Arrou Mia
07/11/2011
Les premiers à enfreindre la loi d’interdiction de tout commerce avec l’Iran sont les Israéliens.
Ils achètent leurs meilleures pistaches à l’ennemi persan, car depuis leur arrivée d’Europe, ils se sont adaptés culinairement à cet Orient honni..
En dehors de l’anecdote, deux cent entreprises israéliennes continuent d’avoir des relations commerciales juteuses avec l’Iran, y compris en matière d’énergie fossile
http://www.lefigaro.fr/international/2011/05/30/01003-20110530ARTFIG00701-israel-des-petroliers-violent-l-embargo-contre-l-iran.php
Comme si l’embargo profitait à ceux qui l’exigent!!!
On a déjà vu ça , mais où? Ne serait-ce donc pas encore avec l’Iran lors de la guerre Iran-Irak?
Ou bien lors du boycott de l’État d’apartheid d’Afrique du Sud?
dyef
07/11/2011
texte intéressant sur la vision des USA vis à vis de leur alliés.
http://www.domain-b.com/defence/general/20111103_pentagon_2.html
le sujet traité est l’Inde, mais la phrase a une implication plus large:
‘This is not an allied relationship. This is a relationship of equals, and that we’re looking together to see how we can work together.
On est donc fixé sur les relations entre alliés, pour les US être allié ou égal n’est pas compatible, allié = vassal.
Daniel
07/11/2011
“Israël : une stratégie persévérante de dislocation du monde arabe”
A lautomne 1982, soit quelques mois après linvasion israélienne du Liban, la Revue dÉtudes Palestiniennes avait publié un article dOded Yinon, intitulé : « Stratégie pour Israël dans les années 80 », qui lui avait été adressé, avec une courte préface, par le regretté professeur Israël Shahak, ancien président de la Ligue israélienne des droits de lhomme. Nous le republions, avec laccord de nos amis de la REP, car nous le jugeons toujours dactualité en ce qui concerne la situation du Moyen-Orient (et cela même sil commence par des considérations sur lURSS et ses visées expansionnistes, totalement démenties par les faits ultérieurs).
Dans sa préface, Israël Shahak avait attiré lattention des lecteurs sur la proximité entre cette « stratégie pour Israël » et la pensée néo-conservatrice américaine, la même qui présidera à la politique étrangère des États-Unis depuis laccession de George W. Bush au pouvoir. Léclatement de lIrak, les tensions communautaires dans la plupart des pays arabes, lannexion aussi de Jérusalem et dune bonne partie de la Cisjordanie dotent larticle dOded Yinon, vingt-cinq ans après sa publication, dune funeste actualité.
Confluences Méditerranée, printemps 2007
*
“Préface dIsraël Shahak”
Larticle qui suit, dOded Yinon présente, me semble-t-il, de façon exacte et détaillée, le projet qui est celui du régime sioniste actuel - le régime de Sharon et Eitan - concernant le Moyen-Orient, à savoir la division de la région en petits états, et le démantèlement de tous les états arabes. Je voudrais, en guise de préambule, attirer lattention du lecteur sur quelques points :
1 - Lidée que tous les États arabes doivent être fragmentés en petites unités, par luvre dIsraël, est une idée récurrente dans la pensée stratégique israélienne.
2 - On perçoit très clairement le lien étroit qui existe entre ce projet et la pensée néo-conservatrice américaine, particulièrement dans les notes de lauteur pour son propre article. Mais, en dépit dune référence de pure forme « à la défense de lOccident » face au pouvoir soviétique, lobjectif réel de lauteur, et du régime israélien actuel est bien clair : faire dun Israël impérialiste une puissance mondiale. En dautres termes, Sharon se propose de tromper les Américains après avoir joué le monde entier.
