marc gébelin
21/03/2013
A quelque chose malheur est bon ou
le contraire. Bref, ça fait des vagues et je men réjouis. Les petits esprits qui navaient dautre choix que linsulte se sont rapetissés. Tant mieux pour eux, on nest pas là pour les sauver. Ceux qui sont plus grands en sortent grandis et je grandis avec eux.
Faisant preuve dimmodestie je dis à tous les intervenants : lisez-moi. Ce nest pas le premier article que jécris sur le site. La pensée développée rapidement dans « Talleyrand aurait dit », ne diffère pas de la pensée développée dans mes autres articles auxquels je me permets de renvoyer mes lecteurs. Ceux qui savent lire la pensée concentrée en feront leur miel, ceux qui se nourrissent du Point, des éditos de BHL ou des émissions dYves Calvi (ce content-de-soi-souriant-qui-joue-les-ignorants et qui nest pourtant pas si bête dans sa défense du Système) sont dès le départ disqualifiés.
Ma façon décrire est celle de Montesquieu. A son époque peu savaient lire mais ceux qui lisaient navaient pas besoin quon leur « tienne la comprenette ». « Pour bien écrire, il faut sauter les idées intermédiaires, assez pour ne pas être ennuyeux, pas trop de peur de ne pas être entendu », disait-il. Complétons par Nietzsche que tout le monde lit puisquil encense le surhomme : « J’aime celui qui jette des paroles d’or au-devant de ses actes et qui tient toujours plus qu’il ne promet ». (Ainsi parlait Zarathoustra).
Enfin, pour les curs tendres qui « se brisent au lieu de se bronzer » (ceux qui sont allés à lécole et qui continuent dy aller sauront de qui vient la formule) je suggère cette remarque en passant dOscar Wilde : « Car tout homme tue ce qu’il aime. Pourtant chacun n’a pas à en mourir ».
A bientôt sur Dedefensa. Lorsquon aperçoit la fin dans le commencement, on va plus vite que le temps.
John Locke
20/03/2013
DeDefensa est un site exceptionnellement riche. Larticle de monsieur Gébelin apporte lecture dun sujet chargé démotion mais en effet situé sur ces carrefours multiples où se rencontrent, dans un désordre au cur de lintérêt des lecteurs, les flux de la modernité.
Larticle pourrait donc apparaître comme hors sujet : il ne lest bien sûr pas.
Son contenu est intéressant, polémique, peut-être affaibli par des ordres de mots qui auraient mérité de la part de leur auteur un peu plus de temps ; mais nous ne sommes pas à lAcadémie et nous avons compris, en adultes, largument. La discussion pourrait être honorable.
Elle ne lest pas suffisamment quand on entend salaud, punir, ordure, saisir
Dès lors que pris dans les contradictions dun débat dont cest la vocation dopposer des idées, un ou deux lecteurs commencent à menacer, à exiger la censure, à « violer » la pensée de lautre, nous ne sommes plus sur DeDefensa, nous sommes au Café du Commerce.
Une femme violée est un drame complet : souffrances, traumatismes, nécessité de retrouver une dignité blessée, dobtenir réparation. Un homme qui veut obtenir les faveurs dune femme doit exercer une pression, agir, bousculer lordre normal du lien antérieur. Toutes les femmes le disent : “Jaime les hommes qui savent ce quil veulent, entreprenants, qui vont au bout de leur désir de moi ”
Le degré en-deçà duquel lhomme entreprend et flatte par sa détermination; et au-delà duquel il force, nest pas aussi fixe quon le prétend : il est une brèche pour les hommes qui peuvent se tromper, qui ont des problèmes psychologiques, qui manquent peut-être déducation ou dont les références éthiques sont insuffisantes ; ce degré-là est aussi une brèche pour les femmes dont la passivité ou la résistance peuvent manquer de clarté, qui ont des problèmes psychologiques, qui manquent de léducation suffisante pour leur faire mesurer les limites de la séduction, ou dont les références éthiques sont insuffisantes.
