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Il ne faut pas confondre "crise bouffe" et "crise bouffe"

Article lié : La Libye est-elle une “crise bouffe” ?

justin gregoire Dubois

  04/04/2011

Quand il y a crise,  la première chose à faire est de mettre un nom à la crise

Petite Question

Tous ces arabes qui se révoltent vivent ils dans des pays dont l’agriculture est elle capable de les nourrir ?

Que neni ! le croissant fertile n’est plus fertile depuis bien longtemps !

Si les arabes ne pouvaient vendre du pétrole, ils crèveraient de faim

Si les égyptiens ne pouvaient faire fonctionner leur industrie touristique, leur situation empirerait…

Si les tunisiens ne pouvaient faire tourner leur économie grâce à de la main d’oeuvre bon marché leur situation empirerait…

Ces gens se révoltent parce qu’ils se font exploiter par le système, croient ils, mais sans le système leur situation empirerait…
Ces gens sont en train de se tromper en affirmant que la révolution, ou la démocracie va résoudre leur problème.

Dans ces pays, la crise est avant tout agricole ou démographique

Il y a un déséquilibre entre la quantité de population et le potentiel agricole

Hélas, ni la révolution, ni la démocracie ne vont permettre à leur agriculture de les nourrir correctement
Nier ce problème ne fera que l’aggraver et accroître les tensions

Les "dégats collatéraux"

Article lié : La crise de Fukushima devient structurelle

michel BESCOND

  04/04/2011

Pour compléter le tableau, faut-il rappeler que nous n’avons pas encore senti les effets du “tsunami économique” que représente pour l’ensemble du Système le retrait du jeu de la 3ème puissance économique mondiale, avec pour ce qui risque d’être le plus violent à court terme, l’assèchement complet de l’investissement japonais.

Après les Arabes et leurs pétrodollars désormais destinés à tenter de calmer les peuples en révolte, les Japonais qui vont devoir se consacrer entièrement à leur reconstruction, il ne reste plus que les Chinois qui puissent encore acheter les emprunts des États Occidentaux (s’ils le veulent bien et à condition qu’eux-mêmes n’aient pas besoin de leur épargne): la faillite financière du Système était annoncée, elle vient de se rapprocher très sérieusement et l’horizon s’est brusquement rapproché....

"Que faire ?"

Article lié : La Libye est-elle une “crise bouffe” ?

michel BESCOND

  04/04/2011

Je crois me souvenir que cette petite brochure de Vladimir Illich, qui fixe le cap pour les futurs bolchéviks et sert de base à la rupture avec les mencheviks, date des années qui suivent immédiatement la première révolution de 1905, et non des mois qui précèdent Octobre (le texte important de de Printemps-là fut “Les thèses d’Avril”)

signes amers

Article lié : La crise de Fukushima devient structurelle

Franck du Faubourg

  04/04/2011

Zero hedge suit de près les évolutions sur Fukushima. Il am is en ligne une video qui fera probablement le “buzz”; il s’agit de l’appel du maire de Minami Soma
http://www.zerohedge.com/article/japanese-mayor-disgusted-governments-crisis-response-appeals-help-entire-world
Poignant et pathétique..

Vite une vision plaisante !

Article lié : La crise de Fukushima devient structurelle

Laurent Caillette

  04/04/2011

Sans rien enlever au propos de l’article, on peut aussi noter les ressemblances avec les épanchements de pétrole dans le Golfe du Mexique. Les ressorts sont les mêmes : criticité de l’approvisionnement en énergie, privation, dilution des responsabilités, discours lénifiants… Et pourtant qui s’en souvient ? La terrible leçon de Tchernobyl, c’est que finalement un accident de cette ampleur, ce n’est pas si terrible. Encore un peu de patience et on dira pareil de Fukushima.

