Internaute Anonyme
07/09/2011
Ce qui prouverait que 9/11, le premier, a servi à quelque chose
Ou à quelqu’un qui a avait une grosse dette à faire payer, une dette vielle d’environ… 10 ans!
Jean Lemoine
05/09/2011
Je plussoie (comme on dit dans les cercles d’internautes au langage châtié) !
Amusant comme ce fil me met de bonne humeur.
Aussi, comme cet article m’apparaît comme une synthèse extrême de Leibnitz…
justin gregoire Dubois
04/09/2011
En attendant Kadhafi court toujours. Il doit être fou furieux et ivre de vengeance…un retour de manivelle est donc encore possible… terroriste il a été, terrorriste il peut redevenir. Qui ne se souvient pas d’un célèbre thriller dans lequel Kadhafi avait installé une bombe atomique dans New York ?
Maintenant sa première cible serait Paris. Espérons que cela n’arrive pas mais par sûr que Sarko aie anticipé ce genre de risque. Qui sème le vent récolte la tempête.
Victor Franco
04/09/2011
Merci pour cette clarification. Cet article me permet de mieux comprendre votre point de vue : tout a fait d’accord avec votre analyse sur l’ Egypte et les changements radicaux que cela entraine (même si le deploiement de 1000 ou 1500 soldats egyptiens dans le Sinai ne me semblent pas encore un réel danger pour Israel) et également sur le mythe du ‘danger’ iranien mais je reste sur la question de l’aspect hysterique de l’aggressivité israelienne : meme si le Hamas et le Hezbollah n’ont probablement pas les moyens de détruire Israel ils restent une menace sérieuse à la sécurité d’Israel. A moins que vous vouliez dire que les gouvernements israeliens des 10 dernières années n’ont pas choisis les meilleurs approches pour gérer ces ennemis réels mais n’étant pas capable de destruction total ...alors oui on peut probablement voir un aspect l’hystérique a ce comportement.
Ilker de Paris
04/09/2011
Je pense que la Turquie cherche à stabiliser la région en resolvant les sources de tensions, car l’instabilité dans un pays voisin a des conséquences sur vous aussi, il est de l’intérêt d’un pays d’avoir des voisins stables.
Par ailleurs, les Occidentaux ont su créer ou exploiter les rivalités entre pays ou groupes ethniques pour faire jouer ses propres intérêts, les concepts de “divide and conquer” et “divide and rule” en découlent.
Il est donc doublement important pour la Turquie d’avoir un environnement politique stable or Israël a une politique totalement inverse car elle compte sur la division des autres et le soutien des Occidentaux pour imposer ses intérêts plus ou moins légitimes (sa sécurité) mais aussi illégaux (la colonisation des terres palestiniennes).
Le soutien des Israéliens apporté aux Kurdes d’Irak contre les autres groupes ou aux dictateurs à la botte des Occidentaux sont des exemples de cette politique.
C’est là où, je pense, réside principalement les tensions turco-israéliennes, pour la Turquie il faut qu’Israel se conçoive comme un pays de la région, puisqu’elle y est, et non l’avant garde ou la marionnette d’un Occident impérialiste qui se moque des peuples mais s’occupe de ses intérêts.
C’est peut-être la raison pour laquelle la stratégie turque en Syrie est de soutenir les opposants à Assad qui est vue comme une menace à la stabilité régionale. Vaste chantier.
Ilker de Paris
04/09/2011
Pour saisir la généalogie de la mondialisation et du globalisme, un excellent livre que je me permets de conseiller vivement : “la mondialisation de la communication” d’Armand Mattelart aux éditions “que sais-je”.
