Stephane Eybert
18/04/2012
Pour cela :-)
“... et qui apparaîtront alors comme une surprise considérable et comme linjustice dun destin qui aurait oublié de prendre en compte la vertu de la cause défendue en Afghanistan par le bloc BAO.”
Bilbo
18/04/2012
Bonjour,
Pour compléter cette analyse, je vous propose un peu de lecture :
Tout d’abord cet article (en français) de Ria Novosti qui parle de l’élargissement de l’autorisation accordée par la Russie pour l’utilisation de la base aérienne d’Oulianosk par les forces de l’ISAF. Ca fait tourner l’économie russe.
http://fr.ria.ru/tribune/20120418/194349422.html
Ensuite un lien vers un site spécialement dédié au retrait des forces en Afghanistan en 2012 :
http://www.talkingproud.us/AfghanWithdrawal/AfghanWithdrawal.html
Voici un extrait de ce site concernant le retrait des forces allemandes. On appréciera le volume de matériel par rapport au nombre d’hommes concernés (article paru le 04 avril) :
“Germans military concerned about impending withdrawals
Der Spiegel German magazine reported on April 3, 2012 that the German military will withdraw from a northeastern base at Faizabad within the next few months but has numerous concerns about this and the overall withdrawal. While there are only 500 german Army soldiers there, the Germans see departure as a massive undertaking. Ulrike Demmer and Matthias Gebauer said this: The Germans are taking inventory in Afghanistan at the moment. About 6,000 containers of material, 1,200 armored vehicles and 500 non-armored vehicles need to be brought back to Germany. Furthermore, there are also many unanswered questions: Which forces will be withdrawn, and when? Which soldiers are organizing the withdrawal? What must be brought back to Germany? What happens after 2014? The Germans, like the Dutch before them, will have to send in more forces to help withdrawal those already there. They are also worried about the future of all those who have helped them. (040412)”
Enfin un article de M. Bhadrakumar paru le 9 avril qui aborde ce même sujet sur le retrait des forces mais pour la Grande Bretagne en se focalisant sur les contorsions que devra faire la diplomatie britannique et la Couronne vis à vis de l’Ouzbékistan.
http://indrus.in/articles/2012/04/09/tashkent_demands_place_in_the_sun_15401.html
Francis Lambert
18/04/2012
“Alors que Londres vit à l’heure de la rigueur, la facture des JO, prévus dans 100 jours (27 juillet-12 août), passe mal. La grogne monte chez les Anglais.
Pour sa défense, le gouvernement assure que l’événement planétaire sera bénéfique à l’économie locale. 1500 entreprises se seraient partagé un pactole de 9 milliards d’euros de contrats. Mais les experts estiment à moins de 1 % du PIB le gain net de croissance généré par les JO sur plusieurs années. ()
La note de l’organisation des JO pour les contribuables anglais n’a cessé de s’envoler depuis le chiffre initial de 3 milliards d’euros lorsque Londres a remporté la compétition en 2005. Le comité d’organisation travaille maintenant sur un budget de 11 milliards, mais un rapport parlementaire estime que la facture risque d’atteindre plutôt 13 milliards. Et même 29 milliards si l’on prend en compte les coûts indirects pour les services publics, dont la présence policière et militaire.”
Extrait de “Le vrai coût des JO de Londres” http://www.lefigaro.fr/sport-business/2012/04/17/20006-20120417ARTFIG00685-le-vrai-cout-des-jo-de-londres.php
NB : l’art de camoufler ses propres problèmes derrière ceux des autres : la grande spécialité anglo-saxonne.
Londres suit la Grèce et accélère encore avec cette facture olympique déjà plus élevée (dont les recettes ne sont que des espoirs).
Cela dans la pire austérité parmis les “grands” pays d’europe !
