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en attendant le grand deal ?

Article lié : Volte-face de la Turquie sur la Syrie ?

pierre

  05/06/2012

Bonjour,
Il semblerait que les USA soient en attente de voir sur quoi débouchera la prochaine rencontre 5+1 et Iran à Moscou. L’hypothèse d’un Grand deal US-Iran circule avec quelque crédit.
Je vous livre ici l’analyse publiée sur mon propre site.
bien à vous
pierre

Une source bien informée de par ses hautes fonctions à Beyrouth nous le confirme : les banques libanaises croulent sous les flux massifs d’argent en provenance du Golfe, et plus singulièrement du Qatar et de l’Arabie saoudite. Mais non pas cette fois pour permettre l’acquisition de biens immobiliers libanais par de riches princes désœuvrés, mais bien pour financer l’achat d’armes et soutenir financièrement la rébellion syrienne. Dans le nord du Liban, dans les régions de Tripoli et du Akkar, une véritable base arrière de l’ASL est en train d’être installée.
Pour ces puissances du CCG, l’objectif est simple : se débarrasser du vieil ennemi que constitue le régime laïc du parti Baath de Bachar el-Assad, dans l’espoir d’y substituer une direction que le CCG se voit bien ensuite piloter en sous-mains à grands renforts de pétrodollars. Un peu sur le modèle haririen qui prévalait au Liban, du temps de sa splendeur au moins.

Opération win-win
Côté américain, on laisse faire, puisque l’effondrement de la Syrie reste un objectif secondaire d’importance sur la route de Téhéran. Mais les Américains ont des mégatonnes d’arrière-pensées.
Pour eux en effet, l’idée est de maintenir une guerre de basse intensité en Syrie en attendant de voir si un grand deal va enfin pouvoir être conclu avec l’Iran.
Grand deal qui pourrait voir le jour lors de la prochaine réunion du 5+1 et l’Iran à Moscou, les 18 et 19 juin prochains.
Cet accord global tournerait autour de deux points : l’Iran reconnaitrait le rôle primordial des États-Unis dans le monde et respecterait ses intérêts, et, à leur tour, les États-Unis reconnaitrait le rôle régional de l’Iran et son droit au nucléaire civile contrôlé.
Dans le détail, comme l’écrivait Scarlett Haddad dans l’Orient le jour en mai dernier : «Il y aurait un allégement des sanctions économiques sur l’exportation du pétrole iranien et sur la Banque centrale de Téhéran, et en même temps l’option militaire contre l’Iran serait abandonnée. Les deux parties s’entendraient aussi pour protéger le régime actuel en Irak, et pour trouver une solution politique en Syrie».
Pour Obama, ce serait une victoire politique décisive pour sa réélection.
Pour l’Iran, ce serait une manière de sortir de l’impasse en donnant toutes ses chances à un accord de fond avec Obama, plutôt que de voir le poulain républicain soutenu par Israël reprendre le flambeau de la présidence américaine, avec la quasi certitude d’une guerre à court ou moyen termes (Netanyahou a d’ailleurs récemment mobilisé tout ce que les sionistes comptent de milliardaires dans leurs rangs aux Etats-Unis pour soutenir le candidat républicain).

Damage control à l’américaine
En attendant de voir si la chose se concrétise, les Américains sont donc contraints à faire du damage control en Syrie, en tempérant l’enthousiasme du Qatar et de l’Arabie Saoudite, pour éviter un embrasement généralisé qui deviendrait incontrôlable.
C’est pourquoi lorsque les afflux d’armes se font trop massifs, les SR étasuniens n’hésitent pas à passer un petit coup de fil aux services de sécurité libanais pour leur permettre d’arraisonner les cargaisons d’armes jugées excessives.
En cas d’accord avec l’Iran les 18 et 19 juin prochains, on cassera donc la rébellion en Syrie avec une solution de type yéménite, qui permette à Bachar el-Assad de prendre sa retraite.
En cas d’échec, plus aucun coup de fil ne sera passé aux services de sécurité libanais et, pour la Syrie , l’option du pire reprendra son cours.
Hypothèse donc.

