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BP: Nabucco Klassik ist tot‎

Article lié : La Grèce et l’hypothèse (l’hypothèque) Gladio

Laurent Demaret

  27/05/2012

- BP renonce à la participation à Nabucco‎ (Voix de la Russie) -
Le pétrolier britannique British Petroleum a refusé de participer à la construction du gazoduc Nabucco, projet dans lequel il était considéré comme le principal fournisseur du gaz. http://french.ruvr.ru/2012_05_25/British-Petroleum-Nabucco/

Mais on peut rester optimiste :
- US Firmly Backing Nabucco Pipeline despite BP Criticism‎ (novinite.com) -
The support of the USA for the European gas transit pipeline Nabucco is unwavering regardless of British Petroleum declaring the project ... EU Commission: Nabucco full version is still a possibility‎ Reuters BP says original Nabucco pipeline plan off table‎
http://new.novinite.com/view_news.php?id=139704

Très intéressant. Hollande capitulera-t-il

Article lié : Monsanto, les OGM, la France et l’UE, – et la souveraineté

Jean-Paul Baquiast

  26/05/2012

Merci de cette info. Affaire à suivre. Vous pourrez nous aider.

Pièces détachées chinoises et économies...

Article lié : La suicide machine et la fin de la civilisation

Olivier

  23/05/2012

Un rapport du Sénat US signale que des milliers de pièces,  faites en Chine, sont dans les avions et missiles US.
Le système cherche à faire des économies et ne contrôle pas son approvisionnement, se fragilisant de ce fait.
Que pensez-vous de ce rapport?
http://armed-services.senate.gov/Publications/Counterfeit%20Electronic%20Parts.pdf

Merci

@Baquiast: flou car " le crustacé n'imagine pas l'oiseau", chercher des "solutions concrètes" c'est dominer "avec".

Article lié : La suicide machine et la fin de la civilisation

Francis Lambert

  23/05/2012

La nouvelle pensée positive.

“Après avoir été une vedette de la philosophie sociale dans les années 60, notamment en inspirant le mouvement étudiant en France et au Québec, Marcuse a été rapidement classé au rayon des penseurs obsolètes dès le début des années 80. Est-ce un signe des temps ou tout simplement l’avènement de la pensée unique que ce théoricien de l’école de Francfort avait prophétisé ? ”
()
“Nous croyons que c’est effectivement toujours la « pensée positive », dénoncée par Marcuse, qui triomphe en ce moment, mais elle doit aussi de plus en plus partager sa place avec ce que nous appellerons « la nouvelle pensée positive ». L’objectif de cet article est de proposer une relecture de l’Homme unidimensionnel, qui nous permettra de constater que ce livre est toujours d’une actualité criante. Nous verrons que ce que Marcuse décrit comme « la pensée positive » utilise les mêmes procédés pseudo-rationalistes que ceux que nous trouvons à l’oeuvre chez les défenseurs d’une « nouvelle pensée positive ».
Ces deux façons de percevoir la réalité sociale sont en opposition avec la « pensée négative » de l’auteur d’origine allemande. Par « pensée négative », le philosophe entend une pensée qui pratique une critique systématique de la société.”
()
D’autres reprochent au théoricien de ne pas proposer de solutions concrètes, mais c’est justement ce qu’il refuse de faire puisque, pour lui, chercher des « solutions concrètes »
signifie adhérer au cadre social dominant. “

http://classiques.uqac.ca/contemporains/geoffroy_martin/marcuse_et_pensee_positive/marcuse_pensee_positive.pdf

L’Homme unidimensionnel, texte complet en anglais http://www.marcuse.org/herbert/pubs/64onedim/odmcontents.html

Une société complexe mondiale

Article lié : La suicide machine et la fin de la civilisation

Andros

  22/05/2012

Grâce à la marche forcée de la globalisation, notamment à partir des années 1980, la planète Terre est devenue une seule société complexe, une société qui a besoin de la complexité, c’est-à-dire des structures dédiées à l’ensemble, pour fonctionner.

