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Daniel,

Vous dites que l’argent est une possession est donc du ressort de la sphere publique. Puprquoi pas.

Mais pourquoi ne pas concevoir l’argent, dont le but premier est de faciliter les échanges de marchandises et de services entre les humains, de la meme maniere  que les routes, qui sont aussi faites pour faciliter les echanges entre les humains, et que, par contre, vous considerez comme étant de la responsabilite de l’état ? 

La police et la justice etant la pour reguler l’harmonie sociale, ne pourrait on pas considerer l’argent de meme. Personellement je n’arrive pas a saisir la difference que vous leur accordez.

Quand au probleme de l’etalon or, comment envisagez vous qu’une masse monetaire basée sur une matière en expansion relativement reguliere puisse satisfaire les besoins en échange d’une population et d’une production de biens mondiales en expansion exponentielle ? 

> Ils n’ont pas les réseaux, ils n’ont pas les relais, ils n’ont pas les structures partisanes (en général corrompues, mais utiles à l’élu : il est la locomotive ; elles sont les rails)

Certes, mais tant de serviteurs honnêtes de l’état sont excédés par les agissements de la ploutocrassie qu’ils se mettront avec soulagement au service d’Hercule et de son Styx.

> ils n’ont n’ont pas la vision globale humaniste qui leur permettrait, après avoir démoli les horreurs, de reconstruire la Société, la Vie, l’Harmonie

Vous avez une vision holiste de la politique.
Ce ne sont pas les dirigeants, quelque soit leur qualité (et la verve de Nigel Farage est effectivement extraordinaire ; on pardonnerait presque aux Anglo-saxons leur idiome en l’écoutant !) qui reconstruisent ; ce sont les peuples.
Que l’état arrête de détruire, ce sera déjà bien !
Et, indépendant qu’il sera devenu des puissances économiques, qu’il condamne sévèrement la racaille et laisse faire tous les autres, l’élite, la vraie, pas l’écume qu’on nous sert à longueur de temps, émergera d’elle-même, permettant à la société de progresser.

> l’exemple de Nicolas de Flüe

Disons qu’on va bientôt être tous amenés à jeûner… peut-être même en Suisse :
http://chevallier.biz/2012/02/credit-suisse-4%C2%B0-trimestre-2011/ puis
http://chevallier.biz/2012/02/ubs-4%C2%B0-trimestre-2011/ et enfin :
http://chevallier.biz/2012/02/erreur-cocolossale/

> Daniel : “L’argent étant aussi un bien, il doit être fabriqué par des sociétés privées, en concurrence, les banques, qui ne peuvent prêter plus qu’elle n’en ont, et doit être gagé sur un métal précieux.”

> Nathan Rothschild : “Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation et je me moque de qui fait les lois”

Il n’y a contradiction qu’en apparence.
En fait, Rothschild parle de monnaies étatiques, donc émises par des gens qui dépensent plus qu’ils ne devraient (car démagogues et se goinfrant au passage) et qu’il lui est donc facile de contrôler - en les aidant à tricher en rognant la valeur de la monnaie, en maquillant les chiffres de la dette grecque pour rentrer dans l’€, en titrisant la dette pourrie des “subprimes” aux US, en bidouillant les CDS :
http://www.objectifeco.com/spip.php?page=article&id_article=3218 ...

C’est précisément pour éviter ceci qu’il est préférable d’avoir plusieurs monnaies ne dépendant pas de l’état.
De plus, cela responsabilise les Rothschild et consorts d’avoir à émettre la monnaie eux-mêmes ; notez bien que les banques sont en concurrence et que l’état est dans son rôle en contrôlant qu’à tout instant il y a au moins autant de métal précieux dans les coffres que de prêts émis.
Ce qui permet l’escroquerie est le mélange des genres ; que l’état ne produise rien, mais vérifie que les producteurs sont honnêtes - et la confiscation des biens est une sanction parfaite pour les ploutocrates malhonnêtes…

Dans un registre semblable, j’observe qu’un Nigel Farage au Parlement européen (Rechercher sur YouTube) a la verve et l’intelligence, la lucidité, le sens politique aussi d’un Ron Paul

Voilà deux personnages-phares aptes à piloter une grande puissance dans le brouillard provoqué par les fumigènes politiques et financiers qui veulent occulter la réalité aux yeux du peuple

Marine Le Pen,  diablesse (dans le bon sens du terme) diabolisée (dans le mauvais sens du terme) de la politique française (Euhhhh, ce qu’il en reste, me dira-t’on) mérite-t’elle d’être jointe à nos deux prodiges?

