Morbihan
28/03/2012
... ou celle du destin.
qu’importe que le Rafale soit perçu, par certains, comme une “quincaillerie”. De qualité, semble-t-il.
Ce qui compte REELLEMENT, c’est que cette “quincaillerie” puisse remettre la France dans le droit chemin, et transcender à nouveau le destin de ce cher vieux pays. La remettre sur le chemin de son indépendance vis-à-vis de l’américanisme; celui de la politique de défense “tous azimuts”; celui d’un retour à une politique ouverte sur nos VRAIS partenaires: le BRICS avec, en tête, la Russie, dont nous sommes, culturellement, infiniment plus proches que des Anglo-Saxons.
Pourvu que ce partenariat, autour du Rafale et, pourquoi pas, de la construction de sous-marins nucléaires avec le Brésil et l’Inde, se fasse. Retrouvons notre indépendance gaullienne, quelles que soient les qualités (?) de nos dirigeants (??) actuels comme futurs.
Franck du Faubourg
28/03/2012
semble avoir des conséquences autrement plus importantes que celle du pétrole:
http://www.kingworldnews.com/kingworldnews/Broadcast/Entries/2012/3/27_Jim_Sinclair_files/Jim%20Sinclair%203%3A27%3A2012.mp3
Crapaud Rouge
27/03/2012
Des propos “off” ne révèlent pas nécessairement quelque vérité scandaleuse. Il est de notoriété publique, qu’en régimes démocratiques, les élus n’ont pas intérêt à “froisser” l’opinion de leur majorité. Ils n’ont donc pas les mains libres, en effet, mais après une élection, les promesses peuvent être balayées d’un revers de main, et l’homme politique retrouve ainsi une certaine liberté. A titre d’exemple, il paraît que de Gaulle a pris le pouvoir en 58 en promettant que l’Algérie resterait française. Si donc Obama annonce qu’il pourra faire des concessions après sa réélection, c’est tout à fait banal, surtout dans le cadre d’une négociation.
Un genou à terre
27/03/2012
Suite à votre refus de tout appel au diable dans la crise que nous vivons (http://www.dedefensa.org/article-dialogues-31_elargissons_le_debat_14_11_2011.html)
Car de mon coté je peine à discerner un quelconque Diable ou essence maléfique, quils soient dans la matière ou dans le Système. le mal est simplement le résultat dun libre arbitre exercé sans conscience.
<\i>Je vous propose une lecture diamétralement opposée, cette crise à tout de ce que les grecs puis les juifs, les chrétiens et les musulmans ont qualifié de diabolique.
Par diable, jentends ce dont parlent symboliquement les écrits Hellénique et Abrahamiques, la volonté qua lhomme de défier la condition humaine pour y substituer sa volonté déchainé; prendre la place de Dieu.
Reformulé autrement car il nest pas indispensable de faire appel à « Dieu » : « Que ma volonté soit faite et non la réalité », le diable est cette volonté quà lhomme dadapter la réalité à sa volonté, plutôt que linverse.
Je vois dans ce que vous nommez virtualisme un monde diabolique, la réalité se refusant de plus en plus furieusement à lhomme occidentale, il en invente une autre plus conforme à sa volonté, bien sûr il se perd quelque part entre les deux.
Pris sur wikipedia - LOrgueil (superbia en latin) : attribution à ses propres mérites de qualités ou de comportements qui sont des dons de Dieu (intelligence, vertus, etc.)
Le diable est le fruit de lunion de lorgueil et de la raison. Prométhée, Azazel, Lucifer
se sont tous rendus coupable du même péché : par orgueil, ils ont pourvu lhomme de raison afin quil prenne la place de Dieu.
Dieu qui ou quel qu’il soit ne pardonne pas cette entorse au premier des dix commandements :
« La terre entière a été dévastée par les uvres apprises d’Azazel : impute à celui-ci tous les péchés. »
Ni la raison ni lorgueil ne sont pourtant absolument mauvais, Lucifer était dailleurs le favori de Dieu, mais lunion des deux est diabolique, elle porte en elle la chute dune certaine idée quà lhomme de lui-même, la chute de lhomme-Dieu.
