Jean-Paul Baquiast
18/07/2011
On retrouve, dans la description que vous donnez d’une opposition démocratique qui refuse de s’institutionnaliser mais demeure vigilante, l’image de ce que sont les expressions sur Internet des humeurs politiques globales: très perceptibles à leurs résultats mais impossibles à rattacher à tel ou tel locuteur particulier. Un peu comme un global brain ou cerveau global.
Est-ce qu’en Egypte fonctionnent encore les réseaux dits sociaux qui avaient au début mobilisé les militants ?
Fabrice
18/07/2011
Effectivement cela semble plus convainquant que les théories du complots.
Par contre ce système de révolution chaotique ressemble un peu au désordre/chaos créateur des neo-conservateurs non? Sauf que cela ne mènerait absolument pas là ou ils lespéraient…
Francis Lambert
18/07/2011
Cinq mois après l’attribution à Boeing par le Pentagone d’un méga-contrat d’avions ravitailleurs, (...)
“Si nous dépassons la limite de 4,9 milliards de dollars, et c’est ce que nous prévoyons en ce moment, Boeing assumera les engagements du contrat et payera les coûts”, a dit un porte-parole cité par le magazine.
Il a concédé que Boeing avait fait une offre “agressive” pour décrocher ce contrat géant face à l’Européen EADS, ajoute Focus.
L’US Air Force chiffre déjà à 300 millions d’euros le dépassement au-dessus de cette limite de 4,9 milliards, affirme Focus.
Boeing a remporté en février l’appel d’offres pour le renouvellement de la flotte d’avions ravitailleurs de l’armée de l’Air américaine, un contrat évalué à environ 35 milliards de dollars au total. Le fabricant américain doit livrer un premier lot de 18 appareils d’ici 2017. EADS n’a pas fait appel de la décision du Pentagone.
Un porte-parole d’EADS cité par Focus a déclaré que “si Boeing ne remplit pas le contrat au prix convenu, nous nous tenons à disposition”.
Méga-contrat/Boeing: surcoût prévu, AFP
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/17/97001-20110717FILWWW00191-mega-contratboeing-surcout-prevu.php
Notes de lecteurs
- le Boeing B767 commandé par les italiens sera opérationnel cette année avec 6 ans de retard.
- Airbus livre son ravitailleur à la Royal Australian Air Force (KC30A). La première livraison du premier KC-30A (MSN969) a été célébrée le 27 mai 2011, à Madrid. L’avion d’Airbus est opérationnel et celui de Boeing n’existe que sur la papier…
- Mad Vin :
Je viens de lire les articles anglophones qui sont beaucoup plus complets : apparemment le contrat signé avec Boeing est divisé en 2 parties : 3,9 milliards pour les coûts de développement et les 4 premiers appareils, puis une autre somme pour le reste des avions à produire…
Pour le début du contrat, si les coûts augmentent au-dessus des 3,9 milliards, et bien jusqu’à la limite des 4,9 milliards, 60% des surcoûts doivent être payés par l’US Air Force, et 40% par Boeing !
4,9 milliards est la limite dans laquelle Boeing fait encore des bénéfices, si la somme dépensée dépasse cette limite, les surcoûts au-dessus de cette limite seront à 100% à la charge de Boeing qui ne fera donc plus aucun bénéfice sur ce contrat, ce qui semble apparemment le cas puisqu’ils prévoient déjà un dépassement, donc une perte nette, de 300 millions… pour le moment car cette somme ne peut bien sûr qu’augmenter encore !
Chose plus drôle, on y lit aussi que Mc Cain s’insurge contre Boeing en dénonçant cette situation inacceptable car le contrat commence à peine et Boeing ne respecte déjà plus son estimation initiale ce qui va coûter encore plus cher aux contribuables ! Risible quand on sait comment Mc Cain a tout fait pour que l’US Air Force choisisse Boeing !