3 - Très évidemment, bien des faits, dans les notes comme dans le texte même sont falsifiés ou omis, comme par exemple laide financière des États-Unis à Israël. Dautres prétendus faits sont de pures inventions. Mais il ne faudrait pas pour autant regarder ce projet comme dénué de toute portée pratique, ou irréalisable, au moins à court terme. Le projet reproduit fidèlement les théories « géopolitiques » qui avaient cours en Allemagne dans les années 1890-1933, qui furent adoptées telles quelles par Hitler et le nazisme, et qui guidèrent leur politique en Europe de lEst. Les objectifs fixés par ces théories, en particulier le démantèlement des États existants, reçurent un début de réalisation de 1939 à 1941, et seule une coalition à léchelle mondiale en empêcha lapplication à long terme.
Israël Shahak, 13 juin 1982
*
“Stratégie pour Israël dans les années 80”
Oded Yinon est journaliste et ancien fonctionnaire du ministère israélien des Affaires Étrangères. Cet article, envoyé à la Revue dÉtude Palestiniennes par Israël Shahak, est paru dans Kivunim (Orientations), n° 14, février 1982 (Revue publiée par le Département de lOrganisation Sioniste mondiale, Jérusalem).
Il est donc dimportance vitale pour nous de regagner le Sinaï, avec ses ressources, exploitées et potentielles : cest pour nous un objectif politique prioritaire, que les accords de Camp David et les accords de paix nous empêchent de poursuivre. La faute en incombe au gouvernement israélien actuel et aux gouvernements qui ont ouvert la voie à la politique de compromis sur les territoires : les gouvernements de coalition qui se sont succédés depuis 1967. Après la restitution du Sinaï, les Égyptiens ne seront plus obligés de respecter le traité de paix et ils sefforceront de rejoindre le camp arabe et lalliance soviétique afin de sassurer appui politique et assistance militaire. Laide américaine nest assurée quà court terme, pour la période de paix fixée par les accords ; et laffaiblissement des États-Unis, à lintérieur comme à lextérieur, entraînera nécessairement laffaiblissement de leur assistance. Sans pétrole, sans les revenus dérivés du pétrole, compte-tenu des dépenses actuelles énormes, nous ne pourrons pas maintenir les conditions présentes en 1982, et nous serons contraints dagir, de façon à rétablir dans le Sinaï, la situation antérieure à la visite de Sadate et au traité de paix malencontreux signé avec lui en mars 1979.
Pour atteindre ce but, Israël dispose essentiellement de deux moyens, lun direct, lautre indirect. Le moyen direct est le moins réaliste des deux en raison de la nature du régime israélien, de son gouvernement, de la sagacité de Sadate qui obtint notre retrait du Sinaï, sa plus grande réussite après la guerre de 1973. Israël ne prendra pas linitiative de rompre ce traité, ni aujourdhui ni en 1982, à moins dy être acculé, économiquement et politiquement, et que l’Égypte fournisse à Israël un prétexte pour reprendre le Sinaï pour la quatrième fois dans notre courte histoire. Il reste donc la voie indirecte. Une situation économique égyptienne, le caractère du régime, sa politique pan-arabe vont créer une situation telle quaprès Avril 1982, Israël va se trouver contraint dagir directement ou indirectement pour reprendre le Sinaï en tant que réserve stratégique, économique et énergétique à long terme. En raison de ses conflits internes, l’Égypte ne représente pas un problème stratégique du point de vue militaire, et elle pourrait être aisément réduite à sa situation davant la guerre de 1967.
