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Le principal point

Article lié : Salut au vieil homme…

Fabrice

  14/06/2011

“la France n’est même plus soumise aux pressions ordonnées qui, en temps normal, même avec un chef détestable, la conduisent à suivre une politique qui la distingue par son sens structurant.”

C’est bien là le principal défaut du president Sarkozy. Car si il restait au moins cela on pourrait reconnaître sa capacité à gérer parfoit brillamment les bon petits dossiers du “Petit Nicolas”.

Mais n’ayant plus cet effet structurant rattaché à la France il ne reste qu’un politique sachant parfois tirer son épingle du jeu…
Le principe de Peters appliqué à Sarko?

De l'avenir de l'homme.

Article lié : A Margot, pour qu’elle repose en paix

Ilker de Paris

  14/06/2011

Si la mondialisation avait pour but de se débarrasser de la structure nationale, parce que celle-ci était (ou était perçue) comme dangereuse pour les hommes - ou l’humanité (?) - le résultat, après plus d’une décennie de cet exercice, est tout le contraire - inégalités, mafiosiation, injustices, racismes, nationalismes sauvages, problèmes écologiques, militairisme, massacres, dépressions psychologiques, nihilisme, désenchantements etc etc.

Le plus effrayant, a mon sens, dans tout cela, c’est que les hommes ne semblent plus avoir les ressources pour se sortir de la prison que constitue le système, peut-être a-t-on atteint ici une limite de l’homme, au moins ce système aura servi a cela, pousser l’homme dans ses limites et lui faire cracher sa vérité.

Un article intéressant de Bernard Maris sur la question de la mondialisation :

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La « démondialisation »
Enfin ! Après la mondialisation « heureuse » et les bienfaits du libre échange on commence à se demander s’il ne fait pas essayer de survivre…
Peugeot va fermer les usines d’Aulnay et d’Hordain. 6200 emplois évacués de France, dans le 93, un département chaud. 1° remarque : la mondialisation crée de la violence sociale. Pourquoi Peugeot fait ça ? et pourquoi ne le ferait-il pas ? Renault, où l’Etat conserve une grosse participation conduit par l’abominable autant que nullard Goshn le fait depuis longtemps. Peugeot fera assembler ses voitures au Maroc ou en Europe de l’Est. Peugeot a pris la « prime à la casse », plus les subventions diverses. Quelques centaines de millions de subventions. Il utilise l’argent des contribuables, des mecs qu’il va virer, pour les virer. Et il dit même pas merci.
Qui est encore pour la mondialisation ? Les doctrinaires libéraux, ceux qui pensent que le fric ne sert qu’à faire plus de fric, si possible en cassant du social ou en détruisant l’environnement. Depuis longtemps les économistes savent que le commerce international « libre » est une bêtise. Krugman, Stiglitz, et même le vieux Samuelson ! paix à ses cendres libérales, l’ancien théoricien du commerce international, savent bien que triomphent dans le commerce mondial les nations qui ne sont pas libérales. En France restent Alain Minc le ravi, et Daniel Cohen… Incroyable. Dans une itw à Alter Eco, il dit ce sophisme (Daniel, ô Daniel !!!) : les pertes d’emplois sont dues à 15% à la mondialisation et à 85% aux gains de productivité... Daniel… T’as pas honte ? Tu sais pas que les gains de productivité sont réinvestis soit en hausse de salaires, soit en investissements purs, soit en dividendes ? Que la période la plus forte de gains de productivité où les salaires flambaient et le chômage était nul était celle des Trente Glorieuses ? Daniel !
En vérité seules les nations anti libérales tirent leur épingle du jeu. La Chine par exemple. Totalement autoritaire sur les questions de change et les marchés publics, copiant et copiant à tire-larigot, impressionnante dans son utilisation des avantages comparatifs de l’exploitation de la main d’œuvre, impressionnante dans sa capture de matières premières en Afrique. L’Afrique, subsaharienne ah ! Voilà un bel exemple de mondialisation heureuse, elle croît de 6% cette année, et de 7% l’année prochaine. Sauf que cette « croissance » est un effet d’optique, du à la hausse du prix des matières premières. Exit l’Afrique et ses merveilleux bidonvilles et son territoire ravagé.
L’Allemagne, tout de même, vous pouvez pas nier que l’Allemagne… Rien. L’Allemagne bénéficie de la force de l’euro, qui devrait s’appeler le mark, elle fait assembler hors zone euro et vend à la France et aux « pigs », Portugal, Italie, Grèce, « Spain », ces braves cochons qui la font vivre tout de même… Elle perdu en niveau de vie de sa population de quoi payer ses merveilleuses exportations, qui demain, seront entièrement réalisées par la Chine. Qu’est ce qu’elle croit, l’Allemagne, que les Chinois sont pas capables de faire de la conception ? de faire de la machine outil ? Elle enrichit ses firmes et appauvrit les Allemands. Quel succès ! cela dit, ses patrons sont moins nuls que les notres, c’est vrai, c’est pas difficile, comparez Renault et Volkswagen.
Et c’est pas tout. La mondialisation détruit l’environnement. Complètement. La encore, père Cohen me fait bien rigoler… Il croit à la « gouvernance mondiale »... Mais tu plaisantes Daniel… La gouvernance mondiale c’est une guerre économique terrible que se mènent les nations, où nous sommes les pauvres nègres avec des sagaïes qui se battent contre des fusils. Car la mondialisation a exacerbé les nationalismes, ça encore c’est une belle découverte qui n’a pas fini de nous étonner. C’est pas le protectionnisme qui met Le Pen en tête des sondages, c’est Alain Minc.