Oui, 300 millions de pertes en à peine 5 mois alors qu’ils en sont encore à la phase d’étude ! En plus de faire payer 600 millions supplémentaires aux contribuables ! Cela fait déjà au total un surcoût de 1,3 milliards par rapport à leur proposition initiale dans l’appel d’offre, uniquement pour la phase d’étude et les 4 premiers avions (soit une augmentation de plus de 33%) ! On applaudit bien fort !
Ilker de Paris
17/07/2011
L’économiste Paul Krugman affirme que le GOP est devenu fou, encore faudrait-il ajouter que la “normalité” de notre monde a quelque visage pas très sain non plus :
————-
Il n’y a guère d’aspects positifs à la menace imminente d’un défaut de paiement des États-Unis. Mais il y a, je dois l’avouer, matière à rire dans le genre humour noir devant le spectacle de tant de gens jusque-là dans le déni et qui se réveillent soudain à la vue du délire.
Un certain nombre de commentateurs semblent choqués par la déraison des républicains. “Le GOP (Grand Old Party, surnom du parti républicain) est-il devenu fou ?” demandent-ils.
Ma foi, oui. Mais ce n’est pas là quelque chose de nouveau, c’est l’aboutissement d’un processus qui dure depuis des décennies. Quiconque est surpris par l’extrémisme et l’irresponsabilité à l’uvre aujourd’hui n’a soit pas fait attention, soit a délibérément fermé les yeux.
Et si je peux me permettre de dire quelque chose à ceux qui se rongent soudain les sangs à propos de la santé mentale d’un de nos deux grands partis politiques : les gens comme vous ont leur part de responsabilité dans l’état actuel de ce parti.
Parlons un instant de ce que les dirigeants républicains rejettent.
Le président Barack Obama a clairement fait savoir qu’il est disposé à signer un accord sur la réduction des déficits qui consiste essentiellement en des réductions de dépenses, et inclut des coupes drastiques dans des programmes sociaux clés, y compris un relèvement de l’âge d’éligibilité à Medicare. Ce sont là des concessions extraordinaires. Comme Nate Silver du New York Times le souligne, le président a proposé des accords qui sont bien plus à droite de ce que préfère l’électeur américain moyen en fait, ils sont même un peu à droite de ce que préfère l’électeur républicain !
Pourtant les républicains disent non. En effet, ils menacent de provoquer un défaut de paiement des États-Unis, et de créer une crise économique, s’ils n’obtiennent pas un accord complètement unilatéral. Et ceci était tout à fait prévisible.
D’abord, le GOP moderne refuse radicalement d’accepter la légitimité d’une présidence démocrate quelle qu’elle soit. On l’a vu avec le président Bill Clinton, et on l’a vu de nouveau dès qu’Obama a pris ses fonctions.
Par conséquent, les républicains sont automatiquement contre tout ce que veut le président, même s’ils ont soutenu des propositions similaires par le passé. Le plan santé de Mitt Romney est devenu une attaque tyrannique contre la liberté américaine à partir du moment où il fut mis en place par ce gars à la Maison Blanche. Et la même logique vaut pour les propositions d’accords sur la dette.
Disons-le autrement : si un président républicain avait réussi à arracher le genre de concessions sur Medicare et la Sécurité sociale que propose Obama, cela aurait été considéré comme un triomphe des conservateurs. Mais quand ces concessions s’accompagnent d’une augmentation minime des recettes, et plus important encore, quand elles viennent d’un président démocrate, les propositions deviennent des plans inacceptables destinés à tuer l’économie américaine par les impôts.
De plus, l’économie vaudou a pris le pouvoir au GOP.
L’économie vaudou qui affirme que les réductions d’impôts s’auto-financent et/ou que toute augmentation d’impôts conduirait à un effondrement économique constitue une force puissante au sein du GOP depuis que Ronald Reagan a adopté le concept de la courbe de Laffer. Mais cette économie vaudou était jusque-là maîtrisée. Reagan lui-même avait fait voter des augmentations d’impôts significatives, compensant considérablement ses réductions initiales. Et même l’administration de l’ancien président George W. Bush évitait les déclarations trop dithyrambiques sur la magie des réductions d’impôts, de peur que de telles déclarations ne mettent en doute le sérieux de l’administration.
