Dedef
07/06/2012
Cette affaire des Malouines n’est pas terminée.
On reparle de pétrole dans la zone économique autour des iles Malouines. Mais cette fois ci la Grande-Bretagne n’a plus de porte- avion (merci le JSF).
Et recommencer l’affaire démange l’Argentine.
L’absence de résultats des sous-marins argentins a toujours quelque chose de mystérieux.
Les torpilles, d’origine allemande, n’auraient pas fonctionné, suite à un problème de formation des opérateurs.
Jack v.
07/06/2012
Si on suit la logique (inattaquable) des quatre pays en question, la série de guerre menées depuis 20 ans par les Anglo-Saxons et leurs mignons de l’OTAN contre un certain nombre de pays souverains, toujours avec l’accord de l’ONU, devrait conduire les pays qui restent libres dans le monde à quitter cette organisation.
Tôt ou tard, ce qui vient d’arriver là poussera les pays membres de l’ONU à interroger le rôle de cette organisation prétendument vouée à promouvoir la paix et qui est devenue le haut-lieu du blanchiment des politiques annexionnistes où les guerres d’agression sont travesties en “interventions” humanitaires et peut-être un jour mettre un terme à l’existence de cette “caverne de brigands”.
Dedef
07/06/2012
Le texte du 2 juin sur voltaire.org
“La paix en Syrie sera sauvée quand chacun dira la vérité » par Mgr Philippe Tournyol du Clos”
http://www.voltairenet.org/La-paix-en-Syrie-sera-sauvee-quand
est beaucoup plus complet que celui du 4 juin publié sur
http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=33145&lan=fra
La lecture comparée des 2 textes est très intéressante !
Voir aussi:
“Le Patriarche, les catacombes et la « révolution » par Mère Agnès-Mariam de la Croix”
http://www.voltairenet.org/Le-Patriarche-les-catacombes-et-la
et
“Au crible des informations tendancieuses, la situation en Syrie par Mère Agnès-Mariam de la Croix”
http://www.voltairenet.org/Au-crible-des-informations
boyan_d
07/06/2012
« Des sources européennes indiquent que des détachement des forces spéciales françaises et britanniques engagées très rapidement (en 2011), et secrètement, dans la crise syrienne, contre le gouvernement Assad [ ] »
Ce serait utile de donner plus de précisions sur les « sources européennes » en question. Il s’agit ici d’une information importante qui devrait être un minimum corroborée.
Dedef
07/06/2012
Curieusement ces textes (il y en a d’autres) de religieux sont publiés sur le réseau Voltaire en primeur. Ci dessous le 2 juin 2012 pour celui-ci.
——————————————
http://www.voltairenet.org/La-paix-en-Syrie-sera-sauvee-quand
LE TÉMOIGNAGE DUN RELIGIEUX FRANÇAIS
« La paix en Syrie sera sauvée quand chacun dira la vérité »
par Mgr Philippe Tournyol du Clos
RÉSEAU VOLTAIRE | DAMAS (SYRIE) | 2 JUIN 2012
———————————
Dedef
06/06/2012
U.S. Perfecting Formula for Budget Failure, Says Bowles By William D. Cohan Apr 30, 2012 12
http://www.bloomberg.com/news/print/2012-04-29/u-s-perfecting-formula-for-budget-failure-says-bowles.html
Erskine Bowles, a true Southern gentleman and co-chairman of President Barack Obamas erstwhile budget-deficit commission, came to New York City from his home in North Carolina the other night to talk sense about the nations perilous fiscal condition.
I think today we face the most predictable economic crisis in history, he told an audience on April 24 at the Council on Foreign Relations—an audience that might actually be able to help do something about the problem. Fortunately, I think its also the most avoidable. I think its clear, if you do simple arithmetic, that the fiscal path that the nation is on is simply not sustainable.
Bowles, a Democrat, then laid on the crowd some pretty simple, but devastating, arithmetic. He explained that 100 percent of the tax revenuethat entered the Treasury in 2011 went out the door to pay for mandatory spending—such as Medicare, Medicaid and Social Security—and to pay the interest on our staggering $15.6 trillion national debt.