Trentesaux Mathieu
17/04/2012
“Il sait qu’il peut s’attendre a etre liquide sous peu, ce qui apparemment a ete tente par une fausse equipe de journalistes ce jour la”
“Il resiste ainsi pendant plusieurs heures, mais abdique quand on lui fait parvenir le code secret de son identite du jour, message qu’il comprend parfaitement: nous avons le controle au plus haut niveau”
Stephane, c’est bien la première fois que je lis une telle interprétation des suites du 11/9. Auriez vous quelques sources pour, sinon étayer, du moins éclairer cette vision des choses, qui m’intrigue beaucoup.
Cordialement
Stephane Eybert
17/04/2012
Souvenons nous du premier discours de Bush, au matin du 11 septembre, juste apres les attaques. Il parle d’une attaque contre la societe americaine plus que d’une attaque venant de l’exterieur et encore moins de l’etranger. S’il a ete pris de stupeur par l’attaque, ce que l’on peut voir par son immobilisation lors de sa visite a une classe d’eleves, faisant semblant de lire un livre ouvert a l’envers, cette stupeur doit etre regardee pour ce qu’elle est. Et elle n’est certainement pas une legerete et encore moins une incomprehension de l’evenement en cours.
A ce moment la, Bush comprend fort bien ce qu’il se passe. Il se sait vulnerable sinon presque impuissant. Il sait qu’il peut s’attendre a etre liquide sous peu, ce qui apparemment a ete tente par une fausse equipe de journalistes ce jour la. Cependant, il va rester en place en tant que president, peut-etre au chagrin de son vice-president.
Et son premier discours est conforme a sa comprehension de l’evenement. Il parle bien d’une attaque contre la societe americaine, et sans pouvoir dire les choses trop ouvertement, il indique bien l’origine interieure de l’attaque.
S’ensuit pour lui, une journee de mouvements qui semblent incomprehensibles. C’est sa tentative de garder le controlle de l’appareil de securite. Avec son avion il rejoint le commandement des forces strategiques pour couper court a toute eventuelle attaque de cette ordre. Il resiste ainsi pendant plusieurs heures, mais abdique quand on lui fait parvenir le code secret de son identite du jour, message qu’il comprend parfaitement: nous avons le controle au plus haut niveau. C’est la fin de sa presidence, et le debut de sa tragedie.
Souvenons nous que lors de la premiere annee de son mandat, son discours etait de faire rentrer les forces armees a la maison.
Maintenant il sera aux ordres. On va alors le voir en public, soumis a des tensions psychologiques extraordinaires, provoquant des comportements de sa part, qui ne peuvent qu’inspirer la pitie et l’incredulite. Voila un homme dont la souffrance est evidente. Cela a du etre d’autant plus difficile pour une psychologie comme la sienne, qu’il n’est pas un calculateur froid et professionel comme ont pu l’etre un Kissinger ou un Zbig. Ce roublard, ce petit filou n’est pas un tueur.
Il fait alors un deuxieme discours, dans la meme journee, probablement a l’injonction des nouveaux maitres du jeu. Et cette fois ci, il s’aligne completement sur la narative qu’on lui impose, origine de l’attaque etrangere, motivation terroriste, etc.. on a vite nous aussi appris la chanson.
Bush, sans etre une lumiere, etait quand meme un realiste, non pas grace a sa capacite d’analyse, mais du fait de sa simplicite de vue.
Rumsfeld etait aussi un realiste, Mais lui avait une vrai intelligence, qu’il savait activer pour la cause americaniste. Voila un homme qui a l’intellect et la psychologie pour faire son discours du 10 septembre.
Mais comme Bush, il ne peut rien faire face a la vague qui l’emporte. La puissance de l’evenement s’impose a tous, C’est un tsunami. Qui emportera presque toutes les psychologies, et fera taire les rares restes lucides.
Laurent Caillette
16/04/2012
Selon le Petit Robert : [Les `//` encadrent des italiques.]
Terrorisme (1794 ; de //terreur//).
1. //Hist.// Mot employé dans la période qui suivit la chute de Robespierre pour désigner la politique de //terreur// des années 1793-94.