Le mythe de l’Égypte, homme fort du monde arabe, ébranlé en 1956, na pas survécu à 1967 ; mais notre politique et la restitution du Sinaï ont fait dun mythe un « fait ». Mais sur le plan réel, la puissance égyptienne, comparée à celle dIsraël seul, et à celle du monde arabe, a diminué de 50 % depuis 1967. L’Égypte nest plus la première puissance politique du monde arabe, et elle est à la veille dune crise économique. Sans aide extérieure, la crise va se produire incessamment. A court terme, grâce à la reprise du Sinaï, l’Égypte va marquer quelques points, mais seulement jusquen 1982 ; et cela ne modifiera pas à son avantage le rapport de forces mais pourrait même entraîner sa ruine. L’Égypte, dans sa configuration intérieure actuelle est déjà moribonde, et plus encore si nous prenons en compte la rupture entre Chrétiens et musulmans qui va croissant. Démanteler l’Égypte, amener sa décomposition en unités géographiques séparées : tel est lobjectif politique dIsraël sur son front occidental, dans les années 1980. L’Égypte est effectivement déchirée. Lautorité ny est pas une mais multiple. Si l’Égypte se désagrège, des pays tels que la Libye, le Soudan et même des États plus éloignés ne pourront pas survivre sous leur forme actuelle et accompagneront lÉgypte dans sa chute et sa dissolution. On aura alors un état chrétien copte en Haute Égypte, et un certain nombre dÉtats faibles, au pouvoir très circonscrit, au lieu du gouvernement centralisé actuel ; cest le développement historique logique et inévitable à long terme, retardé seulement par laccord de paix de 1979.
Le front ouest qui, à première vue, semble poser plus de problèmes, est en fait plus simple que le front est, théâtre récent des évènements les plus retentissants. La décomposition du Liban en cinq provinces préfigure le sort qui attend le monde arabe tout entier, y compris l’Égypte, la Syrie, lIrak et toute la péninsule arabe ; au Liban, cest déjà un fait accompli. La désintégration de la Syrie et de lIrak en provinces ethniquement ou religieusement homogènes, comme au Liban, est lobjectif prioritaire dIsraël, à long terme, sur son front est ; à court terme, lobjectif est la dissolution militaire de ces États. La Syrie va se diviser en plusieurs états suivant les communautés ethniques, de telle sorte que la côte deviendra un État alaouite chiite ; la région dAlep, un État sunnite ; à Damas, un autre État sunnite hostile à son voisin du Nord : les Druzes constitueront leur propre État, qui sétendra sur notre Golan peut-être, et en tout cas dans le Haourân et en Jordanie du Nord. Cet État garantira la paix et la sécurité dans la région, à long terme : cest un objectif qui est dès à présent à notre portée.
LIrak, pays à la fois riche en pétrole, et en proie à de graves dissensions internes, est un terrain de choix pour laction dIsraël. Le démantèlement de ce pays nous importe plus encore que celui de la Syrie. LIrak est plus fort que la Syrie ; à court terme, le pouvoir irakien est celui qui menace le plus la sécurité Israël. Une guerre entre lIrak et la Syrie ou entre lIrak et lIran désintègrera lÉtat irakien avant même quil ne puisse se préparer à une lutte contre nous. Tout conflit à lintérieur du monde arabe nous est bénéfique à court terme et précipite le moment où lIrak se divisera en fonction de ses communautés religieuses, comme la Syrie et le Liban. En Irak, une distribution en provinces, selon les ethnies et les religions, peut se faire de la même manière quen Syrie du temps de la domination ottomane. Trois États -ou davantage- se constitueront autour des trois villes principales : Bassorah, Bagdad et Mossoul ; et les régions chiites du sud se sépareront des sunnites et des kurdes du Nord. Lactuel conflit irano-irakien peut radicaliser cette polarisation.
La péninsule arabe toute entière est menacée de désintégration sous les pressions extérieures et intérieures. Ce processus est particulièrement inévitable en Arabie Saoudite, soit quelle conserve sa puissance économique fondée sur le pétrole, soit que celle-ci aille décroissant. La structure politique actuelle du pays annonce des luttes internes et la désintégration finale.
La Jordanie, elle, est un objectif stratégique à court terme. En effet, une fois terminé le trop long règne de Hussein, remplacé par un pouvoir palestinien, le pays se désintégrera naturellement et ne constituera plus une menace pour lavenir dIsraël.
