolution accélérée de la politique extérieure et de sécurité nationale des USA, ou/et dans le cadre de la “politique-Système”. • La première partie nous a donné un arrière-plan et un cadre pour structurer l’appréciation présente, avec des acteurs tels que Fukuyama et sa thèse sur “la fin de l’histoire ?”, et les néo-conservateurs, ci-devant neocons. • Aujourd’hui, nous observons la situation de la production de surpuissance des USA, versant dans l’hyper-désordre et entamant la phase finale de sa transmutation autodestructrice.
• Ici, reprise d’un texte (rubrique Analyse) de notre Lettre d’Analyse dd&e du 10 juin 2004. • En introduction, ces remarques de 2004... • «Il y a quinze ans, une thèse promise à la célébrité faisait ses premiers pas. “La Fin de l'Histoire?” de Francis Fukuyama nous annonçait des lendemains qui chantent,[...] indiscutablement américanistes.» • « Ce qui s'est passé à partir du 11 septembre 2001 marquait la conclusion victorieuse de la thèse de Fukuyama transformée. L'échec colossal d'avril-mai 2004 bouleverse toutes les prévisions : l'Histoire n'avait pas dit son dernier mot.» • Première partie de l’analyse
• Medvedev et la santé mentale d’Obama : pas très optimiste (et inhabituellement brutal). • L’avertissement en douce de Poutine : le risque d’un affrontement nucléaire existe bel et bien. • Après la rencontre Lavrov-Kerry, une sèche mise au point des Russes : nous ne coopérons plus avec les USA sur simple demande de la “nation exceptionnelle”. • Les Russes viennent ainsi de signifier un changement complet de leur politique extérieure et de leur politique de sécurité nationale. • La leçon ukrainienne a porté. • Il n’y a plus désormais de “partenariat”, privilégié ou pas, stratégique ou non, entre la Russie et le bloc BAO. • Bref, fin d’époqu
• Depuis quelques jours, on ne vous parle que du discours de Joe Biden à Harvard, et des diverses “gaffes” dont il est émaillé. • Les “gaffes” de Biden nous disent des vérités. • Elles nous disent que Washington n’a rien de plus pressé que de s’excuser auprès de ses auxiliaires (ses porte-flingues) lorsqu’il les charrie un peu. • Par contre, pas un mot d’excuse pour l’UE, lorsqu’on charrie l’UE... • Mais l’UE a autre chose à faire, elle confirme son nouveau ministre des affaires étrangères, la Mogherini. • C’est-à-dire qu’elle la ligote, pour qu’elle ne fasse rien d’intelligent, même par inadvertance. • Spectacle du Système, tout ça...
• La Russie tourne le dos au bloc BAO, et se tourne vers son est (vers la Chine). • L’Indien Modi envisage un grand rapprochement de sécurité collective avec la Chine. • Est-ce le “triangle du XXIème siècle” dans le sens que l’on dirait d’un centre de puissance qui remplacerait celui, exsangue, enfermé dans ses narrative, qu’est le bloc BAO ? • On pourrait le croire mais nous n’y croyons pas. • Ce “triangle équilatéral” en formation est un rapprochement de circonstance, mais pour la circonstance ultime. • Face au Système, pas de “passation de pouvoir” possible mais une lutte à mort.
• Encore une dénonciation d’une “invasion” russe par la direction-guignol de Kiev • Cette fois, le bloc BAO est obligé de réagir parce que la situation sur le terrain (“invasion” russe ou pas) a changé du tout au tout à cause de la nouvelle conduite de la guerre par les armées du Donbass. • Désormais, la situation est sérieuse, et l’on peut commencer à voir se dessiner une menace de déstabilisation du pouvoir à Kiev. • La réaction du bloc BAO, aussi douteuse et faussaire que lors de la destruction du vol du MH17, tient à la crainte de voir la situation de Kiev empirer. • Tentative d’appréciation...
• Manœuvres en cours, situations fluides, intrigues intérieures et alentour, cours incertain... • Une rencontre à Berlin des trois ministres des affaires étrangères de l’axe Paris-Berlin-Moscou, et du ministre ukrainien. • Un rendez-vous à Minsk, entre Poutine et Porochenko. • Washington à l’esprit ailleurs, plutôt à Ferguson qu’à Kiev. • La crise ukrainienne est-elle dans une phase nouvelle (et nécessairement incertaine) ? • Disons qu’il s’agit de la phase “post-MH17”, plus ouverte, plus diverse. • Notre constat : même diversifiées, les politiques se sont fragilisées ; même ouverte et incertaine, la crise ukrainienne s’est solidifiée.
• Certes, on l’aura compris : la question de la possibilité d’un affrontement nucléaire résultant directement des événements de la crise ukrainienne ne cesse de nous hanter. • Jamais les deux puissances nucléaires stratégiques n’ont été aussi proches d’une posture conduisant à cet affrontement. • Les USA semblent conduire leur politique comme si cette possibilité n’existait pas. • Que se passe-t-il ? Que s’est-il passé depuis la Guerre froide, toute entière marquée par la crainte de cette terrible possibilité du conflit nucléaire ? • Voici une réflexion, éventuellement hypothétique, qui tombe à son heure, le jour anniversaire d’Hiroshima.
• Le pouvoir divisé ou le pouvoir désintégré ? • Dans l’affaire du vol MH17, Washington est toujours aussi peu assuré de sa version des faits. • La question se pose même de savoir dans quelle mesure le président Obama a été et est informé des événements autour du vol MH17. • L’Intelligence Community (IC) a donné un briefing à la presse-Système marqué par le vague, l’imprécision, l’approximation. • L’IC prend-elle ses distances du Système et de sa version hystérique antirusse ? • Dans ce désordre embourbé, au moins un vainqueur assuré, – l’information sur internet.
• La France serait-elle antiaméricaniste, dito “anti-dollar” et parlant de l’“impérialisme du dollar”, sans le savoir, “à l’insu de son plein gré” ? • Les commentateurs US hésitent de moins en moins... • Certes, la France n’a jamais été aussi faible avec son extérieur atlantiste et américaniste, aussi soumise, aussi peu elle-même. •Mais il lui reste quelques obligations, dont l’accomplissement peut être difficilement différé du fait que cette même faiblesse concerne également son intérieur. • Ainsi doit-on parler, à côté du dollar, de la vente des Mistral, de la Russie, et, par conséquent, de l’Ukraine.