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les mystères de l'électronique..

Article lié : dedefensa.org et la fin du mois

un lecteur

  30/03/2012

Afficionado de Dedefensa, il m’est impossible de faire fonctionner Paypal!
Chèque suit par courrier…
(Bientot du cash ds une enveloppe?)

Rafale India et autres

Article lié : Le Rafale en marge du BRICS

Dedef

  29/03/2012

@Morbihan (suite)

Article lié : Le “modèle JSF”, ou la “prison emprisonnée”

Richard RUTILY

  29/03/2012

En plus il faut faire une ségrégation entre le logiciel “critique” et le logiciel normal car si le module “navigation” plante il n’est pas question que les commandes de vol ne répondent plus.

Il est bien évident que le logiciel critique demande plus de travail et de tests que le logiciel normal.

@Morbihan

Article lié : Le “modèle JSF”, ou la “prison emprisonnée”

Richard RUTILY

  29/03/2012

Bonjour Morbihan

Mon taux de 250 lignes par an peut sembler un peu faible, mais c’est un taux qui ne compte que le logiciel embarqué, puisque j’imagine que la taille du logiciel dont on parle est celle de celui-ci.

Or pour le mettre au point il faut développer d’autres logiciels : on commence par faire un logiciel qui teste les interfaces, pour cela le calculateur tactique envoie les messages élémentaires relatifs à un équipement et vérifie que les réponses correspondent à ce qui est attendu. Ce programme doit être aussi simple que possible pour que sa mise au point soit facile, il est statique et ne teste que les échanges (en général sur un bus).

Il faut ensuite faire une simulation numérique de chaque équipement (on peut utiliser le programme de test des interfaces pour un premier niveau de mise au point) ces simulations serviront à l’évaluation validation du logiciel tactique. Il faut ensuite faire des programmes de stimulation des équipements : par exemple si on a une centrale à inertie il faut remplacer les accéléromètres et les gyros par des stimulations calculées par le calculateur de simulation, les injecter dans une centrale réelle branchée sur le bus afin de pouvoir tester l’intégration de celle ci au banc.

Il faut enfin faire une simulation générale qui produit des thèmes d’exercice et qui coordonne l’environnement général avec la simulation (ou la stimulation) de tous les équipements du système d’arme.

Sur ce banc les tests d’intégration vont beaucoup plus vite qu’en vol: on peut par exemple pour tester un module faire varier les configurations par software alors qu’en vol chaque configuration représente un vol différent. En plus sur le banc on peut tester les réactions du système d’arme aux différentes pannes des équipements.

Il y aurait encore beaucoup à dire mais cela permet déjà de se rendre compte du volume de travail nécessaire pour mettre au point un “module”.

La crise c'est Londres : l'iceberg vertigineux des fraudes de la City

Article lié : Notre “crise-Frankenstein” transmute la crise iranienne

Francis Lambert

  29/03/2012

Même Sarko & Co, l’avocat d’affaires devenu Manager-président, voulait “refonder le système”. Le système financier empire, ce qui peut précipiter sa chute ... mais avec quels dégats ? La convergence des crises deviendra t’elle alors paroxysmique ?

Les scandales permanents de la City en sont ridiculisés, rappelons un des “petits” derniers :

“La Banque de la Reine d’Angleterre condamnée pour blanchiment !
http://economie.trader-finance.fr/actualite/Banque+la+Banque+de+la+Reine+d+Angleterre+condamnee+pour+blanchiment++476380.html
Coutts (ma NB: le bankster), qui offre ses services à tout l’aristocratie britannique depuis la fin du XVIIe siècle, ainsi que plus récemment, aux stars de la politique, du sport et du show business mondial… ()
Au final, la sanction peut paraître symbolique, d’autant qu’il s’agit de la deuxième amende contre Coutts en quelques mois…”

Alors voici une facette du système “La fraude du LIBOR ou la perversion des marchés monétaires.
http://finance.blog.lemonde.fr/2012/03/28/la-fraude-du-libor-ou-la-perversion-des-marches-monetaires/#mf_sid=501543517