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/blog/b/blog.php?id=12

LA NATION VA T ELLE NAÎTRE ? par défaut

Article lié : La question de Sarkozy

georges dubuis

  14/06/2011

Une conférence sur l'Afghanistan

Article lié : Big Bang subreptice

Ilker de Paris

  13/06/2011

Une retranscription d’une conférence du Général Vincent Desportes sur l’Afghanistan - les commentaires des lecteurs sont également intéressants.

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La mâchoire carrée, la parole concise et le verbe percutant, le Général Vincent Desportes n’a pas mâché ses mots, lors de la conférence “Afghanistan, 10 ans de conflits” organisée par l’IRIS à Paris le 11 mai, pour dénoncer l’incapacité des Américains à mener à bien leur guerre afghane.

Fait suffisamment rare pour être souligné : son intervention, retranscrite ici en intégralité, fut littéralement acclamée :

“Je vais traiter de manière plus théorique le sujet qui a été donné : « Les enseignements stratégiques et militaires du conflit afghan ». Pour constater qu’en fait ce conflit valide à nouveau des concepts stratégiques persistants, qui affirment en chaque occasion leur pertinence, quel que soit le mépris qu’on puisse leur porter.

Quelques idées :

Première idée, c’est celle de la vie propre de la guerre. L’idée de Clausewitz, on le sait.  Dès que vous avez créé la guerre, la guerre devient un sujet et non pas un objet. Clausewitz évoque la volonté indépendante de la guerre, les événements finissant par avoir leur dynamique propre. La guerre a sa vie propre qui vous conduit, pour de nombreuses raisons, là où vous n’aviez pas prévu d’aller.

L’exemple de l’Afghanistan est particulièrement frappant. La guerre commence le 7 octobre, avec un objectif clair : faire tomber le pouvoir taliban à Kaboul et détruire le réseau d’al-Qaïda en Afghanistan. En gros, l’objectif est atteint fin novembre 2001. Il y a alors moins de 2000 militaires occidentaux au sol.

Dix ans après : les objectifs de guerre ont totalement changé, il y a presque 150 000 soldats déployés en Afghanistan. C’est ce qu’un général résume d’une autre manière en parlant du niveau instable des décisions politiques, ce qui amène les stratèges militaires à adopter des modes de guerre successifs, qui s’avèrent contre-productifs par la suite.

Cette évolution afghane éclaire donc deux réalités éternelles de la guerre. La première : toute guerre est marquée par une dérive de ses buts et le plus souvent une escalade des moyens, deuxièmement, les fins dans la guerre influent toujours sur les fins de la guerre.

Deuxième idée : on doit concevoir la guerre et sa conduite non pas en fonction de l’effet tactique immédiat, mais en fonction de l’effet final recherché, c’est-à-dire le but stratégique. Autrement dit la forme que l’on donne initialement à la guerre a de lourdes conséquences ultérieures, ce qui est perdu d’entrée est très difficile à rattraper. Prenons les deux premières phases de la guerre en Afghanistan :

- première phase, celle du modèle afghan. 2001, où selon les mots de Joe Biden, la stratégie minimaliste américaine. Lancée le 7 octobre 2001 cette phase associe la puissance aérienne américaine, les milices afghanes et un faible contingent de forces spéciales américaines. Résultat : on constate que le modèle a fonctionné pour faire tomber le régime des talibans, mais beaucoup moins pour débusquer les membres d’al-Qaïda et détruire les militants qui doivent se réfugier dans leurs zones sanctuaires. Conséquence : cette stratégie a contribué à renforcer les chefs de guerre locaux, en particulier ceux dont le comportement avec la population était honni et qui étaient hostiles au gouvernement central de Kaboul. Cela a renforcé la puissance tadjike et donc aliéné d’autant la population pachtoune. Tout cela a affaibli ce qui allait être essentiel ultérieurement, les deux piliers centraux de la reconstruction : l’Etat central et la bonne gouvernance.

