Daniel
07/10/2011
Pour autant que je le sache, les responsables actuels de Dexia ont fait ce qu’ils ont pu pour contenter leurs emprunteurs, des élus de collectivités qui cherchent des emprunts à remboursements faibles au début, élevés pour les élus suivants :
http://www.objectifeco.com/spip.php?page=article&id_article=2574
Ils ont trouvé une situation incurable, due à leurs prédécesseurs qui avaient participé à l’escroquerie étatique US de Freddie Mac et Fanny Mae, une garantie étatique à des emprunteurs insolvables.
chaque intervention de l’état dans l’économie se traduit par une situation pire que la précédente ; l’ennemi, c’est lui !
Ceux qu’il faut mener au tribunal sont les élites intellectuelles qui, tel M. Baquiast, mènent la France à la ruine par toujours plus d’état.
Jean-Paul Baquiast
07/10/2011
Il est étonnant de continuer à voir les candidats du PS à la présidentielle (les autres sont pires) flotter au dessus de tout cela comme si de rien n’était, ni pour aujourd’hui ni pour demain. Faudrait-il un OWS à la française pour les réveiller…
Fabrice
07/10/2011
A ce moment là il serait bon de ne pas hésiter à se battre pour ne pas laisser la définition des mots à ces “faussaires”.
C’est en redéfinissant des mots tels que la torture, la démocratie, la liberté, la libre concurrence, le capitalisme, et-cetera à leur sauce qu’ils comptent rouler tout le monde dans la farine.
Refuser leur système serait alors aussi refuser leur définition du sens des mots en nhésitant pas à appeler un chien un chien. Leur capitalisme n’en est pas un.
justin gregoire Dubois
07/10/2011
Le but du capitalisme est d’augmenter la richesse de ceux qui sont déjà riches par le payement d’intérêts ou de dividendes. Mais quand la richesse se concentre trop le système économique se grippe, c’est pourquoi des mécanismes de redistribution de la richesse sont nécessaires et il en existe deux :
1° Le payement des salaires. Ce mécanisme fonctionne quand il y a plein emploi. Actuellement avec les progrès de l’automation, accroissement de la productivité fait que le plein emploi est devenu une utopie et c’est une des causes de la crise actuelle.
2° La redistribution de la richesse par l’impôt qui pour fonctionner présuppose que la fraude fiscale n’existe pas dans un Etat fort. La mondialisation capitaliste, a favorisé cette fraude sur une large échelle c’est pourquoi la redistribution de la richesse par l’impôt ne fonctionne plus. De plus les capitalistes ont largement les moyens de corrompre les politiciens dans le but de réduire les impôts afin d’accroitre leur richesse et pourquoi s’en priveraient ils ?
Pour palier à ces dysfonctionnements et surtout maintenir la consommation ( non par altruisme mais par égoïsme : les capitalistes sont les propriétaires de l’outil de production) le système a mis en place le crédit à la consommation ce qui n’a pas constitué une solution durable mais au contraire créé un problème supplémentaire : la dette qui ne fait qu’augmenter et par là a contribué à augmenter la concentration de la richesse par le payement d’intérêt pour autant que le capital soit récupérable mais ce seuil a été dépassé et actuellement les riches sont en train de comprendre qu’ils ne s’enrichiront plus parce qu’il y a trop de pauvreté mais pour être politiquement correct on dit “trop de crédit” ou “crise du crédit” ( c’est pourquoi les banques qui fonctionnent grâce au crédit sont en train de couler ) d’où la volonté affichée par certains de devenir des contribuables “honnêtes”, probablement trop tard pour sauver le bazard
Quand on en arrive à ce stade la solution utilisée pour permettre aux riches de continuer à avoir l’illusion de s’enrichir et pour permettre aux banques de continuer à fonctionner est de faire fontionner la planche à billet. Mais on est là dans l’illusion car l’argent perd de sa valeur par l’inflation et c’est ainsi que les 99% continuent à s’appauvrir.
Le capitalisme “purifié” à la Ron Paul provoquera in finé une énorme catastrophe sociale en supprimant l’interventionisme de l’Etat, c’est à dire la régulation de la richesse par l’impôt qui est le mécanisme ayant empêché la catastrophe d’arriver plus tôt.
Il n’y a pas “leur” capitalisme et le capitalisme… comme il n’y a pas de capitalisme sans profit et il faut arrêtrer de croire qu’il y a profit et profit (c’est à dire qu’il existe des profits honnêtes et d’autres malhonnêtes) ou des petits profits et des grands profits car inévitablement, par la grâce du capitalisme, petit profit deviendra grand ! La stratégie visant à favoriser les petits profits ne fonctionnera pas non plus durablement, car grâce au principe de Liberté, les plus forts évinceront les plus faibles… .
Les profits ne sont en réalité que des taxes privées et il est légitime de se demander pourquoi les hommes d’affaire trouvent normal qu’on leur paye cette taxe privée qui ne sert que leurs intérêts égoïstes et anormal de payer un impôt qui servira l’intérêt général ?
Le capitalisme rime t il avec liberté ? La seule liberté qui compte pour le capitaliste c’est la liberté de s’enrichir… Par contre la liberté de s’opposer ne peut s’exprimer que quand elle est inefficace !
Jean-Claude HENRY
07/10/2011
Entièrement d’accord. Excellente analyse.
Stephane Eybert
07/10/2011
Je crois que le capitalisme dont parle DeDefensa est le capitalisme qui se déroule sous nos yeux, celui du monde réèl, et non pas un capitalisme vertueux et théorique.
De même lorsque l’on parle du communisme, on parle de l’expérience communiste du monde réèl, celle qui sest produite et qui a eu les résultats désastreux que l’on sait.
Les appellations de capitalisme et de communisme ont été l’une comme l’autre utilisées pour parler de systèmes qui avaient peut de ressemblance avec leurs appellations respective.
Ceci ayant été fait de bonne foi, les communistes de l’époque croyant en la vertu communiste de leur système, de même que les capitalistes d’aujourd’hui coient eux aussi en la vertue capitaliste du leur.
Le problème ne venant pas de l’idée mais de son application systémique.
Fabrice
06/10/2011
Ma réaction à cette lecture sera peut être mon premier refus de la logique de Dedefensa.
Pour moi ce n’est pas le “Capitalisme” qui est en faute mais “Leur” capitalisme. Celui qui est centré uniquement sur la recherche du profit. Si le capitalisme était seulement cela alors les Pharaons de l’ancienne Égypte étaient déjà capitalistes et le capitalisme est notre système depuis toujours. Mais ce qu’on avait alors cétait juste le concept de la monnaie et de la propriété (souvent mal acquise).
Le capitalisme est centré effectivement sur la recherche du profit d’un coté mais aussi de l’autre sur la liberté de choix et la concurrence libre. Hors “Leur” capitalisme refuse cette logique. Ils ne veulent pas de concurrence. Ils veulent toute la richesse. Ils veulent des monopoles ou des oligopoles où ils sarrangeraient sur les prix. Ils veulent des rentes. Ils veulent le beurre et l’argent du beurre.
Ils veulent que nous ne puissions aller que dans leurs “banques”. Que nous ne puissions pas refuser de les voir utiliser nos économies pour tenter leurs coups boursier, que nous ne puissions pas nous indigner quand ils ratent leurs coups et se font dédommager à nos frais à travers nos états fantoches.
C’est pour cela que des hommes comme Ron Paul ou les libertariens les terrifient. Car ceux là veulent un retour à une vraie économie capitaliste avec une vraie concurrence. Ron Paul veut que quand une banque fait de mauvais choix elle ferme tout simplement et tant pis pour ses actionnaires qui y regarderont à deux fois par la suite…
Ils ne veulent surtout pas qu’on oppose leur “système” au vrai capitalisme. Ils veulent des opposants qu’ils puissent traiter de “socialistes”, “communistes” ou “terroristes”. Et ils est dur d’appeler Ron Paul et sa base ainsi. Le système veut opposer les médecins, cadres, journalistes, ingénieurs, et toute la frange un peu plus riche et éduqué des 99% au reste des 99%. Et ce alors qu’en vérité il la méprise tout autant.
Tant qu’on parlait des 80% les plus pauvres, qu’on se plaignait des salaires des gens éduqués et qu’on parlait de lutte des classes le système était en sécurité.
Mais quand on a face à soit 99% de la population on ne peut plus vraiment parler de lutte des classes. Ce qui manque alors est avant tout la réalisation de cet état de fait par les 99%.
Jean-Paul Baquiast
06/10/2011
Mais que faire à la place, que propose ce monsieur? Il serait temps d’en discuter…Je vais essayer de faire un petit papier sur ce sujet, et vous l’envoyer.
Michel TIBON-CORNILLOT
06/10/2011
J’espère que ce texte ne sera ni trop long, ni trop fastidieux mais il m’a semblé qu’il s’inscrivait dans certaines des préoccupations qui apparaissent avec force dans le forum.
J’ai essayé de condenser des observations qui s’inscrivent dans le contexte de mes recherches:
- sur les techniques contemporaines dans leurs versants apparemment contradictoires et pourtant convergents, les modifications des corps (entre autres, par le génie génétique), et la mise en place d’automates de plus en plus autonomes;
- sur la mise en place de phénomènes nouveaux et imprévi-sibles tels que l’apparition du “déferlement des systèmes techniques contemporains”.
Voici donc ce texte
En route vers la planète radieuse!
La situation présente sinscrit dans un contexte marqué par de nombreuses guerres et par des inquiétudes croissantes concernant la dégradation des différents milieux sociaux et environnementaux qui permettent la survie terrestre des six milliards et demi de mammifères humains. Ces analyses qui semblaient caractériser, il y a quelques années, les esprits chagrins, sont maintenant majoritaires ; elles contribuent aussi à la disparition du respect quasi religieux qui auréolait les développements scientifiques, techniques et industriels.
Malgré les apparences, la situation actuelle des sciences et des techniques est devenue problématique et les remises en question de leurs activités croissent au même rythme quelles se répandent à la planète entière. Cette situation instable est liée aux interpénétrations de plus en plus étroites entre des circulations financières complètement folles, des développements économiques et industriels toujours plus inégaux et des recherches techno-scientifiques belliqueuses et toxiques. Des populations de plus en plus nombreuses, de plus en plus étrangères à la « Weltanschauung » occidentale sont directement convoquées à adopter les modes dexistence des sociétés industrielles et doivent répondre sans tarder à cette convocation.
Le «forçage» actuel est dautant plus dangereux quil sinscrit dans le cadre des épisodes coloniaux et impériaux menés par les élites blanches de lEurope occidentale, puis dAmérique du Nord, et ce, depuis cinq siècles. Ces épisodes sont à lorigine dimmenses massacres, dans les deux Amériques, en Chine, en Inde et dans bien dautres contrées.
Qui peut oublier que les technosciences contemporaines forment avec l’industrialisation, lun des substrats essentiels des vagues expansionnistes actuelles. Que ce soit sous la forme directe des armements vendus aux clients « sous-développés », des armements « dernier-cri » testés par les nations industrielles dans leurs guerres « démocratiques » contre les pays détenteurs de richesses énergétiques, ou bien sous la forme indirecte des impératifs économiques, financiers et symboliques, les techniques et les sciences occidentales sont au cur du désastre que nous sommes en train de vivre.
En quarante ans, linformatique et les ordinateurs, ces machines logico-mathématiques, entièrement tributaires de lhistoire des formalismes au sein des sciences occidentales, se sont diffusés dans le monde entier et simposent en tant que prisme privilégié permettant daborder tous les aspects du « réel », de ce réel mobilisé totalement dans la vision numérisée du monde. La visibilité actuelle de cette expansion pose alors de graves problèmes aux responsables de ces milieux scientifiques et techniques qui risquent de se voir attribuer des responsabilités fatales dans les guerres néocoloniales ou dans des dysfonctionnements importants liés à des pratiques industrielles en train de déferler (nucléaire, génétique, alimentation, etc.)
Ces perspectives semblent plutôt désastreuses mais sont-
elles irrémédiables? Des questions innombrables se posent qui ont toutes un caractère philosophique “critique”. En voici quelques unes:
- est-il souhaitable de participer au sauvetage des sociétés industrielles, de réformer, et les sciences, et les techniques, et l’industrie?
- faut-il plutôt laisser les contradictions s’exprimer jusqu’à leurs termes, car les interventions volontaristes pourraient
se retourner en leur contraire, de façon nihiliste?
- une dernière remarque cependant! Il y a bientôt sept milliards de mammifères humains qui peu à peu, sous leurs regards, vont comprendre les enjeux liés aux impasses de la culture occidentale et vont rencontrer de façon redoublée, la faim, les guerres, l’effondrement de leur dieu; quels seront les effets planétaires de notre actuelle lucidité?
Francis Lambert
05/10/2011
“La France consacre plus d’argent au paiement des intérêts de sa dette qu’à sa défense (...)
31,7 milliards (...) inférieure au simple paiement des intérêts de la dette publique de la France, qui s’élèveront en 2012 à 48,8 milliards, selon le quotidien Les Echos.”
Ca chute ... sauf pour les “profiteurs de dette” et leurs marionettes du Fouquet’s.
Le total de la charge d’intérêt par rapport à la dette moyenne (calculée depuis la révolution de 1981) ... rapporte plus que ce “capital ré-emprunté” chaque année (“credit revolving”).
L’oligarchie n’a pas intérêt à casser “SA” pompe Nationale.
Ses politiciens se dévouent donc à ne rien résoudre.
Bien au contraire, de crise en crise les “grands emprunts”, les “garanties”, les sauvetages s’additionnent sans résultat ... sinon évidemment de décupler les “dettes Souveraines”.
Du Crédit Lyonnais jusqu’à Dexia, qui gère et décide ?
Qui touche les coupons, bonus pharamineux puis “parachutes dorés” ?
Où sont les économistes qui péroraient que les états ne tombent pas en faillite ?
Qui paye la note finale ?
Et ce payement profite encore ... à qui ?
Le jackpot c’est quand la charge croissante d’intérêt ne peut plus être payée et qu’elle vient s’ajouter au capital à ré-emprunter. Ce qui coûte des intérêts composés, à cumuler et financer l’année suivante en “boule de neige”.
Un point de comparaison : Pétain finançait massivement les Nazis après la défaite.
La France payait 400 millions de francs de 1940 PAR JOUR en indemnité d’occupation!
En 2012 c’est 48,8 milliards d’intérêts “Souverains”,
soit 134 millions d’EUROS d’intérêts ... PAR JOUR !
Il reste évidemment le CAPITAL à rembourser ... 1646,1 milliards d’euros en 2011, soit 84,5 % du PIB ... 86,9% prévus en 2012. Un racket générationnel sans même l’excuse d’une guerre mondiale !
Mais Pétain n’est pas de retour, tout ce foutoir “Souverain” est emporté dans le tsunami des crises mondiales (épuisement des ressources, pollution, diversité, effondrement occidental, réchauffement etc.).
laurent basnier
05/10/2011
La définition du mal qui est présentée dans votre texte.
“Car on pourrait dès lors arriver à une notion du mal comme ce qui est non-mesure par rapport à la mesure, sans limite par rapport à la limite, absence de forme par rapport à ce qui produit la forme et déficience permanente par rapport à ce qui est suffisant en soi, toujours indéterminé, stable en aucun façon, affecté de toutes manières, insatiable, indigence totale. Et ces choses ne sont pas des accidents qui lui adviennent, mais elles constituent son essence en quelque sorte, et quelle que soit la partie de lui que tu pourrais voir, il est toutes ces choses. Mais les autres, ceux qui participeraient de lui et sy assimileraient, deviennent mauvais, nétant pas mauvais en soi”
ressemble à la description de l’inconscient que Jung aurait pu faire.
et je crois me souvenir d’une lecture de Henri Atlan décrivant la complexité du cerveau et la description de notre pensée comme étant la conjonction de deux éléments très séparés mais indissociables l’un de l’autre.
D’une part, une force inconsciente, immense, faite pour générer de l’envie, de l’imagination, du tout et du n’importe quoi - jour et nuit - poussant, sans limite, sans forme, une Force générant des idées toujours.
et d’autre part - une mémoire - assez bete - mais qui catalogue - qui trie et qui sépare et structure - qui rejette car elle ne connait pas ou accepte car un élément ressemble à quelque chose qu’elle connait.
notre pensée ne peut naitre que de la conjonction de ces deux structure.
en repoussant cette force immense que vous qualifiez de mal - j’ai l’impression que vous amputez l’être de cette force immense qui pousse toujours - sans notion de bien et de mal et qui peut faire le pire et le meilleur.
Cela ne me semble pas une bonne idée - une bonne idée provisoirement peut etre mais à terme non.
ah - un autre point - je reviens sur les moments de rupture et les psychologies qui vont avec.
La Chine des Royaumes Combattants à vu la naissance du Taoisme - une philosphie qui se met incroyablement en dehors de tout - qui définit un Tao inaccessible et pourtant agissant - le Wou wei - le non agir et pourtant qui est le plus agissant de tous.
je retrouve les prémisses de ce temps et de cette philosophie dans ce qui pointe de vos analyses.
René M
03/10/2011
Géo
Le lien que vous proposez concerne un ouvrage ancien (2002 Daquié et Guisnel ) et celui ci se contente comme c’était la mode à l’époque et encore hélas actuellement, de déblatérer sur tel ou tel ou leur travail, et se garde bien d’entrer dans les aspects techniques. disant de l’ouvrage commenté “qu’il a fait appel à des spécialistes” nous voilà bien avancé avec cette argument d’autorité. Sous entendu : ” Vous êtes ignares ce sont des spécialistes faites leur donc confiance vous pourrez faire le tri dans les théories grâce a eux ”
Mais proposer un tel prêt à penser, en fait tout simplement pro-vo quel retournement manipulateur des psychologies
Et aussi, suffit-il d’affirmer pour qu’ils le soient spécialistes, ou même s’ils le sont pour faire foi de leurs compétences voire de leur sincérité et honnêteté ?
Depuis le débat à progressé, Non ?
.
Mais bon laissons donc le Système s’enferrer dans ses mensonges et sa guerre au terrorisme ,dignement continuée quoiqu’il en dise par Obama avec les restructurations de régimes et de pays entier consécutives à ce septembre là
S’enferrer jusqu’à l’effondrement final !
Aidez le même….abondez dans son sens, il en arrive même à croire lui même à ses mensonges il ne saurait éviter la chute,....
Encore une pichenette ou une louche de la sauce réchauffée année après années.
Plus le système dure dans cette voie plus ” il travaille à “et donc assure et se rapproche de sa chute. Fin inévitable !
laurent juillard
03/10/2011
De Defensa: la seule question intéressante qui subsiste est de savoir sils arriveront à proclamer la victoire totale dans la Guerre de la Terreur avant que le Système ne se soit totalement effondré, ou si la Chute lemportera de vitesse avant que le communiqué de victoire ait pu être diffusé.
On voit bien, depuis la chute de lURSS que les americains, ou en tous cas le Pentagone, ne peuvent pas vivre sans ennemis exterieurs. Des quils tuent un soit disant dirigeant dAl Qaida, ils en reinventent un autre. Comment pourraient ils finir une telle narrative avant de sepuiser eux memes ?
Cela me fait dailleurs penser que si Al Qaida existe cest plutot sous la forme dun regroupement tres informel des “indignes musulmans face a lenvahissement du neocolonialisme mercantile occidental. En creusant un peu on trouverait peut etre des points communs avec les indignes occidentaux: Pas de programmes clairs, un structure floue, pas de hierarchies, des petits groupes disperses relies par internet, et une volonte de faire flechir le Systeme. Bref une hydre impossible a abattre. La Vie est decidement pleine dironie.
Alain Vité
03/10/2011
Cette indécision et cet apparent errement d’Occupy Wall Street font penser à l’eau. Avec un verre d’eau vous ferez comme vous voudrez, face à l’océan vous ferez comme vous pourrez.
L’océan semble mou et faible, pourtant il coule les bateaux et use les montagnes, il s’infiltre partout et rien ne l’arrête. Sa force est au delà de notions comme la décision et la volonté, la force de l’eau est en elle-même.
Occupy Wall Street ressemble à un océan humain.
L’océan est aussi autre chose qu’une immense masse liquide, il est constitué d’eau, un composant chimique redoutable : solvant et oxydant à la fois, et dans chacune de ces fonctions, un des plus puissants de la planète.
Si ce mouvement Occupy Wall Street est tel que vous l’avez perçu, alors les effets de l’eau ont déjà commencé. Par exemple, le don d’une banque à la police ressemble à une percée d’oxydation, quelles que soient les intentions de protection recherchés par la banque. Typiquement, cela ressemble à ces percées de rouille rapide qu’on voit apparaître sur les structures affaiblies (par exemple une arête brisée de carrosserie de voiture)
Par ailleurs, des réactions divisées pourraient se manifester sous l’autre fonction de l’eau - son effet solvant - par affaiblissement des liens unissant les forces politiques entre elles, de même que les forces de communication (idée de profane, superficielle et sans recherche)
Ensuite, les effets solvants rendent fragiles à la rouille, comme l’est toute surface décapée de ses protections.
Tout autant qu’elle structure et nourrit la vie, l’eau est terrible. Sa force mécanique use et romp, sa force chimique dissout et corrode.
L’humain fait tout ça aussi, il n’a rien eu besoin d’inventer, seulement d’être et d’entendre ce qu’il est ; il est contitué à 70% d’eau.
Voilà donc qu’à force de vouloir échapper à notre nature, elle nous rattraperait ? L’unification des sciences en marche : tout est relatif, et tout est chimique.
Frans Leens
03/10/2011
La différence entre Tea Party et Occupy Wall Street, c’est que Tea Party est au Congrès et à le soutien de certains medias mainstream. Ce n’est pas le cas d’Occupy Wall Street.
Cela va sans doute faire une grosse différence.
Occupy Wall Street va subir l’état policier américain dans toute sa rigueur. Son Goulag enferme déjà 2,5 millions de personnes. Il suffit de mettre en service les camps de concentration déjà en place (voir: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=1750).
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