Ce qui est sûr, cest que la souffrance peut être partout. Le viol est devenu un débat social et moderne. Il fait consensus. La douleur des hommes qui sont repoussés, souvent, ou qui vivent « lagir » et les gestes premiers (et parfois bizarres!) de linvestissement du corps de lautre, de létrangère, écartelés entre peur dêtre timides, humiliations à répétition et échecs affectifs et sexuels, nest objet daucun débat moderne. Est-ce sain ? Et « juste » ?
Cest pour toutes ces raisons, évidemment connectées au débat mené par DeDefensa tous les jours sur la fatigue psychologique, sur la narrative, sur la dangerosité de la pensée unique, que larticle de monsieur Gébelin est intéressant.
«Le viol rabaisse plus lhomme que la femme», nous dit-il. «Violée, une femme reçoit la sympathie, le mâle lopprobre», ajoute-t-il encore pour passer le plus vite possible sur les jugements éthiques, graves, mais dont on sait déjà qu’ils sont élémentaires. Il soulève bien sûr une problématique plus subtile que cela: elle porte sur le pouvoir, sur les rapports bouleversés entre la version emblématique taoïste de la femme-eau contre lhomme-rocher, structure culturelle et sociale qui vaut ce quelle vaut mais qui a le mérite double de la durée et du ciment social). Il s’agit d’un modèle où les apparences montrent le pouvoir de lhomme mais où la réalité démontre celui de la femme. Equilibre. Unité.
Si jai bien compris, à ce modèle, la modernité triomphante est en train de lui substituer celui du pot de terre contre le pot de verre, sans imprévu, modèle où la femme-verre se brisera devant lhomme-fer, où le fer sera donc cabossé voire percé, où non seulement léchange symbolique naura ainsi plus court, mais où léquilibre donc lunité auront aussi été brisés, sans parler de la poésie, peut-être
Alors messieurs, mesdames, de grâce, malgré les émotions, malgré les droits de lhomme (pardon: et de la femme) et malgré la justice de la République laïque et indivisible : « Gardez le débat où DeDefensa et monsieur Gébelin lont mis : au-dessus. La souffrance du monde (et des femmes bien sûr) est une composante du travail que nous faisons en conscience. Lorsquelle aveugle trop, elle quitte le domaine du débat et bien sûr se multiplie.
Christian
20/03/2013
Oui, oui et oui!
Complètement!
Merci pour écrire tout cela et le mettre à disposition de tous.
“Ce qui a été vu est le chemin”,
comme le dit une vielle légende Innu.
C’est le chemin, parce que cela a été vécu (découvert), et que cela est revécu (recherché, retrouvé, reçu à nouveau, approfondi), et que cela pourra être revécu (reçu à nouveau, continué, déployé, transmis - au-delà des combats concrets et harassants de notre contexte socio-historique, métahistorique, qui nous fait passer par ces phases de dépression-résilience).
(cela: l’harmonie,
bien sûr)
Puisse donc mon don s’effectuer et être reçu aussi harmonieusement que le soleil s’est couché et la lune levée ce soir, entre des nuages sauvages et des averses filantes qui ont créés de magnifiques lumières sur les collines du Jura, les espaces du Léman et les reliefs des Préalpes…
Christian
(1) Les Innus: une culture cosmopoétique, - littéralement: faiseuse de kosmos: d’harmonie -, comme celle des Grecs (on l’oublie trop souvent) qui nous ont laissé ce mot (cosmos) et ce sens (tout harmonieux). “Faiseuse de cosmos”, ou laissant advenir le cosmos, favorisant le cosmos, autorisant (par connivence, par participation) le cosmos…
marc gébelin
20/03/2013
Il y a trois contributions intéressantes. Celle de Pillo qui semble être de sexe masculin, de AG, idem, et de B1 qui semble être de sexe féminin. Comme par hasard c’est la femme qui a le mieux compris et qui donc me confirme dans le bien fondé de ma démarche. Merci B1 et si le destin nous offrait de nous rencontrer, je suis sûr que notre conversation et nos échanges épistolaires seraient riches. Aragon a raison : « la femme est lavenir de lhomme » et jajoute réciproquement.