2. Emploi systématique de mesures d’exception, de la violence pour atteindre un but politique (prise, conservervation, exercice du pouvoir…), et //spécialt//. Ensemble des actes de violence (attentats individuels ou collectifs, destructions) qu’une organisation politique exécute pour impressionner la population et créer un climat d’insécurité. “Le terrorisme peut être une méthode de gouvernement” (Romains)
Voilà qui rapproche joliment, et en économisant toutes sortes de théories, les auteurs de l’attentat du 11 septembre 2001 et ceux qui en tirèrent les principaux bénéfices.
Olivier
16/04/2012
Le jour suivant le sommet, l´Argentine annonce la nationalisation de 51% de la filiale argentine de la société espagnole Repsol…. Il est vrai que les rumeurs allaient bon train, mais Kirchner a profité du sommet pour s´assurer l´appui des autres pays sud-américains….
Le sommet des amériques: BAO contre Amériques du Sud (BRICS??)
Attendons un peu plus….
Olivier
16/04/2012
Carthagène des indes Quel lieu pour ce sommet .
Juste après la rencontre, les médias pro-système parlent d´une réussite ou d´un non échec. Voyons dans quelque temps quelle sera la réelle sortie de ce sommet
En tout cas l´Histoire possède un humour qui laisse pantois
Morbihan
15/04/2012
... non seulement il (l’abandon de l’) est possible, mais il est souhaitable (cf le texte qui inverse les termes)
Francis Lambert
14/04/2012
avec/sans sélection de candidat
http://www.google.fr/elections/ed/fr
Morbihan
14/04/2012
Pour “contenir” le Heartland (Allemagne, Russie essentiellement), tout comme pour s’octroyer les réserves de pétrole au détriment des concurrents (Europe continentale, Chine, Inde…), la géopolitique anglo-saxonne cherche à dominer le Rimland, constitué par le Moyen-Orient, les Balkans, L’Afghanistan, le Pakistan… L’Irak, l’Iran et la Syrie.
D’où ces jeux dangereux, en facilitant la montée d’un extrémisme musulman, en Perse dans les années 1970, en Yougoslavie ensuite, en Afghanistan, enfin.
Mais la Perse étant ce qu’elle est, une civilisation millénaire, n’est pas entrée dans ce jeu, tout comme la Syrie.
D’où ces manipulations, désinformations médiatiques.
Pauvre France, qui se fait berner à qui mieux mieux. Et qui sert de piétaille supplétive à ses pires ennemis. Vivement le prochain coup de balai, et que l’on mette à l’Elysée quelqu’un ayant un minimum de vision géopolitique. On peut rêver?
BRUNO ARFEUILLE
14/04/2012
Samedi 14 avril 2012 :
Sur son blog, Paul Jorion écrit :
LÉCLATEMENT DE LA ZONE EURO : LINSTANTANÉ.
Ce que vous voyez sur ce graphique produit par lagence de presse Bloomberg, cest léclatement de la zone euro. Sous la ligne horizontale, on voit les sommes qui quittent de mois en mois différents pays tandis quau-dessus de la ligne horizontale, on retrouve les mêmes sommes ventilées par pays où ces sommes aboutissent.
Les gagnants : 1. Allemagne, 2. Pays-Bas, 3. Luxembourg.
Les perdants (les plus tristes en premier) : 1. Italie, 2. Espagne, 3. Irlande, 4. Grèce, 5. Portugal, 6. Belgique.
Le graphique a été produit par la rédaction de Bloomberg à partir des données fournies par les banques centrales des différents pays de la zone euro. Un pays dont largent sort, en signale les montants. De même pour un pays qui le reçoit, la réglementation intérieure de la zone euro obligeant le pays receveur de prêter le même montant au pays donneur.
Si des sommes quittent un pays, cest bien sûr que leurs habitants (riches) craignent de se retrouver du jour au lendemain en possession de lires, pesetas, punts ou Irish pounds, drachmes, escudos, francs belges, dévalués.
Pour donner un ordre de grandeur, en mars, par exemple, 65 milliards deuros ont quitté lEspagne.
N.B. : La Suisse nétant pas dans la zone euro, les mouvements de capitaux vers la Suisse napparaissent pas sur le graphique.
