Franck du Faubourg
25/07/2011
Krugman analyse comme tant d’autres “la sale maladie”, mais ne parlera apparemment jamais des raisons l’ayant amenée, les remèdes qu’il propose étant semblables à ceux des médecins de Molière..
Pourtant, il n’est pas difficile de trouver - quasiment chaque jour- des diagnostics limpides:
http://www.thedailybell.com/2720/Anthony-Wile-Edwin-Vieira-Jr-on-the-Power-Elite-the-Police-State-and-Opposing-the-Authoritarian-Trend
ou bien (au hasard “du jour”)
http://www.zerohedge.com/news/bill-buckler-puts-things-back-perspective-total-us-15-trillion-market-capitalization-fed-provid
(dans la série des bénéficiaires)
L’Equateur, avec Raphael Correa, semble avoir su comment faire;
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_une-solution-simple-pour-les-pays-pauvres-endettes-ne-plus-la-payer?id=5599073
Alors Mr Krugman , allez vous finir par attaquer la Fed, la City et “Wall Street”?
Ilker de Paris
23/07/2011
Un discours étrange de Kennedy, daté du 27 avril 1961, où l’ancien Président américain tout en restant vague attire l’attention sur les organisations intérieures, puissantes et soutenues par la presse, dont le mode de fonctionnement et les actions menacent, selon lui, la démocratie, la liberté. On ne sait pas de qui ou de quoi parle Kennedy mais on sent dans le discours une peur, une urgence et une volonté de prévenir d’un danger qu’il estime grave. On n’en saura certainement jamais plus avec la presse que nous avons.
http://www.dailymotion.com/video/x5hd88_discours-de-jfk-societes-secretes-e_news
« Mr. Chairman, ladies and gentlemen [...]
The very word “secrecy” is repugnant in a free and open society; and we are as a people inherently and historically opposed to secret societies, to secret oaths and to secret proceedings. [...] For we are opposed around the world by a monolithic and ruthless conspiracy that relies primarily on covert means for expanding its sphere of influence—on infiltration instead of invasion, on subversion instead of elections, on intimidation instead of free choice, on guerrillas by night instead of armies by day [...] It is a system which has conscripted vast human and material resources into the building of a tightly knit, highly efficient machine that combines military, diplomatic, intelligence, economic, scientific and political operations.
Its preparations are concealed, not published. Its mistakes are buried, not headlined. Its dissenters are silenced, not praised. No expenditure is questioned, no rumor is printed, no secret is revealed. It conducts the Cold War, in short, with a war-time discipline no democracy would ever hope or wish to match. [...] That is why the Athenian lawmaker Solon decreed it a crime for any citizen to shrink from controversy. [...] I am not asking your newspapers to support the Administration, but I am asking your help in the tremendous task of informing and alerting the American people. [...] And so it is to the printing press—to the recorder of man’s deeds, the keeper of his conscience, the courier of his news—that we look for strength and assistance, confident that with your help man will be what he was born to be: free and independent. »
Francis Lambert
23/07/2011
D’après ces images ce n’est pas un vide (hollow) mais un gratte-ciel (sky-scrapper)
... d’où se jeter dans le vide.
Mais il n’est pas encore assez haut évidemment.
Ilker de Paris
23/07/2011
Hier, vendredi, non plus les dirigeants US ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur la question de l’augmentation du plafond de la dette et Obama a déclaré : “Les Américains sont excédés” par l’incapacité du Congrès à agir” et il a convoqué les responsables du Congrès samedi matin à 11H00 (15H00 GMT) pour reprendre les pourparlers.”
Le fait qu’Obama se plaigne du Congrès (Sénat + Chambre des Représentants donc Républicains et Démocrates) montre qu’il joue sur la corde patriotique, du type : “tous ensemble pour les intérêts des États-unis”. Alors que les Republicains visent le pouvoir avant tout, la delicatesse d’Obama envers ses rivaux politiques est étrange. Dans tous les cas, après les avoir remis en selle, Obama va leur livrer le pouvoir car il a montré, aux Americains justement, qu’il ne savait pas gouverner.
Ilker de Paris
22/07/2011
Avec des déficits (public, commercial) abyssaux, avec une dette qui dépasse 100% du PIB, avec des crises sociales, de confiance, une philosophie qui ne tient plus la “route”, des guerres parfois illégales sans but, les États-unis vont mal.
Dans cet environnement, pour eux, délétère, leur unique force, celle qui les tient debout, est le dollar. En tant que monnaie d’échange et de réserve, il permet aux États-unis d’exporter leur inflation c’est-à-dire qu’ils peuvent imprimer de la monnaie sans que celle-ci se déprécie et ils s’endettent dans leur propre devise - ce qui représente un avantage certain.