Or, récemment, toute retenue a disparu elle a en effet été chassée du Parti. L’année dernière, Mitch McConnell, le leader de l’opposition au Sénat, affirmait que les réductions d’impôts de Bush avaient en fait augmenté les recettes une affirmation qui va complètement à l’encontre des faits et déclarait également qu’il s’agissait là de “l’opinion de quasiment tous les républicains sur ce sujet”. Et c’est vrai : même Romney, considéré par beaucoup comme le meilleur prétendant à l’investiture présidentielle de 2012, a adopté l’idée que les réductions d’impôts peuvent vraiment réduire le déficit.
Ce qui m’amène à la responsabilité de ceux qui ne mesurent que maintenant la folie du GOP.
Voici le problème : ceux, au sein du GOP, qui avaient des scrupules à embrasser le fanatisme de la réduction d’impôts auraient pu s’opposer plus fermement s’il y avait eu un signe quelconque qu’un tel fanatisme avait un prix, si des personnes extérieures avaient été disposées à condamner ceux qui prônaient des choses irresponsables.
Mais il n’y eut aucun prix à payer. Bush a dilapidé l’excédent des dernières années Clinton.
Pourtant d’éminents experts prétendent que les deux partis sont autant à blâmer pour nos problèmes de dette. Le député Paul Ryan, président de la Commission budgétaire à la Chambre, proposa un soi-disant plan de réduction du déficit qui comprenait d’énormes réductions d’impôts pour les entreprises et les riches, et fut ensuite récompensé pour sa responsabilité fiscale.
Il n’y a donc eu aucune pression sur le GOP pour faire preuve d’un minimum de responsabilité, ou ne serait-ce que de rationalité et évidemment, on touche le fond. Si vous êtes surpris, c’est que vous avez fait partie du problème.
http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_au-bord-de-la-folie?id=6458553&chroniqueurId=5032403
Ilker de Paris
17/07/2011
Une analyse intéressante, d’un certain Pierre Mellet, sur les journaux télévisés, et en particulier le 20h, en France (qu’on pourrait, peut-être, étendre a d’autres pays), qui déconstruit avec pertinence les mecanismes de fabrication de ces journaux et dénonce l’escroquerie intellectuelle qu’ils représentent. Une citation de Guy, que reprend l’analyse, est remarquable :
“Le journal télévisé fait partie de ce « service public », dont parle Guy Debord dans les Commentaires sur la société du spectacle, « qui [gère] avec un impartial “professionnalisme” la nouvelle richesse de la communication de tous par mass media, communication enfin parvenue à la pureté unilatérale, où se fait paisiblement admirer la décision déjà prise. Ce qui est communiqué, ce sont des ordres ; et, fort harmonieusement, ceux qui les ont donnés sont également ceux qui diront ce quils en pensent »”
http://www.voltairenet.org/Comment-la-structure-rituelle-du
Il est de plus en plus temps de déconstruire, en effet, la propagande de ces journaux dont la structure est inconsciemment acceptée mais qui sont loin donc d’être neutre.
perceval78
17/07/2011
jean pierre SIMON
17/07/2011
Bogiidar
16/07/2011
A person has no higher mission, - said Confucius, - than to truly realize himself as a man and become the creator of Culture the only reality completely created by humans
DECLARATION
TOWARDS NEW WORLD AND CREATION
THROUGH SPIRITUAL CULTURE
We, the participants of the World Forum of Spiritual Culture from 72 countries, met in Astana, Kazakhstan, October 18-20, 2010, and discussed pressing issues of our time: how to overcome the spiritual and moral crisis that is destroying the man and humanity; how to realize the ideals of friendship, tolerance, and cooperation in the everyday life of individuals, peoples and nations; and, how to ensure, for this and future generations, sustainable healthy development.
