Crapaud Rouge
16/05/2012
“ce qui importe, cest la rigidité et lhermétisme que le Système oppose à tous ceux qui demandent des modifications de sa politique” : oui, c’est finement observé, ainsi que le rapprochement avec le Pacte de Varsovie qui mériterait plus qu’une parenthèse : “(On en adopterait presque, pour lUE, le langage du Pacte de Varsovie.)”
Le système soviétique était réputé pour sa “rigidité” en opposition à notre libéralisme que l’on pouvait encore prendre comme synonyme de souplesse et d’auto-adaptation. Mais le vent n’a-t-il pas tourné à 180° ? Avec ses règles qu’il voudrait inaliénables au point de les inscrire dans la Constitution, le système “libéral” de l’UE est en train de devenir, (s’il n’est déjà devenu), aussi “carcéral” que celui de la défunte Union Soviétique.
pierre
16/05/2012
Panetta steps into F-22 fighter controversy, orders new flight restrictions on prized fighter
WASHINGTON Facing a mysterious safety problem with the Air Forces most-prized stealth fighter, Defense Secretary Leon Panetta on Tuesday ordered new flight restrictions on the F-22 and summoned help from Navy and NASA experts.
milan karell
16/05/2012
La Grèce fait figure d’exemple de ce qui nous attend dans les mois qui viennent si l’on ne change pas radicalement de politique, sans pour autant déclencher une révolution bolchevique.
Voir l’appel de Stéphane HESSEL à rejoindre le réseau ROOSEVELT 2012 pour faire pression sur François Hollande:
http://www.dailymotion.com/video/xquszx_stephane-hessel-roosevelt-2012_news
Ce projet prévoit en particulier le refinancement à taux 0 de 90% de la dette des pays de la zone euro (donc de la Grèce) par la BCE, et non par le contribuable (cf articles 21 et 23.1 des statuts de la BCE)
Michel DELARCHE
15/05/2012
la décision de ne plus rien dépenser pour faire campagne s’inscrit bien dans la stratégie que je vous décrivais il y a quelques jours. Depuis la décision (parfaitement abjecte et parfaitement logique) de la Cour Suprême à majorité bushiste de déplafonner les dépenses électorales, seuls les candidats bénéficiant du soutien des agents économiques dominants peuvent parvenir à assumer le coût d’une campagne complète.
Or la stratégie de noyautage-blocage des Ron-Paulistes fait qu’ils n’ont plus besoin de participer à cette coûteuse course à l’échalote: leur principale force étant leur capacité à investir les Caucus et Conventions des Etats pour faire élire des délégués (quel que soit le pourcentage de votes préalablement recueillis !), maintenant qu’ils ont réussi à valider cette approche par quelques premiers succès locaux, ils peuvent s’arrêter de faire campagne et se concentrer sur le travail de noyautage de la Convention, chaque dollar investi à financer les déplacements des militants aux assemblées désignant les délégués sera beaucoup plus rentable que le même dollar (et beaucoup d’autres avec) servant à payer de la publicité télévisée.
Je n’ai jamais pensé que Ron Paul et ses épigones aient la capacité ni même la volonté de sérieusement destabiliser le système américain… cela se fera tout seul après l’élection quand le mur infranchissable de la dette et des coupes budgétaires afférentes se dressera devant les nouveaux élus.
Ron Paul n’est de toute façon qu’un Texan à peine moins borné que la moyenne (et pour moi, comme n’aurait pas dit Sheridan, un bon Texan est un Texan mort.)
Dominique Larchey-Wendling
15/05/2012
I received the news of Ron Pauls announcement that he would no longer be
spending money campaigning pretty much the way all of you did with a mixture of sadness, surprise, resignation, and a curious satisfaction that the
anti-interventionist movement has accomplished so much in such a short time.
While Antiwar.coms friends and supporters come from a wide variety of political orientations, and not everyone was on board the Ron Paul bus, Im sure we were all cheering him on when he stuck it to the GOPs premier warmongers.
Ron may be slowing down his campaign while still making a strenuous effort at the local level to garner delegates but we sure as heck arent slowing down
ours. Our campaign for a more peaceful, rational foreign policy continues, but
we cant do it without your help.
Crapaud Rouge
14/05/2012
“Le duel assommant qui se dessine à Hénin-Beaumont ne va pas dans le sens rêvé.” : vous croyez ? Vous pensez peut-être que le système financier international, la crise de l’euro, les dettes, la règle d’or, le PIB,... pourraient donner lieu à un duel moins assommant ? C’est curieux comment votre diagnostic final contient précisément ce qui justifie le choix de Mélenchon. Parler des personnes, de leurs destins, de leurs droits et de leurs conditions de vie, parler de tout ça est fichtrement plus captivant que les problèmes posés par les technocrates de nos finances.
Cordialement vôtre
jean-jacques hector
14/05/2012
A propos de la tendance Système à refuser systématiquement les compromis, on peut noter la volonté des USA, au XXème siècle,de terminer les guerres par des capitulations pures et simple. Cela a été le cas en Allemagne et au Japon, pays qui avaient proposé des négociations de paix lorsque les choses allaient vers leur fin, ce qui aurait évité un grand nombre de morts inutiles à Dresde, Hambourg, Berlin, Hiroshima et Nagasaki, etc…
Mais le Système ne négocie pas, il écrase, nous sommes ainsi avertis pour la suite.
Philippe Le Baleur
14/05/2012
Oui, je ne suis pas sur que “le Diable en rit encore” cette fois-ci.
Philippe Le Baleur
14/05/2012
C’est avec une infinie tristesse que j’ai appris la tentative de Jean-Luc Melenchon dans le fief de Marine Le Pen.
Je souscris a votre analyse sur la cesure terrible entre la hauteur de vue de sa campagne presidentielle et cette attitude de boxeur de foire… Mais en plus, sa candidature a Henin-Beaumont ne constitue meme pas une habile tactique politique.
C’est le fief de Le Pen, qu’elle entretient avec soin depuis des annees, ou elle a patiemment forge des reseaux efficaces. Dans les conditions qui prevalent, Melenchon n’a rien, vraiment rien a gagner a Henin-Beaumont. Il va perdre, et rentrer dans le rang des politiciens ordinaires, toujours a cours d’argent pour leurs campagnes, et donc prisonniers des banques.
Il est tout simplement tombe dans un piege, piege tendu par un habile tacticien politique, double d’un fin psychologue…
Il y a decidemment du George Marchais chez cet homme: impressionnant a priori, pour finalement se faire rouler dans la farine par un plus habile tacticien que lui…
Morbihan
14/05/2012
Et souveraineté nationale.
Votre déception face au comportement de Monsieur Mélanchon est compréhensible. Dans la mesure où l’on oublie qu’il est, pour l’essentiel, un homme du Système, ce que ses talents de tribun peuvent faire oublier quelque peu. S’attaquant à Madame Le Pen, il se trompe de guerre. Tout comme elle d’ailleurs qui, d’un discours souverainiste de qualité au début de sa campagne, l’a oublié en cours de route.
Il faut en revenir à la souveraineté régalienne, donc nationale. C’est-à-dire frapper notre monnaie, ce qui revient à quitter l’. C’est-à-dire reconstruire nos frontières, donc quitter ce regroupement hétéroclite appelé Union européenne, et reconstruire un (des) partenariat(s) à l’exemple de la CECA d’autrefois. Nicolas Dupont-Aignan, fort peu entendu, représente cette volonté de sortir du système, avec constance et dans une grande cohérence.
D’autre part, la chute de Monsieur Sarkozy nous offre l’opportunité de reconstruire une politique étrangère, d’en finir avec les fantasmes iraniens, de rejoindre le BRICS, s’ils acceptent de nous accueillir, ces pays qui conservent une Tradition, de s’écarter enfin du modèle anglo-saxon totalement vicié.
Et, de toute manière, si nous ne sortons pas du Système, c’est lui qui nous éjectera.
Marie Caroline Porteu
14/05/2012
En dépossédant les Etats de ce pouvoir régalien
En construisant une Europe dépourvue de souveraineté monétaire
Nous en sommes arrivés à la Grèce , bientôt à l’Espagne et la France suivra le même chemin si nous ne faisons rien pour transformer le système .
Les banquiers se sont enrichis de manière éhontée sur le dos des peuples et ce sont eux qui dictent les conduites .
Le cas Grec aurait été simple à régler si la BCE depuis trois ans avait aidé la Grèce aux mêmes conditions qu’elle le fait pour les banques privées ..
Mais cette solution aurait retiré à la finance internationale anglo saxonne et US en particulier , le pouvoir d’ingérence que le fonctionnement actuel lui donne .
C’est aux racines mêmes du système qu’il faut s’attaquer : c’est à dire la détention du pouvoir régalien de création monétaire .
Une monétisation pour la Grèce lui aurait permis de sortir du marasme dans lequel les financiers l’ont envoyée , sans pour autant générer d’inflation excédentaire au niveau européen vu sa taille .
Récupérer la création monétaire , monétiser pour aider les pays en difficultés sans plans d’austérité déments et voués à l’échec , pourrait permettre à cette Europe en construction de se faire sur des bases solides .
Pour cela , il faut récupérer ce pouvoir et encadrer la création monétaire effectuée par les banques .
La politique ne se fait pas à la corbeille disait De Gaulle . Il est plus que temps de remettre cette maxime à l’ordre du jour .
Dominique Larchey-Wendling
13/05/2012
Philippe Grasset
12/05/2012
Pour Tsipras, effectivement, ce serait plutôt Gorba le Grec.
Pour PASOK, alias PAKOS, ce serait plutôt une coquille endurante, irrévérencieuse et pas du tout révélatrice, avec la logique implacable de la répétition, et tout est dit.
Merci d’avoir signalé la coquille, correction faite.
ΠΑΣΟΚ
12/05/2012
Une coquille, sinon article informatif de qualité. Merci.
Pedro Pasokorakis
12/05/2012
“Pakos” est un terme dépréciatif utilisé pour Pakistanais, comme “Palos” l’est pour Palestinien.
Lapsus révélateur ?
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