Pour aller dans le sens de AG, j’avoue aussi que jai écrit vite sous limpact du film. Il aurait pu être mieux compris si j’avais pris la peine de diluer, d’expliquer, d’amener progressivement mon idée, mea culpa sil faut absolument que je m « excuse ».
Par ailleurs, on me demande des éclaircissements. Je serais prêt à les fournir mais jai quand même une crainte car des lecteurs déséquilibrés me traitent pas de “parfaite pourriture” montrant par là un manque de sang froid et une impolitesse que Talleyrand aurait désavouée. Je ne pense pas que si jalignais encore deux ou trois pages sur la question laccueil serait meilleur !
J’arrête donc la “dispute” ici car en plus certains indélicats en profitent pour cracher sur dedefensa. Que ceux-ci se mettent plutôt à la hauteur de ce site qui (sans doute ces indélicats ne l’ont pas compris) n’est pas spécialisé dans la géopolitique ni dans la défense du rafale, meilleur avion du monde par ailleurs avec le Sukkhoi juste derrière (encore un russki !).
Merci à tous et surtout à B1, féminisme oblige.
Jean-Paul Baquiast
20/03/2013
Je complète ma réaction précédente par ce texte plus argumenté:
............
Un lecteur du site Dedefensa, Jack V. écrit ceci, auquel nous sommes tentés de porter la plus grande attention
« On sait que les Américains vivent à crédit alors que les Européens préfèrent épargner.
Cette dissymétrie pourrait paraître gênante aux politiciens et financiers, de part et d’autre de l’Atlantique, occupés de rendre viables un futur grand marché transatlantique, puis une union transatlantique.
Si on exclut que ces décideurs soient totalement naïfs et qu’ils ne font que subir les soubresauts du système, comment ne pas penser qu’ils soient tentés par l’idée de profiter de la crise bancaire, décidément fort opportune, pour ponctionner directement l’épargne européenne (à commencer, et à titre expérimental, par celle des Chypriotes) dans l’espoir d’homogénéiser les comportements (et les patrimoines) en matière d’épargne dans la zone atlantique ? »
Les interprétations de la crise de Chypre, qui est aussi une crise de l’Euro, de l’Union européenne et last but not least - des relations euro-russes, peuvent être nombreuses. La plupart sont d’ailleurs justes. On y verra par exemple le résultat d’une capitulation des autorités européennes devant leurs banques. Plutôt que limiter les pouvoirs de celles-ci, sanctionner l’impéritie des dirigeants et des actionnaires face à la bulle bancaire, on préfère faire payer les déposants, les petits d’ailleurs bien plus que les gros, qui n’ont pas attendus pour se replacer dans d’autres paradis fiscaux. On pourra y voir aussi l’impéritie des gouvernements européens qui ont accepté dans l’eurogroup des pays incapables d’en accepter la discipline (qui se préparent d’ailleurs à y faire entrer d’autres, tout aussi suspects).
Plus généralement, on y verra la capitulation des grands Etats européens régaliens (y compris en Allemagne) devant les spéculations déchainées des oligarchies financières. Quand on laisse, selon l’expression, les géostratégies d’un continent jusque là aussi important que l’Europe, se décider à la corbeille (à la Bourse), voilà ce qui arrive.
On pourrait aussi, d’une façon plus systémique, voir dans la crise à Chypre le résultat de l’incapacité des institutions européennes actuelles, tant publiques que privées, à comprendre et par conséquent à maîtriser un monde devenu trop complexe. On pourrait expliquer plus généralement encore, que les humains sont devenus trop faibles, où que ce soit dans le monde, face aux forces que libère la mondialisation, pour se fier aux anciennes recettes, et bien entendu pour concevoir des modes de gouvernance plus efficaces.