Humanity, in this modern era, is in urgent need of improving the planetary environment for the benefit of all people. Global natural cataclysms and social upheavals, violence and conflicts are disturbing people on all continents, forcing us all to reflect. In addition to such environmental factors, the world is now being shaken by an economic crisis as well as geopolitical and interreligious conflicts. But a greater danger is in the destruction of the traditional institutions of life which embody our spiritual and moral heritage.
We believe that the spiritual and moral improvement of the world is our common task for both today and for the future.
We welcome and encourage international, public and private initiatives for Peace and person that promote the establishment of global harmony and solidarity amongst cultures and nations.
We assert the priority of Spiritual Culture, which will lead to peace and progress throughout the World, make a positive contribution of spiritual devotees to transformation of human thought.
We call everybody to mobilize inner powers and physical abilities for restoration of harmonious relations amongst people, person, Space and Nature, states, world community and peoples, person and Superior World.
We direct the worlds attention to the vital necessity of overcoming the current spiritual and moral crisis by bringing a spiritual and moral renaissance into human consciousness. We believe that such an awakening of humanity can save the world from destruction.
Understanding this simple truth, we recall the tenets of Spiritual Culture:
1. Love the only sign of common Good in human life. Spiritual harmony, reciprocity and tolerance are the manifestations of Love, the only moral Law for person and the Universe. Spiritual Culture is guided by this Law, defining him as the life-asserting basis of Existence. Preservation of the world, as well as its salvation cannot be accomplished without the energy of Love. All living things bloom in it getting their endless existence. All the beautiful is actually born in Love.
2. Virtue a life in harmony with the entire world. In this principle lies the wisdom of human existence. All the prophets and Teachers of Humanity spoke of virtue, emphasizing the main principle of Light: to bring good to all the living and sensible.
That is happy and reasonable who has preserved and developed his virtue Buddha.
The highest virtue is like water. Without fighting, it benefits all beings Lao Tzu.
Show the virtue in your faith, and the reasonableness in the virtue Jesus Christ.
He who has turned his face to Allah and does good, has caught a solid foundation Muhammad.
There are lower states of existence enclosed in passion and ignorance, there is a higher state of existence contained in virtue Krishna.
3. Creation the sign of Divine Will. When we operate in full harmony with creation we obtain salvation and order reigns. A lack of true creativity in harmony with nature is causing our current planetary situation to become tense. Devastating disasters, dead lakes, burning forests, desertification are all ominous warnings. They are the result of the egocentric thinking of most of mankind, whose thoughts and actions cause such adverse circumstances.
Creativity is an affirmation of the existence of intelligence and the implementation of the Divine Will in our collective efforts.
4. Evolution the regular manner in which all forms of life improve. Evolution is a non-violent example of the manner in which we can pursue the needed spiritual well being of humanity. Any violence against individuals, the human community, nature, biological life is a crime against the foundations of divine morality. It is a crime against common sense! The way of non-violence brings the gradual enlightenment of human consciousness. It inspires an informed sense of responsibility for all life and generates an internal birth that uplifts us from materialism to spiritual awakening.
5. Spiritual enlightenment a guarantee for the future of the world. We should give priority to educating generations to come on the means of Spiritual Culture. People with a developed sense of reverence for life are a benefit to any government for they are the best of and most reasonable of citizens and form the foundation for a healthy society. Consciousness, based on an active sense of conscience, always strives towards the light. Such people become the light carriers who follow the path of truth, goodness, beauty and love. They turn away from evil and direct their consciousness toward the harmony of life, the preservation of peace, and the advancement and growth of spiritual values and human dignity.
6. Benefit to the world the selfless heroism of a pure heart. It is a basic right to live in a harmonious society. Its implementation is a given for every inhabitant of the planet. By improving the world, we allow our children to live and develop in a positive fashion. Seeking to be of benefit to the world, by living and advancing peace is a task for any sensible person.
7. Unity spiritual fellowship and affirmation of the rights and dignity of all the peoples of the world. All people on earth want to live in peace. They share common values of life: family, children, home, friendship, happiness, safety, health, welfare and justice. Love, truth, and beauty - bring us together without regard to our race, nation, religion, or social group. At all times, these values are the highest guidelines of human life.