Pour en faire une rapide systhèse, l’auteur y dresse une histoire de la globalisation, en distinguant également les termes “globalisation” et “mondialisation” :
“Pour Armand Mattelart, la différence entre les termes « mondialisation » et « globalisation », réside dabord dans leur déclinaison dans les langues latines, pour le premier, et anglo-saxonnes, pour le second [MATTELART’2005]. La globalisation peut alors être définie comme « un modèle de gestion de lentreprise qui, en réponse à la complexité croissante de lenvironnement concurrentiel, procède à la création et à la mise en valeur de compétences au niveau planétaire en vue de maximiser ses profits et de consolider ses parts de marché », ce qui connote une « vision cybernétique de lorganisation fonctionnelle des grandes unités économiques »3. Alors que le mot « mondialisation » ne correspond, pour sa part, quà une vision limitée à la dimension géographique du processus, la notion de « globalisation » nous renvoie à lidée d « unité totalisante » ou encore d « unité systémique ». « La firme globale est une structure organique dans laquelle chaque partie est supposée servir le tout. Tout défaut dinteropérabilité entre les parties, tout manque au libre-échange des flux, entraîne le risque de gripper le système. La communication se doit donc dêtre omniprésente »4 et linformation y joue un rôle fondamental”
Par ailleurs, dans son livre Mattelart analyse les fondements intellectuels et matériels du globalisme :
Pour ce qui est des fondements intellectuels, il cite “les Lumières et le libéralisme”, dont il dit qu’ils sont “tantôt opposés, tantôt convergents” et sont “deux projets de construction d’un espace mondial sans entraves [qui] cherchent à se réaliser. D’un côté, les “grandes Républiques démocratiques” de l’utopie révolutionnaire; de l’autre, la “République mercantile universelle” de l’économie classique”.
La “communication” (puis la publicité et le marketing) seront alors des conditions indispensables pour réaliser cette “République” :
“les ingénieurs des Ponts te Chaussées de l’Ancien Régime ont été parmi les premiers à formaliser une problématique de communication associée à l’organisation d’un espace national et à la construction d’un marché intérieur en lappliquant aux routes et canaux. En jetant des ponts et en traçant des voies, ils entendaient accomplir les desseins de la raison. En domestiquant la “mauvaise nature”, lirrationnelle, celle qui sépare les hommes et les empêche de s’entraider, ils prenaient faire triompher “la bonne nature”, la rationnelle, celle qui assemble, relie et assure la fluidité des flux de la circulation des personnes et des marchandises”.
Dans le dessein de “Grande République” il fallait homogénéiser “les rapports juridiques et la circulation de l’argent, des biens et des personne”, supprimer la barrière linguistique : “Une Nation. Une loi . Un idiome”. L’uniformisation du temps - heure du Greenwich - ou du calcul des mesures : système métrique etc sont également des signes et éléments de cette homogénéisation.
Dans cette voie l’économiste Adam Smith “fait de l’individualisme sur un marché unique régenté par la division internationale du travail, la pierre de touche de son régime universel. La communication est fonctionnelle de la division du travail. Indispensable pour gérer au mieux la séparation des tâches au sein de la fabrique, elle l’est aussi pour organiser latelier mondial.”
Les progrès techniques seront là pour réaliser ces utopies : “le train”, “le télégraphe optique”, “les câbles sous-marins”, “la radiocommunication”, etc jusqu’à “l’Internet” de nos jours, tous ces progrès techniques réduiront les distances et permettront, par homogénéisation du monde, l’établissement des concepts d’internationalisme et plus tard de globalisme.
Enfin, pour gérer cette nouvelle configuation du monde , les systèmes de communication, de publicité et de marketing se développeront. Ainsi, la culture de masse avec la presse, le cinéma puis la télévision apporteront aux gens la bonne parole.
Mais cette globalisation, au lieu de créer un monde constitué de personnes aux jugements raisonnés et libres, soumettra les hommes à de plus en plus de propagandes, de mensonges et de manipulations. La première guerre mondiale en a été un des premiers exemples, plus récemment la seconde guerre d’Irak ou la Libye fournissent des exemples de manipulations qui s’appuient sur les systèmes de communication.
Bref, la montagne a accoché d’une souris et les grandes utopies de départ se sont écrasés dans de petits calculs qui au lieu d’agrandir le monde le rende toujours plus étroits.
Philippe Grasset
03/09/2011
Effectivement, x (titre) et x (texte, y compris la conclusion), établissent un record de concision et d’irréfutabilité (qui peut contredire x?).
Pour plus d’information, nous laissons le texte x en ligne, dans la rubrique La grâce de l’Histoire, pendant encore 24 heures ; passé ce délai, et à moins qu’il n’ait produit une suite xx dévoilant ses secrets, le coupable sera renvoyé dans sa mine de sel originelle.
XX (p.o. Philippe Grasset)
Alain Vité
03/09/2011
ce fut court, mais ce fut bon.
Vivement le 2.
Morbihan
03/09/2011
Réalité: ce qui est
Vérité: ce que nous croyons qu’est la réalité
C’est la première fois que je ne vous suis pas dans votre vision de la situation. Et j’espère que vous me permettrez d’exprimer un point de vue différent du vôtre alors que, d’une manière générale, je rejoins votre vision de l’état du BAO.