La Jordanie ne peut plus survivre longtemps dans la structure actuelle et, la tactique dIsraël soit militaire, soit diplomatique, doit viser à liquider le régime jordanien et à transférer le pouvoir à la majorité palestinienne. Ce changement de régime en Jordanie résoudra le problème des territoires cisjordaniens à forte population arabe ; par la guerre ou par les conditions de paix, il devra y avoir déportation des populations de ces territoires, et un strict contrôle économique et démographique - seuls garants dune complète transformation de la Cisjordanie comme de la Transjordanie. A nous de tout faire pour accélérer ce processus et le faire aboutir dans un proche avenir. Il faut rejeter le plan dautonomie et toute proposition de compromis, de partage des territoires ; étant donné les projets de lOLP et des arabes israéliens eux-mêmes (voir le plan de Shefarham) il nest plus possible de laisser se perpétuer ici la situation actuelle sans séparer les deux nations : les Arabes en Jordanie et les juifs en Cisjordanie. Il ny aura de véritables coexistence pacifique dans ce pays que lorsque les arabes auront compris quils ne connaîtront ni existence ni sécurité quune fois établie la domination juive du Jourdain jusquà la mer. Ils nauront une nation propre et la sécurité quen Jordanie.
En ce qui concerne Israël, la distinction entre les régions acquises en 1967 et les territoires qui les prolongent, ou les zones acquises en 1948, na jamais eu aucun sens pour les arabes, et sest maintenant effacée pour nous aussi. Il faut voir le problème dans son ensemble, sur la base de la situation depuis 1967. Quelle que soit la situation politique ou la situation militaire dans lavenir, il faut quil soit clair que le problème des Arabes autochtones ne recevra de solution que lorsquils reconnaîtront que la présence dIsraël dans les zones de sécurité jusquau Jourdain indirectement et au-delà constitue pour nous une nécessité vitale, dans lère nucléaire que nous allons vivre maintenant. Nous ne pouvons plus vivre avec trois-quart de la population juive concentrée dans une zone côtière, particulièrement vulnérable à lâge nucléaire.
Il faut désormais disperser les populations, cest un impératif stratégique. Faute de cela, nous ne pouvons survivre, quelles que soient les frontières. La Judée, la Samarie, la Galilée sont nos seules garanties dexistence nationale et si nous ne nous implantons pas de façon à être majoritaires dans les zones montagneuses, nous ne gouvernerons pas le pays ; nous y vivrons comme les croisés, qui perdirent ce pays - un pays dailleurs qui nétait pas le leur, dans lequel ils étaient des étrangers. Notre but premier, le plus essentiel aujourdhui est de rééquilibrer le pays sous le triple aspect démographique, stratégique et économique. Il faut coloniser tout le versant de la montagne qui sétend depuis Birsheba jusquen Haute Galilée ; cest un objectif essentiel de notre stratégie nationale : coloniser la montagne qui jusquà présent est vide de juifs.
La réalisation de nos objectifs, sur le front Est, dépend de la réalisation de cette stratégie intérieure. Et seule la transformation de notre structure politique et économique constitue la clé dune mutation complète qui nous permettra de mettre en uvre la stratégie en question. Nous devons passer dune économie centralisée dans laquelle le gouvernement est trop étroitement impliqué, à une économie de marché, ouverte et libre. En même temps, nous devons nous affranchir de notre dépendance à légard du contribuable américain, et développer une véritable infrastructure économique, productive, qui ne doive rien quà nous-mêmes. Si nous ne nous montrons pas capable dopérer cette mutation par notre seule volonté, notre seule libre entreprise, alors les forces économiques, politiques, énergétiques, à luvre dans le monde, et notre propre isolement, nous y contraindront. Dun point de vue militaire, stratégique, le monde occidental dominé par les États-Unis est incapable de résister aux pressions exercées par lURSS dans le monde ; Israël ne doit donc compter que sur ses propres forces dans les années 80, sans aide extérieure, militaire ou économique ; cela nous en sommes capables aujourdhui, sans compromis.
Une rapide évolution du monde entraînera aussi une transformation de la condition des juifs dans le monde ; Israël ne sera plus pour eux un dernier recours mais le seul choix de survie possible. Nous ne pouvons pas tabler sur le fait que les communautés juives américaines, européennes, dAmérique latine survivront sous leur forme actuelle.