Méditations de Poutine

Article lié : Méditations de Poutine

Abou Sy

  04/06/2012

Il semble bien que le BAO, emportée par une certaine dynamique, est en train de donner, malgré lui - et sans le savoir- toutes les clés à Vladimir Poutine.Non seulement celles de la gestion de la crise Syrienne, mais , également, celles du devenir de ce bloc en tant que bloc. Cette dynamique, comme toutes les dynamiques, ne peut être inversée par la seule volonté d’une nation ou d’un individu. La seule manière d’en tirer partie ou espérer la gérer est de l’accompagner. Comme au judo (tiens,tiens..). Pour celui qui sait lire les positions, les trajectoires et les directions de ces forces, la chose semble plus que possible. Or le bloc BAO, malgré ses actions secrètes, ses agitations dans l’ombre, ses groupes occultes pseudo-secrets tels que Bilderberg, CFR, ou autres,  est d’une transparence inouie. Il est prévisible, et c’est là sa faiblesse. Cette prévisibité vient de loin. Elle vient de son essence même et a été l’un des élément mêmes de sa puissance. Il n’a donc d’autres choix que de continuer et il n’y aura plus qu’à le “pousser du côté qu’il veut tomber”. J’en connais un qui ne se génera pas pour le faire.

Excellent article

Article lié : Méditations de Poutine

Jean-Paul Baquiast

  04/06/2012

Excellent article et je dirais même sans doute prémonitoire. Vous vous appuyez, au contraire des commentateurs et diplomates habituels, sur des principes structurants (pour reprendre votre mot) d’analyse, permettant de saisir les mégatendances et infratendances de l’évolution du système complexe. Un scientifique comme celui que je m’efforce d’être à mes heures, ne peut que saluer la scientificité systémique de votre démarche.

Obama, président assassin en exercice

Article lié : La suicide machine et la fin de la civilisation

pierre

  04/06/2012

Le rôle d’Obama dans la sélection des cibles humaines des frappes de drones

article original sur NYT: http://www.nytimes.com/2012/05/29/world/obamas-leadership-in-war-on-al-qaeda.html?_r=1&pagewanted=all

