laurent juillard
28/09/2011
Cela fait un moment que les relations entre individus et système social me chauffe les neurones, a la lecture de De Defensa.
Un système est il totalement independant au point que les individus le composant puisse ne pas etre responsable de ce que système entraine ?
Un système socio-politique peut il fonctionner correctement si la majorite des individus le composant nont pas eux-mêmes un système psychique fonctionnant correctement ?
Un individu peut il atteindre un certain equilibre psychique dans un système desequilibre ?
Finalement un système social equilibre nest il pas destine (par nature) a etre corrompu par des individus recherchant (par leur nature) a en prendre le pouvoir et a utiliser ce pouvoir pour une satisfaction personnelle ?
Un système etant soumis, comme un individu, au cycle de naissance, expansion- contraction et mort, nest il pas necessaire que des « individus fossoyeurs », dont GW Bush est un archetype occidental, fasse leur travail de croque mort, afin que de système en système la conscience collective de lhumanite evolue a travers son propre cycle de naissance-mort-renaissance ?
Voici les quelques lancinantes questions que provoquent la lecture des differents intervenants du site et qui en est, pour moi, la “substantifique moelle”
Schlachthof 5
28/09/2011
Parler de théorie du complot est une absurdité utilisée par le Système pour décrédibiliser toute tentative de remise en cause du discours officiel.
Sémantiquement parlant, il s’agit bien d’un complot puisqu’il y a entente secrète entre individus pour orchestrer un attentat.
Le point qui fâche est d’en désigner les commanditaires…
À qui profite le crime ?
Voir http://www.legrandsoir.info/La-theorie-de-la-theorie-du-complot.html
Ilker de Paris
28/09/2011
Peut-on dire qu’au fond l’Occident est malsain et que malgré les vertus qu’il avance : démocratie, libertés, esprit critique, primauté de la science sur les superstitions, droits de l’homme etc celles-ci ne tiennent pas face à un caractère qui manque justement de liberté (et donc d’humanité ?).
Si tel est le cas, la barbarie l’emportera (chassez le naturel…) sinon il y a un espoir que des changements aient lieu car nous sommes en tant qu’humain attirés par le bien, le respect de la vie, avons le souci d’autrui, besoin des autres pour donner sens à notre vie etc cela qui nous tient ensemble - c’est la différence entre croire en la vie, faire l’effort de vivre et avoir perdu cette croyance : “Je n’ai point fait le mal. Les jours vont m’être légers, le repentir me sera épargné. Je n’aurai pas eu les tourments de l’âme presque morte au bien, où remonte la lumière sévère comme les cierges funéraires.” On verra.
Concernant la politique de la Turquie, elle bouscule les certitudes, fainéantes et hypocrites, des pouvoirs occidentaux que le Système est bon - alors qu’il nous mène à des catastrophes que l’on voit se dérouler sous nos yeux.
Et cette déstabilisation montre(ra) ce qu’il en est réellement de l’humanisme affiché par l’Occident : est-il vécu ou joué ? Dans ce dernier cas, comme je l’ai dit c’est la barbarie qui nous attend car viendra un temps où il ne sera plus la peine de s’encombrer d’artifices droit-de-l’hommistes. On verra, encore une fois.
Un mot sur les “kemalistes” qui sont (étaient) pro-européens avant d’être pro-occidentaux, l’Europe étant perçue comme comme un exemple, idéalisé, à suivre sur le chemin de la modernité, la civilisation - au sens noble du terme - contre l’ancien monde turc dont les archaïsmes avaient failli emporté celui-ci dans le néant. Néanmoins, l’Europe, pour des raisons que j’ai évoqué ici, ne s’est pas montré à la hauteur - pour elle-même déjà - et l’exemple s’est effrité.
Christian Steiner
27/09/2011
@ justin gregoire Dubois
Ce nest pas que je veuille défendre un système ou lautre, mais il sagit de comprendre correctement les choses :
Avec les monnaies alternatives, il ne sagit pas déliminer les monnaies « longues distance » (les monnaies nationales, francs suisse, dollar, euro etc. etc.), mais dintroduire à côté de celle-ci des monnaies « alternatives » ou locales. Cest un système dual : coexistence de deux types de monnaie sur le même territoire : des monnaies longues distance pour les échanges internationaux et les investissements lourds et les grands projets (mais avec le risque que ces dernières soit soudainement rendue indisponible parce que “bloquée” sur les marchés internationaux), et à côté de celle-ci un système de monnaies régionales. A chaque type de monnaie son champ dapplication et defficacité. (Cest précisément équilibrer efficacité et résilience).
(cela dit : pourquoi a-t-il fallu les tickets de rationnement dont vous parler ? Peut-être bien parce que le seul type de monnaie disponible alors, la monnaie type “longue distance”, était asséchée par leffort de guerre et indisponible pour les besoins locaux (la vie quotidienne des gens comme vous et moi et des PME) )
Frederic Dedieu
27/09/2011
bien entendu Tino candela que le PS est tout sauf vertueux. Mais effectivement on peut très bien comprendre et rejoindre le point de vue de Mr Basquiat sur ce sujet. Et pour ma part j’y adhère pleinement.
Totalement d’accord que cette Gauche là est coupable de toutes les compromissions vis à vis des marchés et de la doxa libérale qui a sévit partout dans le monde depuis le début des années 80. Bien entendu que Mr Fabius sous la Gauche Plurielle est l’un des Ministres des Finances qui a le plus privatisé, de toutes l’histoire de la Vème République,dans les secteurs stratégiques (énergies, télécommunications…) et a signé les Accords de Nice. Etc etc et on pourrait faire une liste longue comme le bras.
Et on pourrait pousser l’analyse à dire que ce parti, comme finalement son opposant l’UMP, ne ressemble plus et cela à tout les niveaux au parti dont il est le descendant (SFIO) depuis bien longtemps déjà, gangrené qu’ils est par l’oligarchie financière et le patronat (ça a toujours été le cas, mais il y avait des résistances, qui depuis longtemps ont cédé).
Ça fait un moment déjà que les technocrates de gauche qui servaient dans le public dans les années 80, se sont ralliés sans pudeur au profit, la rentabilité, l’instantanéité et se sont finalement retrouvés dans le privé plus tard à servir (sévir) dans les grands groupes industrielles anciennement publics, les grandes banques et que l’on voit siéger dans les conseils d’administrations des entreprises du CAC 40, défendant l’intérêt privé dorénavant face à des hauts fonctionnaires de Bercy qui eux aussi sont devenu le parfait fruit de leur époque dégénérée. Ces Hauts fonctionnaires (HF) sortant de l’ENA ou Polytechnique est donc à distinguer des autres types d’élites purement économiques où des familles industrielles par exemple, qui n’ont pas pour vocation première d’intégrer les grands corps de l’Etat à des niveaux intermédiaires, même si on peut les y retrouver. Depuis fort longtemps maintenant les élites (HF) agissent en collusion totale dans leurs prises de décisions économiques avec ces élites économiques libérales, avec une perte de capacité psychologique à défendre l’intérêt général et celui de l’Etat, tant leur désire est grand pour une grande partie d’entre-eux d’être de l’autre côté de la barrière. Tant il me semble qu’avec leurs facultés, dans notre époque et selon leur socialisation qui peut-être diverse, ils résistent à des degrés différents aux sirènes de la trahison psychologique (je grossis le trait pour le propos sous forme ici d’un court article) : issus de la petite bourgeoisie de Province avec une tradition de service de l’Etat fort présente et permettant certaines capacités de résistance, issus de la grande bourgeoisie d’argent plus prompte à accumuler les fonctions publiques en y mélangeant les intérêts de familles et privés et ceux du pays, issus de la méritocratie et fortement imprégnés de l’intérêt général mais corruptible par l’argent et tendant finalement à vouloir la conservation (ou le statu quo, au sens économique et même bien entendu du point de vue marxiste) un fois que par l’entregent et les réseaux la grande bourgeoisie vous a accepté parmi elle, et donc issus des grandes écoles qui ont beau, si c’est le cas pour certaines, tenter de transmettre encore la notion de service public et de résistance face aux différents lobbys et puissances étrangères voient leurs anciens élèves y résister de moins en moins.
Ils sont surtout tous issus d’une époque où les élites (de type HF) n’ont que, plus encore que les classes intermédiaires et populaires, épousés les normes et les valeurs d’une époque de loisirs et d’intérêts privés qui les ont bien servi évidemment. Epoque voulu par eux et le capital qui les ont rallié trop facilement donc, on appelle cela le marché aujourd’hui pour moins hérisser le poil du lecteur, où toutes les autres valeurs les plus élémentaires qui s’opposaient à cet ordre des choses, valeurs élémentaires que d’ailleurs ces classes supérieures partagent encore entre elles du point de vue de la transmission des connaissances (la Grande Bourgeoisie notamment) mais sont systématiquement ringardisées depuis trente ans, message de ringardisation à destination de l’opinion que l’on tenta de dépolitiser, avec grand succès en moins de 20 ans. La repentance ou le cérémonial historique scénarisé remplace l’historiographie critique et la confrontation des idées, notamment quand on abordes les élites françaises des années 1930 et leur responsabilité dans la défaite de 1940, on simplifie à l’extrême la transmission de la connaissance historique qui n’est plus qu’un simulacre, on ringardise l’orthographe, qui bien entendu c’est la sournoiserie de la chose, reste un très fort marqueur social et de discrimination. On diversifie une société du spectacle qui ferait s’arracher les cheveux à Guy Debors, tellement nous avons atteint un niveau d’emprise des network et des systèmes d’entertainment dont les contenus sont plus sidérants, débilisants, cloisonnants les un que les autres, un infotainment sélectionnant les invités et censurant des quantités toujours plus grandes de sujets et d’angles de les aborder, ressemblants aux pires anticipations des films de SF d’il y a 30 ans. Mais par contre et en cela d’ailleurs voir les travaux des sociologues Pinçon Charlot, dans la Grande Bourgeoisie et les élites françaises, on conserve et on transmet des valeurs, possédant de la rigueur encore suffisamment pour en faire une classe assez homogène et capable de défendre son pré-carré ne goûtant pas elle, à la dérive culturelle de son époque qu’elle fait complaisamment avaler à son peuple, lui même représenté par une classe politique de plus en plus pauvre culturellement et sociologiquement, complètement bouffée par la Grande bourgeoisie qui l’a placé au pouvoir (aidée évidement par tout les réseaux qui lui appartiennent, médias mainstream et la puissance culturelle et financière). Mais depuis trente ans, personne en face et personne dans l’élite (de type HF) pour représenter la notion de l’intérêt général conséquence de l’affaissement du long terme chez des élites (HF) habituellement appelé à servir l’Etat qui s’enfoncent dans une corruption psychologique sans résistance (le long terme et la notion de défense des intérêts prend tout son sens dans les classes supérieures ainsi que les élites type HF dans leur capacité à défendre et transmettre leur capital social et économique à leur descendants uniquement, ce qui n’a pas toujours été le cas chez les HF qui ont pu être de bon serviteur de l’intérêt général).
L’exemple involontairement caricatural de mon propos pouvant être donné par le Haut Fonctionnaire Boris Boillon, ancien ambassadeur français en Irak et désigné par Sarkozy dont il est un proche, nouvel ambassadeur français en Tunisie avec les polémiques sur son attitude et son comportement que l’on sait.
Et dans ce marasme où les classes sociales ont été laminées par la médiocrité télévisuelle et la culture de masse, broyées par les valeurs transmises par ces réseaux de communications qui ont transmis les valeurs de l’intérêt privé, de l’argent (revoir les études et analyses publiées sur la télé des années 80, voir les travaux de Pierre Carles, François Cusset…), ces Français donc qui ont vu l’école publique exploser sous l’effet des coupes budgétaires dans un contexte d’intégration d’un nombre considérable d’élèves dû à la massification de l’enseignement et des difficultés des enfants d’immigrés à être intégrés, vu le peu de volonté de l’Etat de le faire, évidemment. Eux qui ont vu la transmission de la culture de classe être dissoute, le corps politique se tourner vers cette avenir à court terme qui s’appelle l’argent, une rémunération à cinq ou six chiffres et le luxe qui va avec. Un classe politique que finalement, nous ne pourrions même pas fusiller pour haute-trahison, contrairement à celle de la Seconde Guerre Mondiale, qui l’a échappée belle, pour la plupart. Car cette classe politique là, fruit de cette époque, avocat d’affaires médiocres (Sarko, Lellouche, Lagarde), agents d’assurances arrivistes (les X. Bertrand), et le restes (sportifs, banquiers, people…) qui ont pu certes remplacer tout ou partie de l’appareil d’Etat (HF) avec des affidés (notamment les fameux « Lellouche’s boys » au Quai d’Orsay, pour y préparer à l’époque le grand rapprochement avec les americains, le retour dans l’Otan, et la volonté de se soumettre à la politique étrangère US sans plus de réserve) ne maîtrise finalement plus rien et plaidera qu’elle a fait comme les autres, suivre…
Les Français paumés qu’ils étaient, individualisés, atomisés et dilués furent ainsi capable d’élire cette droite d’argent caricaturale, en dessous de tout et dont finalement toutes les abonimations tout au long du mandat furent prévisibles et prédites par tout ceux qui n’avaient pas encore perdu leur boussole (il faut bien avouer que si les épisodes ahurissants qui ont accompagnés ce régime depuis 2007 ne pouvaient pas être écrites par le menu, il n’y avait aucune illusion à avoir de la part de ces hommes si vous les suiviez depuis longtemps, mais c’est vrai qu’une fois au pouvoir, ils ont fait très fort, en cela la narrative des évènements, l’ignorance des opinions publiques ainsi que le virtualisme les ont bien aidé pour faire le dos rond et s’en sortir à chaque fois).
Alors oui finalement, tellement nous étions dégoûtés de tout et de tous, ne s’attendant plus à rien, ne voyant d’ailleurs dans les évènements de politiques intérieurs français que des combats d’arrière-garde sans importance après tant de rage qui semblait inutile, voir le corps social et politique intermédiaire, des élus de terrain pour la plupart, brefs les Grands Electeurs retourner la majorité sénatoriale et ainsi faire ce vote historique ne peut que réjouir (non pas pour le PS on l’a vu plus haut, mais contre NS, on espère voir plus tard la portée éventuelle de ce vote rageur ).
On se dit que peut-être l’infâmie se paiera un jour et que ce vote en symbolise peut-être le début du processus…
Fred de Bordeaux
à Monsieur Grasset: je vous envoie un versement tout début mois prochain comme écrit dans un précèdent message.
Stephane Eybert
26/09/2011
Les militaires ont apparemment aussi empêché un accident qui aurait été regretable.
justin gregoire Dubois
26/09/2011
Les monnaies alternatives comme solution à la crise, cela me fait un peu sourire. Certe ces monnaies ont été utilisées avec succes au XIIIième siècles et après mais c’était une époque qui se caractérisait par assez peu d’échanges sur de longues distances ( comparative ment à la notre) et chaque région était quasiment autarcique…
Pour ceux qui ont la mémoire courte, la dernière fois qu’on a utilisé une monnaie alternative en Europe c’était au 20ième siècle : rappelez-vous les tiquets de rationnement pendant la seconde guerre mondiale !
Les monnaies alternatives sont souvent synonymes d’une économie de misère… C’est juste l’étape après le troc ! Bien sûr les économies autarciques sont très solides mais est ce vraiment l’idéal de prospérité que l’on recherche à travers les progrès technologiques ?
Rien n’interdit d’envisager le retour à l’âge de la pierre tant qu’on y est ?
Arrou Mia
26/09/2011
Alors notre Dame Publique s’il faut la féliciter pour cela, changer de prête-noms pour le même usage perpétué, ne surtout rien comprendre et ne rien changer au sous-système.
Laurent Caillette
26/09/2011
Les socialistes ? Ah oui, le “néo-libéralisme à visage humain”.
Franck du Faubourg
26/09/2011
Une interview radicale sur le sujet:
http://www.zerohedge.com/news/bbc-speechless-trader-tells-truth-collapse-comingand-goldman-rules-world
Alors que fait-on; se préparer ou prier?
Les deux.
Fabrice
26/09/2011
du fait que la Russie était au bord de leffondrement avant que Poutine ne reprenne la main. Il a clairement redonné une place importante à son pays et été presque “Gaullien” dans son action.
Evidemment en ne respectant pas tout à fait les “droits de l’hommes”....
Mais Obama, notre magnifique prix nobel de la paix n’a quand à lui toujours pas fermé Guantanamo alors si critique on fait il faudrait la faire tout azimut.
Fabrice
26/09/2011
Je crois que l’on peut percevoir ce retournement du sénat plus comme un vote “contre” le gouvernement et le système que comme un vote “pour” les socialiste. Et en cela l’honneur de la France serait sauvé.
Apres tout comme expliqué dans dedefensa et d’autres site il n’y a rien à attendre de ces types là. Par contre le désordre finira bien par mener quelque part… (Oui moi aussi je méprise copieusement les Socialistes… Et malgré tout je vois le coté positif comme Mr Jean-Paul Baquiast)
Fabrice
26/09/2011
Le sentiment d’inculpabilité et la certitude d’avoir raison me semblent suffisant pour expliquer le manque d’explication à ce sujet.
Pourquoi après tout expliquer à des gens qui refusent de se soumettre à la “ligne officiel”?
Ces cons là seraient bien capable de transformer une situation explicable en mystère insoluble. J’ai du mal à croire à l’hypothèse du complot… Comment les même gars qui lanceraient un tel complot pourraient il “oublier” de laisser des fausses armes de destructions massive en Irak?!? A moins que le complot soit le fait d’une puissance étrangère aux USA (et plus efficace). Mais alors pourquoi les Américains se tairaient il?
En dehors de l’inefficacité on ne peut rien retirer de certain de cette histoire. Soit c’est un complot US et les comploteurs ont été trop nul pour bien capitaliser sur cela puis incapables d’installer de fausses armes de destructions massives en Irak… Soit ce n’est pas un complot et les Américains ont été incapable d’en convaincre le monde. Dans les deux cas on est confronté à une relative nullité. C’est donc la seul information que je retirerais de cette histoire.
Personnellement en dehors de ma conclusion sur la nullité des intervenants je vais faire le choix de l’ignorance sur ce sujet.
Fabrice
26/09/2011
Chacun des manquements des medias mainstream par rapport à cela, chaque remarques des journalistes qui se croient faiseur d’opinion sur Ron Paul finissent à l’inverse par le légitimer un peu plus aux yeux de la population qui est de plus en plus soupçonneuse.
Jean-Paul Baquiast
26/09/2011
J’approuve pleinement les conclusions de votre article. Je suis persuadé que Poutine, Medvedev et autres décideurs du Kremlin se préparent à affronter les immenses difficultés à venir en renforçant leur appareil d’Etat, notamment à sa tête. C’est bien plus important pour la Russie aujourd’hui que faire acte d’allégeance à un libéralisme de façade qui l’ouvrirait sans défense à l’américanisme.
Aujourd’hui, en Russie où s’est établie une certaine démocratie participative via le web, cela pourra se faire sans retomber dans une sorte de néodictature stalinienne.
Ce renforcement des Etats devrait redevenir une priorité pour les gauches européennes. Il n’est pas incompatible avec un combat pour une souveraineté européenne sur une base fédérative. Mais l’américanisme ambiant, de mêùe que son allié le néolibéralisme financier, n’en veulent absolument pas.
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