“Depuis des décennies les crédits bases sur les taux à court terme ont pris ce taux pour référence : la plupart des grands crédits syndiques ont en effet un taux d’intérêt fluctuant, basé sur le LIBOR à trois ou six mois. La masse d’instruments dont les taux sont liés au LIBOR est estimée par le Financial Times à 350.000 milliards de dollars. ()
Le Gouvernement américain aurait été le premier à se soucier de ce sujet et enclencher une enquête sur ce mécanisme lors de la crise financiere. ()
Comme dans le cas de notations frauduleuses des obligations représentatives des crédits subprime, certains traders avaient obtenu accès au système où les dirigeants de banques entraient leurs taux de référence et pouvaient les manipuler.
Il y a une certaine hypocrisie dans la manière dont les banques (qui ont toutes fait savoir qu’elles coopèreraient avec les autorités) tentent de faire peser le poids d’une fraude systémique aux seuls traders. Une fraude d’une telle ampleur implique non seulement la connaissance, mais l’approbation des hauts dirigeants des institutions concernées.

Comme le déclarait un avocat qui travaille sur ce sujet « cela pourrait bien n’être que le sommet de l’iceberg ».

Pleinement d'accord avec l'article et les commentaires

Article lié : Le Rafale en marge du BRICS

Jean-Paul Baquiast

  28/03/2012

Juste un point: pour que la France puisse tirer parti de ces évènements, elle devra se départir de la Françamérique, selon le terme d’Immarigeon.
Il n’est pas sûr que François Hollande (personnellement) ait bien encore intégré l’enjeu. Au contraire de Mélenchon. Voyez http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2012/126/francamerique.htm

L'espace toujours oublié ...

Article lié : Le Rafale en marge du BRICS

Francis Lambert

  28/03/2012

Moins de trois mois après son lancement, le satellite FASat Charlie, a été déclaré “accepté” par la FACh (Fuerza Aérea de Chile) sans aucune réserve.

Le programme SSOT comprend un satellite et un segment sol opérationnel implanté à Santiago du Chili.

http://www.cerclefinance.com/default.asp?pub=valactu&art=320573

24 000 000 de lignes de code

Article lié : Le “modèle JSF”, ou la “prison emprisonnée”

Morbihan

  28/03/2012

Pour conforter ce qu’écrit M. Richard RUTILY, on considérait, de mon temps, qu’un développeur pouvait mettre au point (écriture, tests unitaires, intégration a minima) 1 000 lignes de code par mois, ceci alors que le développeur avait une - petite - visibilité sur la finalité de son travail, ce qui n’est plus le cas. Ceci en ne comptant pas les charges de pilotage, de coordination et de tests d’intégration, ces derniers représentant à eux seuls de l’ordre de 40% de la charge totale… et étant souvent bâclés pour “respecter les délais”.

Selon ces abaques, cela représente 24 000 mois/homme pour uniquement développer les lignes de code. Plus le pilotage et l’intégration. Avec les découvertes - les déconvenues - à chaque coin de rue. D’où le choix de faire des impasses. Sans commentaire.

Bon courage au directeur de ce projet…

Et ce n'est pas tout...

Article lié : Le “modèle JSF”, ou la “prison emprisonnée”

Morbihan

  28/03/2012

Article lié : Le Rafale en marge du BRICS

steph steph

  28/03/2012

Ajoutez à cela, la vente de Mistral à la Russie… La France se positionne de facto, sans peut-être même qu’elle en prenne conscience au niveau de l’implication politique, comme fournisseur de systèmes d’armes majeurs aux pays dits “BRIC”. Personne dans les médias, ni même dans les articles ou annonces officiels ne semblent considérer ou même comprendre ce qui se passe.
Dans l’affaire Inde-Brésil : la situation ressemble à un sorte de malgré nous du point de vue de Dassault. Malgré nous, les indiens et les brésiliens discutent d’un possible achat de Rafales en commun… Comme quoi, la vente d’avion de combat est non seulement une décision souveraine, mais elle se passerait presque dans ce cas, de l’avis du constructeur. Étonnant.