That means that every single dollar we spent on everything else, including two wars, national defense, homeland security, education, infrastructure, high-value-added research and the like, was borrowed. And, he warned, half of it was borrowed from foreign countries. And that is a formula for failure in anybodys book.
Interest-Rate Help
He said the U.S. is now paying $250 billion a year in interest on the debt, and that is only because, mercifully, interest rates are at historic lows. Thats chiefly because investors are more worried about the risk of default by European nations, and because the Fed is doing everything in its power to keep interest rates low. Its because were the best-looking horse in the glue factory, he said.
If interest rates were normalized, Bowles said, the annual bill would be $600 billion a year. Well be spending over $1 trillion on interest alone before you know it, he said. To nervous laughter, he offered the example of the countrys obligation, by treaty, to defend Taiwan in the event that China decides to invade the island. Theres only one problem with that, he said. Well have to borrow the money from China to do it.
etc..
Michel DELARCHE
05/06/2012
Lénine disait que les capitalistes étaient tellement cupides qu’ils vendraient aux révolutionnaires la corde pour les pendre, et il y a un peu de ça dans cette histoire de “termitière” (Milady Cresson avait en son temps comparé les Japonais à des fourmis, d’où je déduis que l’on peut bien, révérence garder, assimiler la Chine d’aujourd’hui à une vaste termitière ultra-capitaliste…)
La cupidité du système militaro-industriel américain est telle que la maximisation de ses dividendes doit désormais passer par une bonne dose de chinoiserie frelatée…
Ceci me rappelle une anecdote récente d’un parlementaire américain qui planchait sur le problème de la dette devant la Commission des Finances du Sénat, ou quelqu’autre cénacle de ce genre, et qui expliquait, avec un visage impavide à la Buster Keaton, que pour pouvoir financer la défense de Formose con leurs engagements pris de longue date, les USA devraient emprunter davantage à la Chine (rires nerveux dans l’assistance, selon le compte-rendu en anglais dont je ne retrouve malheureusement plus la source)
tino candela
05/06/2012
Il y a une sorte de sélection naturelle à luvre :
Ceux (les gouvernements, les nations, le systèmes politiques) qui résisteront à la pathologie de la dissolution serviront de modèles (ou imposeront les leurs) pour la reconstruction qui suivra tôt ou tard.
Francis Lambert
05/06/2012
Remontrance au peuple de France
Certes, si je navais une certaine foi
Que Dieu par son esprit de grâce a mise en moi,
Voyant la Chrétienté nêtre plus que risée,
Jaurais honte davoir la tête baptisée,
Je me repentirais davoir été Chrétien
Et comme les premiers je deviendrais Païen.
La nuit jadorerais les rayons de la Lune,
Au matin le Soleil, la lumière commune,
Loeil du monde ; et si Dieu au chef porte des yeux,
Les rayons du Soleil sont les siens radieux,
Qui donnent vie à tous, nous maintiennent et gardent,
Et les faits des humains en ce monde regardent.
...
Comment pourrions-nous bien avec nos petits yeux
Connaître clairement les mystères des cieux,
Quand nous ne savons pas régir nos républiques,
Ni même gouverner nos choses domestiques,
Quand nous ne connaissons la moindre herbe des prés,
Quand nous ne voyons pas ce qui est à nos pieds !
http://www.biblisem.net/meditat/ronsremo.htm
Quelque chose a changé ?
“OKAY Kissinger!” Les Visiteurs, de Jean-Marie Poiré, Godefroid de Montmirail ... j’abuse ?
Stephane Eybert
05/06/2012
Je lit en ce moment le livre “Le Siecle de 1914” de Dominique Venner, que je vous recommande si vous ne l’avez deja lu. On y voit que les grands du Monde d’hier, aristocrates qui, de par leur tradition et leur respect du Principe, assuraient la resolution diplomatique des crises et conflits. Ceux la donc, on vu leur capacite se dissoudre et devenir innoperante lors de l’integration de nouvelles populations bourgeoises et technocentriques incapables d’avoir une vision politique du monde. Le jeu diplomatique vascillant a laisse le champ ouvert au premier conflit mecanise.