On comprend dans cette optique que les autres monnaies qui feraient de l’ombre au dollar, qui pourraient lui constituer une alternative sont très mal vues par les dirigeants américains. Les attaques incessantes des structures financières US contre l’Euro en dit long, pour ma part, sur la volonté, puissante, américaine de sauver le dollar et donc l’hégémonie des États-unis - ou les États-unis eux-mêmes ce qui est pareil.
Pour moi c’est un combat perdu car le monde est devenu trop vaste même pour le dollar. On le voit, ils essayent s’arranger quelque problème, 10 autres apparaissent.
Francis Lambert
22/07/2011
“Au lieu de sinspirer du fameux « modèle allemand » le Premier ministre français devrait observer ce qui se passe en Belgique.
Là, un peuple sans gouvernement depuis plus de treize mois ; un peuple dont les salaires sont horreur ! indexés sur les prix ; un peuple dont les prélèvements obligatoires sont dun poids à peu près égal à ceux des français, ce peuple fait la course en tête. Il fut un des tout premiers, dès lautomne 2010, à recouvrer son activité économique davant crise.
Selon Eurostat, la Belgique surpasse même lAllemagne, dont François Fillon vient pourtant de vanter les résultats, obtenus selon lui grâce aux baisses dimpôt et à la modération salarial. (... quelques graphiques d’Eurostats et les bla-blas de l’UMP à la poursuite désespérée du “modèle Allemand”...)
Les Belges, eux, ont continué de tourner le dos au modèle allemand sans mot dire. Avec dheureux résultats.”
http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/
NB: reste à estimer quand la dette “souveraine” Française, au taux ahurissant de +20% en deux ans, dépassera celle de la Belgique dont Sarkozy s’épouvantait ... avant d’être élu !
Christian Merlinki
22/07/2011
Un vent nouveau (presque) est-il en train de souffler sur les Etats-Unis? Une doctrine Monroe revue et corrigée par la situation globalisante de ce siècle? On pourrait prévoir, dans ce cas de figure, le retrait des bases US stationnées en Europe. Serait-ce un choix judicieux? Pour les affaires internes aux USA, sans doute; mais pour les Européens…? Et la globalisation? Est-ce qu’un repli sur soi est souhaitable, même pour eux, et imaginable avec une Asie revendicative?
Jean-Paul Baquiast
21/07/2011
Si l’US Air Force s’y prêtait, il y aurait là un cas très intéressant à étudier d’intoxication d’un système anthropotechique par sa propre complexité.
Certains diront qu’il faudrait éliminer encore plus complètement le pauvre anthropos (sapiens)
Petite question aux spécialistes: le Rafale est-il à l’abri de ces ennuis?
2e petite question: j’ai lu dans Space War express qu’un 2e F35 venait d’être remis pour essais aux militaires. Cela voudrait il dire que les difficultés du programme sont derrière lui, comme le suggérait l’auteur de cet article?
Arrou Mia
21/07/2011
Du monoxyde de carbone dans l’oxygène et l’oiseau n’a plus d’aile?
L’hypothèse est-elle vraisemblable?
jean-jacques hector
21/07/2011
Entre Windows 95 et Windows Vista, Microsoft a pu tester
son logiciel et ses millions de lignes de code pendant 15 ans auprès de centaines de millions d’utilisateurs, avec des centaines de mises à jour pieusement et régulièrement installées par les cobayes, il y en a encore, il y en aura toujours (des bugs et des cobayes).
Alors, c’est pas grave, quand ça marche pas, on arrête la machine et on redémarre, y a pas mort d’homme, comme on dit.
Oui mais, à 10.000 m d’altitude à mach 2 avec l’ennemi aux trousses…on arrête et on redémarre ?
Morales
21/07/2011
Excellent diagnostic du mal qui nous ronge !
Pour la petite histoire, le triple langage était déjà en service dès 1985; il s’agissait alors de (se) dissimuler le fait que, en matière de souveraineté, la France ne produisait plus de lois mais se contentait de répliquer, dupliquer, conjuguer les Directives Européennes, admises comme sacro-saintes et intouchables ...
Les directeurs des Administrations étaient priés de répondre à l’attente des cabinets ministériels !
Le seul et dernier bastion légal que pouvaient invoquer les représentants des administrations (prudemment) à cette époque était” l’Avis du Conseil d’Etat, en la matière”.
Ceci a été illustré particulièrement lors de la transcription en Droit français de la directive européenne dite “Directive ‘JOUET’ relative aux contrôles (de sécurité) applicables lors de l’importation des dits jouets “.