Tant qu’on aura un coin de ciel à peu près bleu devant lequel filmer un attaché de presse expliquant qu’ici tout va bien et qu’ailleurs la situation est sous contrôle, nous resterons en attente de cette “crise centrale”. Crise centrale qui s’oppose finalement à l’optimisme fondamental de l’être humain et sa capacité à préserver coûte que coûte le peu d’ordre social qu’il est parvenu à mettre au point, même si cet ordre marche sur la tête. Sur le Titanic, l’orchestre a joué jusqu’à avoir les pieds dans l’eau. Cela on le sait grâce au film de James Cameron qui offre une vision plaisante de la catastrophe, en plaçant le spectateur du point de vue de ceux qui vont s’en tirer.

Longue durée et Révolution Arabe, une analyse d'Immanuel Wallerstein

Article lié : Le Caire: comment sauver la “révolution”?

michel BESCOND

  03/04/2011

Je vous propose cette analyse d’Immanuel Wallerstein, président de l’institut Fernand Braudel, qui donne, sur la “Longue durée”, tout son sens à la Révolution Arabe en cours, et éclaire d’un nouveau jour la diversion occidentale en Libye

http://www.iwallerstein.com/great-libyan-distraction/

la trajectoire Egyptienne

Article lié : Le Caire: comment sauver la “révolution”?

geo

  03/04/2011

la trajectoire Egyptienne vue par guy millière pro-israelien assez raide.

http://www.menapress.org/

(........)

Ce qui s’est passé peut se résumer à un coup d’Etat mené par l’armée, sous la conduite du maréchal Tantawi. Ce qui prend place depuis le coup d’Etat est une série d’inflexions, conduisant l’Egypte vers une soumission plus grande à l’islam radical et vers des changements d’alliances.

(.........)

Conséquence de ces mutations : si l’Egypte ne deviendra pas pour autant une base arrière du terrorisme islamique, en revanche, les autorités égyptiennes fermeront probablement les yeux sur les activités de groupes prêts à fomenter des actes terroristes hors des frontières du pays.

Quant au traité de paix avec Israël, il ne se trouvera pas obligatoirement remis en cause, car l’armée égyptienne, et tous ceux qui pourraient accéder au pouvoir sous son contrôle, ne désirent pas perdre l’aide financière américaine, corollaire indissociable du maintien de cet accord.

Il semble cependant établi que ce traité va se trouver remis en cause de manière feutrée, et que la frontière sud d’Israël va redevenir très peu sûre. Il semble établi que la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza se fera encore plus poreuse qu’aujourd’hui, même si elle ressemble déjà à un morceau d’Emmental. De plus, il semble évident que le camp des pays susceptibles de contribuer à l’endiguement de l’Iran se trouve d’ores et déjà considérablement affaibli.

La prochaine étape consistera donc en les élections législatives de septembre, et il ne fait guère de doute que celles-ci donneront une écrasante majorité aux islamistes et aux nationalistes radicaux néo-nassériens.

Le Parti National Démocratique, qui a exercé le pouvoir jusqu’au départ de Moubarak, devrait emporter un cinquième des voix tout au plus. Ce qui laisserait dix à quinze pourcent d’espace aux partisans d’une démocratie libérale. C’est ce qu’ils pèsent effectivement dans le pays, et c’est, en réalité, la portion que représentent les manifestants de la place Tahrir, adulés par les idiots utiles des media occidentaux.

(.....)

Special report: The West's unwanted war in Libya

Article lié : La Libye et l’inéluctable engrenage du Système

Bogiidar

  03/04/2011

What a Fucking MESS ?
Paris, Paul TAYLOR - April, 1st, 2011
http://www.reuters.com/article/2011/04/01/us-libya-decisions-idUSTRE73011H20110401

NATO strikes on Libya an echo of Serbia conflict - Apr 2, 6:05 AM EDT

Article lié : La Libye et l’inéluctable engrenage du Système

Bogiidar

  03/04/2011

Sarkozy en recherche de rupture d'image

Article lié : Varsovie-Paris-Washington, en passant par la Libye

Ilker de Paris

  01/04/2011

Nicolas Sarkozy est tellement bas dans l’estime des gens qu’il lui faut une rupture, d’un choc pour repartir a zéro (au moins coté image) et effacer son handicap de départ face aux autres candidats en vu des élections de 2012, la guerre en Libye n’a pas créé cette rupture, il doit ne plus savoir quoi faire (plus qu’une guerre ?) et se sentir incompris en tant qu’un des plus grands.. chefs d’Etat de l’histoire.