L’avertissement de Medvedev sur le grand danger du nucleaire prend ainsi tout son sens lorsque l’on voit l’elite politique russe effrayee par l’absence de son opposant. Loin de rire de ce spectacle d’aveuglement et d’hysterie incantatoire donne par nos dirigeants, les russes n’ont pas meme le loisir d’etre consternes ou indignes devant une telle bassesse, tant le vide politique de leur partenaire leur semble alarmant.
pierre
05/06/2012
Bonjour,
Il semblerait que les USA soient en attente de voir sur quoi débouchera la prochaine rencontre 5+1 et Iran à Moscou. L’hypothèse d’un Grand deal US-Iran circule avec quelque crédit.
Je vous livre ici l’analyse publiée sur mon propre site.
bien à vous
pierre
Une source bien informée de par ses hautes fonctions à Beyrouth nous le confirme : les banques libanaises croulent sous les flux massifs dargent en provenance du Golfe, et plus singulièrement du Qatar et de lArabie saoudite. Mais non pas cette fois pour permettre lacquisition de biens immobiliers libanais par de riches princes désuvrés, mais bien pour financer lachat darmes et soutenir financièrement la rébellion syrienne. Dans le nord du Liban, dans les régions de Tripoli et du Akkar, une véritable base arrière de lASL est en train dêtre installée.
Pour ces puissances du CCG, lobjectif est simple : se débarrasser du vieil ennemi que constitue le régime laïc du parti Baath de Bachar el-Assad, dans lespoir dy substituer une direction que le CCG se voit bien ensuite piloter en sous-mains à grands renforts de pétrodollars. Un peu sur le modèle haririen qui prévalait au Liban, du temps de sa splendeur au moins.
Opération win-win
Côté américain, on laisse faire, puisque leffondrement de la Syrie reste un objectif secondaire dimportance sur la route de Téhéran. Mais les Américains ont des mégatonnes darrière-pensées.
Pour eux en effet, lidée est de maintenir une guerre de basse intensité en Syrie en attendant de voir si un grand deal va enfin pouvoir être conclu avec lIran.
Grand deal qui pourrait voir le jour lors de la prochaine réunion du 5+1 et lIran à Moscou, les 18 et 19 juin prochains.
Cet accord global tournerait autour de deux points : lIran reconnaitrait le rôle primordial des États-Unis dans le monde et respecterait ses intérêts, et, à leur tour, les États-Unis reconnaitrait le rôle régional de lIran et son droit au nucléaire civile contrôlé.
Dans le détail, comme lécrivait Scarlett Haddad dans lOrient le jour en mai dernier : «Il y aurait un allégement des sanctions économiques sur lexportation du pétrole iranien et sur la Banque centrale de Téhéran, et en même temps loption militaire contre lIran serait abandonnée. Les deux parties sentendraient aussi pour protéger le régime actuel en Irak, et pour trouver une solution politique en Syrie».
Pour Obama, ce serait une victoire politique décisive pour sa réélection.
Pour lIran, ce serait une manière de sortir de limpasse en donnant toutes ses chances à un accord de fond avec Obama, plutôt que de voir le poulain républicain soutenu par Israël reprendre le flambeau de la présidence américaine, avec la quasi certitude dune guerre à court ou moyen termes (Netanyahou a dailleurs récemment mobilisé tout ce que les sionistes comptent de milliardaires dans leurs rangs aux Etats-Unis pour soutenir le candidat républicain).
Damage control à laméricaine
En attendant de voir si la chose se concrétise, les Américains sont donc contraints à faire du damage control en Syrie, en tempérant lenthousiasme du Qatar et de lArabie Saoudite, pour éviter un embrasement généralisé qui deviendrait incontrôlable.