- deuxième phase : celle du modèle américain 2002-2006

Compte tenu de l’impossibilité pour les milices afghanes de venir à bout des talibans, les troupes américaines prennent la tête des opérations de ratissage. Il s’agissait d’opérations de bouclage avec pour but d’éliminer les caches des terroristes. Résultat : très limité. Conséquences : l’efficacité du modèle américain est limitée par un très grand défaut de sensibilisation culturelle et politique, voire par la supériorité technologique elle-même. Les bombardements aériens soulèvent des questions sensibles. On se rappelle le bombardement d’une fête de mariage en Uruzgan en juillet 2002 avec des coûts politiques considérables. Les forces américaines suscitent crainte et hostilité dans la population, ils sont perçus comme des infidèles, commencent à être véritablement perçus comme une force d’occupation. La population initialement neutre, voire favorable, est ennemie. On passera en 2006 d’une guerre « enemy-centric » à une guerre « population-centric » mais le premier mode de guerre aura commis des dommages qui semblent irréparables.

Quatrième idée : si le centre de gravité de l’adversaire se situe au-delà des limites politiques que l’on s’est fixé, il est inutile de faire la guerre car il ne sera pas possible de la gagner. Au sens Clausewitzien, le centre de gravité des talibans se situe dans les zones tribales pakistanaises puisque c’est de cette zone refuge qu’ils tirent leur capacité de résistance. Il est impossible pour les Américains d’y mettre militairement de l’ordre, celle-ci se situe au-delà des limites politiques qu’ils se sont fixées, ne serait-ce d’ailleurs que pour de simples raisons logistique militaire, en raison de la vulnérabilité de leurs convois militaires lorsqu’ils traversent le Pakistan.

Cinquième idée : c’est avec son adversaire que l’on fait la paix. Selon le bon esprit de la guerre froide qui n’a pas fini de nous faire du mal, la conférence de Bonn en décembre 2001 a été non pas la conférence d’une réconciliation, mais la conférence des vainqueurs. Elle a de fait projeté les talibans, donc les Pachtounes, dans l’insurrection. Dix ans après, nous n’en sommes pas sortis.

Sixième idée : ce qui est important, c’est le stratégique et non pas le tactique. Nous sommes aujourd’hui plongés au cœur d’une véritable quadrature du cercle tactique, entre protection de la population d’une part, protection de nos propres troupes d’autre part, et destruction de l’adversaire taliban par ailleurs. Nous sommes engagés dans un travail de Sisyphe du micro management du camp de bataille. C’est une impasse. Nous ne trouverons pas de martingale tactique en Afghanistan, la solution est d’ordre stratégique et politique. Une accumulation de bonnes tactiques ne fera jamais une bonne stratégie. Un problème politique au premier chef ne peut être résolu que par une solution politique. Citant des officiers américains, le NYT regrettait récemment, je cite : « la déconnexion entre les efforts intenses des petites unités - et c’est tout aussi vrai des unités françaises – et les évolutions stratégiques. »

Je voudrais maintenant évoquer une idée de … le niveau tactique. Elle est simple : le nombre compte, mass matters comme disent nos amis anglo-saxons. Les coupes budgétaires progressives et l’exponentiel coût des armements ont conduit à des réductions de formats incompatibles avec l’efficacité militaire et de nouvelles conditions de guerre au sein des populations.