Un revirement de position du C.E. a entraîné, par jurisprudence, un revirement des administrations ... à croire que tous attendaient ce moment avec impatience !
Ironie de l’histoire : c’est sur les enjeux économiques de l’industrie du jouet que la France a renoncé à sa souveraineté manufacturière !
Merci au C.E. d’avoir résisté seul, si longtemps, contre l’opinion des partis politiques et des milieux qui croyaient faire ...des affaires !
Olivier Gaudin
21/07/2011
Le moins que l’on puisse dire c’est que cet appareil est vraiment furtif. Petit plaisanterie mise à part.
Je pense que les matériels militaire -et civil- arrivent à un tel degré de complexité dans les systèmes et systèmes de système que cela devient ingérable pour l’humain.
Pour le F-22 avec 187 appareils, le prix de l’appareil et de la vie du pilote, il me semble tout à fait logique de d’interdire de vol cet appareil, ce n’est pas lui qui changera la défense aérienne des USA.
Par exemple, autrefois les commandes de vol étaient avec des câbles, des biellettes, des démultiplicateurs de force, la bonne vieille mécanique avec son huile, sa graisse. Vous arrivez maintenant à des millions de lignes de codes informatique… Et cela devient difficile à contrôler car les lignes de codes sont binaires elles font de qu’on leur demande où elles plantent si l’action n’a pas été identifiées au préalable.
Prenez également tous les déboires de l’A400M concernant la gestion de son système de vol -qui n’est toujours pas solutionné-
Les États devront un jour ou l’autre revoir cette course à l’armement technologique et revenir à un pragmatisme opérationnel ou une dilution des technologies dans les projets en évitant de lancer des projets avec de trop grosses fractures technologiques par rapport à la génération précédente, ce qu’à réussit Dassault avec le Rafale même si nous ne sommes pas à labri, et si le même problème que le F-22 devait nous arriver, nous serions au plus mal car nous n’aurions plus un seul avion de combat pour la défense du territoire. C’est un risque lorsque nous ne possédons qu’un seul type d’appareil.
Arrou Mia
21/07/2011
Le système devenait sa doublure même.
De se revêtir du manteau de sa ‘narrative’ il n’est plus que cette pellicule.
Pas de Tatcher ni de Reagan sans Murdoch.
Leurs successeurs non plus.
Il y a aboutissement à la lettre du dogme capitaliste de la Dame de fer qui a fait dérailler les chemins de fer.
Privatiser.
L’armée, la police, l’espionnage, le contre-espionage.
Accrochez vos ceintures, l’atterrissage dans le monde réel est imminent. Drôle de descente pour les renifleurs de la Dame Blanche.
arndebian
20/07/2011
L’ère actuelle étant résolument technologique il faudra bien s’y habituer.
Les machines modernes étant de plus en plus dépendantes de l’électronique embarquée (avionique) et plus récemment d’informatique, leurs complexités augmente d’autant plus mais pas du tout suivant un rythme linéaire en fonction du nombre d’élements mais de façon exponentielle.
En informatique (idem en électronique mais en moins complexe) l’état du systeme est déterminé par la résultante des combinaisons possible de l’ensemble des états de ces élements.
Le système peut ainsi être dans un état indéterminé malgré les toutes les précautions prises. En informatique on dit qu’il devient indécidable.
D’ou l’émergeance de la programmation fonctionnelle, des méthodes formelles et des crise de nerf pour les autres.
L’industrie informatique gés critères des autres industries.
Etant donné que l’avion d’aujourd’hui tient plus du programme informatique que du Blériot V il a de forte chance de rencontrer les mêmes difficultés en aéronautique (et dans d’autres domaines par ailleurs).
En attendant une nouvelle révolution technologique (ou autre) il semblerais qu’il faille faire preuve de beaucoup de patience et de portefeuilles bien remplis.
Morbihan
20/07/2011
... Il n’y a pas qu’en l’air que les produits de LM posent problème: la frégate légère “furtive” (?) LCS-1 Freedom, démonstrateur construit, entre autres, par LM, pose les mêmes problèmes que le JSF, que ce soit en matière de surcoûts, de fiabilité, que d’adéquation aux besoins. Résumons: un coût estimé à $ 500 millions l’unité, le bateau est à quai, grâce à une turbine HS, nombre de soultionsd techniques considérées comme n’étant pas fiables,...
Et si l’on suggérait à nos “cousins” nord-américains de construire plus rustique? Ou d’acheter sur étagère chez Dassault et DCNS?
Joke
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