Cest pourquoi lorsque les afflux darmes se font trop massifs, les SR étasuniens nhésitent pas à passer un petit coup de fil aux services de sécurité libanais pour leur permettre darraisonner les cargaisons darmes jugées excessives.
En cas daccord avec lIran les 18 et 19 juin prochains, on cassera donc la rébellion en Syrie avec une solution de type yéménite, qui permette à Bachar el-Assad de prendre sa retraite.
En cas déchec, plus aucun coup de fil ne sera passé aux services de sécurité libanais et, pour la Syrie , loption du pire reprendra son cours.
Hypothèse donc.
Abou Sy
04/06/2012
Il semble bien que le BAO, emportée par une certaine dynamique, est en train de donner, malgré lui - et sans le savoir- toutes les clés à Vladimir Poutine.Non seulement celles de la gestion de la crise Syrienne, mais , également, celles du devenir de ce bloc en tant que bloc. Cette dynamique, comme toutes les dynamiques, ne peut être inversée par la seule volonté d’une nation ou d’un individu. La seule manière d’en tirer partie ou espérer la gérer est de l’accompagner. Comme au judo (tiens,tiens..). Pour celui qui sait lire les positions, les trajectoires et les directions de ces forces, la chose semble plus que possible. Or le bloc BAO, malgré ses actions secrètes, ses agitations dans l’ombre, ses groupes occultes pseudo-secrets tels que Bilderberg, CFR, ou autres, est d’une transparence inouie. Il est prévisible, et c’est là sa faiblesse. Cette prévisibité vient de loin. Elle vient de son essence même et a été l’un des élément mêmes de sa puissance. Il n’a donc d’autres choix que de continuer et il n’y aura plus qu’à le “pousser du côté qu’il veut tomber”. J’en connais un qui ne se génera pas pour le faire.
Jean-Paul Baquiast
04/06/2012
Excellent article et je dirais même sans doute prémonitoire. Vous vous appuyez, au contraire des commentateurs et diplomates habituels, sur des principes structurants (pour reprendre votre mot) d’analyse, permettant de saisir les mégatendances et infratendances de l’évolution du système complexe. Un scientifique comme celui que je m’efforce d’être à mes heures, ne peut que saluer la scientificité systémique de votre démarche.
pierre
04/06/2012
Le rôle dObama dans la sélection des cibles humaines des frappes de drones
article original sur NYT: http://www.nytimes.com/2012/05/29/world/obamas-leadership-in-war-on-al-qaeda.html?_r=1&pagewanted=all
Dans le WSWS: http://www.wsws.org/fr/articles/2012/jui2012/obam-j02.shtml
Par Bill Van Auken
2 juin 2012
« Nous ne sommes pas gouvernés par des meurtriers, mais seulement par leurs amis, » écrivait Rudyard Kipling il y a cent ans. Le fait que laphorisme mordant du poète est devenu totalement désuet a été clairement démontré par un article paru dans le New York Times qui détaille le programme dassassinat géré à partir de la Maison Blanche dObama.
Le long article, paru le 29 mai dans le New York Times, constate que le président Barack Obama passe une grande partie de son temps à comploter personnellement des assassinats et à sélectionner des victimes. Ce processus a été organisé en une routine hebdomadaire lors de laquelle Obama dirige les soi-disant réunions du « Mardi terroriste » qui rassemblent des responsables de larmée et des services du renseignement. Chaque semaine, ils se réunissent dans la Situation Room de la Maison Blanche pour examiner les photos signalétiques de ceux qui figurent sur la « liste des personnes à tuer », dont certaines sont mineures, comme c’est le cas d’ « une jeune fille qui avait lair davoir moins de 17 ans. »
En fin de compte, Obama choisit la plus part des victimes. Il « approuve par sa signature chaque frappe au Yémen et en Somalie et aussi des frappes plus complexes et plus périlleuses au Pakistan environ un tiers du nombre total, » selon le Times.
