Théo TER-ABGARIAN
22/11/2013
(Ce n’est das de Dallas qu’il s’agit-là, mais que des parentés en vérité)
Laffaire du «tireur fou» de Libération se solde par deux échecs pour la « Gauche » affairiste :
1°/Ce nest pas un coup de lextrême droite. Dommage, évidemment.
2°/Cest un «tir ami». Le coup vient de lintérieur. Et cest là où laffaire du «tireur fou» devient passionnante. La première réaction des médias du régime Hollande est significative : 1°/ cest un déséquilibré. 2°/ son discours est à disqualifier, «cest du charabia», expression bien entendu reprise en boucle par le Système niveau local, français.
Voyons donc. 1°/ Est-il déséquilibré ? Bonne question. Il est évident que lhomme en question ne sait pas secondariser ni dominer son volcan intérieur (et comme la parole est bouclée dans ce régime, il semble quil ait opté pour cette formule, faute dune autre). Cette violence est cependant bien présente dans notre société où lon surévalue précisément la violence. Dailleurs les médias du régime nont-ils pas trouvé toutes les excuses possibles aux crimes effarants des djihadistes en Syrie, avec des discours empathiques inouïs envers les prédateurs (Florence Aubenas) jusquà un Fabius, pragmatique, qui estime que « le front al-Nosrat fait du bon boulot » ? (Le Monde, 14 décembre 2012). Ils ont banalisés la violence, partout, et ils sen étonnent. On se retrouve donc à la case départ, un peu soviétoïde, le dissident est un cas psychiatrique. Le Système na pas détats dâme, soyez persuadés que le sort du jeune photographe de Libération était le cadet de leur souci et que sa mort était même vivement souhaitée (oui, vivement) au cas où lhypothèse n°1 naurait pas failli. 2°/ Son discours un charabia ? On nous en donne que des bribes, comment savoir ? Il parle de désastre des banlieues, de désastre en Syrie, de désastres des révolutions arabes, ces «printemps arabes» bidonnés par les pétromonarchies et les USA. Voilà des dossiers solides, non ? Est-ce délirant ? (Un Hollande qui veut bombarder Damas un soir de septembre 2013 nest-ce pas délirant ?). On glisse dans ce régime Hollande du « causez toujours » de la démocratie au «taisez-vous » de la dictature.
Le vrai problème qui a laissé les médias du régime sans voix pendant 48 heures est que le tireur nétait autre que la statue du Commandeur. Il faut que je mexplique : 20 ans ont passés entre un Dekhar militant de la mouvance autonome (cf Rote Armee Fraktion, Brigades Rouges) et un Dekhar propagandiste par le fait. Et 20 ans ont passés entre le Libération issu de la Gauche Prolétarienne et le Libération bulletin intérieur du Boboland, arrogant, nayant de comptes à rendre à personne, écrasant ces petites «valeurs» moisies qui leur déplaisent, fanatiques des options atlantistes, du saccage du Proche-Orient, militants du bellicisme pétromonarchique. Comment ce Dekhar, figé dans ses étonnantes croyances des années 90 qui étaient des croyances des années 20, ne pouvait-il pas, un jour, revenir sur terre et se voir confronté à lhallucinante épreuve de réalité qui est de voir des Demorant ou des Fourest se faire passer pour des libertaires, des révoltés au sang chaud, défenseurs de la veuve et de lorphelin alors que ce qui compte pour ceux-là cest leur portefeuille en dactions et leur villa de Mougins, et des fadaises de précieuses ridicules. Navoir pas vu les choses changer, «cest là sa seule folie » comme disait Diderot qui avait un sens aigu de lironie.
Quant à eux, ils retombent et retomberont toujours- sur leurs pattes, ils sont maintenant partis en guerre contre Internet (voir le sottisier de référence dans le Monde : Tireur de Paris : “l’affaire Dekhar” cristallise les doutes et les rumeurs, 22.11.2013, par Michaël Szadkowski).
Bien sûr, cette histoire va disparaître, happée par un oubli très utile, tout le système du régime a intérêt à passer léponge. Personne nen reparlera dans six mois, soyez en sûrs, ce qui naurait pas été le cas dun Anders Breivik local comme en rêvait madame Caroline Fourest. Fourest a déjà fait son deuil dans cette affaire et ne nanalysera nullement (ce nest pas son métier !!!).
Et personne ne se penchera sur le «charabia» de M. Dekhar, Vive, vive la démocratie à la sauce Hollande !
Philippe Le Baleur
22/11/2013
Un ordre de fer, fait pour résister à toute pression.