Idolâtrie serait plus juste quidée car il sagit bien du péché dont lhomme se rend coupable ; en adorant une idée quil se fait de lui-même, lhomme sest littéralement élever au rang de Dieu. Il a (re)créé Dieu à son image.
Et tel Narcisse il se perd, il ne sait plus se dissocier de son image, il ne sait plus dissocier la réalité de celle quil a lui-même créé ; parmi les catastrophes qui sabattent sur lui, il ne sait donc plus dissocier celles dont il est lui-même responsable (javais lu quelque chose là-dessus sur votre site, jai « perdu » larticle)
LAntéchrist a toute sa place dans cette lecture, il est séduisant, il arbore le visage du progrès et de labondance, nous avons souscrit à ses promesses.
Comme « prévu » ce nest bien sûr en définitive quune illusion, il nous entrainera avec lui dans sa chute car nous le suivrons. Nous le suivons avec notre meilleure volonté à la poursuite ce vieux cauchemar de linconscient collectif que nous appelons couramment « apocalypse », comme si lhomme occidental à travers ses mythes avait toujours su où il allait.
Bien cordialement,
Un genou à terre car je n’ai rien trouvé d’autre pour mon salut, spiritus contra spiritum comme l’a écrit K.G.Jung.
Arrou Mia
26/03/2012
“les sanctions et lembargo sont en train dalimenter un désordre considérable sur le marché du pétrole, les échanges,”
L’abondance d’analystes stratégiques nuit-elle à ce point qu’il ne leur a pas été possible d’imaginer ce qui arrivera fatalement, la montée du prix du baril?
Il est cependant toujours loisible d’imaginer une conspiration des banques prédatrices qui ‘font’ de l’argent avec tout ce qui est à leur portée, spéculer et faire du beurre au moindre bruit de bottes. Saura-t-on ce qu’il en est des positions de la Goldman Sachs sur le marché énergétique en raison du shadow banking?
En tous les cas, Obama est hautement comique quand il joue sérieusement à faire des remontrances à l’Iran qu’il rend responsable de la cherté du prix du pétrole.
Est-ce parce que Rahm Emmanuel, l’ancien servant de Tsahal, s’est retiré du cabinet de BHO pour briguer une mandature à Chicago que le canal avec le chef des mollahs a fonctionné à l’insu du maître d’oeuvre israélien?
b r
25/03/2012
On parle de plus en plus du JSF un peu partout, que ce passe-t-il pour qu’il sorte ainsi de son anonymat ?
Ici des membres de commission parlementaire qui ne savent pas de quoi l’ordre du jour est fait mais au moins ils sont là...
http://battleland.blogs.time.com/2012/03/23/oversight-oversight/
Le CDI s’y met aussi
http://www.cdi.org/program/document.cfm?DocumentID=4729&from_page=../index.cfm
Merci Richard pour ces quelques réalités du génie lociciel actuel.
Il convient de se rappeler qu’environ un tiers des projets informatiques finissent à la poubelle et ce dans des conditions où les autres industries y mettrait la moitié.
Qui se souvient du projet JASF (il était alors Advanced ...) en 1998 à 22 millions de $ l’appareil?
Aujourd’hui il semblera atteindre au minimum 10 fois le prix du catalogue LM 98 ...
Jean-Paul Baquiast
24/03/2012
Une nouvelle fois, j’admire que Philippe Grasset ait dès le début été clairvoyant sur le JSF . Les évènements lui ont toujours donné raison. Cela continue.
