Archiloque
09/04/2011
Quand vous dites “Dans le pire des cas, cest-à-dire dans un cas presque absurde, on peut imaginer un programme JSF qui, à mesure quil progresse, sallongerait de plus en plus, à mesure des modifications de plus en plus nombreuses à mettre en place, à intégrer dans la production et à réinstaller dans les modèles produits de plus en plus nombreux ” je pense qu’il ne s’agit pas du cas la plus absurde mais probablement bien du cas le plus probable.
En effet le développement du JSF ressemble énormément au modèle du développement d’un projet complexe mal géré tel qu’on le rencontre en informatique:
- le projet a accumulé une énorme dette technique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_technique) et qui continue à croitre ce qui signifie que le projet a une qualité très inférieure à ce qu’il devrait du coup tout prend plus de temps que ce qui est prévu et la situation empire continuellement
- en principe la seule manière de résoudre ce problème est d’en admettre l’existence puis d’arrêter d’avancer pour prendre le temps d’assainir la situation
- mais en général quand on s’aperçoit du problème cette solution est impossible à mettre en uvre pour ne pas perdre la face, etc etc.
- du coup ce qui est décidé est de travailler plus vite pour compenser et rattraper son retard et on en arrive à la loi de Brooks (http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Brooks) qui dit que « Ajouter des personnes à un projet en retard accroît son retard » qui va encore faire empirer la situation, un vrai cercle vicieux.
A.
Ilker de Paris
09/04/2011
Concernant le constat d’une “confusion des références humaines et rationnelles” actuelle, on peut évidemment voir cette confusion dans le champ politique où les catégories “gauche”, “droite”, “extrêmes”, “racisme”, “anti-racisme”, “humanisme”, “barbarie” etc qui servent à se situer politiquement sont actuellement en “fusion” (si l’on peut dire) car elles ne permettent plus, je crois, d’éclairer et d’avoir prise sur ce qui est réellement en jeu.
Ex : des “humanistes” (néo-cons) deviennent “barbares” (Irak, Afghanistan) dans des guerres néo-colonialistes soutenues par des “gauchistes”, anti-colonialistes. Ainsi, à vouloir faire entrer les faits dans des catégories rigides qui ne correspondent à la réalité on arrive à ce type de déformation et déboussolement.
Arrou Mia
09/04/2011
@Fabrice
Pas de théorie mais une pratique
La théorie de la fragmentation de tous les pays du Moyen Orient a été élaborée il y a plus de vingt ans par des ‘stratèges’ israéliens’
évidemment, tout ce qui peut aller dans ce sens est vu d’un bon oeil
voir le Soudan et les innombrables officines sionistes qui ont élaboré Save Darfour
le reste, c’est de l’instinct comme vous dites
et ce qui sert l’industrie de la sécurité israélienne est bien accueilli exemple de la Géorgie et l’Ossétie du Sud
L’essentiel est d’être là et de rattraper le coup dans le sens de la perpétuation d’Israël comme État illégitime pour ceux qui ont pâti du vol de leurs terres au profit de cette entreprise coloniale européenne.
L’enjeu pour Israël est existentiel, alors, oui ils complotent pour sa survie, quitte pour les plus riches d’entre les sionistes de ne jamais y être pour y servir de chair à canon.
Ne vous inquiétez pas pour les Arabes, ils vont bien et ont une vision qui accommode bien selon la distance et la luminosité artificielle ou non de l’objet
Jean-Claude HENRY
09/04/2011
Deux remarques.
1. Quand le “tir ami” est d’origine américaine, le communiqué officiel par de tir de l’OTAN, sinon, la nationalité du tireur est indiquée.
2. pendant la première guerre d’Irak, les Américains ont eu plus tués par des “tirs amis”, c’est-à-dire américains, que par des tirs irakiens.
Fabrice
09/04/2011
Même erreur souvent visible dans le monde Arabe… La croyance qu’il y a des capitaines sur ces navires que sont les nations du bloc BAO.
Evidemment ces Capitaines “sauraient” ce qu’ils font et dans quel but. Le tout comploté ensemble dans quelque endroits secret. Tout les évènements, combats et évolutions politiques résulte de leur fait!