Dans le WSWS: http://www.wsws.org/fr/articles/2012/jui2012/obam-j02.shtml

Par Bill Van Auken
2 juin 2012
« Nous ne sommes pas gouvernés par des meurtriers, mais seulement – par leurs amis, » écrivait Rudyard Kipling il y a cent ans. Le fait que l’aphorisme mordant du poète est devenu totalement désuet a été clairement démontré par un article paru dans le New York Times qui détaille le programme d’assassinat géré à partir de la Maison Blanche d’Obama.
Le long article, paru le 29 mai dans le New York Times, constate que le président Barack Obama passe une grande partie de son temps à comploter personnellement des assassinats et à sélectionner des victimes. Ce processus a été organisé en une routine hebdomadaire lors de laquelle Obama dirige les soi-disant réunions du « Mardi terroriste » qui rassemblent des responsables de l’armée et des services du renseignement. Chaque semaine, ils se réunissent dans la Situation Room de la Maison Blanche pour examiner les photos signalétiques de ceux qui figurent sur la « liste des personnes à tuer », dont certaines sont mineures, comme c’est le cas d’ « une jeune fille qui avait l’air d’avoir moins de 17 ans. »
En fin de compte, Obama choisit la plus part des victimes. Il « approuve par sa signature chaque frappe au Yémen et en Somalie et aussi des frappes plus complexes et plus périlleuses au Pakistan – environ un tiers du nombre total, » selon le Times.
Et donc, lorsque l’on voit ou entend des reportages dans les médias sur des « activistes présumés » qui sont tués par un drone – ou les récits suivants moins fréquents révélant que ces « activistes » étaient en fait des hommes, des femmes et des enfants non armés – l’on peut supposer que c’est Obama en personne qui a ordonné les meurtres.
L’article n’est pas un compte rendu. Il semble avoir été commandé par le gouvernement même dans le cadre de sa campagne de réélection pour tenter de présenter Obama comme un commandant en chef inébranlable dans la « guerre contre le terrorisme », vantant le succès supposé de son programme d’assassinat et dépassant les Républicain par la droite.
Les auteurs soulignent que l’article est fondé sur des interviews avec « trois dizaines de ses actuels et anciens conseillers, [ceux d’Obama]» qui étaient clairement autorisés et encouragés à parler de l’implication du président dans des meurtres d’Etat.
Néanmoins, le portrait d’Obama et de l’appareil d’assassinat d’Etat qu’il dirige donnent des sueurs froides. L’article témoigne de l’état dégénéré de la « démocratie » américaine et de la profonde démoralisation politique de sa couche dirigeante. Bien que dans le ton il ait absorbé une bonne partie du cynisme politique du gouvernement, la révélation de la criminalité de l’Etat aura finalement des conséquences énormes.
Parmi les épisodes spécifiques cités par le Times, il y a la première frappe ordonnée par Obama au Yémen le 17 décembre 2009. Un missile de croisière avait frappé un village en tuant des dizaines de personnes, dont 14 femmes et 21 enfants ; ceci avait alimenté la haine contre les Etats-Unis et qui dure encore à ce jour. Le Times se réfère à ce massacre téléguidé en parlant de « frappe bâclée ».
Un autre épisode est ce que le Times décrit comme le cas « problématique » de Baitullah Mehsud, le dirigeant des Taliban pakistanais, qui fut ciblé en août 2009 parce que le « Pakistan le voulait mort » et que les Etats-Unis comptaient sur la complicité du gouvernement pakistanais pour organiser ses frappes de drone. Mehsud ne représentait aucune « menace imminente pour les Etats-Unis », le soi-disant critère pour sélectionner les victimes sur la « liste des personnes à tuer. » Le gouvernement a truqué ce critère en prétendant qu’il posait un danger au personnel américain au Pakistan. En réalité, la grande majorité de ceux qui sont ciblés pour être assassinés sont retenus pour avoir commis le « crime » de s’opposer à l’occupation américaine ou à une intervention dans leur pays natal.
L’autre aspect problématique de la cible est que Mehsud se trouvait avec sa famille lorsque la frappe fut ordonnée. Obama a ignoré les préoccupations concernant le meurtre d’innocents, en disant à la CIA de « tirer », persuadé qu’il n’y aurait aucune protestation de la part des responsables pakistanais. Furent tués dans l’attaque, Mehsud, son épouse, son beau-père, sa belle-mère, un oncle et huit autres personnes.
Obama traite des victimes civiles en refusant de les compter. « M. Obama, » rapporte le Times, « a adopté une méthode contestée pour compter les victimes civiles, qui n’a guère menacé de le coincer. » Cette méthode définit simplement comme combattant, sauf preuve du contraire, tout homme en âge d’aller à l’armée et qui est tué dans une zone de frappe,.
Le Times décrit Obama comme un « réaliste qui, contrairement à certains de ses fervents partisans, n’est jamais grisé par sa propre rhétorique. Au lieu de cela, il se sert de son esprit d’avocat pour dégager la plus grande marge de manoeuvre pour combattre le terrorisme tel qu’il l’entend. »
Cela nous conduit à ce que le Times qualifie de « test décisif » des « principes » d’Obama, le cas d’Anwar al-Awlaki, l’imam né au Nouveau-Mexique et citoyen américain qui fut ciblé et tué en septembre dernier par un missile de drone au Yémen.
La proposition d’assassiner Awlaki avait soulevé une « question urgente » chez Obama, remarque le Times. « Pouvait-il ordonner, en secret et sans procès, le meurtre ciblé d’un citoyen américain dans un pays contre lequel les Etats-Unis n’étaient pas en guerre ? »
Les conseillers juridiques du Département d’Etat de la Justice avaient préparé un mémo pour le président justifiant une telle attaque au motif que, comme le rapporte le Times, « …alors que le Cinquième amendement garantit une procédure légale régulière, des délibérations internes au sein de l’organe exécutif pourraient suffire à la justifier. » Le comité de la « liste des personnes à tuer » d’Obama est inscrit comme le quatrième organe du gouvernement américain. Il est tout à fait conforme au « principe du Führer » de l’Allemagne nazie, où les décisions du dirigeant constituaient la loi suprême.
La réponse d’Obama? « Cette fois-ci c’est facile » aurait dit l’ancien professeur en droit constitutionnel, alors que des collaborateurs ont dit au Times qu’il n’avait pas eu d’états d’âme à tuer l’imam.
Il existe certainement une composante psychologique personnelle dans l’évolution d’Obama. S’il dirige personnellement les meurtres d’Etat, c’est en partie parce qu’il aime le faire. Le Times remarque : « A la question de savoir ce qui l’avait le plus surpris chez M. Obama, M. [Thomas] Donilon, conseiller américain à la sécurité nationale, a immédiatement répondu : ‘C’est un président qui se sent tout à fait à l’aise pour recourir à la force au nom des Etats-Unis’. »
Le secret des « principes » d’Obama c’est qu’il n’en a pas. Un caméléon politique exempt d’idées indépendantes, de convictions démocratiques ou de scrupule moraux, la personnalité d’Obama est celle d’un fonctionnaire bureaucrate d’Etat. Il s’identifie à l’armée et à l’appareil de renseignement qu’il « commande » officiellement, toujours sous l’œil vigilant de son conseiller anti-terrorisme, l’ancien responsable de la CIA, John Brennan.
Plus important encore que ce que ce programme d’assassinat révèle sur la personne d’Obama, c’est ce qu’il étale au grand jour sur l’establishment politique au pouvoir en général. Il témoigne du rejet total de principes constitutionnels essentiels au plus haut niveau et d’un réel effondrement politique et moral de l’ensemble du gouvernement américain.
Si l’assassinat d’un citoyen américain est « facile », de quels crimes ce président et son gouvernement sont-ils encore capables ? Certes, l’institutionnalisation de listes de personnes à tuer, des comités de ciblage et les justifications fascisantes de meurtre d’Etat ont des implications profondes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
Les méprisables libéraux du Parti démocrate ainsi que leurs partisans au sein de la multitude d’organisations de « protestation » de la pseudo-gauche soutiendront, avec peut-être quelques déchirements, la réélection de ce président en se fondant sur l’argument politiquement frauduleux et intellectuellement méprisable qu’Obama représente un « moindre mal. » Il n’y a rien de surprenant à ceci. Ils s’accommoderont de tout.
Mais il y a des millions de personnes aux Etats-Unis qui sont révoltées par la nouvelle que l’homme qui occupe la Maison Blanche est personnellement impliqué dans la sélection de victimes pour un programme inconstitutionnel et foncièrement criminel de meurtres extra-judiciaires. Il ne faudra plus attendre longtemps pour que cette opposition – profondément enracinée dans les traditions démocratiques qui sont encore vénérées par la classe ouvrière américaine – émerge au grand jour.
(Article original paru le 1er juin 2012)