La plupart des zones de production sont spécialisées, que ce soit dans le cacao, les hydrocarbures ou les tablettes PC, et ne peuvent plus se passer les unes des autres. Il vaut d’ailleurs mieux parler de “zones de production” que de pays. Le “Système” est cette couche ultime de complexité qui s’est assuré sa survie en se rendant indispensable, et en spécialisant les zones de production. Notons qu’il faille toujours une clé de répartition arbitraire (la religion, les “marchés” etc.) édictée par le Système.

C’est pourquoi il ne pourra pas y avoir de “solution” au sens où on le comprend implicitement, c’est-à-dire à un époque pré-industrielle, peut-être même à une Renaissance rêvée ou bien alors un idéal de “Renaissance alternative”, comme l’hypothèse d’une voie qui n’aie pas été thermodynamique au sens où Dedefensa le définit.

Une transition vers une société moins complexe ne pourra plus exister, à l’âge où les tensions sur l’énergie et tout simplement la nourriture et l’eau potable sont si grandes. Le terme à envisager est l’effondrement (Cf « L’effondrement des sociétés complexes » de J. Tainter).

Les effondrements de sociétés complexes existant dans l’histoire sont des effondrements de société fondées sur l’agriculture (Mayas, Empire Romain d’Occident par exemple), et au terme de l’effondrement, ce sont moins de 20% de la population initiale qui ont survécu. Dans nos sociétés où  moins de 5% de la population (active ou non) est liée à l’agriculture, comment un tel effondrement ne serait-il pas véritablement apocalyptique ?

C’est pourquoije proposerai d’examiner la situation sous un autre jour. L’effondrement financier est tout simplement l’effondrement de la promesse initiale : l’investissement dans la complexité (accepter le dieu du Marché comme on acceptait l’Empereur-Dieu, abandonner la souveraineté nationale…) résultera en une vie meilleure.

Une fois la promesse initiale rendue caduque, il reste l’alternative entre la dictature du système, ou l’effondrement. C’est assez faustien, mais il s’agit moins d’un complot que de la marche naturelle des sociétés complexes.

En l’état, il se peut fort que la perte d’influence des Etats-Unis ne soit que la fin du premier acte, celui de la Promesse. L’ « American Dream » ne pouvait par définition naître qu’aux Etats-Unis.

Le temps de la « Dictature par nécessité », lui, pourrait revêtir des formes tout à fait nouvelles, à tous les points de vue, tout comme Dioclétien n’était pas Marc-Aurèle. A l’âge de l’internet dans chaque foyer et de la robotisation presque complètement achevée, ça pourrait être cauchemardesque pour les vieilles générations.

C’est pourquoi la phase actuelle ne pourrait peut-être pas être celle de l’effondrement mais celui du passage au second acte.

Tant qu'on n'a pas compris ce Qu'EST le Système...

Article lié : La suicide machine et la fin de la civilisation

Franck du Faubourg

  22/05/2012

... on ne saura pas trouver de solutions!
Le coeur du Système est basé sur l’architecture du système financier occidental.
L’ancètre Rotschild (Amsel, je crois) avait très bien théorisé les fondements, sous ce genre de forme:
“donnez moi le controle de la monnaie, et peu m’importe qui fait les lois” (traduction approximative)
Le Système EST le produit de la création et du controle de la monnaie.
Nous sommes dans un monde ou la monnaie est structurellement basée sur de la dette à intérets fractionnaires, et l’Histoire ( ou la prise de pouvoir progressive du monde de la finance sur la monnaie) nous a porté fatalement sur le controle absolu de l’économie, de la politique, des médias, etc .. par un Club de financiers transnationaux dont la logique est celle des intérets composés, qui finit mathématiquement “dans le mur”
Nous voici à la fin de cette logique mortelle ...
Amen(!)
Un lien de quelqu’un qui a compris:
http://www.dailymotion.com/video/xqubls_itw-jovanovic-avril-2012_news

Oui mais que mettre à la place?