Nous continuerons de vivre dans ce pays, aucune puissance au monde ne peut nous en chasser, ni par la force, ni par la ruse (méthode de Sadate). En dépit des difficultés créées par un traité de paix mal inspiré et le problème des Arabes israéliens et de ceux des territoires, nous devons pouvoir résoudre toutes ces questions dans un avenir déjà prévisible.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2244
PedroF
07/11/2011
Dedefensa est passé tout au fond d’un sous-dossier de liens sur mon ordinateur mais je le consulte de temps à autre avec l’espoir idiot d’y trouver quelque analyse utile.
Ces sondages sont toujours déçus. Prenez le parti des idées du temps long et faites vous plus rares, ou bien choisissez carrément le staccato des brèves intéressantes sans commentaires, mais de grâce ne mélangez pas les genres, d’autant que vos infos ont l’odeur de graillon et de tabac froid qu’avaient les brasseries au milieu de l’après-midi, du temps où l’on pouvait y refaire le monde et faire monter son cholestérol en enfumant ses voisins.
René Moreau
06/11/2011
Avec ce lien :
http://www.dailymotion.com/video/xm5uke_indignes-de-new-york-occupy-wall-street_news
Vous aurez un petit aperçu très récent “du Occupy du lieu”
Cette video a été réalisée par un membre d’une association française d’anciens combattants en voyage personnel à New York fin Octobre (les Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre = 4acg )
Il en a profité pour rencontrer des Veterans US
Certaine pancartes sont très intéressantes. quelques sous-titres en français, et par moment un commentaire audio en français également.
On en voit nettement plus que les quelques secondes par exemple des séquences de “Soir 3” quand ceux ci daignent nous montrer ce mouvement.
Francis Lambert
06/11/2011
Egan-Jones est la seule agence de notation rémunerée par les investisseurs et non les emetteurs.
La France y est déjà AA- !
Rappel : dans le monde merveilleux des Oligarques et de leurs “Nations Souveraines”
(ce qui signifie clairement que c’est EUX les Souverains, notamment grâce aux Princes de la Médiacratie comme Berlusconi, Blair le caniche de Murdoch et sa pourriture de “Fox News” “Times”, comme autant de “Financial Times”, “WSJ” etc)
les “agences de Notations” donc, dont ils sont les actionnaires ET administrateurs, VENDENT leurs “notations” à leur propre système bancaire privé ... en plein enfumage avec leurs médias privés.
Quand l"Emetteur” est acheteur de la Notation c’est donc moins pire que quand elle est VENDUE DIRECTEMENT aux “investisseur”, la pourriture bancaire ordinaire ... il y a un début de régulation qui n’est évidemment pas du tout lié aux Nations (simples masques de leurs propres Oligarchies Souveraines).
Francis Lambert
06/11/2011
Le Premier ministre grec, selon nos sources, a servi à ses hôtes une autre justification : en appelant à un référendum, il voulait forcer lopposition de droite à accepter le plan européen. Enfin, à bout darguments, il a évoqué la situation des banques grecques « qui ne veulent pas être nationalisées ».
Et cest sans doute là la véritable explication du coup de poker de Georges Papandréou : la décote de 50% de la dette grecque va obliger le Fonds européen de stabilité financière à recapitaliser les banques grecques à hauteur de 30 milliards deuros, ce qui va dissoudre lactionnariat historique.
Or, ces actionnaires sont constitués des grandes familles grecques, qui seront ainsi touchées de plein fouet, pour la première fois, par la crise. Ce sont sans doute elles qui ont fait pression sur le premier ministre pour qu’il obtienne par tous les moyens une renégociation du plan de sauvetage afin de préserver leur argent. Le fait qu’il n’ait consulté personne, tant dans son gouvernement, qu’au sein de son parti, montre que l’affaire s’est joué à un autre niveau.