Si seulement cela était vrai je serais mains inquiet pour l’avenir. Plus que jamais c’est purement et simplement une politique de l’instinct qui est appliqué. Sans réflexion, sans scrupule et même sans hypocrisie. Ils “croient” en effet en l’avenir de leur politique.
René Moreau
09/04/2011
Pour se faire une idée des négligences incroyables du système de l’industrie nucléaire au Japon depuis 30 ans et spécialement de l’incurie et la cupidité de Tepco, sans oublier la soif d’électricité des industries voisines des centrales protestant contre des fermetures envisagées ou des abandons de projets de chantiers nouveaux
Ce lien : http://fukushimaleaks.wordpress.com
On y trouve une ” hallucinante litanie ” de liens dont la simple lecture des énoncés, et l’invraisemblable nombre d’incidents répertoriés en 30 ans laisse pantois !
Hallucinant dans la répétition, la diversité et la quantité...
La seule lecture des liens prend déjà plusieurs dizaines de minutes. Dingue
Francis Lambert
08/04/2011
Stiglitz describes well the intertwining of state and private power, a key theme in Janine’s Shadow Elite:
(Shadow Elite Undermine Democracy Government)
“The personal and the political are today in perfect alignment. Virtually all U.S. senators, and most…[House] representatives…are members of the top 1 percent….are kept in office by money from the top 1 percent, and know that if they serve the top 1 percent well they will be rewarded by the top 1 percent when they leave office. By and large, the key executive-branch policymakers on trade and economic policy also come from the top 1 percent. When pharmaceutical companies receive a trillion-dollar gift—through legislation prohibiting the government…from bargaining over price—it should not come as cause for wonder…
Given the power of the top 1 percent, this is the way you would expect the system to work. “
(...)
A signature feature of the shadow lobbyist era is not just a manipulation of public policy, but also an embrace of “failing upward”. No matter the track record, the elite 1 percent seek more of the same.
http://www.huffingtonpost.com/linda-keenan/how-the-richest-1-percent_b_845953.html
As one commentator passionately put it:
“Make no mistake. Nuclear power can be safe… if designed by honest and prudent people. Make no mistake. The economies of nations and planets can function well, and life can continuously improve… if only real, physical goods (including gold and silver) are exchanged in transactions.
Make no mistake. Life can be good. Life can be efficient. Life can be benevolent. Life can continuously improve as years go by, and as humans learn more about the nature of reality. The reason everything is getting worse can all be traced back to the predators-that-be, the predator-class, and their endless dishonesty. (...)
Francis Lambert
07/04/2011
Pour tant de raisons et depuis si longtemps mais, dernièrement, et grâce à Fukushima nous rayonnons, littéralement, d’obscénité.
Jean Pierre Petit tient à jour son article sur le nucléaire.
(scientifique français spécialiste en mécanique des fluides, physique des plasmas, magnétohydrodynamique et en physique théorique ; il a été directeur de recherche au CNRS en tant qu’astrophysicien à l’Observatoire de Marseille.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Petit )
Extraits significatifs:
Les photos aériennes prises font prendre la mesure de l’ampleur du problème. Il y a dans les “piscines” toutes les charges des réacteurs, correspondant à des décennies de fonctionnement, au rythme d’un rechargement annuel (...).
Les Japonais ont commencé le lundi 4 avril à relâcher quelques 11.500 tonnes d’eau fortement contaminée, (...) Il aurait suffit de pomper cette eau dans un pétrolier hors d’âge, qui aurait été conduit au large par un équipage pilotant le bateau depuis une timonerie protégée par les plaques de plomb. Puis le bateau aurait été coulé, après de l’équipage ait été évacué par hélitreuillage. (...)
Le fait que les ingénieurs Nippons qui gèrent cette crise n’aient pas songé à cela démontre leur imprévoyance, leur incompétence et leur incapacité à faire face à cette situation. On dirait que toutes leurs “actions” sont conditionnées par l’impact que celles-ci pourraient avoir sur le public, à la fois sur leur propre population et aux yeux du monde entier.
Si le gouvernement a annoncé “que les réacteurs seraient démantelés”, un seul coup d’oeil sur les photos prises par le petit drone (voir plus bas) suffit pour se rendre compte qu’un tel “démantèlement” est un projet irréalisable.
(Voyez cette photo rayonnante)
réacteur N°4 de Tchernobyl, la nuit, avant que le cratère ne soit comblé.