Car, que savons-nous de la réalité de la situation en Libye? Peu de choses, en fait. Sauf en ce qui concerne les pitreries de BHL, bien évidemment.
On évoque la mainmise - éventuelle - des islamistes sur cette révolte. Vous y contribuez par vos articles. Peut-être est-ce réel? Qui sait?
Car, ne nous leurrons pas, les USA n’ont pas digéré de se voir montrés du doigt - qui plus est, par un organe US de notation, censé accompagner leur politique prédatrice. Et, oh scandale, ces bâtards de Français voudraient mettre main basse sur une partie du pétrole libyen? Arrêtons les frais, et rappelons combien ces Français font une fois de plus des alliés peu fiables qui, après avoir déroulé le tapis rouge (le vert eût mieux convenu..) à Khadafi - après, toutefois, le rabibochage de ce dernier avec les USA - s’accoquineraient avec des islamistes. Ceci souligné en gras par Israël (qui ferait bien de voir ce qui se passe dans ses relations avec la Turquie…).
Donc, conflit d’intérêts. écoutons ce qu’en a dit Laurence Parisot, qui n’a - bien sûr, presse Pravda oblige - quasiment pas été évoqué.
En résumé, je crois que nous connaissons fort peu de choses quant à la réalité libyenne, et que nous nous faisons mener par le bout du nez à l’abattoir par la finance US, qui croit encore diriger le monde.
Nous sommes en guerre. Pas contre le terrorisme. Contre le monde de la finance. Retrouverons-nous nos racines? Je crains que non.
Francis Lambert
02/09/2011
“Silvio Berlusconi se méfie des intentions de conquête économique prêtées à la France. Il aurait aussi été irrité du rôle joué par Nicolas Sarkozy dans la conduite des opérations et aurait été ulcéré d’être relégué au second rang à la conférence de Paris. Ces dernières semaines, il a reçu Mahmoud Jibril et Abdelsalam Jalloud, venant de France, pour les assurer de l’aide de l’Italie.”
http://www.lefigaro.fr/international/2011/09/01/01003-20110901ARTFIG00736-en-libye-l-italie-veut-defendre-ses-chasses-gardees.php
Alors on danse ...
une réunion bunga-bunga au Fouquet’s entre ces vices présidents d’oligarchies financières pour se la jouer au poker avant de s’envoyer en l’air.
Jack v.
02/09/2011
Franck du Faubourg
31/08/2011
“... tout contre le Système et sus au Système.”!
Pour un peu, vous risqueriez la punition servie au Comité Invisible!
Compte tenu des multiples dérapages et autres catastrophes en cours ou en fabrication, le Système n’a semble t-il besoin de personne pour se suicider tout seul - comme vous le soulignez souvent si bien.
Il y a un papier percutant de Pepe Escobar reprenant l’historique récent du drame lybien:
http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/MI01Ak02.html
justin gregoire Dubois
31/08/2011
Une réponse possible à vos interrogations sur :
Jack v.
31/08/2011
... qui montre que l’affaire libyenne n’est pas à classer avec les révoltes populaires du “printemps arabe”, voire que c’est même, peut-être une réaction à ces mouvements populaires, réaction qui visait à créer un contrefeu en Libye avant que la population libyenne décide de se doter d’un nouveau gouvernement choisi par elle cette fois-ci.
Alors que les dictateurs égyptien et tunisien ont trouvé des pays arabes pro-occidentaux prêts à les accueillir sans que personne n’y trouve à redire, on s’offusque de ce que Kaddafi ou plutôt sa famille, trouve refuge en Algérie.
Pourtant, depuis la deuxième guerre mondiale on ne compte plus les dictateurs, certains autrement plus sanguinaires que Kaddafi, qui ont trouvé refuge en Occident malgré la réprobation populaire. Qui ne se souvient de l’accueil fait en France à Duvalier, par exemple ou l’étrange comportement de la justice anglaise quand il s’est posée la question de la mise en accusation de Pinochet ?
Kaddafi et sa famille détiendraient-ils des secrets gênants ?
René M
31/08/2011
“[ ] Donner une réalité indépendante à un objet que vous avez en réalité construit vous-même est une définition parfaite de ce que les Écritures juives et chrétiennes appellent idolâtrie »”
C’est cela, c’est exactement la description du veau d’or
Le veau d’or est toujours debout, selon l’air célèbre.
Mais cette fois il est pris de soubresauts plus sérieux que ceux jusqu’ici, de sa longue histoire.
Affaire à suivre…
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