Une phrase intéressante

Article lié : What Happened to the American Declaration of War?

Stephane Eybert

  01/04/2011

Voila une idea intrigante “a tonic for our adolescent body politic.”

Moussa Koussa : démissionnaire ou piégé par les services secrets anglais ?

Article lié : What Happened to the American Declaration of War?

Pascal B.

  01/04/2011

Je pose la question car la séquence actuelle est troublante :
- à son sujet, on a tout d’abord parlé de défection, de démission ; maintenant on parle de lui comme d’une prise de premier choix en raison de tout ce qu’il sait ; on voit les plaintes s’annoncer à l’horizon ; on explique qu’il n’y aura pas d’immunité pour lui ; les rebelles disent vouloir le juger en Libye ; il est soumis à un interrogatoire ; enfin bref, on lui met la pression semble-t-il ! Etrange qu’un personnage de son calibre ait aussi mal négocié sa reddition !

Je profite de l’occasion pour signaler le black-out total hier sur le déroulement des opérations en Libye tandis qu’on nous rebattait les oreilles avec la défection de Moussa Koussa, mise en scène comme un succés dans la guerre ... psychologique à défaut de victoire militaire sur le terrain où les insurgés ont fait machine arrière sous la pression de l’armée régulière (l’Otan y massacre-t-elle “en silence” à coups de bombardements pour affaiblir encore plus l’armée libyenne qui a repris du poil de la bête depuis deux ou trois jours !)

Signalons au passage que, hasard ou coincidence, c’est le moment choisi par les forces de Ouatara, soutenu par la communauté internationale, pour passer à l’offensive en Cote-d’Ivoire !

JSF et portes secrètes

Article lié : Le JSF et la Libye de la Turquie

Morales

  31/03/2011

Excellent article, dont les implications et les prolongements sont bien analysés.
Toutefois, il n’est pas évident que les US maitrisent les “back doors’ (les portes secrètes de leur(s) logiciel(s) embarqué(s)).
En effet, il est probable que les difficultés soit rencontrées lors de l’intégration des programmes : chaque module fonctionne correctement, mais son intégration fait apparaître dans le fonctionnement en temps réel de l’ensemble des baisses de performance dont il est difficile - voire impossible - d’imputer la responsabilité à tel ou tel composant. ( Encore ce “temps réel” est-il une vérification faite au sol puis en vol sur d’autres aéronefs, la vérification en vol finale requérant d’autres exigences !)

C’est un problème d’architecture générale, qu’il faut résoudre lors du développement de tout processus industriel critique - notamment contrôle de raffinerie ou de centrale nucléaire ; certains systèmes médicaux sont également astreints à de semblables performances ; toutefois, dans le cas du développement d’un système d’armes, il faut gérer simultanément les contraintes des systèmes embarqués et celles des systèmes à terre. Notons que les demandes de modification des spécifications seront en évolution constante si la performance opérationnelle peut être redéfinie à la demande. De plus, pour les systèmes embarqués, l’intégration des divers composants logiciels dans un environnement “durci”  (encombrement, divers paramètres physiques : paramètres de vol, rayonnement, température, etc.) doit assurer à l’ensemble une sécurité absolue de fonctionnement, y compris en mode dégradé  ...  dans le respect des temps de réponse imposés aux systèmes ( tant au sol que en vol).

Ceci impose nécessairement que les primitives embarquées soient codifiées en assembleur, probablement au moyen d’un outil logiciel ;  mais alors la contrainte de performance du résultat est acquise au prix d’une concession sur la contrainte de taille.

Ce type de projet, par la multiplicité des facteurs qu’il oblige à prendre en considération, explique à lui seul, le glissement des coûts de développement d’un logiciel aux performances non figées. La mise en œuvre d’outils de gestion de projets performants n’éliminera pas les difficultés d’intégration. Elle permet toutefois d’identifier les glissements (en temps et en coûts) et - parfois - les responsables; mais l’emploi de tels outils ne garantit pas la compatibilité ni l’interopérabilité des produits.
En dernier ressort, c’est l’être humain qui décide.