OSCS et zone de libre échange Syrie / Russie

Article lié : Syrie, aveu d’impuissance et démonstration d’incohérence

hourya

  04/06/2012

A propos de la réponse de la Russie aux sanctions économiques et à l’ingérence étrangère en Syrie , d’après le site voltairenet :
” Le président de la Fédération de Russie, Vladimir V. Poutine, envisage de déployer une force de maintien de la paix en Syrie pour prévenir un possible glissement vers une guerre civile [1]
[1] « Путину предлагают ввести войска в Сирию », Izvestia, 1er juin 2012. “

http://www.voltairenet.org/Syrie-Vladimir-Poutine-propose-une

” Le président de la Fédération de Russie, Vladimir V. Poutine, envisage de créer une zone de libre-échange entre la Syrie et l’Union douanière [1].
[1] « Сирия и Таможенный союз готовятся к подписанию договора о зоне свободной торговли », Regnum. “

http://www.voltairenet.org/Syrie-Vladimir-Poutine-propose-de

Bilderberg et les mutations virales

Article lié : Déconstruction de Bilderberg

Francis Lambert

  03/06/2012

Bilderberg est une mouche du coche.
Le “progrès”, comme la domestication du cheval, et son exploitation par tous les massacreurs/pilleurs et autres napoléons n’a pas attendu ce millénaire.
La révolution de 1789 rappelle les opportunités des “Bilderberg” au long des siècles http://www.agoravox.tv/culture-loisirs/culture/article/robespierre-despote-sanguinaire-ou-35276
Ce qui donne à de Maistre ce reflet de “bégayement historique” (avec un catéchisme papiste en avance sur l’infaillibilité).
Nouvelle “révolution” = nouvelle opportunité pour les mêmes, quoique dans le cas européens ce progrès se mesurera aux cendres ajoutées au cimetière continental déjà bien abondé.