Coli
13/04/2012
Le père Mélenchon est un vieux roublard qui sait calibrer son discours pour être en accord avec les images qu’il veut convoquer : la narrative de la révolution française et des lumières sacralisées, avec lui même bien sûr, digne héritier prêt à reprendre le flambeau, non pas des lumières réelles, libérales et déstabilisatrices, mais celles plus folkloriques du renversement de la tyrannie, de la libération du peuple et de la naissance de l’esprit français, enfin libre et indépendant.
Mais il n’est pas dupe de ces images et connait bien son affaire et son histoire. Lors d’une émission sur France Inter en 2010 (1) où il avait un ton moins policé que dans les interventions citées dans Dedefensa, il comparait la nécessité de chercher aujourd’hui des alliances avec des pays sérieux, stables, en dehors de nos alliances avec les USA et l’Europe, avec l’exemple historique de François 1er et son alliance avec le sultan turc contre le Saint empire.
Extraits du passage de l’émission sur la politique étrangère :
[...] Le cur du monde, les Etats Unis d’Amérique, sont la cause principale de l’infection générale du monde [...] si on coupe le canal par lequel le fric du monde entier arrive jusqu’à eux, car ils vivent au crochet du monde, ils sont morts (il hausse le ton pour dire : morts).
Moi je propose qu’on ne s’entende pas avec les américains, ils sont un bateau pourri en train de couler et il est grand temps de sortir notre barque de secours.
[...] En politique internationale il faut avoir des partenaires et non des amis ou des faux amis, moi je propose qu’on s’entende avec des gens sérieux [...] et ça tombe bien car quand on regarde notre histoire longue, en France on a l’habitude, car déjà du temps de François 1er, le roi s’est entendu avec le sultan contre le Saint Empire et toute l’Europe hystérique a hurlé à la trahison, mais moi je dis : et alors !!!
[...] il y a un problème plus important que celui qu’on nous met sous le nez (il parle de la crise grecque) qui s’appelle les Etats Unis d’Amérique, les américains sont le problème du monde. Si ce pays devait être soumis aux même normes que celles auxquelles on est en train de soumettre la Grèce, ils devraient bosser 200 ans sans bouffer ni s’habiller pour produire l’équivalent de tout le fric pourri dont ils ont inondé le monde entier et qui n’a aucune contrepartie.
Aujourd’hui ce fric pourri est absolument partout, ça veut dire que nous sommes à la merci d’un incident mineur qui peut faire que tout peut s’écrouler en quelques heures [...]
[...] Alors oui, on va me dire que je fais de l’anti-américanisme primaire, et bien moi je ferai de l’anti-américanisme supérieur quand il existera un américanisme supérieur, d’accord !!!
(1) Là bas si j’y suis avec Daniel Mermet.
Jean-Paul Baquiast
13/04/2012
Je pense en effet qu’aucune intelligence humaine consciente et organisée n’est capable de prendre la mesure complète de la situation (de la crise) et moins encore de la piloter à son profit. Ceci pas plus aux USA qu’ailleurs. malgré leurs potentiels d’observation et d’action
Ceci nempêche pas certaines de ces intelligences de tenter de manipuler la situation au service de ce qu’ils considèrent être leur intérêt.
Jean Lemoine
13/04/2012
En général, un logiciel rend service ou pas. Il fait son travail, ou il plante, ou il fait n’importe quoi.
Lorsque, techniquement, un logiciel fonctionne parfaitement bien mais ne remplit pas la tâche qu’on attend de lui, un informaticien dira ironiquement que le logiciel « works as designed ». Entendre : le logiciel fonctionne bien, c’est le rédacteur du cahier des charges qui s’est trompé.
Mais alors, dire « [...] flight tests demonstrate that the software is working as developed. », ça, j’avoue que je ne m’y attendais pas ! Cette expression dit tout simplement que le logiciel est totalement incontrôlable, puisqu’il fait ce que le programmeur lui a dit de faire (ce qui est l’évidence même), que le résultat soit bon ou mauvais, ou qu’il n’y ait pas de résultat pour cause de bug !
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