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Erreur ou calcul ?

Article lié : Obama, Guevara, même combat…

Jack v.

  27/06/2011

A mon avis l’apologie du Che n’est pas le fruit d’une erreur mais d’un calcul. Ross, qui ne fait, après tout, pas l’apologie des valeurs du Che mais évoque seulement le personnage, sait que ce dernier est populaire chez les jeunes et les pauvres des pays qui sont en train d’échapper à l’emprise de l’Empire.
Il s’agit de dire ; vous savez, nous nous sentons plus proche de Guevara que des Talibans et ceci pour dévier la problématique de ces révolutions plutôt anti-occidentales et anti-capitalistes vers celle d’un conflit de cultures entre la culture occidentale tous choix économiques confondus (incluant donc le communisme) et la culture musulmane qui en serait l’antithèse.

Je me demande quel sera le discours si la fureur des indignados européens gagne en intensité, par exemple à la rentrée avec les mêmes références à la révolte du peuple égyptien.

Pas vraiment en rapport, quoique...

Article lié : Capitulations afghanes

Jack v.

  27/06/2011

On dirait que le fameux arc des crises devient un guêpier où il sera extrêmement difficile pour l’OTAN de continuer à tenter, par des manœuvres de déstabilisations, d’amener des situations favorables à ses projets.

Les peuples sont réveillés et les fessebouquards pourront raconter ce qu’ils veulent dans leur forums virtuels, dans la sphère arabo-musulmane, l’heure est plutôt au rejet de l’Occident et des “valeurs” qu’il a choisi de fraire mine de servir.

http://www.voltairenet.org/Mardi-21-juin-manifestations

Il est peut-être temps pour l’Alliance atlantique d’opter soit pour une auto-dissolution soit pour une révision de ses buts et surtout de ses méthodes.

Une victoire de la liberté.

Article lié : Capitulations afghanes

Ilker de Paris

  26/06/2011

Faut-il “systématiser” l’humain, que gagne-t-on et que perd-t-on a le faire. Plus on essaye de faire vivre ensemble de plus en plus de personnes et plus l’organisation nécessaire à cette entreprise devient stricte.

Comme dans une grande entreprise où les taches sont beaucoup plus définies et séparées que dans une petite, les hommes qui vivent dans des grands ensembles (états, super-états, etc mondialisation aidant) sont de plus en plus pris comme objet du système d’organisation que comme des sujets.

Si bien qu’au bout du compte ils deviennent inutiles, nuisibles a cette organisation quand ils ne marchent pas dans le sens de tous - et donc sont a supprimer - et les hommes eux-mêmes perdent, dans un tel système, leur libre arbitre et leur raison du monde - ce qui légitime leur suppression.

Ce système est totalitaire sinon par définition du moins dans les faits, et je pense que le retrait us d’Afganistan, malgré que cela va a contre sens de la morale actuelle, est une victoire de la liberté et de l’humanisme, car il met un frein a cette globalisation qui a l’interieur d’un système relègue l’homme a l’etat de matière.

La Tchéquie

Article lié : Afghanistan-II : les copains d’à-bord ne restent pas inactifs

Arrou Mia

  25/06/2011

(cela sonne tronqué et exotique aux oreilles sans la suite habituelle?)
a déclaré son inacceptation des bases de missiles étazuniennes sur son territoire ce 15 juin.
Voilà une part de la conquête vers l’Est européen perdue pour l’instant.

Que vont devenir les très nombreuses et grosses bases militaires en Afghanistan et en Irak après qu’ils auront détalé?
Avec ou sans Karzai avec ou sans Maliki.
Le Sofa pour l’Irak ça se termine en décembre!

Fessenheim : Jusqu'au bout.

Article lié : Remember Fukushima

waccsa

  23/06/2011

http://www.lefigaro.fr/societes/2011/06/22/04015-20110622ARTFIG00662-dix-ans-de-plus-pour-la-centrale-de-fessenheim.php

Voir les commentaires.

La centrale de Fukushima, construite la même année que celle de Fessenheim, reçu également une autorisation de fonctionnement supplémentaire de 10 ans le 7 février 2011, malgré les multiples alertes sur des irrégularités inquiétantes et continues. L’opérateur a en outre reconnu depuis avoir faussé ses rapports techniques. La similitude est totale, à la différence près toutefois que pour Fessenheim tout le monde est au courant AVANT qu’il ne se produise un incident majeur, et nous avons Fukushima sous les yeux. Mais nous sommes les meilleurs.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/03/22/nucleaire-le-japon-avait-ete-alerte-d-irregularites-a-fukushima_1496991_3244.html

Nous irons donc jusqu’au bout.