8. Justice serving the truth. A sense of justice is inherent in our humanity and required for living in community. Violations of human rights and freedoms and threats to security and prosperity are symbols of the crumbling old world. Justice asserts the higher laws of life common to all peoples and nations. Only in a just and humane society can people fell a full-fledged being of Gods creation.
9. Universal brotherhood the planetary Community of people. Our planet is unique in its natural resources and possibilities of biological life. All of us are her owners with equal rights. In conscious cooperation with the forces of Light, we strive toward the higher calling of the Human: to serve God by serving to save the world and enhance its natural wealth bestowed from above. We are the children of one Creator and were called Humanity, the definition common for all of us.
10. Culture of the spirit of peoples the cornerstone of Civilization. Love for God and His Creation is the power of life. The modern civilization went through material development and technical progress without understanding or implementing the evolutionarily creative power of thought found within the Spiritual Light of consciousness. Peoples of the world have always articulated ideas of life, and have been the bearers of Light. We are returning on the new turn of development to the true origins of life, the Culture of the spirit.
Thus, we will:
- everyday assert the main value of human life love for all the living and sensible;
- live with the awareness that with thought, spirit, and actions we can change the world for the better;
- develop the qualities of a bright, conscience person, qualities of a sensible person, of the Man-creator;
- generously give people joy and mercy;
- respect the laws of Existence, accept the life in its unity, completeness and variety;
- strive for harmony with the entire world around us;
- appreciate what was bestowed from above, keep the faith in the power of Light, Wisdom and Virtue.
We, the participants of the World Forum of Spiritual Culture, call all the People of Earth to unite our efforts for the accomplishment of the great task of human existence in accordance with the spiritual ideals of Truth, Goodness, Beauty and Love!
A person has no higher mission, - said Confucius, - than to truly realize himself as a man and become the creator of Culture the only reality completely created by humans.
Francis Lambert
16/07/2011
” ▪ Selon nous, toute la structure des Etats-Providence démocratiques, modernes et développés est prête à seffondrer.
Devinez de combien léconomie italienne sest développée depuis 10 ans ?
Zéro.
Devinez de combien les salaires moyens nets en France ont grimpé depuis 1975 ?
Zéro.
Devinez combien de nouveaux employés, toujours net, les Japonais ont ajouté à la main-doeuvre ces 20 dernières années ?
Zéro.
Devinez combien de nouveaux emplois léconomie américaine a créé ces 10 dernières années ?
Zéro.
Devinez de combien le salaire horaire moyen a grimpé aux Etats-Unis depuis 1975 ?
Zéro.
Devinez de combien léconomie réelle du secteur privé américain sest développée au cours de la dernière décennie ?
Zéro.
Devinez de combien limmobilier US et la richesse des ménages sest développé depuis le début de XXIe siècle ?
Zéro.”
Cela semble presque incroyable, parce que ça contredit tout ce que nous pensions savoir. LItalie est peut-être mal gérée. La Grèce est peut-être un cas incurable, mais les Etats-Unis étaient censés être léconomie la plus dynamique, adaptable, capitaliste, progressiste, technologique, orientée vers la croissance que le monde ait jamais vue.
http://la-chronique-agora.com/dette-etats-est-une-partie-phenomene-plus-vaste/
Ilker de Paris
15/07/2011
Une conference économique intéressante sur l’Euro et l’avenir de l’UE : http://www.dailymotion.com/video/xck13c_charles-gave-euro-ligne-magino%20t-mem_n ews
Laurent Demaret
15/07/2011
Rush Limbaugh a ceci de plaisant qu’il est régulier comme un coucou suisse: quelque soit le sujet du jour la conclusion en sera “Blame Obhama” (ou la variante “Blame democrats”). Il fallait donc que les menaces de Wall Street soient à mettre sur le dos d’Obama qu’importe le chemin à prendre pour en arriver là.