Dans le cas d’espèce, il faut ajouter une contrainte administrative (humaine) non négligeable : les marchés de prestation intellectuelle aux US n’étant pas différents de ceux pratiqués en Europe, toute commande administrative (FORM 101)  doit être réceptionnée par un service de l’administration concernée juridiquement compétent, recette administrative prise au vu d’une recette technique prononcée par un organisme techniquement compétent, agissant dans le cadre des exigences exprimées (plus ou moins)  dans un cahier des charges (ou un n-ieme avenant à ce cahier des charges) etc .
Dans la pratique, les avis parviennent souvent ‘pro-format’ pour éviter un retard, et en comptant sur le prochain avenant pour régulariser les vérifications qui n’ont pas trouvé place en temps opportun ... C’est en fin de séance seulement que le bilan définitif peut être établi . D’où l’intérêt pour les divers services - à tous les niveaux de décision - de pouvoir compter sur une séance (informelle) de rattrapage. Si portes cachées il y a, elles seront le fait des équipes de développement qui se protègent les unes des autres, l’administration aurait bien de la peine à suivre leur trace !

En conséquence, l’administration US refuse de livrer les logiciels lors de la vente des avions probablement pour les raisons suivantes :
1- crainte que des services plus compétents (israéliens, indiens, ou autres) découvrent - ou achètent la connaissance - des bugs cachés dans les routines embarquées de l’avion ou même des routines au sol, et en tirent des conséquences sur la vulnérabilité du matériel, et sur son domaine de vol,
2- crainte que les ces mêmes services utilisent à leur profit ces connaissances pour proposer en retour des améliorations de programmes, améliorations qui ne seraient elles-même pas exemptes d’arrières pensées.

Une action d'une stupidité crasse

Article lié : Varsovie-Paris-Washington, en passant par la Libye

Morbihan

  31/03/2011

Sarko s’en va en guerre. Pas lui, bien sûr. Mais forcément les militaires, auxquels il a d’ailleurs drastiquement réduit les moyens. A eux les risques. A lui la gloire… si tout va bien. Et ce n’est pas gagné.

Cela me rappelle ce film dans lequel un président US déclenchait une guerre pour des raisons électorales. Eh bien! Nous y sommes.

Et avec le Royaume-Uni. Comme en Crimée. Comme dans les Dardanelles. Comme en Norvège, en 1940. Comme à Suez. Et, cette fois-ci, ce seront peut-être les BRIC qui nous feront arrêter cette connerie.

Je compatis au désarroi que doit vivre Juppé. Qui ferait sans doute un président d’un autre niveau, malgré les casseroles qu’il traîne (Thomson…).

On aurait pu - dû? - mettre fin, discrètement, aux délires de Khadafi sans laisser ceux de Sarko s’exprimer.

Fin d’un monde? Peut-être. D’une époque? Sans aucun doute.

Sarkozy et "Queen Hillary of Libya", Asia Times.

Article lié : Varsovie-Paris-Washington, en passant par la Libye

Francis Lambert

  31/03/2011

Think of eastern Libya with Benghazi as capital, oil-rich and with a United States-installed puppet regime (a Libyan Hamid Karzai, like the Afghan president). It would be like a kind of northern Africa Saudi Arabia (the House of Saud would love it). (...)

As major players - the BRIC countries and Germany – had already warned, United Nations Security Council resolution 1973 is being twisted like a pretzel.

Queen Hillary now openly says that arming the “rebels” is legal. Another one of the queen’s women combat squad, US ambassador to the UN, Susan Rice, said the US had “not ruled out” arming the rebels - mimicking the exact wording of President Barack Obama. Impressed, British Foreign Secretary William Hague agreed. So did Qatar.

Meanwhile, NATO is taking over. Literally.

Extraits de “Queen Hillary of Libya, By Pepe Escobar “
http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/MC31Ak02.html