Je le pense (Attends, je met le casque avant de développer)

Les peuples sont-ils intelligents?

On le dit… mais on ne l’observe pas!

Le Grand Charles ne traitait-il pas son peuple de “veaux” (pauvres bêtes, pas aussi bêtes que cela)

Que dire alors des autres peuples?

Revenons à Ron Paul, à Nigel Farage… et à Marine Le Pen : des extrémistes, seuls courageux à sortir la sagaie pour se faire un chemin à travers cette jungle hostile, faite de dégénérés au pouvoir (occulte) et seuls à pouvoir dire “Qui m’aime me suive!” (attribué à Philippe VI de Valois en à 1328 à ses barons qui rechignaient à le suivre en bataille en plein hiver pour venir en aide à Louis de Nevers, comte de Flandre. Gautier de Châtillon, leur fit honte: “Qui a bon coeur trouve toujours bon temps pour la bataille.” Philippe VI de Valois fut bien suivi et réussi à vaincre les insurgés)

Courageux, intelligents, lucides… oui mais!

S’ils sont élus (on ne rêve plus, on fantasme) que se passerait’il?

Ils n’ont pas les réseaux, ils n’ont pas les relais, ils n’ont pas les structures partisanes (en général corrompues, mais utiles à l’élu: il est la locomotive; elles sont les rails)

Et surtout, ils n’ont n’ont pas la vision globale humaniste qui leur permettrait, après avoir démoli les horreurs, de reconstruire la Société, la Vie, l’Harmonie

Je n’en respecte pas moins leurs idées, leurs démarches et leurs convictions

Qui alors?

Mystère (j’ai bien quelques idées inspirées de l’exemple de Nicolas de Flüe, 1417-87 , mais le moment n’est pas encore venu)

Daniel: “L’argent étant aussi un bien, il doit être fabriqué par des sociétés privées, en concurrence, les banques, qui ne peuvent prêter plus qu’elle n’en ont, et doit être gagé sur un métal précieux.”

Nathan Rotschild: ““Donnez-moi le controle de la monnaie d’une nation et je me moque de qui fait les lois “

Qui croire ?

“L’enfance de l’art : la BCE déverse des centaines de milliards à 1% au guichet des principales banques européennes. Ces dernières s’empressent d’aller souscrire aux émissions de bons du Trésor des pays offrant 5% et plus pour des maturités de 5 à 10 ans.
Emprunter de l’argent gratuitement pour l’investir à 5,5% en Italie, c’est le rêve de n’importe quel épargnant… ()

Mario Draghi a bien conscience que les titres qui séjournent dans ses coffres pour quelques semaines, quelques mois — et désormais trois ans –, c’est potentiellement de la dynamite… Mais lors de son précédent point presse, le message était le suivant : il y a plus de risque mais on apprend à le gérer. C’est exactement le discours que tenaient les packageurs de subprime à la belle époque. ()

C’est ainsi que fonctionne le système à la Goldman/Draghi, sans que la presse germanique ne se fasse l’écho jusqu’à présent de la moindre objection de la part des autorités économiques allemandes. Si elle le faisait, elle devrait dénoncer ipso facto le mode de gestion de la dette américaine par la Fed, et mettre en doute la capacité des Etats-Unis à tenir leurs engagements envers leurs créanciers. ()

Mais l’expérience des quatre dernières années démontre que la Fed n’a jamais réussi qu’à gonfler par ce biais des bulles d’actifs dans le secteur des matières premières et de l’énergie. Par deux fois déjà en juillet 2008 et mai 2011, la flambée du pétrole au-delà des 120 $ le baril a torpillé les perspectives de croissance aux Etats-Unis et dans l’Eurozone…”

Extraits de http://la-chronique-agora.com/ltro-et-pomo-les-armes-de-la-fed-et-de-la-bce/

==> Or justement la Bundesbank réagit :

“Jens Weidmann, le président de la banque centrale allemande, a mis en garde Mario Draghi, à la tête de la Banque centrale européenne (BCE), contre sa politique de prêts pour enrayer la crise de la dette actuelle, rapporte le Financial Times. Il souhaite un retour à des règles plus strictes vis-à-vis des banques du Vieux Continent.”

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/03/01/97002-20120301FILWWW00395-la-bundesbank-agacee-par-la-bce.php

==> Et simultanément ...

Merkel serait prête à baisser la garde sur le renforcement du pare-feu européen !
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/03/01/merkel-serait-prete-a-baisser-la-garde-sur-le-renforcement-du-pare-feu-europeen_1650358_3234.html#mf_sid=487565624

==> donnant - donnant ? Plus de LTRO par la BCE contre une extension des moyens du MES ?

> quelque soit le sujet Daniel en revient presque toujours aux méfaits

Je radote un peu, mais la racine du mal étant la même, il importe de le faire percevoir.

> Là, pour considérer que la BCE et l’€ sont de nature socialiste ?

Les minarchistes comme moi sont pour un état réduit à la police, la justice, l’armée et la diplomatie, plus la voirie, l’état régalien, qui a somme toute permis à la France de se développer.
L’argent étant aussi un bien, il doit être fabriqué par des sociétés privées, en concurrence, les banques, qui ne peuvent prêter plus qu’elle n’en ont, et doit être gagé sur un métal précieux.
De plus, il n’y a pas d’autre raison qu’un pays ait une seule monnaie que sa petite taille et SURTOUT PAS une monnaie unique à plusieurs pays ; “numisma”, la monnaie est un dérivé de “nomos”, le droit et implique que celui-ci soit uni AVANT la possibilité d’une monnaie commune.
Tout le contraire de cette BCE, qui résulte d’un coup d’état prévisionnel des fédéralistes !

Des BD simples pour comprendre comment on peut créer de la richesse et comment l’état la détruit :
http://economic-education.org/librairie_collection_Schiff

> Moi qui voyais le système Européen, sa BCE, son Europe des marchés et ses banques privées faisant la pluie et le beau temps, comme une expression achevée du capitalisme dans sa phase libérale et terminale déchainée.

Appelez ça comme vous voulez, mais prenez conscience que :
* les médias officiels sont à la botte de la ploutocratie,
* l’état US est responsable de la crise des “subprimes”,
* la malhonnêteté de certains banquiers est tolérée par l’état censé les contrôler,
* le déficit des banques est dû pour une bonne part à l’intervention étatique, de mèche avec ces banquiers,
* la faillite des banques permet de nettoyer et que l’état ne doit pas intervenir pour les sauver (vive le referendum islandais et tant pis pour l’Irlande avec ses politiciens à la solde de la banque),
* le déficit public, résultant de l’erreur des électeurs socialistes qui consiste à croire que l’état pourra voler les autres à votre place est précisément ce qui permet à la ploutocratie de mettre les peuples en esclavage,
* quand on parle de “libéralisme” dans les médias, on parle d’un pays où 55 % des gains sont volés, alors que pour le socialiste Pierre-Joseph Proudhon, au-delà de 7 %, on quittait le socialisme pour entrer dans la tyrannie !

> Bon c’est une opinion, chacun a droit à avoir la sienne, je ne suis pas prêt à changer la mienne.

Il en va des opinions comme des civilisations, toutes ne se valent pas !
Si on veut garder son opinion alors qu’on vous a démontré qu’elle était fausse, ce n’est pas une opinion, c’est un mème qui vous tient - et le mème socialiste est très répandu en France !

> et les Grecs non plus je pense ?

Espérons qu’ils se rendront compte qu’ils sont sacrifiés sur l’autel du fédéralisme par des apprentis sorciers et que la nationalité de leurs oppresseurs n’est qu’un paramètre utilisé comme leurre.

Un commentaire qui me semble judicieux d’un internaute sur un autre site :

Quand les comptes Grecs seront définitivement vides sans la moindre once d’or a saisir, ce sera au tour du MES de dépouiller tous les pays de la zone euro pour alimenter les créanciers des PIIGS, c’est a dire les banksters qui, dans un même mouvement, deviennent gouverneurs des pays européens comme c’est déjà le cas en Grèce et en Italie ( http://www.polemia.com/article.php?id=4325 ). Ils auront ainsi entre leur main l’outil juridique pour collecter indûment toute les richesses européennes sous prétexte d’alimenter le MES, qui remplira leurs propres poches de pauvre créancier. Mais les banksters contrôleront aussi les armées nationales européennes via leurs « gouvernements techniques » afin de mater toute insurrection populaire, tout en dévitalisant ces armées au profit de l’OTAN qu’ils contrôlent déjà via les « présidents » US, véritables marionnettes aux mains de Wall Street dont les campagnes présidentielles sont financées par les même banksters.
En fin de compte, je ne crois pas en la prochaine explosion du système financier. Ce que nous qualifions de folie financière irresponsable n’entraînera pas de crise systémique. Au contraire, nous voyons a l’oeuvre une mécanique bien réglée de pillage et de mise sous tutelle des démocraties européennes au profit de ploutocrates anglo-saxons.

Comme je crois disait Napoléon, la guerre est gagnée par celui qui est moins mauvais que les autres. Je pense que l’UN Navy dispose encore de cet avantage.

“Nous en avons parlé à plusieurs reprises [...] à l’occasion d’une réflexion sur ce même COG le même 21 octobre 2007, en mentionnant notamment un livre de l’historien Peter Dale Scott”

Je me permets de préciser que le livre de Peter Dale Scott dont il est ici question a été traduit, et qu’il a rencontré un certain succès critique (ayant notamment été recensé par le général d’armée aérienne Bernard Norlain en mars 2011, alors que ce dernier dirigeait la Revue Défense Nationale) : http://www.editionsdemilune.com/la-route-vers-le-nouveau-desordre-mondial-p-36.html#Recensions et http://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Dale_Scott

Un grand merci à Philippe Grasset et à DeDefensa.org pour les excellentes analyses publiées quotidiennement sur ce site.

... Je profite de cet article sur Poutine pour faire part de mon désarroi face à la misère, en matière de politique étrangère, des propositions de nombre de candidats à l’élection présidentielle en France. Selon moi, seule Marine Le PEN fait montre d’une réelle vision stratégique. Il suffisait de l’entendre ce 29 février, sur Europe 1, décliner sa vision - que je rejoins - de la nécessité d’un accord stratégique avec la Russie et ce, malgré les attaques politiquement correctes et démocratiquement (?) bien-pensantes de son interviewer. Ceci quelque peu avant de passer au tamis d’El Kabbach (sorry si j’ai écorné son nom) qui, lui, adore s’écouter parler, au point d’empêcher que quiconque puisse répondre aux questions qu’il pause (pause, pauseur…). Et là, elle a été claire sur la complexité des jeux en Egypte, Syrie, Tunisie… comme sur le rôle du Quatar.

Quant à ce qu’elle énonce sur l’immigration, il suffit - tout comme moi - de vivre dans un quartier “difficile” pour comprendre combien son discours peut être en phase avec l’angoisse des personnes qui voient leurs racines séculaires foulées aux pieds par nos “élites”.

Dupont-Aignan et elle sont, selon moi, les seuls représentants anti-système audibles. Mélanchon, qui est un tribun de grande classe fait, lui, intégralement partie de ce système, quoi qu’il en dise.

Fin de la digression.

Quand reprendrez-vous le système des abonnements?

PS: j’ai vraisemblablement écorché nombre de noms propres dans ce message. Veuillez me pardonner ces erreurs

Tout bêtement et sans sophistication, je me dis que mettre le bordel en Russie avec la mort de Putine ne serait pas pour déplaire au BAO (comme vous dites) suivant la bonne doctrine toujours en action du chaos créateur…
Mais voyez vous je suis bête de penser que l’arbre penche du coté où il tombe… :-)

il me semble avoir remarqué au fil de ses commentaires que quelque soit le sujet Daniel en revient   presque toujours aux méfait (provenant selon lui )  du socialisme   et aux bienfaits je suppose par conséquent de son inverse, donc du marché libre et sans entraves etc… ”

Là,  pour considérer que la BCE   et l’€ sont de nature socialiste ? j’avoue que j’ai particulièrement du mal !

Moi qui voyais le système Européen, sa BCE,  son Europe des marchés et ses banques privées faisant la pluie et le beau temps,  comme une expression achevée   du capitalisme dans sa phase libérale et terminale déchainée.

Bon c’est une opinion,  chacun a droit à avoir le sienne, je ne suis pas prêt à changer la mienne. et les grecs non plus je pense ?

Le lecteur sans doute un peu naïf que je suis ne peut pas croire que l’Allemagne, dans sa totalité, soit telle que la décrit l’auteur. Cela aurait été visible depuis longtemps.
Pourtant, si cela était un tant soit peu vrai, les peuples n’appartenant pas à l’Europe allemande telle que définie ici devraient peut-être réfléchir à ce qu’ils devraient faire pour survivre.

Oui, bien sûr, “centrifuge” et non “centripète”. Où avions-nous la tête? Sans doute en état de sécession d’attention.

Correction faite, avec toutes nos excuses.

PhG

> ses manifestations se traduisent nécessairement par des tensions centripètes

Centrifuges, plutôt, non ?