Et donc, lorsque lon voit ou entend des reportages dans les médias sur des « activistes présumés » qui sont tués par un drone ou les récits suivants moins fréquents révélant que ces « activistes » étaient en fait des hommes, des femmes et des enfants non armés lon peut supposer que c’est Obama en personne qui a ordonné les meurtres.
Larticle nest pas un compte rendu. Il semble avoir été commandé par le gouvernement même dans le cadre de sa campagne de réélection pour tenter de présenter Obama comme un commandant en chef inébranlable dans la « guerre contre le terrorisme », vantant le succès supposé de son programme dassassinat et dépassant les Républicain par la droite.
Les auteurs soulignent que larticle est fondé sur des interviews avec « trois dizaines de ses actuels et anciens conseillers, [ceux dObama]» qui étaient clairement autorisés et encouragés à parler de limplication du président dans des meurtres dEtat.
Néanmoins, le portrait dObama et de lappareil dassassinat dEtat quil dirige donnent des sueurs froides. Larticle témoigne de létat dégénéré de la « démocratie » américaine et de la profonde démoralisation politique de sa couche dirigeante. Bien que dans le ton il ait absorbé une bonne partie du cynisme politique du gouvernement, la révélation de la criminalité de lEtat aura finalement des conséquences énormes.
Parmi les épisodes spécifiques cités par le Times, il y a la première frappe ordonnée par Obama au Yémen le 17 décembre 2009. Un missile de croisière avait frappé un village en tuant des dizaines de personnes, dont 14 femmes et 21 enfants ; ceci avait alimenté la haine contre les Etats-Unis et qui dure encore à ce jour. Le Times se réfère à ce massacre téléguidé en parlant de « frappe bâclée ».
Un autre épisode est ce que le Times décrit comme le cas « problématique » de Baitullah Mehsud, le dirigeant des Taliban pakistanais, qui fut ciblé en août 2009 parce que le « Pakistan le voulait mort » et que les Etats-Unis comptaient sur la complicité du gouvernement pakistanais pour organiser ses frappes de drone. Mehsud ne représentait aucune « menace imminente pour les Etats-Unis », le soi-disant critère pour sélectionner les victimes sur la « liste des personnes à tuer. » Le gouvernement a truqué ce critère en prétendant quil posait un danger au personnel américain au Pakistan. En réalité, la grande majorité de ceux qui sont ciblés pour être assassinés sont retenus pour avoir commis le « crime » de sopposer à loccupation américaine ou à une intervention dans leur pays natal.
Lautre aspect problématique de la cible est que Mehsud se trouvait avec sa famille lorsque la frappe fut ordonnée. Obama a ignoré les préoccupations concernant le meurtre dinnocents, en disant à la CIA de « tirer », persuadé quil ny aurait aucune protestation de la part des responsables pakistanais. Furent tués dans lattaque, Mehsud, son épouse, son beau-père, sa belle-mère, un oncle et huit autres personnes.
Obama traite des victimes civiles en refusant de les compter. « M. Obama, » rapporte le Times, « a adopté une méthode contestée pour compter les victimes civiles, qui n’a guère menacé de le coincer. » Cette méthode définit simplement comme combattant, sauf preuve du contraire, tout homme en âge daller à larmée et qui est tué dans une zone de frappe,.
Le Times décrit Obama comme un « réaliste qui, contrairement à certains de ses fervents partisans, nest jamais grisé par sa propre rhétorique. Au lieu de cela, il se sert de son esprit davocat pour dégager la plus grande marge de manoeuvre pour combattre le terrorisme tel quil lentend. »
Cela nous conduit à ce que le Times qualifie de « test décisif » des « principes » dObama, le cas dAnwar al-Awlaki, limam né au Nouveau-Mexique et citoyen américain qui fut ciblé et tué en septembre dernier par un missile de drone au Yémen.