Vendredi 1° avril 2001, 2 h 47
Ce n’est plus une centrale, mais deux centrales nucléaires de Fukushima qui fument! (...)
Cette usine nucléaire se situe à environ 10 km de la centrale de Fukushima.
Un ordre d’évacuation a été donné pour les habitants qui vivent dans un rayon de 10 km de cette centrale.
Je publierai également des clichés des trois centrales, avant la catastrophe, montrant que toutes les trois, installées au niveau de la mer, derrière une installation portuaire, étaient adossées à des collines importantes, toutes proches. Et cela, personne n’en parle. Il aurait suffi que la compagnie privée chargée de l’installation de ces réacteurs les positionne à quelques dizaines de mètres de hauteur pour les mettre à l’abri des tsunami, fréquents et de forte intensité dans cette région du Japon. Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait ?
(Photos puis)
Cette explication est compatible avec les images que nous avons du réacteur 1, mais totalement incompatible avec celles d’autres réacteurs, comme le 3 et le 4, où il est passé quelque chose d’un tout autre niveau de gravité, qui a intéressé les niveaux se situant en dessous du plancher de manoeuvre. Revoyez cette image de l’explosion du réacteur 3.
Il s’est passé là quelque chose de totalement différent.
Il n’y a pas une centrale touchée, mais trois.
La côte sud-est du Japon est particulièrement vulnérable aux tsunamis, en étant bordée par un vaste plateau continental descendant en pente douce, ce qui renforce la vague. Il y a eu dans cette régions deux tsunamis atteignant la magnitude 7 depuis 1960. Ca n’a pas empêché les nucléocrates Nippons d’implanter systématiquement leurs centrales au ras des flots, en construisant simplement un port pour amener du matériel, etc.
Apparemment, je suis le seul ( je n’ai lu ça sans aucune presse ) à dire que cela aurait été plus prudent, dans une région sensible aux tsunami, d’implanter des réacteur à quelques dizaines de mètres de hauteur, et non au ras des flots.
Les Japonais n’ont pas le monopole de la connerie.
Si jamais ITER balbutie, je vais vous en raconter une bien bonne. Le réacteur relâchera dans la nature, avec une cheminée, son contenu, dont du deutérium et du tritium (radioactif, durée de vue : 12 ans ).
——- 29 mars 2011 : Une situation d’une extrême gravité.——-
Comme vous pourrez le constater, la situation à Fukushima est de la plus extrême gravité et prend une très sale tournure, y compris au plan planétaire. La situation a d’abord été gérée de façon surréaliste. (...)
Par ailleurs les Japonais ont décliné poliment les offres d’aides formulées par différents pays, par orgueil, vanité imbécile, “pour ne pas perdre la face aux yeux du monde”.
Il faut prendre la mesure de la quantité de matière fissile qui se trouve dans un réacteur, et qui se chiffre toujours en tonnes, alors qu’une bombe n’en contient que quelques kilos. (Le caractère spectaculaire d’une explosion nucléaire, militaire, etc ...)
Dans le cas de l’explosion d’un réacteur nucléaire, le côté rejet est beaucoup plus important, car il n’y a pas d’ascendance pour les entraîner. Si vous regardez le film ” la bataille de Tchernobyl ” vous verrez que des dizaines de milliers d’hommes et de femmes ont été irradiés par des rejets qui se matérialisaient sous la forme d’un panache de fumée à peine visible. Il s’agissait alors de la combustion du graphite, entretenue par le puissant chauffage du coeur en fusion.
Il est possible que les autorités japonaises, qui ont souvent fait montre d’incompétence et de manque de détermination, laissent courir au point où :
- La situation risque de devenir cauchemardesque au plan local.
- La pollution nucléaire prenne une ampleur dommageable à l’échelle de l’ensemble de la planète.
http://www.jp-petit.org/nouv_f/seisme_au_japon_2011/seisme_japon_2011.htm
Ami, entends-tu
Le vol noir des corbeaux
Sur nos plaines?
Bertrand Arnould
07/04/2011
Quand une question se pose, de façon récurrente, sur la position, dans la chaine de causalité, de deux faits, soit dans ce cas: l’entropie anime-t-elle l’homme ou bien est ce le contraire?