Contre l’insurrection, on connaît les ratios : en-dessous du ratio de 20 personnels de sécurité pour 1000 locaux il est tout à fait improbable de l’emporter. Irlande du Nord : pour une population d’un million d’habitants, les Britanniques ont maintenu une force de sécurité globale de 50 000, ils sont restés vingt ans, le ratio est de 1 pour 20. En Irak, la population est de la trentaine de millions. Il a fallu mettre sur pied avec les Irakiens une force de 600 000 hommes pour que la manœuvre de contre-insurrection commence à produire ses effets. En Algérie, à la fin des années 50, les effectifs français étaient de 450 000 pour une population de 8 millions d’Algériens d’origine musulmane comme on les appelait alors. En Afghanistan, nous sommes extrêmement loin de ces ratios alors que le théâtre est infiniment plus complexe, physiquement et humainement, nous agissons en coalition, le ratio est de deux fois 140 000 pour 30 millions, c’est la moitié de ce qui est nécessaire pour avoir un espoir de gagner. Le ratio actuel forces de sécurité / population nous permet de conquérir – on le sait bien parce qu’on le fait tous les jours – mais pas de tenir. Or gagner la guerre c’est contrôler l’espace, or nous ne savons plus, nous ne pouvons plus, nous Occidentaux, contrôler l’espace.

Pour conclure, deux dernières idées :

Un : le conflit afghan est bien une guerre américaine. On se rappelle de ce télégramme diplomatique révélé dans le Monde par Wikileaks, où l’ambassadeur des Etats-Unis à Paris demandait, sur instance de l’Elysée, que Washington trouve des façons de faire croire que la France comptait dans les options stratégiques. On se rappellera aussi que de McKiernan à Petraeus en passant par McChrystal, le commander in chief américain relève et remplace le chef de la coalition sans en référer aux autres membres. On se souviendra que les calendriers et les stratégies sont dictés davantage par les préoccupations de politique intérieure américaine que par le dialogue avec les coalisés, bien obligés de s’aligner – ceux qui ont lu « Les guerres d’Obama » de Woodward ne me contrediront sûrement sur aucun de ces points.

Dernière idée. L’Afghanistan est une nouvelle preuve de l’échec de l’Europe. Je constate qu’il y a ou qu’il y a eu 15 pays de l’Union ayant engagé des forces militaires en Afghanistan : Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Hongrie, Italie, Lituanie, Lettonie, Pays- Bas, Pologne, Roumanie, Suède, République Tchèque, Portugal. Avec des effectifs non négligeables puisqu’ils représentent environ 40 000 combattants, soit un tiers de la force engagée. Or il n’y a presque pas d’Europe ou en tout cas de défense européenne en Afghanistan. On pourra toujours m’expliquer qu’historiquement l’Europe a eu du mal à s’imposer en tant que telle dans cette guerre. Certes. Mais le constat est là : l’Europe mène sa guerre la plus longue « ever », elle le fait avec des effectifs extrêmement importants et elle n’existe pas. Cela donne une résonnance nouvelle aux propos du Ministre de la Défense Hervé Morin, qui affirmait fin octobre dernier : « L’Europe est devenue un protectorat des Etats-Unis. » Il est temps que l’Europe se reprenne en main. Merci. “

http://sylvielasserre.blog.lemonde.fr/2011/06/11/guerre-en-afghanistan-le-general-desportes-ne-mache-pas-ses-mots/#comments

Le plus pur génie nihiliste Français, nucléaire parmis pires.

Article lié : Notes sur Fukushima & le reste (dde.crisis)

Francis Lambert

  12/06/2011

Confirmons, mais en pire, une note précédente :

“Tous les combustibles irradiés de France sont immergés dans les quatre piscines de La Hague avant d’être retraités par Areva. Or les installations “ne sont couvertes que par un simple bardage métallique”, a argumenté le technicien, ancien syndicaliste CFDT.

Les piscines contiennent l’équivalent en rejets radioactifs potentiels de 100 réacteurs, si un projectile explosif les atteint, “là, c’est pire que Fukushima” dit l’ancien radioprotectionniste.”

http://www.sciencesetavenir.fr/depeche/nature-environnement/20110611.AFP3974/un-technicien-retraite-d-areva-denonce-la-securite-insuffisante-de-la-hague.html

NB : il ne s’agit que d’un point dans la convergence des crises.
En attendant le premier crétin avec un RPG, un bazooka, ou un modèle réduit radiocommandé peut se faire un beau carton. La foudre ? Il faudrait croiser avec une carte d’impacts. 
Mais ce n’est même pas nécéssaires nos idiots (pour être gentil) suffisent.