Toutes ces explications, et d’autres que nous ne citons pas, sont valables. Nous ne refusons pas pour notre part d’y faire appel. Mais il ne faudrait pas que les différentes recherches à mener dans ces diverses directions nous cachent l’essentiel, l’explication grosse comme le nez au milieu du visage, celle à laquelle faisait allusion le lecteur de Dedefensa cité en introduction de cet article, et que nous ne reprendrons pas ici….
On nous dira que le propos de ce monsieur, que nous approuvons à 100%, relèvent d’un conspirationnisme anti-américain qui n’a aucun fondement. Ce n’est pas notre avis. L’empire américain, appuyé par le FMI, continue à combattre par tous les moyens occultes à sa portée la construction de l’Union européenne. Le succès d’une fédération européenne indépendante serait pour lui un insupportable défi, aussi inacceptable que l’aurait été en son temps un triomphe de l’Union soviétique, ou que sera le renforcement des pays du BRIC. Mais peu en Europe, pénétrés qu’ils sont de l’idéologie atlantiste, sont capables de s’en rendre compte. Si la crise à Chypre s’étendait, ils seraient tout heureux de se réfugier sous l’aile de Wall Street et Washington.
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Jean-Paul Baquiast
20/03/2013
Je partage assez l’idée exprimée par Jack V dans le message précédent. Plutôt qu’impliquer la crise de Chypre et ses suites à des acteurs anonymes du système, ayant perdu la tête, pourquoi ne pas y voir un complot délibéré des intérêts US et de leurs représentants, au FMI et dans l’UE? Ils désorganisent ce faisant la zone euro, qu’ils détestent, et l’UE en général. Cerise sur le gâteau, ils ruinent les relations de confiance relative qui s’installaient entre l’Europe et la Russie.
AG
20/03/2013
Face aux réactions de chacun, touché dans sa sensibilité pour une raison ou pour une autre, l’auteur de cet article aurait bon ton plutôt que de leur dire qu’ils “ne savent pas lire” de les éclairer sur le sens profond du texte qui, il est vrai, peut être très mal perçu au premier abord.
Et d’autre part, de prendre la responsabilité du fait que le sujet a peut-être été mal amené. En effet, pour parler de politique, l’auteur utilise ici une souffrance humaine qui peut être particulièrement traumatique et qu’il convient de manier avec précaution.
pilo
20/03/2013
Comme bon nombre de lecteurs apparemment, j’ai ressenti un malaise certain à la lecture du texte de Gébelin. Je n’en ai pas saisi le propos, et certains passages m’ont clairement choqué de prime abord je l’admets. Face à cette situation, je me suis donc déclaré incompétent pour juger de la chose, n’y ayant rien compris finalement, sans trouver d’ailleurs un intérêt quelconque à faire l’effort de le faire.
Pourtant, l’intervention de Leroy m’a choqué également.
Je trouve parfaitement grotesque de jeter l’opprobre sur l’entier du travail admirable construit depuis des années par Philippe Grasset sous prétexte de ce que je considère (n’y ayant rien retiré que le malaise susdit) comme une erreur d’aiguillage.
L’appel à la mobilisation des associations de défense des droits de la femme pour sanctionner dedefensa est un réflexe tellement typiquement “Système”, que je me demande bien pourquoi ce même Leroy a soutenu financièrement le site jusqu’alors, et même pourquoi il l’a lu puisque, apparemment, il n’en a rien compris du tout ni de l’esprit ni de l’âme.
Alors oui, le texte de Gébelin pose problème.
Mais je trouvais jusqu’alors assez cohérent de laver ce “linge sale” en famille, sur ce forum, par l’argumentation, la réprobation ou la critique certes, mais en bonne intelligence donc.
Pour le reste, dedefensa reste dedefensa, c’est à dire l’un derniers contre-poisons contemporains.
Et moi, j’en ai besoin.