Il faut remonter un peu(?) dans la dite chaine, pour trouver une cause qui soit commune à ces deux faits et les départage.
C’est une méthode, indiscutable, que je présente et ce n’est en aucun cas une réponse, à chacun de procéder.
Ilker de Paris
07/04/2011
C’est étrange cette opposition entre le discours du Obama candidat et la politique de celui Président, il fait pratiquement le contraire (fuite en avant militaire a la Bush, priorité donné aux exigences de Wall Street contre celui du peuple - il avait dit expressément l’inverse - creusement du déficit pour maintenir une position hégémonique etc) de ce qu’il avait annoncé. Je me demande ce qui le motive a agir ainsi ou si il y a encore quelque motivation chez cet homme?
Francis Lambert
07/04/2011
A lui seul, le déficit du budget US de février dépasse déjà celui de toute l’année 2007. Il s’élève à plus de 222 milliards de dollars. (...)
Il vient d’annoncer ce week-end la création de la National Commission on Fiscal Responsibility and Reform. Elle doit faire des propositions pour équilibrer le budget. Mais sans tenir compte des intérêts d’emprunt d’ici 2015. Vous avez bien lu. Cette commission est chargée d’équilibrer le budget hors charge de la dette ! (...)
Les minutes de la Fed publiées hier soir sont consternantes. Quand on lit le texte, on comprend qu’elle n’a pas la moindre idée de ce qu’il faut faire pour assainir la situation économique des Etats-Unis.
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20110407-3546.html
Christophe Perrin
07/04/2011
Sur Al Jazeera, Stiglitz analyse les similitudes entre l’industrie financière et l’industrie nucléaire dans la gestion des risques
Gambling with the planet
Japan’s disaster and the global recession provide stark lessons on societies’ failure to manage risks, economist says.
The consequences of the Japanese earthquake - especially the ongoing crisis at the Fukushima nuclear power plant - resonate grimly for observers of the American financial crash that precipitated the Great Recession. Both events provide stark lessons about risks, and about how badly markets and societies can manage them….
http://english.aljazeera.net/indepth/opinion/2011/04/201146115727852843.html
waccsa
06/04/2011
Le rôle joué par Obama dans “la crise ivoirienne” finissante dont les répercussions s’annoncent fracassantes pour l’ensemble de la classe politique occidentale, et tout particulièrement française, pourrait coûter extrêmement cher à cet homme de paille vis-à-vis de son électorat noir américain.
http://criseivoirienne.livejournal.com/15178.html
http://criseivoirienne.livejournal.com/15695.html
serge laurent
05/04/2011
Comme lors du massacre de Srbrenitza en Bosnie, des forces de l’ONU étaient présentes lors de la tuerie de Duékoué en Cote divoire et n’ont rien fait pour protéger les civils. En fait, les principaux massacres ont eu lieu à coté du camp ou 1000 casques bleus sont stationnés, dans le quartier Carrefour.
Le capitaine Léon Alla, porte-parole militaire de M. Ouattara, a déclaré que la ville était tombée lundi 28 mars au matin. Selon un communiqué de l’ONUCI, un hélicoptère de la mission onusienne a “essuyé des tirs” lundi après-midi alors qu’il effectuait “un vol de reconnaissance” au-dessus de Duekoué. “Des éléments des Forces républicaines sont les auteurs de ces tirs qui n’ont pas atteint l’hélicoptère”, précisait le communiqué.
Le chef d’état-major des Forces républicaines, nouvelle appellation des forces de Ouattara, le général Soumaïla Bakayoko a démenti que ses forces soient responsables de ces tirs le 29 mars. Dans la nuit du 29 au 30 mars les troupes du président Ouattara ont investi le quartier carrefour peuplé par les autochtones wé. Il semble que des centaines de personnes, essentiellement des hommes désarmés, ont été massacrées à ce moment là.
Le 1 avril, lors du point de presse hebdomadaire, Hamadoun Touré Porte-parole de lONUCI, na mentionné aucun crime commis par les forces de Ouattara ni évoqué la ville de Duékoué. Il a au contraire fustigé les crimes « des hordes de miliciens et de mercenaires libériens à la solde du Président Gbagbo ». Le jour même, Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a rompu le silence sur les événements tout en restant neutre sur les responsabilités en annonçant qu’“au moins 800 personnes” ont été tuées mardi 29 mars lors de violences intercommunautaires à Duékoué.