Combien en France peuvent se vanter de cela? Sans doute parce
que les Français sont encore incapable de sortir de ce que Immarigeon appelle dans son dernier livre la Françamérique
Richard RUTILY
24/03/2012
Je voudrais faire partager, modestement parce que ce n’est pas facile, quelques réflexions et calculs de coin de table pour illustrer la difficulté de produire et de tester un logiciel complexe et temps réel de grande dimension. On fera d’abord l’hypothèse que les techniciens américains ont bien fait leur travail, c’est-à-dire que le désordre dont est victime le programme JSF ne s’est pas propagé jusqu’à leur niveau.
Une première difficulté vient de l’impossibilité d’augmenter indéfiniment la taille des équipes logicielles. Ce point est illustré dans “Les paradoxes de la productivité dans la production des logiciels” de François Horn (http://clerse.univ-lille1.fr/IMG/pdf/pardoxe_productivite_logiciel.pdf) :
“les mois et les hommes ne sont interchangeables que lorsqu’une tâche peut être divisée entre plusieurs travailleurs sans réclamer de communication entre eux”
et
“si n taches doivent être séparément coordonnées avec chaque autre tâche, l’effort augmente en n(n-1)/2 (idem, p. 15). Dans des situations extrêmes ces activités supplémentaires font plus que compenser l’apport de travailleurs supplémentaires”
Pour contourner cette difficulté le même document donne une solution qui consiste à effectuer un important travail préalable au niveau de l’architecture du système pour le décomposer en modules plus petits qui doivent avoir une indépendance maximale. Il va donc falloir faire des hypothèses sur la modularité du logiciel pour tenter d’en estimer la difficulté de réalisation et surtout de test.
Pour ce faire on peut estimer le nombre de calculateurs du système d’arme (c’est un premier niveau de modularité), la taille probable des équipes et la complexité probable du calculateur tactique (ou calculateur de mission c’est-à-dire celui qui coordonne tous les équipements). Pour les estimations on doit utiliser des ratios en lignes de code, bien que ce soit criticable, car c’est la seule donnée d’entrée dont on dispose.
Je pense qu’un tel système d’arme comporte au minimum 100 calculateurs et plus probablement 200. Pour ce qui est de la taille des équipes on peut tabler sur 10 à 20 personnes travaillant pendant 10 ans. Comme on est dans un projet complexe la productivité est réduite à 250 lignes de code par an et par personne en considérant les moyens totaux consacrés en un an au logiciel par le projet, y compris le logiciel abandonné, tous les développements, les tests sur les bancs de tests, les améliorations et toute la maintenance.
Une équipe produit en moyenne un “module” de 40 000 lignes de code. Pour un logiciel d’une taille de 24 millions de lignes cela fait 600 “Modules” soit en moyenne 3 à 6 par calculateurs.
Mais le calculateur tactique doit faire de l’ordre de un million de lignes c’est-à-dire 25 “modules” ces modules sont sans doutes de grandes fonctions comme missiles air-air, missiles air-sol, suivi de terrain, radar, contre mesures, navigation etc
L’intégration des ce type de fonction à un niveau élémentaire peut se faire au banc mais l’intégration finale se fait obligatoirement en vol et là c’est très long car tous les autres modules doivent être présents et à un niveau de mise au point acceptable et qu’il faut tester un grand nombre de configurations différentes (c’est un avion multi rôles) et même le faire sur trois avions différents (versions A, B et C).
Lorsqu’on a 600 modules à réaliser avec chacun un planning de 10 ans et que parmi ces 600 modules 25 dépendent de tous les autres pour leur mise au point, il ne faut pas espérer tenir le planning. Même en supposant que des tests peuvent commencer sans que tout soit disponible, il me semble raisonnable de compter 15 ans pour la disponibilité complète des 600 modules, 5 ans pour les tests au banc et 10 ans pour les essais en vol ce qui fait 30 ans si tout le monde a bien fait son travail.
Pour l’instant les essais en vol qui ont eu lieu ne concernent que l’avion lui-même mais pas le logiciel de mission et j’ai entendu dire que les plans de Lockheed n’étaient de tester que 17% des fonctions logicielles du calculateur de mission en vol.
Jack v.
24/03/2012
Dedef
23/03/2012
Pentagon Finalizing New Cost Estimate for F-35 Program Mar. 20, 2012 | By MARCUS WEISGERBER |
http://www.defensenews.com/article/20120320/DEFREG02/303200012/Pentagon-Finalizing-New-Cost-Estimate-F-35-Program?odyssey=mod_sectionstories
The U.S. Defense Department is finalizing paperwork that will unveil a new total program cost estimate for the F-35 Joint Strike Fighter program in just a few days, according to the Navy admiral who oversees the multibillion dollar effort.
Acting Pentagon acquisition chief Frank Kendall has indicated his approval of the program re-baseline, which was required after the programs price tag exceeded congressionally set spending limits in 2010, said Vice Adm. David Venlet after a March 20 House Armed Services tactical air and land forces subcommittee hearing.
Weve had our meetings and hes certainly indicated his approval, Venlet, the F-35 program manager, said. Weve got some paperwork signing to do and that will happen in a matter of just a few days.
A prior Pentagon cost estimate for development and production of 2,443 jets topped $380 billion. A new acquisition decision memorandum a document signed by the Pentagons top weapons buyer that approve a procurement milestone is expected to include a new total cost estimate for the entire F-35 program.
The Pentagon plans to send the updated F-35 cost figures, as well as those of other programs, to Congress in just a couple of weeks, Venlet said.
—————————————-
2443 jet pour $380 billion doivent faire environ $150 millions l’unité.
Vincent .
23/03/2012
Je ne vois pas ou sont les contradictions. Le but clairement affichés par les réseaux au pouvoir sont de découper le monde en au moins 4 parties, tout en réduisant la puissance des USA.
Ils utilisent donc les USA à outrance, jusqu’à l’épuisement de son hégémonie.
Leur objectif est un monde dit ” multipolaire ” , en fait un monde scindé en 4, avec des super-consuls pour gérer les différentes parties.
Tout cela est finement joué ...
L’iran bénéficie de tout cela puisque ses ventes de pétrole ont bénéficié de l’augmentation des cours du brut . => L’iran n’est pas une cible, mais le larron qui doit bénéficier de cette diplomatie et de cette pièce de théâtre.
Christian Merlinki
23/03/2012
En effet, le nom affiché de ce journaliste est typiquement hébraïque. “Hachem” signifie “le nom” (de Dieu) car Dieu ne se nomme pas en hébreu. “Ha” est le pendant hébraïque de l’article défini “le, la” et “chem” signifiant “nom”.
Alors, est-ce seulement un pseudo ou son véritable patronyme?
Si tel est le cas, est-ce que son origine juive aurait eu une incidence? On peut aisément imaginer, étant donné qu’il prenne une attitude non conformiste, qu’il soit un émigré russe.
Léon Chibolet
23/03/2012
Quoi de plus ridicule que de faire des éloges! Mais je ne peux résister au plaisir que j’ai eu à lire cet article.
Vous me rappelez la verve du fondateur de la pensée dialec-tique, Hegel en l’occurence, lorsqu’il présente dans ses ouvrages concernant la philosophie de l’histoire l’emboîtement puis l’autonomisation des contradictions. Ces moments de la négativité deviennent de plus en plus oppressants, de plus en plus autonomes, tout en créant des interactions synergiques qui rendent l’ensemble de la structure parfaitement instable.
Vous rendez parfaitement dans ce texte la présentation de cette complexité chaotique créée par le West-plus (BAO). On prend conscience que la guerre massive qui se prépare peut
se déclencher à la faveur d’une succession de décisions stupides dont les effets n’ont pas été prévus.
olivier taurisson
22/03/2012
Oui! voilà un discours qui n’est pas de bois!
Très clair et objectivement orienté vers la vérité.
Merci .
Huzun
22/03/2012
Présent.
Amitiés
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