Les fourchues langues et la bifurcation

Article lié : La morne voix de son maître

Arrou Mia

  12/06/2011

En effet
Ce n’est pas la première fois que les « alliés » se font réprimander pour leur timidité en matière d’implication en hommes et armement dans les efforts de l’Otan, contre qui ? le terrorisme.  Et ainsi en est-il de la perpétuation de la guerre sans fin contre lui selon l’éminente doctrine élaborée sous Bush.
La France vient de perdre dans la plus grande discrétion un hélicoptère en Afghanistan.
: http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/11/1104600-afghanistan-deux-militaires-francais-tues-accidentellement-un-autre-blesse.html : Lors d’un premier accident, qui s’est produit vendredi en fin de journée, un hélicoptère Gazelle s’est écrasé à une vingtaine de kilomètres de Bagram “dans des conditions météorologiques très difficiles”, selon le communiqué. Le chef de bord, un lieutenant du 3e Régiment d’Hélicoptères de Combat d’Etain, a été “mortellement blessé”, et le pilote a été “gravement blessé”, selon la même source”.

Dans le face à face du gouvernement allemand avec la Banque Centrale européenne concernant l’aide empoisonnée pour la Grèce qui n’est rien d’autre que maintenir, voire aggraver sa dette et que les banques privées soient surpayées pour leur forfaiture, la Lagarde n’a rien à dire. Elle est peu menacée par sa compromission dans le cadeau accordé par les contribuables au Tapie, haute figure de l’imposture mitterrandienne, comme en son temps DSK avec ses largesses pour Lagerfeld Karl, son catogan et ses lunettes.
La Chine et la Russie qui ont la volonté sauver une bipolarité dollar-euro, évitent un effondrement brutal du système financier mondial.
Les Européens, dont la France qui ne dispose plus de son signe monétaire autonome, qui ne bat plus monnaie et s’interdit constitutionnellement bientôt tout déficit budgétaire, sont bien passifs dans cette aventure.

Elle est où la bifurcation, qu’on y retourne pour prendre une autre voie que celle qui a mené à cet asservissement, car ici comme ailleurs il est loisible de déplorer la perte de souveraineté de la France.
Elle semble bien avoir été empruntée avant la question sarkozienne.

Times they are a changing...

Article lié : A Margot, pour qu’elle repose en paix

Jack v.

  12/06/2011

CQFC: Cassiopée est palestienne

Article lié : L'aviation israélienne attaque la constellation de Cassiopée

b r

  11/06/2011

Etant donné qu’en tirant en l’air. L’armée la plus morale du monde (merci pour les autres Botul…) arrive à tuer des gens au sol il est logique de s’en prendre aux étoiles qui manifestement sont anti-sioniste (donc raciste d’après la loi française).

Du 100% Kafka!

N.B: Il est bon de citer ses sources:
http://fr.rian.ru/insolites/20110608/189783839.html

Ne soyez pas injustes !

Article lié : La question de Sarkozy

Thierry AUBER

  10/06/2011

Je trouve certains commentaires bien sévères sur ce billet qui, s’il dresse un sombre constat de l’état de notre pays, montre que son auteur n’est pas sans talent.
Car enfin le fait que N. Sarkozy ait pu être élu à la plus haute fonction, témoigne bien d’un grand désarroi et d’un triste état d’esprit de nos compatriotes (et aussi accessoirement que le terrain avait été bien déblayé par une classe dominante qui a bien fait son travail de pré-sélection…).

La France vit donc aujourd’hui une période de « basses eaux » pour reprendre une expression de Philippe Grasset, période que malheureusement elle a déjà connue plusieurs fois au cours de son Histoire, jusqu’à ne plus être qu’une petite chose avec Bourges pour capitale par exemple. Au cours de cette période, son plus « grand homme » était un boutiquier aventurier doublé d’un faux monnayeur, cela n’a pourtant pas empêché quelques années plus tard l’avènement de Louis XI qui a été un très grand roi, avec une conscience aigüe de ses devoirs et responsabilités (je m’égare un peu, mais c’est l’exemple qui me vient à l’esprit ;) ).

Dénoncer cette médiocrité, ce n’est pas dénigrer la France, mais faire un constat froid et lucide sur sa dérive actuelle. Peut-être a t-elle d’ailleurs besoin de boire périodiquement le calice jusqu’à la lie, pour enfin sortir de sa torpeur, réagir et voire, retrouver son génie ?

Le dégout et la colère comme moteurs de l’Histoire, après tout pourquoi pas ?

Objets immobiles non identifiés

Article lié : L'aviation israélienne attaque la constellation de Cassiopée

Subotai

  10/06/2011

Ça ressemble plutôt, çà mon sens,  à un débunking d’une affaire d’OVNI, ou PAN si vous voulez.

C'est grossier et pitoyable.

Article lié : La question de Sarkozy

Vincent .