Qu’y comprend-t-on ?  “Les humains sont apparentés aux virus” http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/05/28/les-humains-sont-apparentes-aux-virus/
ce qui éclaire autrement “le hasard et la nécessité”, sans parler de Darwin ni du “sens de l’histoire”.

Article lié : Déconstruction de Bilderberg

Christian Merlinki

  02/06/2012

Vous concluez par la recherche d’un endroit où les réfugiez… mais il existe dès lors l’ISS et la nouvelle navette touristique. Là, ils seront sûrs de ne pas y rencontrer d’Alex Jones. En attendant que le Bilderberg ne s’expatrie sur la lune lorsque les Russes l’auront préparée dans une vingtaine d’années.

Liste des membres

Article lié : Bilderberg s’occupe : ah, si Ron Paul avait un accident…

Jean-Paul Baquiast

  02/06/2012

Cette source, qui parait fiable donne la liste des membres du B 2012.
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/bilderberg-2012-la-liste-des-117755
On verra avec intérêt qui représente la France, notamment le directeur du journal Le Monde.

Haute trahison

Article lié : Le cadeau de DEBKAFiles à Sarkozy

Jean-Paul Baquiast

  31/05/2012

Si cette histoire était vérifiée elle mériterait un procès en haute trahison pour Sarkozy. Espérer gagner une élection par un tel coup aurait été inqualifiable.
Ceci dit Hollande devrait faire attention à ne pas enfiler les bottes du président sorti, en se laissant manipuler par les saoudiens et BHL comme cela semble être le cas aujourd’hui.

Merci à M. Grasset pour ce texte

Article lié : La haine du “principe du Principe”

Christian

  31/05/2012

...“L’idéal de puissance” se révélant au grand jour pour ce qu’il est: le contraire de tout principe (le contraire du “principe du Principe”), le contraire de toute structuration, le contraire de toute référence extérieure à soi (et donc finalement le déni des autres, de la vie même… on est bien là dans le nihilisme (celui dénoncé par Nietzsche) et l’entropisation (réduction de la matière au désordre et au niveau d’énergie le plus bas)...

Cela fait beaucoup de concepts, issu de beaucoup de champs différents (un historien de l’Ancien régime et de l’empire romain; de la physique “pure et dure”; de la philosophie - voire de la métaphysique ou même de la théologie quand celle-ci était grande et ouverte etc. etc.)

Mais peu importe le catalogue de toutes les sources qui abreuvent votre intuition et qui éclatent dans ce texte ramassé.

Il reste qu’à vous lire, jamais les choses (les enjeux) n’ont été aussi claires. Autant à vif. Aussi nues. Aussi simples.

Notre situation (sublime et terrible) telle que vous la décrivez dans votre article, et telle que nous devons tous la sentir intuitivement, que nous vivons tous, ressemble beaucoup au point d’orgue d’une démonstration lumineuse et terrible à la fois…

La démonstration par l’absurde de la nécessité de structures, de structuration, de faire monde, de construire (temporairement mais si vivement et joyeusement) contre l’entropie, d’écouter et d’entendre ce qui est là... La démonstration (a contrario toujours) du petit mais joli rôle que les humains doivent jouer dans la vie (dans le grand flux de la Vie et des vivants) en créant des cultures qui permettent d’inspirer, de provoquer, de vivre et d’épanouir quelques choses qui ressemblent à des moments d’intense complétude…

Fallait-il que l’on soit tombé bien bas (notre contre-civilisation) pour avoir besoin du rappel de l’essentiel…

Merci pour écrire régulièrement ce genre de texte, depuis bientôt deux ans. Ce genre de texte qui sauvent l’honneur de l’écrit et de la pensée. Et de chacun de nous. Qui nous rappellent pour quoi il est si bon d’être debout