Vive dedefensa !
Merde au Système et à ses zélateurs.
Bl
20/03/2013
La lecture rapide du texte de Gébelin a provoqué chez moi la même nausée que chez certains des commentateurs du texte. J’ai cependant procédé à une lecture plus approfondie, me disant que dedefensa ne pouvait pas avoir publié un texte aussi grossier qu’il apparaît à première vue.
Donc, les femmes sont aussi, voire plus capables que les hommes, comme le montre l’exemple des femmes de l’URSS pendant la seconde guerre mondiale, « hommes qui tuent des hommes » et mieux. Leur sort peu enviable après guerre pour avoir osé outrepasser (avec la bénédiction des autorités et de la société dans le contexte d’urgence) leur condition féminine (en gros, être ces objets de distraction et de grâce dédiés à la douceur et à la maternité) soulève une réflexion chez Gébelin sur le féminisme actuel par une analyse de Talleyrand et du viol.
En gros, l’analyse de Gébelin vise à dénoncer l’alliance objective entre le féminisme actuel et l’antiféminisme ontologique de Talleyrand, si j’ai bien lu, cela par le biais du viol, dont l’analyse déroute à première vue les lecteurs. Selon Talleyrand, étant donnée la nature ontologique (biologique) de la femme, qui a le pouvoir d’une façon passive malgré les apparences, le viol ne doit pas être vu comme une catastrophe, mais le signe de l’élection de la supériorité de la femme, puisqu’il exhibe la faiblesse de l’homme et rend la femme violée sympathique. Bref, dans le viol, la femme y gagne, tandis que l’homme y perd. Quand le féminisme choisit comme son combat principal le viol, il joue dans la même cour que Talleyrand, puisqu’en dernier recours, on peut répliquer à l’argument péjoratif sur le viol que la femme y est gagnante. On peut bien s’insurger contre une telle analyse, n’empêche que ce genre d’argument persiste et retourne les statuts d’agresseur et de victime.
Ce que semble suggérer Gébelin avec les femmes de l’ex-URSS, c’est que les conditions sociales actuelles (qui sont sans doute pires que celles de l’URSS très en avance pour la condition féminine pour certains aspects) rendent impossibles l’exercice des capacités d’une moitié de l’humanité, juste parce que la doxa attribue à cette moitié des caractéristiques jugées ontologiques (comme la passivité, la séduction, le côté profiteur…) qui la condamnent soit à suivre un schéma préétabli soit à se dénaturer (devenir l’autre sexe) et donc à vivre en paria si elle ne joue pas le jeu.
En résumé, l’epistémé actuelle est à peu près la même que quand il était impensable que Dieu n’existe pas. Le temps n’est pas advenu.
Et que les féministes choisissent le viol comme objet principal de discours au lieu de s’attaquer au cur du déni (le fait que la femme doit être vouée à la maternité, n’a d’existence que pour être décorative pour les hommes, etc.) font qu’elles sont les alliées objectives du patriarcat qu’elles dénoncent.
Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris, notamment au regard du commentaire de Subotai. L’auteur pourrait-il nous éclairer ?
julien leroy
20/03/2013
Ce Marc Gébélin est un salaud comme on disait dans les annés 30, une ordure, un boueux. Je n’ai ni envie de le lire et puisqu’il est sur dedefensa, je punirai le site en ne le finançant pas pour ce mois-ci. Le directeur de la publication est responsable des propos orduriers publiés sur son site et en porte l’entière responsabilité morale et pénale. Je demande le retrait pur et simple de cet article.
L’apologie du viol est rigoureusement inadmissible. J’incite les associations de défense des droits de la femme à se saisir de cet article et de faire condamner le directeur de la publication. Je ne lirai plus dedefensa.
Jack v.
20/03/2013
On sait que les Américains vivent à crédit alors que les Européens préfèrent épargner.