Et pendant ce temps là...

Article lié : L’honneur de l’Afghanistan

Jean-Paul Baquiast

  22/06/2011

...l’armée française continue à perdre des hommes en Afghanistan, pour la plus grande satisfaction de l’égo sarkozien. Pendant ce temps là les Français continuent à supporter cela, eyes wide closed, comme si rien ne changeait.

Réquisitoire

Article lié : Remember Fukushima

waccsa

  22/06/2011

Un réquisitoire anti-nucléaire complet et intéressant, car émanant de l’intérieur de l’establishment (un membre de l’”élite” techno-bureaucratique française) :

http://www.telerama.fr/monde/bernard-laponche-il-y-a-une-forte-probabilite-d-un-accident-nucleaire-majeur-en-europe,70165.php

L’analogie du fonctionnement du nucléaire avec celui du “Système” est totale :

Tant dans le fonctionnement technique (le terme extrême du « Choix du feu » conduisant à la destructuration totale), dans son inanité malgré sa puissance (déperdition de chaleur au 2/3, surproduction conduisant à des choix énergétiques ineptes), que dans sa finalité non-avouée (production de plutonium militaire), son organisation (décision par une caste de brahmanes du feu arrogants et cloisonnés, suivie par des politiques sans vision), et sa politique de communication faussaire qui aujourd’hui semble se retourner.

“Puisque le point de départ, c’est la création
de produits radioactifs en grande quantité, la catastrophe
est intrinsèque à la technique. Le réacteur fabrique
les moyens de sa propre destruction.”

Et c’est l’Allemagne, fédérale, qui la première parmi les nations fortement industrialisées sort du choix du Feu pour faire le choix du Renouvelable…

Une bonne prise de recul

Article lié : Le commentaire devant le désordre

Fabrice

  22/06/2011

Effectivement quand on se contente de phrases chocs comme celle concernant les vaccins on passe à coté des choses. Il faut savoir prendre du recul. Mais dans notre époque “moderne” qui oserait se déclarer “contre” ces campagnes de vaccins sans être immédiatement présente devant le tribunal de l’inquisition?

Thorium

Article lié : Remember Fukushima

Stephane Eybert

  21/06/2011

la fin d'un paysan japonais

Article lié : Remember Fukushima

Arrou Mia

  21/06/2011

vu par un Français au Japon

et quelques autres évidences
sur les piscines au plutonium

http://lesmoutonsenrages.wordpress.com/2011/06/15/fukushima-alex-nous-parle/

Obama quantique

Article lié : La “liquidation” de ben Laden entre réalité et vérité

Laurent Caillette

  21/06/2011

Essayons de faire le tri. Première hypothèse : la version officielle est vraie, donc voilà BHO qui avoue publiquement avoir commandité un assassinat en violation de la souveraineté territoriale d’un pays reconnu comme allié. Seconde hypothèse : la version officielle est fausse et le relai fourni par BHO fait de lui un menteur, et d’un niveau bien décevant si l’on considère toutes les incohérences qu’il faudrait avaler.

Dans quelle mesure ces deux hypothèses s’excluent-elles mutuellement ? La rapidité avec laquelle sont apparues les mises en causes de la version officielle rendent impossible tout cloisonnement ; à vrai dire la version officielle s’est retrouvée disqualifiée à l’instant même de sa parution. Il faut dire que les précédents n’encouragent guère à la crédulité : 11 Septembre, armes de destruction massive en Irak… Sur le terrain de la perception, BHO se retrouve inclus dans ces réalités multiples qui se superposent au lieu de s’exclure, du fait de leur simultanéité. Voici donc BHO dans un état quantique, sa qualité de président des États-Unis d’Amérique s’additionne à celle de menteur et d’assassin. Plus le temps de cloisonner ces réalités qu’on aurait tenues il n’y a pas si longtemps pour formellement contradictoires, plus le temps de laisser émerger la possibilité tranquille d’un quelconque “juste milieu”.

Mauvaise foi, mais si peu...