  10/06/2011

A la lecture de ce billet, on sent bien le carcan idéologique qui maintient la pensée de l’auteur. Les plus célèbres clichés gauchistes et anti-France du moment sont glissés dans le texte. L’anti-catholicisme primaire s’étend sous la plume d’une frêle créature.

C’est grossier et pitoyable. C’est typique en PACA.

La France perd subrepticement ses actionnaires (taux de chomage, pas d'actionnariat)

Article lié : Big Bang subreptice

Francis Lambert

  10/06/2011

La France aurait perdu deux millions d’actionnaires en trois ans. Ils ne seraient plus 4,5 millions (soit 11% de la population active) contre 6,5 en 2007 et plus de huit millions en l’an 2000. Ce dernier chiffre représentait 17% de la population active de l’époque, mais beaucoup avaient reçu des stock-options en complément de salaire ; à la base, ils n’avaient rien demandé.

Nous ne sommes plus très loin d’une division par deux en 10 ans. Beaucoup d’observateurs pointent du doigt des évolutions de cours de plus en plus incompréhensibles pour les particuliers — lesquels tentent en vain de rapprocher les mouvements boursiers de l’actualité économique ou géopolitique.

Toutes les enquêtes réalisées au cours des dernières décennies démontrent que les Français n’aiment guère le risque en général mais qu’ils détestent par-dessus tout avoir le sentiment de se faire plumer. Un des commentaires qui revient le plus fréquemment c’est : “on ne m’y reprendra plus”.

Extrait de Philippe Béchade :
http://la-chronique-agora.com/les-rumeurs-mettent-pression-sur-bce-pour-sauver-grece-faillite/

Nucléaire Japonais, la catastrophe "oubliée" d'aout 2010

Article lié : Notes sur Fukushima & le reste (dde.crisis)

Francis Lambert

  10/06/2011

“Même la France, championne du nucléaire, a jeté l’éponge , après des péripéties sans fin, et a fini par fermer Superphenix. (...)

On a beaucoup parlé de Fukushima, on a peu parlé d’un incident survenu sur le seul surgénérateur en fonctionnement (si l’on peut dire) au Japon, le réacteur de Monju à Tsuruga.

Cette centrale, de type Superphenix, est également située au bord de la mer, mais -heureusement- du côté Ouest et n’a pas été touchée par le tsunami. Mais elle a été arrêtée en 1995 après un an (!) de fonctionnement,  à la suite d’une fuite de sodium ayant conduit à un incendie, et n’a été redémarrée qu’en mai 2010 , après 15 ans (!!!) d’arrêt. Quelques mois plus tard, en août 2010, une pièce servant à manipuler le combustible a lâché pour une raison inconnue et une pièce de 3,3 tonnes est tombée dans le réacteur rempli de plutonium et de sodium liquide. Il semble impossible d’aller la chercher , on ne peut pas ouvrir la cuve sans faire flamber le sodium, et on ne peut pas vider le réacteur de son sodium sans provoquer une excursion nucléaire du plutonium contenu à l’intérieur.

Les surgénérateurs au Pu-Na ont en effet la désagréable caractéristique partagée avec les réacteurs du type Tchernobyl (mais pas avec les réacteurs conventionnels à eau pressurisée utilisés en France) d’avoir un “coefficient de vide positif”, c’est à dire que la réaction nucléaire s’emballe en cas de perte du liquide caloporteur. Pour le moment, la pièce est coincée, le réacteur est à nouveau arrêté jusqu’en 2014 au moins. On ne peut que continuer à faire circuler le sodium en attendant que le combustible s’épuise, et en priant pour qu’un nouveau seisme ne frappe pas la centrale et l’endommage encore bien plus. (...)

Un autre problème rarement remarqué est qu’utiliser le nucléaire (...) si il économise des fossiles, n’empeche nullement de les consommer ailleurs et plus tard (...)

aucun pays possédant la bombe atomique ne renoncera au nucléaire, puisqu’il veut en garder la maîtrise.

http://www.energieclimat.net/article-fukushima-reflexions-sur-une-catastrophe-75246967.html

Etat d'esprit

Article lié : La question de Sarkozy

Pierre Robes-roule

  09/06/2011

Longtemps, être français était un état d’esprit.
On a enlevé l’esprit. Pour l’Etat c’est en cours. Donc ?

ressenti

Article lié : Kamal Amari

Bertrand Arnould

  09/06/2011

Il n’y a pas de commentaire à faire, en ce qui me concerne, mais je ressens le besoin de vous dire que nous vous avons lu.