Or il semble que désormais tout le monde (même les pros-DSK c’est dire) commence à voir des complots à tous les étages, ce qui pourrait être une de ces transformations de la psychologie collective qui va si bien avec un monde qui s’écroule..
Francis Lambert
15/07/2011
La dette nationale américaine est 5,5 fois supérieure à celle de lItalie la plus importante de la Zone euro (...)
Mais la vraie question se trouve au centre du cercle jaune sur ce graphique. (...)
Ensuite, il y a laxe des ordonnées, à gauche : les credit default swaps (CDS) les polices dassurance versées par les acheteurs de dette de ces gouvernements pour se couvrir en cas de défaut de paiement. La somme totale de CDS américains en cours est basse par rapport à de nombreux pays européens. Mais à 4,58 milliards de dollars, cest quasiment la même somme que celle de Lehman Bros. en 2008.
geo
14/07/2011
pour dominique fabres, et tous.
Sur un scénario de refroidissement voir: http://www.pensee-unique.fr/froid.html
De la validité de ce scénario, non plus que de celui du GIEC, je ne peux juger : tout le monde nest pas geophysicien ou climatologue. Cette situation sappelle ignorance, et non inconnaissance.
Si je combine cette ignorance avec les nombreuses bonnes raisons de se méfier des experts et contre-experts labellisés ou pas, je peux me lancer dans le procès en corruption des sceptiques.
Le procès en corruption (pas forcément vénale) des protagonistes de la thèse orthodoxe (depuis 2005 ou 2006 ) ne me semble pas être moins acceptable.
Cette situation ne se sublime pas en « inconnaissance » par simple décision, ou bien linconnaissance nest elle quun grand mot pour désigner la prise de position polémique jugée la plus destructrice en contexte dignorance ?
En quoi valons nous mieux alors que les « militants intellectuels » postmodernes qui estimaient devoir cultiver des théories « stratégiques » plutôt que véridiques.
(Doit-on nier lhistoire du cannibalisme africain par anti-impérialisme ?)
A ce type de questions, qui ne me semblent en rien ridicules, jajoute que des contrecoups ou retours de manivelles, ou « blowbacks » si on veut ou mieux retours de réel, guettent cette inconnaissance stratégique, par principe en quelque sorte, son fond réel étant ignorance non assumée, ou mal.
Salut à tous.
jean-marc solalbe
14/07/2011
Le père de la bombe pakistanaise raconte au Spiegel comment il a accepté de jouer le rôle du méchant proliférateur fou afin de masquer les errements de l’armée et du régime d’Islamabad.
Les lecteurs de Dominique Lorentz (Affaires atomiques, notamment) y verront une partie de confirmation de sa thèse selon laquelle certaines entités de la direction US n’ont jamais cessé de favoriser la prolifération nucléaire, notamment en utilisant la France et l’Allemagne comme relais…
SPIEGEL ONLINE
06/28/2011 07:46 AM
Pakistan’s Nuclear Bomb
‘We May Be Naive, But We Are Not Idiots’
By Susanne Koelbl
He built Pakistan’s nuclear bomb and is accused of having sold his knowledge to Libya and Iran. Since 2004, Abdul Qadeer Khan has been under a state of house arrest. In an e-mail interview, he now explains why he accepted sole blame for the accusations at the time and points a finger at the Pakistani army.
SPIEGEL ONLINE: Recent attacks on a naval base in Karachi, Pakistan, which resulted in the deaths of 16 people, show that extremists are posing a serious threat to the government in Islamabad. How safe is the Pakistani nuclear arsenal?
Khan: This hype has been created by the West. There never was, there is not and there never will be any threat to our nuclear assets. Right from the early 1980s on, the army put a fully fail-safe mechanism in place, which was subsequently improved upon by successive army chiefs. The plant was always secured by a fully armed army contingent and the perimeters were made impregnable using various tiers. Since then the security of our nuclear assets has been taken care of by the National Command Authority which has put in place a system whereby decisions are to be taken by a number of people who also possess specific security codes. It would thus be impossible, even if there were an infiltration of extremists, to pass all the components of the security system and get to the bomb.