Article lié : Le commentaire devant le désordre

Subotai

  21/06/2011

Je vais donc avec la plus parfaite mauvaise foi affirmer que l’objectif final n’est pas seulement de faire gagner de l’argent aux laboratoires pharmaceutiques, mais permettre l’éradication programmée de toutes ces populations (de niakoués et autres bougnoules) qui encombrent la planète et diminuent nos possibilités de gaspillage des ressources.
Non, mais…!
Ya pad’raison!

Question naïve: à qui se fier

Article lié : La “liquidation” de ben Laden entre réalité et vérité

Jean-Paul Baquiast

  20/06/2011

Selon ces “témoignages”, non seulement Ben Laden était mort depuis longtemps à l’époque alléguée de sa mort, mais l’attaque des SEALs aurait tourné à la catastrophe. Faut-il demander à Obama la vraie version des faits?
Le vertige me saisit.

Liquidation d'un témoin capital

Article lié : La “liquidation” de ben Laden entre réalité et vérité

justin gregoire Dubois

  20/06/2011

Est mort en même temps que Ben Laden, la possibilité de le traduire en justice…L’exécution extra judiciaire (qu’elle soit virtuelle ou réelle) est un acte d’obstruction à la Justice compte tenu du fait qu’il y a de plus en plus de scepticisme par rapport à la version officielle des attentats du 11 septembre. La mort extrajudiciaire de Ben Laden peut aussi être interprété comme une preuve que la version officielle du 11 septembre est un mensonge, sinon quel intérêt à liquider Ousamma Ben Laden en tant que témoin ?

Situation de BHO selon Wallerstein.

Article lié : Démission, renonciation, inversion, désintégration…

GEO

  18/06/2011

http://www.binghamton.edu/fbc/commentaries/archive-2011/306fr.htm

Commentaire n° 306, 1er juin 2011

« Barack Obama est politiquement coincé »

Le président des Etats-Unis est tenu pour être la personne la plus puissante du monde moderne. Ce que Barack Obama découvre à son vif regret, c’est qu’il dispose toujours d’un énorme pouvoir pour faire du mal. Mais il ne dispose pratiquement plus de pouvoir pour faire le bien. Je pense qu’il s’en rend compte et qu’il ne sait pas comment y remédier. Le fait est qu’il ne peut pas y faire grand chose.


Prenons par exemple son plus gros dossier du moment, la deuxième révolte arabe : ce n’est pas lui qu’il l’a lancée ; elle l’a pris par surprise, comme presque tout le monde ; sa réponse immédiate fut de penser, à juste titre, qu’elle mettait grandement en péril l’ordre géopolitique déjà instable de la région. Les Etats-Unis cherchèrent autant qu’ils le purent à limiter les dégâts, à maintenir leur propre position et à rétablir l’« ordre ». On ne peut pas dire qu’ils y aient vraiment réussi. Chaque jour qui passe démontre de toutes les façons possibles que la situation devient plus désordonnée et échappe à leur contrôle.

Barack Obama est par conviction et par caractère le centriste par excellence. Il recherche le dialogue et le compromis entre les « extrêmes ». Il agit après mûre réflexion et ne prend ses grandes décisions qu’avec prudence. Il est favorable à un changement lent et ordonné, un changement qui ne menace pas les fondements d’un système dont il fait non seulement partie mais dont il est la figure centrale consacrée et le joueur individuel le plus puissant.

On le pousse de toutes parts à sortir de ce rôle. Il continue néanmoins à vouloir le jouer. Il se dit évidemment en son for intérieur : que puis-je faire d’autre ? Le résultat est que d’autres joueurs (y compris ceux qui furent jadis ses alliés obéissants) le défient ouvertement, sans vergogne et sans risquer de sanction, diminuant ce faisant encore son pouvoir.

(......)

Barack Obama se concentre sur sa réélection. Il a de bonnes chances d’y parvenir. Les Républicains dérivent de plus en plus à droite et, politiquement, il ne fait plus guère de doute qu’ils vont trop loin. Mais une fois réélu, le président des Etats-Unis aura encore moins de pouvoir qu’aujourd’hui. Le monde avance d’un pas rapide. Dans un monde caractérisé par autant d’incertitudes et d’acteurs imprévisibles, l’« élément incontrôlable » (« loose gun »] le plus dangereux se révèle être les Etats-Unis.

Immanuel Wallerstein