La proposition dassassiner Awlaki avait soulevé une « question urgente » chez Obama, remarque le Times. « Pouvait-il ordonner, en secret et sans procès, le meurtre ciblé dun citoyen américain dans un pays contre lequel les Etats-Unis nétaient pas en guerre ? »
Les conseillers juridiques du Département dEtat de la Justice avaient préparé un mémo pour le président justifiant une telle attaque au motif que, comme le rapporte le Times, «
alors que le Cinquième amendement garantit une procédure légale régulière, des délibérations internes au sein de lorgane exécutif pourraient suffire à la justifier. » Le comité de la « liste des personnes à tuer » dObama est inscrit comme le quatrième organe du gouvernement américain. Il est tout à fait conforme au « principe du Führer » de lAllemagne nazie, où les décisions du dirigeant constituaient la loi suprême.
La réponse dObama? « Cette fois-ci cest facile » aurait dit lancien professeur en droit constitutionnel, alors que des collaborateurs ont dit au Times quil navait pas eu d’états dâme à tuer limam.
Il existe certainement une composante psychologique personnelle dans lévolution dObama. Sil dirige personnellement les meurtres dEtat, cest en partie parce quil aime le faire. Le Times remarque : « A la question de savoir ce qui lavait le plus surpris chez M. Obama, M. [Thomas] Donilon, conseiller américain à la sécurité nationale, a immédiatement répondu : Cest un président qui se sent tout à fait à laise pour recourir à la force au nom des Etats-Unis. »
Le secret des « principes » dObama cest quil nen a pas. Un caméléon politique exempt didées indépendantes, de convictions démocratiques ou de scrupule moraux, la personnalité dObama est celle dun fonctionnaire bureaucrate dEtat. Il sidentifie à larmée et à lappareil de renseignement quil « commande » officiellement, toujours sous lil vigilant de son conseiller anti-terrorisme, lancien responsable de la CIA, John Brennan.
Plus important encore que ce que ce programme dassassinat révèle sur la personne d’Obama, cest ce quil étale au grand jour sur lestablishment politique au pouvoir en général. Il témoigne du rejet total de principes constitutionnels essentiels au plus haut niveau et dun réel effondrement politique et moral de lensemble du gouvernement américain.
Si lassassinat dun citoyen américain est « facile », de quels crimes ce président et son gouvernement sont-ils encore capables ? Certes, linstitutionnalisation de listes de personnes à tuer, des comités de ciblage et les justifications fascisantes de meurtre dEtat ont des implications profondes tant à lintérieur quà lextérieur du pays.
Les méprisables libéraux du Parti démocrate ainsi que leurs partisans au sein de la multitude dorganisations de « protestation » de la pseudo-gauche soutiendront, avec peut-être quelques déchirements, la réélection de ce président en se fondant sur largument politiquement frauduleux et intellectuellement méprisable quObama représente un « moindre mal. » Il ny a rien de surprenant à ceci. Ils saccommoderont de tout.
Mais il y a des millions de personnes aux Etats-Unis qui sont révoltées par la nouvelle que lhomme qui occupe la Maison Blanche est personnellement impliqué dans la sélection de victimes pour un programme inconstitutionnel et foncièrement criminel de meurtres extra-judiciaires. Il ne faudra plus attendre longtemps pour que cette opposition profondément enracinée dans les traditions démocratiques qui sont encore vénérées par la classe ouvrière américaine émerge au grand jour.
(Article original paru le 1er juin 2012)
hourya
04/06/2012
A propos de la réponse de la Russie aux sanctions économiques et à lingérence étrangère en Syrie , d’après le site voltairenet :
” Le président de la Fédération de Russie, Vladimir V. Poutine, envisage de déployer une force de maintien de la paix en Syrie pour prévenir un possible glissement vers une guerre civile [1]
[1] « Путину предлагают ввести войска в Сирию », Izvestia, 1er juin 2012. “
http://www.voltairenet.org/Syrie-Vladimir-Poutine-propose-une
” Le président de la Fédération de Russie, Vladimir V. Poutine, envisage de créer une zone de libre-échange entre la Syrie et lUnion douanière [1].
[1] « Сирия и Таможенный союз готовятся к подписанию договора о зоне свободной торговли », Regnum. “
http://www.voltairenet.org/Syrie-Vladimir-Poutine-propose-de
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier