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l’exécution de ben Laden par [ f e u ] les mirifiques SEAL

Article lié : 9/11 dans les sables libyens

Pascal B.

  08/09/2011

L’hélicoptère qui les transportait lors d’une opération contre des talibans a été abattu ! 38 victimes, dont la bonne trentaine de SEAL qui avait liquidé le dialisé Ben Ladden ; pas un rescapé !

Terrorisme/Islamisme/Khadafi

Article lié : 9/11 dans les sables libyens

Morbihan

  08/09/2011

Franchement,

Est-il nécessaire de gloser sur les éventuelles accointances des “révolutionnaires” libyens avec différentes mouvances islamistes? D’évoquer ainsi le risque d’attentats, dont Khadafi nous aurait protégé? Oubliez-vous Lockerbie et le massacre du vol UTA?

Que la mémoire est versatile et oublieuse.

Ce monsieur s’est comporté en potentat, ses fils en gougnafiers,et même les Libyens semblent heureux d’en être débarrassés. Que demander de plus? Et, si c’est une pierre de plus descellée dans les fondations du système (pour moi, il ne mérite pas de majuscule), je dis: Banco.

Faiblesse ou absence de pertes dans nos hélicos

Article lié : Les missiles du colonel

Max JAMES

  08/09/2011

Je reviens sur un article de Merchet:

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Libye-Ces-chiens-de-Francais_a352.html

qui, à la lumière de l’article de dedefensa n’en prend que plus de valeur.

Pourquoi n’avons nous pas eu de perte d’aéronefs en Libye?

La supériorité des contre mesures et des matériels et personnels français est-elle a ce point écrasante?

Un argument de poids pour nos chargés d’affaires vendant du matériel ou des méthodes français.

les missiles de Khadafi

Article lié : Les missiles du colonel

Philippe Le Baleur

  08/09/2011

A l’attention de Mr Grasset.

Juste une (bonne) question: si Khaddafi avait autant de missiles sol-air, pourquoi diable ne les a t-il pas utilisés contre les forces aériennes de l’OTAN?...
Et aussi: où est-il?

BRICS, entité géopolitique émergente

Article lié : La Syrie réveillera-t-elle le BRICS ?

Jean-Paul Baquiast

  07/09/2011

Il est probable en effet que le groupe BRICS se comportera de plus en plus comme une entité géopolitique autonome.
La diplomatie européenne (si elle existe) ou au moins la française devront en tenir compte et rechercher des points de convergence. Ceci imposera une prise de recul, sinon un désengagement, à l’égard de l’Otan et de la politique américaine. Ce que l’on attend encore à propos de l’Afghanistan.

Certitude

Article lié : Pseudo-al Qaïda versus tortureurs de la CIA : cela se plaide…

Fabrice

  07/09/2011

J’avais toujours été certain de la stupidité et de l’inefficacité de ces acteurs. Celle-çi notamment dût au fait qu’ils sont infecté par la croyance d’agir dans le “bon” sens. Le seul sens qui vaille, le sens TINA.

Le Capitalisme à L'agonie

Article lié : Notes sur “mondialisation” et “globalisation”

justin gregoire Dubois

  07/09/2011

A lire sur le même thème :

Paul Jorion, Le capitalisme à l’agonie, Edition Fayard

Ce livre est à recommander car il clarifie les choses…

Par contre si le problème est bien défini, il n’y a pas encore de solutions en vue…

Comme quoi, il n’ y a que les anglophones qui posent un diagnostic pessimiste

Israël dans l'impasse

Article lié : Les chaises musicales de la perception des menaces contre Israël

Jean-Paul Baquiast

  07/09/2011

Il semble bien en effet que l’avenir d’Israël soit sombre. S’il ne fait rien, les raisons pouvant conduire à sa disparition sont nombreuses. Chacun des lecteurs de DDefensa peut en faire la liste. Mais que pourrait-il faire?
. Menacer de rétorsions militaires fortes (y compris nucléaires) des Etats voisins encourageant l’incursion de milices armées? Cela ne sera pas jugé crédible.
. Tenter à l’inverse de négocier une véritable paix avec le monde arabe? Mais que demeurerait de l’Israël actuel en ce cas?
. Faire appel à une protection renforcée de l’Amérique? Mais l’Amérique peut-elle aujourd’hui la fournir?

pendant ce temps là..