Récapitulons lettre par lettre :

B comme Brésil :
- SM scorpènes,
- Coopération sur un SNA dérivé de la coque du Scorpène,
- Une base navale,
- 50 EC-725
- Participation à l’appel d’offres FX-2 avec le Rafale en position intéressante.

R comme Russie :
- 4 BPC de classe Mistral

I comme Inde :
- Rafale vainqueur de la compétition MMRCA, contrat à suivre dans l’année pour 126 appareils
- Retrofit des mirages 2000
- Contrat MICA
- Sous-marins Scorpène

C comme Chine
À ce jour rien, mais des coopérations et des copies locales de systèmes d’armes ou de technologies françaises, exemple :
- le crotale naval chinois
- hélicoptère Z-9 (ex-dauphin) , z-11 (ex-ecureuil) , z-8 (copie du super-frelon)
- le canon de 100 mm creusot-loire (celui là même qui arme nos frégates F70, floréals et avisos)

L’inventaire n’est pas exhaustif, mais il démontre un point essentiel : la France arme les BRIC avec en question subsidiaire sur quelle tête le pavé pourrait retomber…

La force des choses...

Article lié : Le Rafale en marge du BRICS

Morbihan

  28/03/2012

... ou celle du destin.

qu’importe que le Rafale soit perçu, par certains, comme une “quincaillerie”. De qualité, semble-t-il.

Ce qui compte REELLEMENT, c’est que cette “quincaillerie” puisse remettre la France dans le droit chemin, et transcender à nouveau le destin de ce cher vieux pays. La remettre sur le chemin de son indépendance vis-à-vis de l’américanisme; celui de la politique de défense “tous azimuts”; celui d’un retour à une politique ouverte sur nos VRAIS partenaires: le BRICS avec, en tête, la Russie, dont nous sommes, culturellement, infiniment plus proches que des Anglo-Saxons.

Pourvu que ce partenariat, autour du Rafale et, pourquoi pas, de la construction de sous-marins nucléaires avec le Brésil et l’Inde, se fasse. Retrouvons notre indépendance gaullienne, quelles que soient les qualités (?) de nos dirigeants (??) actuels comme futurs.

L'interdiction du mécanisme Swift..

Article lié : Notre “crise-Frankenstein” transmute la crise iranienne

Franck du Faubourg

  28/03/2012

semble avoir des conséquences autrement plus importantes que celle du pétrole:
http://www.kingworldnews.com/kingworldnews/Broadcast/Entries/2012/3/27_Jim_Sinclair_files/Jim%20Sinclair%203%3A27%3A2012.mp3

Vraiment pas d'accord

Article lié : “Dites à ‘Vlad’ qu’il patiente…”

Crapaud Rouge

  27/03/2012

Des propos “off” ne révèlent pas nécessairement quelque vérité scandaleuse. Il est de notoriété publique, qu’en régimes démocratiques, les élus n’ont pas intérêt à “froisser” l’opinion de leur majorité. Ils n’ont donc pas les mains libres, en effet, mais après une élection, les promesses peuvent être balayées d’un revers de main, et l’homme politique retrouve ainsi une certaine liberté. A titre d’exemple, il paraît que de Gaulle a pris le pouvoir en 58 en promettant que l’Algérie resterait française. Si donc Obama annonce qu’il pourra faire des concessions après sa réélection, c’est tout à fait banal, surtout dans le cadre d’une négociation.

Le diable préside bel et bien

Article lié : La Syrie et la crise terminale de la puissance militaire US

Un genou à terre

  27/03/2012

Suite à votre refus de tout appel au diable dans la crise que nous vivons (http://www.dedefensa.org/article-dialogues-31_elargissons_le_debat_14_11_2011.html)

Car de mon coté je peine à discerner un quelconque Diable ou essence maléfique, qu’ils soient dans la matière ou dans le Système.  … le mal est simplement le résultat d’un libre arbitre exercé sans conscience.

<\i>

Je vous propose une lecture diamétralement opposée, cette crise à tout de ce que les grecs puis les juifs, les chrétiens et les musulmans ont qualifié de diabolique.

Par diable, j’entends ce dont parlent symboliquement les écrits Hellénique et Abrahamiques, la volonté qu’a l’homme de défier la condition humaine pour y substituer sa volonté déchainé; prendre la place de Dieu.

Reformulé autrement car il n’est pas indispensable de faire appel à « Dieu » : « Que ma volonté soit faite et non la réalité », le diable est cette volonté qu’à l’homme d’adapter la réalité à sa volonté,  plutôt que l’inverse.

Je vois dans ce que vous nommez virtualisme un monde diabolique, la réalité se refusant de plus en plus furieusement à l’homme occidentale, il en invente une autre plus conforme à sa volonté, bien sûr il se perd quelque part entre les deux.

Pris sur wikipedia - L’Orgueil (superbia en latin) : attribution à ses propres mérites de qualités ou de comportements qui sont des dons de Dieu (intelligence, vertus, etc.)

Le diable est le fruit de l’union de l’orgueil et de la raison.  Prométhée, Azazel, Lucifer … se sont tous rendus coupable du même péché : par orgueil, ils ont pourvu l’homme de raison afin qu’il prenne la place de Dieu.
Dieu qui ou quel qu’il soit ne pardonne pas cette entorse au premier des dix commandements :
« La terre entière a été dévastée par les œuvres apprises d’Azazel : impute à celui-ci tous les péchés. »

Ni la raison ni l’orgueil ne sont pourtant absolument mauvais, Lucifer était d’ailleurs le favori de Dieu, mais l’union des deux est diabolique, elle porte en elle la chute d’une certaine idée qu’à  l’homme de lui-même, la chute de l’homme-Dieu.

Idolâtrie serait plus juste qu’idée car il s’agit bien du péché dont l’homme se rend coupable ; en adorant une idée qu’il se fait de lui-même, l’homme s’est littéralement élever au rang de Dieu. Il a (re)créé Dieu à son image.

Et tel Narcisse il se perd, il ne sait plus se dissocier de son image, il ne sait plus dissocier la réalité de celle qu’il a lui-même créé ; parmi les catastrophes qui s’abattent sur lui, il ne sait donc plus dissocier celles dont il est lui-même responsable (j’avais lu quelque chose là-dessus sur votre site, j’ai « perdu » l’article)
L’Antéchrist a toute sa place dans cette lecture, il est séduisant, il arbore le visage du progrès et de l’abondance, nous avons souscrit à ses promesses.

Comme « prévu » ce n’est bien sûr en définitive qu’une illusion, il nous entrainera avec lui dans sa chute car nous le suivrons. Nous le suivons avec notre meilleure volonté à la poursuite ce vieux cauchemar de l’inconscient collectif que nous appelons couramment « apocalypse », comme si l’homme occidental à travers ses mythes avait toujours su où il allait. 

Bien cordialement,

Un genou à terre car je n’ai rien trouvé d’autre pour mon salut, spiritus contra spiritum comme l’a écrit K.G.Jung.

Stratèges et prévisions?

Article lié : Notre “crise-Frankenstein” transmute la crise iranienne

Arrou Mia

  26/03/2012

“les sanctions et l’embargo sont en train d’alimenter un désordre considérable sur le marché du pétrole, les échanges,”

L’abondance d’analystes stratégiques nuit-elle à ce point qu’il ne leur a pas été possible d’imaginer ce qui arrivera fatalement, la montée du prix du baril?
Il est cependant toujours loisible d’imaginer une conspiration des banques prédatrices qui ‘font’ de l’argent avec tout ce qui est à leur portée, spéculer et faire du beurre au moindre bruit de bottes. Saura-t-on ce qu’il en est des positions de la Goldman Sachs sur le marché énergétique en raison du shadow banking?
En tous les cas, Obama est hautement comique quand il joue sérieusement à faire des remontrances à l’Iran qu’il rend responsable de la cherté du prix du pétrole.

Est-ce parce que Rahm Emmanuel, l’ancien servant de Tsahal, s’est retiré du cabinet de BHO pour briguer une mandature à Chicago que le canal avec le chef des mollahs a fonctionné à l’insu du maître d’oeuvre israélien?