Papandréou a justifié le référendum par une menace de coup d’Etat
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/11/papandréou-a-justifié-le-référendum-par-une-menace-de-coup-detat.html#more
Arrou Mia
04/11/2011
Francis Lambert
04/11/2011
la France est “exemplaire” depuis si longtemps.
D’abord un rappel succint de la crise avec une liste précise des promesses et réalisations du Pouvoir Présidentiel Fort d’une Grande Nation (pas comme la Grèce)
puis la conclusion:
“Trois ans après avoir dit qu’il fallait “réglementer les banques pour réguler le système”, Nicolas Sarkozy se répète et promet, le 27 octobre, sur TF1 et France 2, que “les bonus et les rémunérations des traders rentreront enfin dans des pratiques normales” d’ici à l’été 2012.
Il annonce d’ailleurs son intention de confier à la Banque de France un “pouvoir de sanction et de contrôle” sur les établissements financiers, afin de “veiller à ce que les pratiques du passé s’arrêtent”, notamment en matière de versement de bonus.
Sauf que, comme l’a rappelé Claire Guélaud, journaliste au Monde et auteur du blog “Contes publics”, le gouverneur de la Banque de France possède depuis longtemps ces moyens de sanction et de contrôle.
Il ne les a jamais utilisés.
Sarkozy et les banques : trois ans d’avertissements et de rappels à l’ordre, par Hélène Bekmezian
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/11/03/sarkozy-et-les-banques-trois-ans-d-avertissements-et-de-rappels-a-l-ordre_1597649_823448.html
“d’ici à 2012” re-re-re-promis !
Alors les petits grecs tout au bout ...
Jack v.
04/11/2011
Nos amis Grecs trouveront peut-être de quoi être inspirés au bout du lien ci-dessous.
http://www.legrandsoir.info/Comment-Cuba-a-survecu-au-peak-oil-par-Megan-Quinn-From-The.html
Après tout, les Cubains se sont bien débrouillés avec des moyens plus limités et un embargo en sus.
Franck du Faubourg
03/11/2011
Certaines nouvelles donnent particulièrement la nausée:
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20111103trib000661335/les-etonnants-sponsors-prives-du-g20-.html
Lire aussi ce dernier papier de Martin Armstrong - pas très optimiste..
http://www.martinarmstrong.org/files/Euro%20Greece%2011-03-2011.pdf
Ilker de Paris
03/11/2011
Étrange texte de Baudelaire où on reconnait une certaine influence d’E.A Poe, mais le premier va plus profondément là où ça se passe et ce qu’il dit de ce lieu - de l’enfer ? qui veut dire “qui est en bas”, comme dans la demeure dans laquelle il pénètre - est stupéfiant, car, par une imprudence et une impudence infinies, il donne à voir sur ce qui, en tant qu’homme nous aveugle, le réel, la matière nue (meme s’il s’agit de morale, la morale etant un couvre-la-mort) il nous branche ainsi au sans bornes. Demander à Dieu que le diable l’exhause, c’est ouvir un néant dans ce monde. C’est un autre monde.
Olivier
03/11/2011
Résumons, voulez-vous bien, la situation de la Grèce :
La Grèce ne pouvait pas (lors des premières négociations) faire partie du club Euro. Elle met donc en place une stratégie afin de pouvoir entrer dans ce club. La stratégie porte sur un volet public, très largement mis en avant à cette époque, mais qui reste mineur : Politique économique afin de limiter déficit etc. Et d´un autre côté un travail avec Goldman Sachs afin de pouvoir masquer ses comptes. Cette partie n´est pas connue à l´époque (puisque Mr. Sarkozy a dit publiquement il y a deux ans que les grecs ont triché pour rentrer dans l´Euro, ce qui signifie que personne ne le savait à l´époque où feignait de ne pas savoir) et est mené de main de maitre, entre autre, par Monsieur Draghi (qui n´est pas Grec mais Italien).
La Grèce rentre dans l´Euro, on parle alors de miracle Grec (Comme quoi l´économie croit aux miracles), beaucoup de crédits affluent, quelques investissements sont faits et beaucoup d´argent disparait (pas seulement en corruption mais plus en investissements à court termes qui ne sont pas forcément productifs). Les grecs achètent des produits européens grâce aux fonds européens.