Article lié : La suicide machine et la fin de la civilisation

Jean-Paul Baquiast

  22/05/2012

Le problème, que j’ai souvent évoqué ici, est que, autant les critiques portées par ces auteurs et d’autres contre le Système sont justes, autant règne le flou le plus complet sur les solutions que l’on pourrait recommander à la place - à supposer qu’il soit au pouvoir des volontés humaines d’intervenir dans des évolutions de cette taille.
Or sans solutions mobilisatrices, les peuples de la base suivront les déterminismes qui leurs sont imposés par les pouvoirs dominants.
Un débat sur cette question serait urgent, y compris sur ce site dont ce n’est pas prioritairement la vocation.

Non la Grèce ne sortira pas

Article lié : “Gorba le Grec” et son destin

Marie Caroline Porteu

  22/05/2012

de l’euro et encore moins de l’UE ...

Chypre Vingt mille soldats israéliens seraient déployés à Chypre
par Gerard Fredj

C’est ce qu’affirment les médias turcs, estimant que l’état hébreu cherche à protéger ses projets futurs dans la région en matière d’énergie
L’agence Anatoli news – réputée plutôt sérieuse -, rapporte que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et son homologue chypriote Demetris Christofias se sont rencontrés pour discuter et mettre sur pieds ces projets communs.

Netanyahou aurait proposé qu’Israël prenne à sa charge les dépenses liées aux infrastructures d’extraction de gaz dans la zone maritime chypriote.
En échange, il aurait été demandé au Premier ministre chypriote que 10 000 israéliens – et leurs familles – puissent venir travailler dans ces installations, ce qui porterait à 30 000 le nombre d’israéliens dans la zone.
Leur présence poserait alors un problème de sécurité que Netanyahou a proposé de résoudre en déployant 20 000 soldats israéliens qui protègeraient les personnels mais également les installations, et seraient basés à Limassol – le plus important port de commerce de la méditerranée, et la seconde ville de la partie grecque de l’ile de Chype.

De son côté, Demetris Christofias aurait demandé au dirigeant israélien de convaincre les hommes d’affaires israéliens de cesser d’investir dans la partie turque de l’Ile.

Israël et la république de Chypre ont découvert de larges gisements dans la zone exclusive maritime de l’île et envisagent très sérieusement de coopérer pour extraire ce gaz et l’exporter ers les marchés européens et asiatique.

http://www.israel-infos.net/Vingt-mille-soldats-israeliens-seraient-deployes-a-Chypre-8778.html

La réponse du National research concil of the national academy

Article lié : Notes sur l'entrée des antimissiles dans la “crise haute”

Richard RUTILY

  21/05/2012

Obama a fait poser 12 questions au National research concil of the national academy relatives au BMDE. La réponse est embarassante.
http://hosted.ap.org/specials/interactives/documents/nas_response.pdf
L’opinion de l’Academie sur le système est plutôt moyenne:
“The current GMD system has serious shortcomings, and provides at best a limited, initial defense against a relatively primitive threat.”
Le système peut protéger l’Europe et le théatre mais cela implique des caractéristiques minimales pour les missiles d’interception que l’Académie recommande de remplacer. Ce système ne peut pas protéger les US ou seulement très imparfaitement. En conséquence il est recommandé de supprimer la phase IV qui a pour but d’ajouter cette fonction au système.
Le système de détection par satellite ne pourra pas marcher car les satellites sont trop éloignés pour assurer une bonne détection, il est recommandé de l’abandonner aussi.
L’approche consistant à intercepter le missile adverse pendant sa phase de propulsion initiale est considéré comme infaisable sauf dans quelques cas particuliers.
Les intercepteurs stationnés dans l’espace ne sont pas une solution car le coût serait 10 fois plus élevé (à efficacité égale) que celui d’un système basé à terre.
Le site supplémentaire en Pologne devait être évalué, l’Académie ne l’a pas fait tellement il était évident que ce site n’avait aucun intérêt.

livide...

Article lié : Chelsea-Bayern au G8 : excellent arbitrage de BHO

Franck du Faubourg

  21/05/2012

Les 2 photos officielles de Camp David transmises sont impressionnantes..
Vous cherchiez une illustration de quelqu’un de “livide”?
- avec Hollande, vous l’avez !
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/05/20/clic-clac-pete-souza-le-photographe-dobama-a-encore-frappe/

L'avancement des choses selon jacques Sapir.

Article lié : “Gorba le Grec” et son destin

GEO

  20/05/2012

http://www.marianne2.fr/Bank-run-en-Europe_a218530.html

La situation économique dans la zone Euro continue de se dégrader rapidement.

En Grèce, avec la double annonce de la suspension des négociations avec le FMI et de la suspension des prêts de la BCE aux banques, le « bank run » modéré que l’on connaît actuellement peut à tout moment s’amplifier et devenir incontrôlable. Il faut se souvenir qu’en Russie, en 1998, ce fut un « bank run » qui sonna la fin pour le système économique eltsinien. En 5 jours, les banques étaient exsangues et le gouvernement contraint de déclarer un défaut et de laisser flotter le Rouble, ce qui aboutit à sa dévaluation de 50%.

Si le système bancaire grec s’effondre dans les prochains jours, il n’y aura plus d’arguments (autres que politiques) pour refuser un défaut et une sortie – à terme – de l’Euro.

En Espagne, l’adjudication aujourd’hui d’une somme de 2,54 milliards d’euros s’est faite dans de mauvaises conditions. Les taux à 4 ans sont montés au-dessus de 5% et les taux à dix ans atteignent 6,3%. Le rapprochement rapide des taux « courts » avec les taux « longs » est un symptôme indubitable d’une crise de liquidité. L’Espagne est, désormais, dans la même situation que début novembre dernier. La dégradation de la note de 16 banques espagnoles est logique quand on sait que le pourcentage de crédits qui ne sont pas remboursés atteint désormais 8,1% de l’encourt total. Encore, ce chiffre est une moyenne. Dans certaines banques, on atteint des taux de plus de 10%. Le pays est coincé entre une récession qui provoque un taux de chômage historique et une crise bancaire massive, qui vient de l’insolvabilité des ménages. Ceci avait été annoncé en septembre dernier. La solution est que l’État prenne à son compte les dettes privées, mais la somme atteint désormais de 170 à 250 milliards. Sous la menace d’un « bank run » qui peut se déclencher très rapidement, le gouvernement ne pourra plus tergiverser et devra demander rapidement à bénéficier de l’aide européenne (FESF).

La situation espagnole se traduit par une aggravation rapide de la crise en Italie (ou les taux à 10 ans ont atteint 5,8%), au Portugal (déjà sous perfusion du FESF) mais aussi de la France, dont l’écart des taux avec l’Allemagne a atteint aujourd’hui 1,4% (142 points de base).

La mécanique de la crise de l’Euro s’est bien remise en marche (en fait dès la fin du mois de mars). Cette crise s’accélère et devient généralisée avec la concomitance des problèmes grecs et espagnols. Si un « bank run » survient en Espagne, ou si le même mécanisme s’accélère en Grèce, la question d’un effondrement a très court terme de la zone Euro ne pourra plus être éludé.

Faute de réponses structurelles, aujourd’hui impossible tant pour des raison politiques qu’institutionnelles, une dissolution ordonnée de la zone apparaît comme la seule solution susceptible de préserver l’avenir et de permettre la survie de mécanismes de coordination monétaire.

Pour les Anglais, no problems

Article lié : Le JSF n'a pas prévu la cyberguerre

Jean-Paul Baquiast

  20/05/2012

Dans le même temps on apprend que les britanniques, traitres comme d’habitude à l’égard de leurs “engagements” continentaux, viennent de décider de remplacer les possibles Rafales catapultés, sur leurs 2 futurs porte-avions supposés coopérer avec la France, par des F35 à décollage vertical.
A supposer que ceux-ci se révèlent opérationnels, ils ne le seront pas longtemps en cas d’engagement.

Surprise?

Article lié : “Gorba le Grec” et son destin

M

  19/05/2012

Voilà, c’est fait! Monsieur Hollande a promis à Monsieur Obama de tout faire pour maintenir - à prendre littéralement - la Grèce dans l’€... Et la tête dans l’eau.

J’aimerais savoir à quel point l’énarchie brillantissime est infestée - et infectée - par Gladio. Ceci, vraisemblablement, sans en avoir la moindre conscience. Nous avions les séropositifs. Nous avons maintenant les gladiopositifs. Ce qui n’a rien de positif.

Situation de notre monde... qui influe sur le binôme quantité/qualité

Article lié : dedefensa.org et le destin de dde.crisis

Olivier

  19/05/2012

Monsieur Grasset,

Je suis touché par la situation actuelle, qui nous impacte tous, même si l´intensité peut varier d´une personne à une autre. Je suis également touché de savoir que nous, lecteurs - amis - utilisateurs, avons atteint nos limites au niveau du matériel. Mais je continue à penser que ces limitations sont indirectement imposées par la Situation. En revanche, ces limitations, qui ne sont que “systémiques” n´ont, bien au contraire, aucun impact sur nos “relations de pensées”. Si la quantité (matériel) baisse, la qualité (conscience) est en augmentation.
Je souhaite saluer votre capacité d´adaptation, qui est la marque d´une intelligence, marque que l´on retrouve dans vos textes.
Si, en vous libérant de pressions, vous retrouvez une certaine autonomie, liberté d´esprit qui vous permettra d´être plus à l´aise dans vos publications, et bien… au diable la quantité....
Nous ne pouvons que vous suivre dans vos choix et nous nous réjouissons de pouvoir continuer à lire des analyses d´une qualité Haute à partir de l´inconnaissance et donc de l´intuition;  et de pouvoir lire, prochainement, cette fameuse Grâce
Amicalement,

Olivier

La fin de l'Empire, c'est maintenant

Article lié : Occupy et NDAA : du bon usage de la Rule of Law

Michel DELARCHE

  18/05/2012

en fait, contrairement à l’image très répandue d’un “Etat de Droit” modèle-du-genre, la manière dont les institutions répressives américaines fonctionnent (en particulier le FBI originellement créé pour surveiller et réprimer le mouvement ouvrier américain du début du siècle passé) et leur corruption endémique (relire La Moisson rouge de Dashiell Hammett) n’ont pas grand-chose à envier aux dictatures de l’Europe d’autrefois: les garanties légales formelles du système judiciaire n’existent vraiment que pour ceux qui ont les moyens de se payer de bons avocats (cf. l’affaire DSK)  ; il est vrai que le système américain, grâce au poids écrasant de son double consensus bigoto-communautariste et libéralo-individualiste ressemble plus à des régimes cléricaux autoritaires du type Pilsudski ou Horty qu’au fascisme pur et dur d’un Mussolini ou d’un Franco.
Et pourtant, le fascisme proprement dit a eu d’assez nombreux adeptes aux USA dans les années 20-30 (“chemises vertes” etc.) et un véritable complot fasciste financé par les grandes compagnies industrielles de l’époque (pétrolières et chimiques en particulier) a été une menace réelle lors de la première présidence de Roosevelt (il s’agissait d’organiser des actions assez similaires à ce que furent les agissements de la Cagoule en France à la même époque)
En cherchant un peu, vous trouverez des choses édifiantes sur le soutien de certains trusts (Dupont de Nemours en particulier) à ces mouvements (et sur leur fort profitable complicité ultérieure avec les nazis.)
Je me permets également de vous renvoyer à la très intéressante analyse sur l’émergence du servage comme conséquence de l’endettement privé (survenant en parallèle de la dissolution de l’Etat dans une banqueroute orchestrée par ses propres “élites”, que je préfère appeler “les dominants”), analyse publiée la semaine passée sur le site de Paul Jorion: le parallèle macro-économique et socio-psychologique avec la situation actuelle du Monde Occidental est assez saisissant: la fin de l’Empire, c’est maintenant (mais ce qui s’ensuivra ne sera pas forcément très frais ni très joyeux)