Cette dissymétrie pourrait paraître gênante aux politiciens et financiers, de part et d’autre de l’Atlantique, occupés de rendre viables un futur grand marché transatlantique, puis une union transatlantique.
Si on exclut que ces décideurs soient totalement naïfs et qu’ils ne font que subir les soubresauts du système, comment ne pas penser qu’ils sont tentés par l’idée de profiter de la crise bancaire, décidément fort opportune, pour ponctionner directement l’épargne européenne (à commencer, et à titre expérimental, par celle des Chypriotes) dans l’espoir d’homogénéiser les comportements (et les patrimoines) en matière d’épargne dans la zone atlantique ?
Que dit Obama de cette nouvelle crise concoctée par les Européens ?
marc gébelin
20/03/2013
Sur quatre réactions à mon article seule celle de Subotai est intelligente, ça me suffit. Les autres furent écrites par des personnes qui (pardonnez-moi) ne savent pas lire.
Cordialement,
marc gébelin
julien leroy
19/03/2013
En général je ne commente jamais les articles de ce blog par profond respect pour ce qu’essaie de faire Philippe Grasset. Je ne comprends pas ce que cet article vient faire sur ce site. Si l’auteur s’en prenait aux FEMENs dans Notre-Dame ou devant le Pape, forces de destructuration , de post-modernisme, je pourrais comprendre. Revenir sur le viol, je dois dire que je n’y comprends plus rien. Le viol est destructuration brutale de la psychée d’un être et qui se poursuit dans le temps par des répliques qui s’étalent parfois sur une vie et la bousille si l’être est sensible et fragile. Je ne crois pas que Talleyrand ait pu avoir simplement le mauvais goût de violer. Talleyrand est corrompu et licencieux mais bien élevé et galant, du monde froid et poli de l’aristocratie avant que le rustre Napoléon et la chute des moeurs n’arrive au XIX ème siècle bourgeois. Je ne comprend pas cet article. J’essaie de dépasser l’indignation : que veut dire l’auteur : que les femmes libérées post-modernes n’ont plus ni fierté ni pudeur et qu’elles ont en face des hommes sans structure ni charisme ? Bref, je ne comprends pas ce que ça vient faire dans un blog de géopolitique et d’histoire. Qu’on m’explique et qu’on précise sa pensée.
MB
19/03/2013
Subotai
19/03/2013
J’ai l’impression qu’il n’y a pas beaucoup de monde à avoir compris les propos de Gebelin.
Relisez soigneusement et réfléchissez au tenant et aboutissant du féminisme activiste actuel.
Le viol est une agression criminelle comme une autre. Agression correspondant à la nature de l’agressé, comme toute agression. On est agressé par où on est vulnérable.
En faire le point de focalisation de la condition féminine est précisément machiste: “pauvres faibles femmes qui ne peuvent que…”
Les femmes ne sont ni “faibles” ni “pauvres” elles sont pleinement humaines femelles et n’ont rien à attendre spécifiquement du mâle. Elle sont parfaitement apte à assurer la survie de l’espèce (le contraire nous mettrait dans une drôle de situation) et c’est d’un bien grand, mais bien ignoré, mépris que de les prendre pour des impotentes… Quelque soit la modernité de l’avatar!
L’égalité entre les sexes (et pas l’égalité des sexes - ils sont parfaitement en équilibre dans leurs fonctions) consiste à ce que dans la loi, avantages et devoirs relatifs aux impératifs sociaux, hors impératif du genre, soit traité à égalité.
Payer moins une femme parce qu’elle bénéficie de congés spéciaux quand elle enfante est illégal, mais surtout inacceptable. La mise au monde de la descendance étant une tâche fondamentale pour l’espèce. J’irais même la payer plus pour ce “travail”. :-)
Pour revenir au texte de Gebelin, sachez qu’il se réfère à la philosophie orientale, au taoïsme en particulier, où le plus fort de l’eau et du rocher, c’est l’eau. Pensez à La Fontaine (le chêne et le roseau) pour une référence symbolique plus occidentale.
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