(d’autres choses nous le rappellent bien sûr, comme ces hirondelles qui pépient haut dans le ciel, dans le vent sous les nuages gris et mouvants passant par dessus cette belle et haute crête calcaire des Préalpes… mais voilà, si nous pouvons marcher, nager, danser, nous parlons aussi (au contraire des hirondelles qui volent et pépient), et nous avons besoin de partager des vues et des impressions… que nous souhaitons effectivement hautes… aussi hautes que les danses sont belles)

01 juin 2007

Article lié : Cannes au soleil (noir) de la Beat Generation

Dedef

  31/05/2012

Mais où est donc passé Jack Kerouac ?

http://kerouac2007.blog.lemonde.fr/2007/06/01/premier-contact/

Tony Blair, un sourire éblouissant autant le moyen-orient

Article lié : Un “instant magique” de la vérité du monde

Francis Lambert

  31/05/2012

the Quartet : United Nations, Russian Federation, United States, European Union, June 2007 :

“Quartet principals noted that recent events in Gaza and the West Bank make it more urgent than ever that we advance the search for peace in the Middle East.
The Quartet reaffirms its objective to promote an end to the conflict in conformity with the Road Map, and expresses its intention to redouble its efforts in that regard. “

Et les résultats sur son site, après 6 ans de “redoublement d’efforts”  ... http://www.tonyblairoffice.org/quartet/

La France en tête des sanctions anti-Assad

Article lié : Le massacre et la mésinformation des croyants

Jean-Paul Baquiast

  29/05/2012

Il est assez surprenant de voir ce soir mardi la France prendre la tête des sanctions anti-Assad, en renvoyant une ambassadrice qui n’en peut mais, sans même chercher un peu de recul. Tout se passe comme si Hollande voulait se faire bien voir de Obama et Cameron. On se demande alors ce que sera le contenu de ses entretiens annoncés avec Poutine: parler comme Obama mais en plus fort, ou commencer à amorcer les perspectives de l’euroBRIKS, seule vision viable pour l’Europe et la France selon nous ?

Margin call et la "mesinformation des croyants"

Article lié : Le massacre et la mésinformation des croyants

zoulikha chergui

  29/05/2012

un film impressionnant tant par ce qu’il narre du “système” que ce qu’il induit du caractère irrémediablement corrompu de l’humain.
il incline à la conviction qu’aucune “dénonciation” indignation, action sur l’être et le devenir social ne peut venir à bout de la corruption fondamentale de l’humain dans son rapport aux autres.
l’autre n’est que l’expression de mon pouvoir et de sa subjugation.
Margin Call c’est la faillite d’un maillon du système qui , pour sauver ce qu’il lui reste, dispose de trois heures pour infecter l’ensemble du système.
C’est trouver en une nuit le prix que chacun se donne pour participer au désastre en croyant éviter son propre naufrage;
pourquoi Margin Call et la “mesinformation’ parce que dans cette course au profit maximum et à la puissance, les “catastrophes” ne sont rien qu’ épiphénomènes iinévitables (en comptabilité :rubrique “pertes et profits”) ,
La Syrie et ses morts quelqu’en soient le nombre et les auteurs n’ont d’importance qu’au regard des desseins qu’ils favorisent pour les acteurs de cette sombre pièce.
C’est aussi vieux que le monde; personne ne peut arrêter le cours irresistible de ces évènements.
Les historiens pourront débattre à l’infini de toutes les issues glorieuses que notre temps A REFUSE de choisir pour vivre l’age d’or dans lequel pourtant il se trouve.

Je Lagarde cynique

Article lié : Lagarde, ou la woman-Système en mode turbo

laurent juillard

  29/05/2012

De Defensa: “Il ne nous paraît pas qu’il faille accuser madame Lagarde de cynisme”

Cela part d’un bon sentiment d’inconnaissance mais a la lecture de l’article suivant je pense que le qualificatif de cynique est largement merite.

“Révélé par le Fonds monétaire international (FMI), le salaire annuel de Christine Lagarde s’élèvera à 380 939 euros. Son statut de fonctionnaire international permet à la nouvelle directrice de ne pas être soumise à l’impôt sur le revenu.”

http://www.reporterre.net/spip.php?article2995