Article lié : Variations autour du thème (élargi) de la Grande Dépression

Franck du Faubourg

  07/09/2011

du coté des BRIC(A), la langue de bois n’est pas de mise.
Grand discours de Dilma roussef, présidente du Brésil, hier:

http://oglobo.globo.com/pais/mat/2011/09/06/em-pronunciamento-na-tv-dilma-diz-que-crise-mundial-grave-mas-que-brasil-esta-preparado-925302158.asp
(le traducteur google doit marcher, pour ceux qui ont du mal avec le portugais)

Ils se préparent au cou de grisou, très officiellement!

Système décimal

Article lié : Observation du tsunami 9/11

Internaute Anonyme

  07/09/2011

Ce qui prouverait que 9/11, le premier, a servi à quelque chose…

Ou à quelqu’un qui a avait une grosse dette à faire payer, une dette vielle d’environ… 10 ans!

Excellent!

Article lié : x

Jean Lemoine

  05/09/2011

Je plussoie (comme on dit dans les cercles d’internautes au langage châtié) !

Amusant comme ce fil me met de bonne humeur.
Aussi, comme cet article m’apparaît comme une synthèse extrême de Leibnitz…

Kadhafi court toujours

Article lié : Les impertinences du scénario

justin gregoire Dubois

  04/09/2011

En attendant Kadhafi court toujours. Il doit être fou furieux et ivre de vengeance…un retour de manivelle est donc encore possible… terroriste il a été, terrorriste il peut redevenir. Qui ne se souvient pas d’un célèbre thriller dans lequel Kadhafi avait installé une bombe atomique dans New York ?
Maintenant sa première cible serait Paris. Espérons que cela n’arrive pas mais par sûr que Sarko aie anticipé ce genre de risque. Qui sème le vent récolte la tempête.

Merci pour les clarifications

Article lié : Israël, 40 ans plus tôt...

Victor Franco

  04/09/2011

Merci pour cette clarification. Cet article me permet de mieux comprendre votre point de vue : tout a fait d’accord avec votre analyse sur l’ Egypte et les changements radicaux que cela entraine (même si le deploiement de 1000 ou 1500 soldats egyptiens dans le Sinai ne me semblent pas encore un réel danger pour Israel) et également sur le mythe du ‘danger’ iranien mais je reste sur la question de l’aspect hysterique de l’aggressivité israelienne : meme si le Hamas et le Hezbollah n’ont probablement pas les moyens de détruire Israel ils restent une menace sérieuse à la sécurité d’Israel. A moins que vous vouliez dire que les gouvernements israeliens des 10 dernières années n’ont pas choisis les meilleurs approches pour gérer ces ennemis réels mais n’étant pas capable de destruction total ...alors oui on peut probablement voir un aspect l’hystérique a ce comportement.

Raison des tensions ?

Article lié : Le “Je te hais, moi non plus” Israël-Turquie

Ilker de Paris

  04/09/2011

Je pense que la Turquie cherche à stabiliser la région en resolvant les sources de tensions, car l’instabilité dans un pays voisin a des conséquences sur vous aussi, il est de l’intérêt d’un pays d’avoir des voisins stables.

Par ailleurs, les Occidentaux ont su créer ou exploiter les rivalités entre pays ou groupes ethniques pour faire jouer ses propres intérêts, les concepts de “divide and conquer” et “divide and rule” en découlent.

Il est donc doublement important pour la Turquie d’avoir un environnement politique stable or Israël a une politique totalement inverse car elle compte sur la division des autres et le soutien des Occidentaux pour imposer ses intérêts plus ou moins légitimes (sa sécurité) mais aussi illégaux (la colonisation des terres palestiniennes).

Le soutien des Israéliens apporté aux Kurdes d’Irak contre les autres groupes ou aux dictateurs à la botte des Occidentaux sont des exemples de cette politique.

C’est là où, je pense, réside principalement les tensions turco-israéliennes, pour la Turquie il faut qu’Israel se conçoive comme un pays de la région, puisqu’elle y est, et non l’avant garde ou la marionnette d’un Occident impérialiste qui se moque des peuples mais s’occupe de ses intérêts.

C’est peut-être la raison pour laquelle la stratégie turque en Syrie est de soutenir les opposants à Assad qui est vue comme une menace à la stabilité régionale. Vaste chantier.

Globalisme et étroitesse

Article lié : Notes sur “mondialisation” et “globalisation”

Ilker de Paris

  04/09/2011

Pour saisir la généalogie de la mondialisation et du globalisme, un excellent livre que je me permets de conseiller vivement : “la mondialisation de la communication” d’Armand Mattelart aux éditions “que sais-je”.

Pour en faire une rapide systhèse, l’auteur y dresse une histoire de la globalisation, en distinguant également les termes “globalisation” et “mondialisation” :

“Pour Armand Mattelart, la différence entre les termes « mondialisation » et « globalisation », réside d’abord dans leur déclinaison dans les langues latines, pour le premier, et anglo-saxonnes, pour le second [MATTELART’2005]. La globalisation peut alors être définie comme « un modèle de gestion de l’entreprise qui, en réponse à la complexité croissante de l’environnement concurrentiel, procède à la création et à la mise en valeur de compétences au niveau planétaire en vue de maximiser ses profits et de consolider ses parts de marché », ce qui connote une « vision cybernétique de l’organisation fonctionnelle des grandes unités économiques »3. Alors que le mot « mondialisation » ne correspond, pour sa part, qu’à une vision limitée à la dimension géographique du processus, la notion de « globalisation » nous renvoie à l’idée d’ « unité totalisante » ou encore d’ « unité systémique ». « La firme globale est une structure organique dans laquelle chaque partie est supposée servir le tout. Tout défaut d’interopérabilité entre les parties, tout manque au libre-échange des flux, entraîne le risque de gripper le système. La communication se doit donc d’être omniprésente »4 et l’information y joue un rôle fondamental”

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:FkknwMKd-qoJ:bdc.aege.fr/public/L_Intelligence_Economique_Territoriale_dans_un_centre_d_information_du_service_public.pdf+%22elargissant+progressivement+la+sph%C3%A8re%22&cd=4&hl=fr&ct=clnk&gl=fr”

Par ailleurs, dans son livre Mattelart analyse les fondements intellectuels et matériels du globalisme :

Pour ce qui est des fondements intellectuels, il cite “les Lumières et le libéralisme”, dont il dit qu’ils sont “tantôt opposés, tantôt convergents” et sont “deux projets de construction d’un espace mondial sans entraves [qui] cherchent à se réaliser. D’un côté, les “grandes Républiques démocratiques” de l’utopie révolutionnaire; de l’autre, la “République mercantile universelle” de l’économie classique”.

La “communication” (puis la publicité et le marketing) seront alors des conditions indispensables pour réaliser cette “République” :

“les ingénieurs des Ponts te Chaussées de l’Ancien Régime ont été parmi les premiers à formaliser une problématique de communication associée à l’organisation d’un espace national et à la construction d’un marché intérieur en l’appliquant aux routes et canaux. En jetant des ponts et en traçant des voies, ils entendaient accomplir les desseins de la raison. En domestiquant la “mauvaise nature”, l’irrationnelle, celle qui sépare les hommes et les empêche de s’entraider, ils prenaient faire triompher “la bonne nature”, la rationnelle, celle qui assemble, relie et assure la fluidité des flux de la circulation des personnes et des marchandises”.

Dans le dessein de “Grande République” il fallait homogénéiser “les rapports juridiques et la circulation de l’argent, des biens et des personne”, supprimer la barrière linguistique : “Une Nation. Une loi . Un idiome”. L’uniformisation du temps - heure du Greenwich - ou du calcul des mesures : système métrique etc sont également des signes et éléments de cette homogénéisation.

Dans cette voie l’économiste Adam Smith “fait de l’individualisme sur un marché unique régenté par la division internationale du travail, la pierre de touche de son régime universel. La communication est fonctionnelle de la division du travail. Indispensable pour gérer au mieux la séparation des tâches au sein de la fabrique, elle l’est aussi pour organiser l’atelier mondial.”

Les progrès techniques seront là pour réaliser ces utopies : “le train”, “le télégraphe optique”, “les câbles sous-marins”, “la radiocommunication”, etc jusqu’à “l’Internet” de nos jours, tous ces progrès techniques réduiront les distances et permettront, par homogénéisation du monde, l’établissement des concepts d’internationalisme et plus tard de globalisme.

Enfin, pour gérer cette nouvelle configuation du monde , les systèmes de communication, de publicité et de marketing se développeront. Ainsi, la culture de masse avec la presse, le cinéma puis la télévision apporteront aux gens la bonne parole.

Mais cette globalisation, au lieu de créer un monde constitué de personnes aux jugements raisonnés et libres, soumettra les hommes à de plus en plus de propagandes, de mensonges et de manipulations. La première guerre mondiale en a été un des premiers exemples, plus récemment la seconde guerre d’Irak ou la Libye fournissent des exemples de manipulations qui s’appuient sur les systèmes de communication.

Bref, la montagne a accoché d’une souris et les grandes utopies de départ se sont écrasés dans de petits calculs qui au lieu d’agrandir le monde le rende toujours plus étroits.