SPIEGEL ONLINE: Nobody has been as active as you in the business of nuclear proliferation in problematic countries like Libya, Iran and North Korea. What drove you to do so? Was it money or the desire to help other Muslim countries build the bomb?
Khan: I did not indulge in proliferation and there is no such thing as an “A.Q. Khan Network.”
SPIEGEL ONLINE: Excuse me?
Khan: International suppliers were willing to sell to anyone able to pay and they didn’t need me for that. The suppliers to Libya and Iran were the same as the ones Khan Research Laboratories used. We had a contract with North Korea for the production of missiles. They already had their own plutonium production program and they used plutonium in their test procedures. Logistics and security at our plant was in the hands of the army and they checked each and every item that came in or left. How then could I have sent things to any country without the army’s knowledge?
SPIEGEL ONLINE: So you are seriously trying to suggest that you never dealt in nuclear weapons or benefited financially from doing so?
Khan: No, no and again no. I did not benefit financially. If that had been the case, would the Special Plans Division, the army unit I worked with, now be paying me a monthly “special pension”?
SPIEGEL ONLINE: If nothing could be sent out of the country without the knowledge of the army, then who benefited from this major business? Certain officers?
Khan: Who benefited, I may not say.
SPIEGEL ONLINE: Seven years ago, you publicly confessed to a television audience of millions that you sold nuclear technology out of greed for profit. You are retracting that statement today. Why?
Khan: I took sole blame for this whole episode because the political leadership urgently asked me to do so. General Pervez Musharraf promised me a full pardon with complete rehabilitation. However, within a few days the mischief started and he started talking of a “conditional pardon,” the consequences of which we now all know. Our house was searched and bugged, our phones and Internet connection were disconnected.
SPIEGEL ONLINE: So you are saying you feel you were tricked?
Khan: Tricked is not the right word. I feel stabbed in the back by the very people who benefited most from my work—i.e., the army.
SPIEGEL ONLINE: Could a nuclear war between India and Pakistan ever even be won by either of the countries?
Khan: Pakistan was forced to go nuclear in response to the Indian tests and political aggression. The deterrence of nuclear weapons lies in the fact that both sides know that the other can retaliate in kind. Had Japan had nuclear weapons during World War II, the Americans never would have dared to use theirs. There has not been a war in Europe since 1945
SPIEGEL ONLINE: other than the Balkan wars
Khan: and there has not been one between India and Pakistan since 1971. The Kargil skirmishes were localized and the issue of the use of nuclear weapons never arose. We may be naive, but we are not idiots. Both sides know what the consequences would be.
SPIEGEL ONLINE: If it did not have nuclear weapons, Pakistan would not currently be considered one of the world’s most dangerous countries. Do you regret having built the bomb?
Khan: I still believe I did Pakistan a favor. Nuclear weapons are a means of ensuring peace by using it as a tit-for-tat threat. I am convinced that there will never be another war between India and Pakistan as a consequence thereof.
Interview conducted by Susanne Koelbl
URL:
http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,770746,00.html
Related SPIEGEL ONLINE links:
From the Archive: Is A.Q. Khan a ‘Patriot’ or the ‘Godfather of Proliferation’? (08/11/2008)
http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,571252,00.html
From the Archive: Hendrina Khan on the Pakistani Government’s Role (08/11/2008)
http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,571356,00.html
From the Archive: Intelligence Agencies Undermine Nuclear Smuggling Trial (06/17/2008)
http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,560131,00.html
From the Archive: Network of Death on Trial (03/13/2006)
http://www.spiegel.de/international/spiegel/0,1518,405847,00.html
Dominique Fargues
13/07/2011
GEO :“Et si dans cinq ans nous sommes confrontés à lévidence dun refroidissement ...”
Il va falloir expliquer ça à mes manguiers, avocatiers et arbre à pain, et leur dire d’attendre 5 ans…
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier