Laurent Demaret
03/11/2011
10 minutes seulement, mais l’essentiel a été dit puisqu’ils ont parlé de l’étalon or et probablement pas de la dépénalisation des drogues dures ..
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/02/97001-20111102FILWWW00632-m-le-pen-a-rencontre-ron-paul-aux-usa.php
A l’issue de ces 10 minutes Marine a déclaré
“Nous avons longuement parlé de l’ensemble des propositions qui sont les nôtres et que nous avons en commun, en particulier de l’étalon-or”
Le figaro complète et nous informe (enfin ?) sur Ron Paul :
“un porte-parole du candidat républicain a indiqué que M. Paul avait eu “une rencontre privée rapide avec Mme Le Pen, au cours de laquelle la politique monétaire et l’étalon-or ont été évoqués”. Ron Paul, distancé dans les sondages par Mitt Romney et Herman Cain, est l’un des huit candidats à l’investiture républicaine pour la présidentielle de 2012 aux Etats-Unis. Considéré comme membre de l’aile “libertaire” du parti conservateur, il s’oppose à l’intervention de l’Etat dans la vie du pays, au point d’être partisan d’une dépénalisation des drogues dures.”
laurent juillard
03/11/2011
J.P. Baquiast dit : Rien n’interdit de faire l’hypothèse qu’alors le Système s’effondrerait de l’intérieur puis sauto-réorganiserait sur des bases différentes.
Cest effectivement une hypothèse qui semble prendre forme avec le mouvement des indignés.
Ils ne proposent rien, imposent encore moins, laissent le principe dauto organisation ou de réaction spontanée gérer leur démarche.
Quand le système et le pouvoir en place se sera dissous dans sa propre incapacité que restera til ? Rien, juste une place vide favorable au déclenchement dun processus auto organisateur car la nature a horreur du vide. Une toute nouvelle expérience sociale.
Dou lart de linconnaissance comme technique politique moderne. Surtout ne pas proposer de solutions préconçues, elles deviendraient totalitaires, par nature. Juste observer, tenter de comprendre et se tenir prêt à agir mais seulement si la vie nous y pousse, voir nous y oblige.
Et faire confiance non plus en lintelligence dindividus/chefs mais à lintelligence, bien plus subtile, de la conscience collective pour nous recréer un système, par nature plus démocratique.
Francis Lambert
03/11/2011
“l’anthropologue américain Joseph A. Tainter trace un parallèle inattendu entre le déclin de l’empire romain et la situation présente des vieux empires occidentaux (...)
Joseph Tainter suggère l’existence d’une similarité entre les liens de dépendance de l’empire romain à l’égard des flux d’énergie qui ont permis son essor et nos propres liens à ces mêmes flux d’énergie.
Au temps des Romains, la seule énergie disponible était celle du soleil.
Lorsque les Romains envahissaient et pillaient un nouveau territoire, ce qu’ils faisaient en fait, c’était piller les surplus d’énergie solaire de ce territoire, transformés et accumulés au fil des siècles « sous la forme de métaux précieux, d’uvres d’art et de personnes ». Ces pillages étaient extraordinairement rentables. (...)
Mais « l’ennui avec le pillage, c’est qu’il ne peut avoir lieu qu’une seule fois », dit l’anthropologue. (...)
Un jour, l’empire se trouva à court de conquêtes rentables (déserts à l’est et au sud, mers à l’ouest et au nord). (...)
Dès lors, pour pouvoir rester ce qu’ils étaient devenus, les Romains firent la seule chose rationnelle à entreprendre face à pareille impasse : ils se mirent à biaiser. Durant des siècles, l’administration romaine ne cessa de déprécier la valeur de ses monnaies, réduisant lentement mais sûrement les quantités de métaux précieux qu’elles contenaient. Ceci décida probablement de l’effondrement de l’empire. (...)
Faute de regarder en face ces conditions d’expression de leur avidité et de leur ubris, les démocraties occidentales ont laissé croître leurs dettes avec inconséquence, dépréciant la valeur de leur socle sans s’interroger vraiment, par exemple, sur les raisons évidentes et profondes du constant paradoxe de la persistance d’un chômage de masse au sein de sociétés d’une richesse inouïe.
Les énergies renouvelables seront incapables de remplacer le pétrole. “
(la suite, encore plus intéressante, ajoute le lien entre civilisation et maîtrise de la complexité)
Arrou Mia
03/11/2011
“ce que considère sans aucun doute un Henri Guaino comme étant léchappée dans une crise fondamentale et générale, ne figure pas nécessairement, et même sans aucun doute pas, dans lesprit dun Sarkozy”
Le Président de la France écoute en dernier lieu et parfois tard son visiteur du soir: le président de BNP-Paribas, Michel Pebereau.
Ses conseillers, ça lui sert juste pour certains discours.
Jean-Paul Baquiast
02/11/2011
Puis-je préciser que les commentaires sur ce que j’écris ici m’intéressent, fussent-ils en contradiction avec ce que je pense. La règle du jeu de la formule “blog” ne déplait qu’à ceux qui sont en permanence “fishing for compliments”. Ce n’est pas mon cas.
L.B.
02/11/2011
Effectivement - Monsieur Baudelaire est un talentueux contributeur - il faudra l’inviter de nouveau - un plume - une langue - vapeur d’alcool et de tabac - un diable d’homme - petit sourire en coin du bout du siècle. merci Monsieur.
L’homme diable évoqué semble bien agréable - bien trop sympathiquement humain - aurait il chipé une âme ?- est ce si grave ? - les escrocs sont hommes et ne sont pas monolithiques - je ne sais.
comment le Dieu du bien, si puissant - celui que j’appelle de mes prières le soir n’ a pu donc définitivement supprimer ce mal - le Dieu est omnipotent, omniscient, est amour, et vie - tout de même ce n’est pas rien - la bagarre dure depuis combien de siècle ? sont ils donc à égalité ?
ben .. il est possible le diable soit nécessaire - un mal daté, historié, contextualisé, peut être bien relatif à.. - cela ne sert à rien de le vilipender - il est puissance au creux de mes reins - même si j’ai par ailleurs j’ai une tête et coeur (quoique ceux ci soient aussi partagés) . il est le feu sous la marmite - il est lappétit - il est l’animal, il me nourrit et il me donne des enfants, et il assure une partie de ma sécurité - il est moi et il n’est pas tout moi
opposer le bien et le mal - c’est facile - c’est simple - c’est clairement identifiable - et franchement moi - j’aime bien le film - car dans mon canapé - j’ai des frissons et je comprends tout et c’est bien rassurant - Chaque chose à sa place.
Mais, certains soirs terribles - quand le diable et le dieu dos à dos sont épuisés et ne me servent plus à rien - il faut que moi - le bonhomme - je me décide seul - à ce que je concède au diable, à ce que j’apprends de dieu - et ces soirs d’acier - je vais faire un pas d’airain sur le chemin - oui - ils séparent mais la tache de réunification est mon lot - ma tache - ils m’exposent les faits pour que je fasse ma part du travail - la dialectique est clair mais je dois faire la synthèse. C’est le boulot du bonhomme. n’accusons pas le diable. il a rempli sa part du contrat. l’homme ne doit pas se défiler.
le diable de Baudelaire est joueur - le jeu n’est pas drôle - mais il n’y a pas plus intéressant - Il n’y a jamais de perdant.
Alain Vité
02/11/2011
La crise de la dette grecque est un enfumage complet, comme c’est très bien expliqué là :
En cas de défaut grec, les seuls réels perdants seront (soyons fous, osons l’indicatif) les créanciers imprudents.
Comme ils tiennent les dirigeants politiques par les coui… - ah, ben non, ils en ont pas (*) - comme ils les tiennent bien, ils leurs font dire et faire ce qu’ils veulent.
D’où ce délire halluciné sur la fin de l’Euro, la mort de l’Europe, les flammes de l’enfer pour nous tous.
C’est rassurant : ce piteux feuilleton, indigne d’un programme nocturne sur la TNT, est l’aveu du désespoir des élites, désormais non seulement incapables de ficeler une fable pour nous endormir, mais presque incapables aussi de faire même semblant d’y croire elles-mêmes.
C’est bien, c’est fini. Ca ne se voit pas encore tout à fait, c’est tout.
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(*) L’avantage des ovaires, c’est qu’on ne peut ni les attraper, ni en faire pression dessus. A obervser A. Merkel, et sans lui préjuger de faiblesses et contraintes compliquées, la réalité politique semble confirmer la biologie.
Laurent Demaret
02/11/2011
La rencontre n’aura pas lieu: Ron Paul sera absent de Washington lorsque Marine Le Pen y fera escale.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/29/97001-20111029FILWWW00341-ron-paul-ne-verra-pas-marine-le-pen.php
(PS : Les lecteurs du Figaro me surprennent: la proportion de pacifistes est bien supérieures à ceux de Libé, surtout depuis la guerre en Libye)
Bertrand Arnould
02/11/2011
Que cette langue est belle quand elle exprime de profondes choses dans ces humeurs qui ont su rester légères
Jack v.
02/11/2011
Il me semble que la crise a surtout montré qu’il faudrait tenir les “églises économiques” à l’écart du pouvoir politiques.
Les pouvoirs financier et bancaires ne devraient pas être autorisés à manifester des préférences en matière de gestion des sociétés ni à posséder les moyens d’agir pour faire évoluer ces dernières.
Qui formulera l’équivalent du principe de laïcité mais appliqué au pouvoir économique ?
laurent juillard
02/11/2011
Il apparait effectivement de plus en plus clairement que la modernité amène une complexification de tout système social cherchant à lintégrer. Mais la dynamique même de la vie ne va-t-elle pas elle-même vers plus de complexification des êtres vivants. La complexification est donc un processus naturel.
On le voit ici, par exemple, dans le cas du Pentagone. Monstre tellement complexe quil est livré a lui-même, entité psychique sans conscience, machine folle rendant ses chauffeurs fous et qui, tel un dinosaure, va séteindre dans son gigantisme, marquant léchec et la fin dun « essai » de plus de la vie dans son incessant processus dévolution.
Je vois néanmoins un enseignement à tirer de cet échec. Il semble que la complexification du pentagone se soit faite naturellement, sans plan dirigé ou volonté humaine consciente et quil en est de même des grosses entreprises, états et tout système dit moderne. Toute grosse entreprise, tout système social, passe par une phase de croissance et dintégration dautres entreprises puis par un sommet à partir duquel commence une phase de désintégration, de morcellement/égrainement. Ce renversement est déclenché par un seuil limite de complexité quun système donné ne peut dépasser. Le dépassement de ce seuil ne pourra se faire quen désintégrant le système en place afin de faire place à un nouvel essai/système de la vie dans son processus dévolution.
Alors cest vrai que ce « degré de complexité » manque cruellement de poésie et que ce concept de plus dans une mer dautres napporte que complexité de plus mais bon, théoriser fait partie de la poésie de ma vie qui trouve elle aussi son bonheur à surfer, mais à sa manière, sur les vagues de cette complexité qui touche lorganisation atomique de la même manière que lorganisation psychique de ce vaste Monde.
Francis Lambert
02/11/2011
Record battu chaque année.
Reste à ajouter les MILLIONS d’américains en prison.
http://www.fns.usda.gov/pd/29SNAPcurrPP.htm
+16,8% de tickets au Delaware, le record parmis les états, c’est un “paradis” financier mondial en concurrence avec La City de Londres.
Madoff City avec ses Jeux Olympiques ... comme en Grèce.
Ils parient déjà sur un record de crash.
Il y a des CDS sur La City ?
What a bit of chance, pour parler parisien.
michel BESCOND
01/11/2011
An Open Letter to the Citizens of Oakland from the Oakland Police Officers Association
1 November 2011 Oakland, Ca.
We represent the 645 police officers who work hard every day to protect the citizens of Oakland. We, too, are the 99% fighting for better working conditions, fair treatment and the ability to provide a living for our children and families. We are severely understaffed with many City beats remaining unprotected by police during the day and evening hours.
As your police officers, we are confused.
On Tuesday, October 25th, we were ordered by Mayor Quan to clear out the encampments at Frank Ogawa Plaza and to keep protesters out of the Plaza. We performed the job that the Mayors Administration asked us to do, being fully aware that past protests in Oakland have resulted in rioting, violence and destruction of property.
Then, on Wednesday, October 26th, the Mayor allowed protesters back in to camp out at the very place they were evacuated from the day before.
To add to the confusion, the Administration issued a memo on Friday, October 28th to all City workers in support of the Stop Work strike scheduled for Wednesday, giving all employees, except for police officers, permission to take the day off.
Thats hundreds of City workers encouraged to take off work to participate in the protest against the establishment.
But arent the Mayor and her Administration part of the establishment they are paying City employees to protest? Is it the Citys intention to have City employees on both sides of a skirmish line?
It is all very confusing to us.
Meanwhile, a message has been sent to all police officers: Everyone, including those who have the day off, must show up for work on Wednesday. This is also being paid for by Oakland taxpayers. Last weeks events alone cost Oakland taxpayers over $1 million.
The Mayor and her Administration are beefing up police presence for Wednesdays work strike they are encouraging and even staffing, spending hundreds of thousands of taxpayer dollars for additional police presence at a time when the Mayor is also asking Oakland residents to vote on an $80 parcel tax to bail out the Citys failing finances.
All of these mixed messages are confusing.
We love Oakland and just want to do our jobs to protect Oakland residents. We respectfully ask the citizens of Oakland to join us in demanding that our City officials, including Mayor Quan, make sound decisions and take responsibility for these decisions. Oakland is struggling we need real leaders NOW who will step up and lead not send mixed messages. Thank you for listening.
SOURCE: Oakland Police Officers Association
Olivier
01/11/2011
mais ce sont les zombies qui ont peurs.
Francis Lambert
01/11/2011
” lidée européenne en dissolution accélérée”
Il y a quelque chose qui s’appelle la réalité et qui n’est pas binaire sauf quand elle est réduite au vote majoritaire d’un Glorieux Système Présidentiel aboutissant à quasi 40 ans d’engraissement oligarchique grâce une dette “Souveraine” absolument pas en “dissolution accélérée”, elle.
“GRECS, PARTAGÉS selon un sondage paru dimanche entre leur rejet du plan européen (59%) et un soutien massif au maintien de la Grèce dans la zone euro (72,5%).”
(AFP 2011-11-01 à 13:03 Référendum en Grèce : le quitte ou double de Papandréou refait plonger la zone euro )
72,5% toujours attachés “massivement”, et en pleine crise, à une “idée européenne en dissolution accélérée”.
Curieuse conception de l’accélération de la dissolution, surtout après des crashs répétés !
Un doute croissant est évident, mais non, carrément la “dissolution”, et bien plus “accélérée” ... une forme d’humour sinon un désir bien légitime.
Et “59% de rejet du plan européen” ... comment tripoter cette complexité autant. Ce sera plus facile que réduire sa dette Souveraine comme le propose Lordon.
Evidemment changer c’est plus difficile qu’abattre qui est LA solution Souveraine ... et autant de siècles d’histoire.
A propos quand est ce que la France revient raser Bruxelles ? Ca c’était tellement GLORIEUX de la part d’un pouvoir toujours vautré dans les mêmes palais.
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