Le lendemain, lONG catholique Caritas précisait que ses envoyés sur place « ont vu dans un quartier de la ville de très nombreux cadavres de victimes tuées par balles et mutilés à coups de machettes, et évaluent à “plus de 1.000” le nombre de morts. Les annonces de ces deux ONG semblent avoir surpris les responsables de la communication de lONU. Alors quil était encore possible dimputer la totalité des massacres aux forces de Laurent Gbagbo et de prétexter une hypothétique enquête à venir, les portes paroles de lONU ont cru habile de partager la responsabilité entre les forces de Gbagbo et celles de Ouattara, en affirmant que le 2 avril que les enquêteurs de l’ONU « ont décompté 330 corps en putréfaction à l’air libre à Duékoué, des civils pour la plupart, exécutés sommairement, ou tués à la machette. Selon les témoignages recueillis, les deux tiers ont été tués par les forces pro-Ouattara qui ont pris cette localité dans la semaine, comme l’explique Guillaume Ngefa, chef adjoint de la section droits de l’homme de l’ONU en Côte d’Ivoire :« La plupart ont été tués par les Dozos, les chasseurs traditionnels, une unité qui combat aux côtés des forces républicaines de Côte dIvoire. Lorsque les troupes pro-Ouattara sont arrivées, ils ont arrêté des populations. Ils ont séparé les hommes des femmes et des enfants, et cest là où certains ont été exécutés sommairement ». » Or par cette déclaration, lONU reconnaît la responsabilité des forces de Ouattara, ce qui est totalement contradictoire avec la belle histoire des rebelles respectueux des droits de lhomme.
Depuis le 2 avril, les responsables de lONU et lAFP luttent vaillamment pour minimiser la mise en cause des forces de Ouattara tandis que les ONG multiplient les déclarations demandant larrêt des massacres. La reddition de Gbagbo, annoncée plusieurs fois avec quantité de faux détails, est attendue avec impatience car elle sortirai la Cote divoire des feux de lactualité. Laffaire pourrait alors être réglée avec la discrétion qui était de mise avant le coup déclat de la Croix-rouge.
GEO
05/04/2011
“Les samouraïs chrétiens de la centrale de Fukushima”
<
< Dix chrétiens se trouvent parmi les hommes qui travaillent à la centrale atomique de Fukushima, au Japon, pour tenter d'enrayer au prix de leur vie, la fuite de radiations après le tremblement de terre du 11 mars dernier, a rapporté L'Osservatore Romano.
Dans un article intituléles Les dix samouraïs chrétiens de la centrale de Fukushima, le quotidien du Saint-Siège rapporte les paroles de Mgr Martin Tetsuo Hiraga, évêque de Sendai, au Japon, évoquant l'équipe de 180 techniciens qui travaillent dans la centrale atomique japonaise : « Il y a dix chrétiens dans le groupe d'hommes courageux qui, au sein de la centrale de Fukushima, accomplissent un devoir délicat et dangereux, pleinement conscients de donner leur vie pour le bien commun. »
L'évêque de Sendai a évoqué ces techniciens qui travaillent dans la centrale comme des « samouraïs modernes » parce qu'ils « privilégient le bien du prochain plutôt que leur vie et sont certainement conscients des risques graves qu'ils courent en restant à l'intérieur de la centrale ». « Parmi ceux qui sont de foi chrétienne, cinq sont membres de la communauté baptiste. Leur chef d'équipe est aussi chrétien », a-t-il affirmé.
Au Japon, rappelle L'Osservatore Romano, les chrétiens sont environ un million sur plus de 120 millions d'habitants et les catholiques sont 500 000, c'est-à-dire 0,5 % de la population. Le quotidien rappelle qu'après la tragédie du tremblement de terre et du tsunami, qui a causé quelque 20 000 victimes, les volontaires de la Caritas du Japon et des autres organisations catholiques ont joué un rôle de premier plan en portant secours aux survivants. >
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Source : L’Osservatore Romano / Zenit
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Beauté de la technologie moderne: nous en sommes à avoir besoin de héros et de martyrs pour faire touner nos machines à laver. La concurence des héros suit de près. Une ambiance de guerre plutôt que d’accident industriel.
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