Crise Grecque
Un nouveau gouvernement est mis en place avec Papaendreu, il négocie avec ses partenaires de L´Euroland pendant de long mois afin d´éviter la contagion à d´autres pays (il est sympa), et de pouvoir remettre la Grèce sur le chemin (je ne sais pas comment qualifier ce chemin). On nous dit, au début des négociations, que les banques les plus exposées à la dette Grecque sont les Françaises et les Allemandes. En échange de diminuer le nominal de la dette de la Grèce de la moitié, les grecs devront courir un marathon qui empêchera le développement du pays sur une génération et peut-être plus (mais ça le système de la communication ne le dit pas). Et suite à une analyse de l´impact du sauvetage de la Grèce (et une diminution de 2% de la dette Espagnole), on sait que les banques qui auront un besoin urgent de recapitalisation sont les Espagnoles mais pas les françaises ni les allemandes
. (Sympa pour les banques Franco-allemandes que les négociations aient pu durer si longtemps
.)
Sur ce, Papaendreu sort des négociations et veut un référendum du peuple Grec afin que celui-ci décide s´il souhaite accepter les contraintes imposées par le plan de sauvetage. Mr. Sarkozy et Mme Merkel crient à la trahison et pressent Papaandreu à revenir sur leur chemin. Ce dernier tient le cap, son gouvernement se divise. Il devra vraisemblablement démissionner et un gouvernement de coalition sera mis en place (peut-être avec un ex vice président du BCE à sa tête qui mieux qu´un pompier peut rallumer un feu sans laisser de traces
). De plus, nous retrouvons entre temps à monsieur Draghi comme président de la BCE (ce dernier n´est pas un petit pompier
.mais fait parti du fameux Corps de Pompier de New-York).
Je retiens de tout ça :
- Qu´on se foutait et continue à se foutre du peuple Grec. (un si petit pays
.)
- Que les franco-allemand ont d´une certaine manière bluffer les grecs pendant cette partie de la crise.
- Que le sentiment d´appartenir à un projet commun n´existe pas puisque chacun tire la serviette dans son coin. Il n´a peut-être jamais exister.
- Que le pompier de New-York est à la tête de la BCE
- Qu´un autre pompier va peut-être s´occuper des grecs
- Et surtout que Papaendreu n´avait pas son mot à dire et qu´il a joué la seule carte qu´il avait (soit pour défendre les intérêts des Grecs face à la tyrannie du système, soit pour se protéger de ce sauvetage imposé, forcé et montrer qu´elle était sa position). Peut-être est il un Homme d´Etat et non pas un vulgaire politique système.
En tout cas, je commençai à me sentir de plus en plus fier de ce projet d´esclava euh de monnaie unique après cette décennie d´orgie de crédits pour rien, encore plus après l´enfoncem euh le sauvetage de l´Irlande, mais là je suis heureux de pouvoir pleinement crier après l´encu euh le redressement des grecs « JE SUIS FIER D´ETRE EUROPEEN ».
C´est dommage car l´idée de lEurope était belle mais ce sont des charlots qui l´ont prises en main.
Francis Lambert
03/11/2011
76% des sympathisants de droite et 79% des sympathisants de gauche se prononcent ainsi en faveur de la monnaie unique et rejettent l’idée de quitter l’euro
Laurent Demaret
03/11/2011
10 minutes seulement, c’est court, probablement la mesure par Ron Paul du poids politique de Mme Le Pen dans un emploi du temps chargé.
Ils n’ont pas parlé de la dépénalisation des drogues dures mais elle le fera peut être avec J Walsh, sénateur républicain (farouche défenseur d’Israël et pourfendeur de la Chine précise un lecteur), plus tard dans la journée…
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/02/97001-20111102FILWWW00632-m-le-pen-a-rencontre-ron-paul-aux-usa.php
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