... Mais il y a des lois naturelles, comme l’entropie. Générer l’entropie, c’est à dire une tendance au désordre à l’extérieur, et tenter de garder la vie et l’ordre intérieur (entropie négative, ou néguentropie, car ce concept est vivant, personnel ou pas), cela requiert une dépense considérable d’énergie, une tension qui s’accroît au fur et à mesure où la conscience populaire des êtres humains monte vers plus d’information et plus d’esprit.
Indicible, c’est inexprimable par définition. Cela s’adore soi-même, et cela ne peut pas se supporter. Cela aime l’ordre et le désordre. Cela veut un pouvoir absolu, mais cela hait le pouvoir des autres.
Si l’on en reste à un concept philosophique, c’est un hiatus permanent entre toute paire d’opposés, une “entropisation”, comme vous dîtes.
Mais si c’est une personnalité, c’est un TDI, ou trouble dissociatif de l’identité. Le traumatisme qui a conduit à cette situation mentale est la tension entre l’amour du genre humain, et une haine indicible, incontrôlable du genre humain.
Comme le dit JR Tolkien, l’Indicible, c’est Morgoth, librement traduit des runes nordiques par l’expression: “ennemi du genre humain”.
Philippe Le Baleur
22/11/2013
Ici nous sommes confrontés à la rude tâche d’expliquer le concept “inexplicable”.
Par nature, et par complexité, ce concept mérite sa place dans le bestiaire de Dedefensa, parmi les “Déchaînement de la matière” et autres “Dissolution”.
D’abord, pour ne pas froisser les rationalistes -et les éditorialistes prudents!- il faut dépouiller l’Indicible de sa personnalité; qu’on n’aille pas nous bassiner avec l’icône naïve du Diable, et nous ridiculiser comme “conspiracy theorist”. L’Indicible sera donc un concept philosophique.
Ensuite, pourquoi ne pas plonger tout de suite dans les profondeurs ultimes de la jungle du Système, fosse pleine d’intermédiaires politiques, de relais d’influence, de businessmen, de militaires, et puis des pantins, des decoys, des marionnettes, des dummys, des scapegoats, des hommes de paille à la pelle?
Tout au fond du trou, pour ainsi dire dans les enfers, il y a le principe qui anime le Système, une entité indicible, que l’on peut définir par ses actions dans notre monde. Cette entité non matérielle, immortelle, non humaine, semble avoir un goût prononcé pour le désordre, mais juste chez les autres. A l’intérieur, l’Indicible aime au contraire un ordre de fer, une structure rigide fa
eric b.
22/11/2013
+ là
La conscience (l’amour) n’est pas à vendre pour ceux à qui il (s ) reste (nt) (encore) une once de courage (d’espoir).
Nos enfants ...
Nos enfants savent, en toute conscience, que nous sommes en train de vivre la fin d’un monde.
Ils sont désespérés…
D’une certaine manière, si l’on pense qu’une autre vie est possible, il nous reste à leur faire aimer le requiem de Mozart et le carton de Sainte-Anne de Léonard.
Pour le reste…
Eric Gaillot
21/11/2013
“... Il sagit de la confirmation et de lextension du schéma général de la crise deffondrement du Système se déroulant de façon subreptice et presque invisible…”
Ainsi donc, l’hégémonie mondiale US est-elle en train de s’effondrer d’une façon automatique - la séquestration - tandis qu’aucune autre puissance ne peut remplacer celle qui est en train de s’effondrer.
Notre monde se retrouverait donc sans gendarme planétaire.
Autant dire que ça va être la chienlit, selon l’expression d’un général bien connu, en tout cas des patriotes français.
Un monde sans gendarme, c’est comme une cours de récréation d’école primaire sans surveillant. A la différence prêt que les gosses qui se trouvent dans cette cours de récréation possèdent des armes capables d’exploser la planète. Qu’il s’agisse de l’arme nucléaire ou de l’arme de la pollution planétaire, comme c’est le cas de la Chine sans parler des quelques dizaines d’entreprises mondiales qui sont capables de mettre la planète à sac, c’est à dire de la rendre invivable dans les années qui viennent si ce n’est déjà fait.
Et pourtant, personne ne bouge.
La plupart des gens continuent de se rendre à leur travail, pour ceux qui en ont encore un.
Les autres ont déjà tiré le rideau et se débrouillent comme ils peuvent comme des prisonniers de camps de concentration. En France, nous avons le privilège d’avoir une politique culturelle qui nous permet de crever aux sons des orchestres; des pièces de théâtres, d’expositions et autres manifestations dites artistiques largement subventionnées par l’Etat comme les nazis permettaient à quelques musiciens de jouer la musique dans le camp pour accompagner les prisonniers, le matin, se rendant à leur travail obligatoire pour mériter leur mort en musique.
Eric Gaillot
21/11/2013
“...la seule conclusion est quil ny a dautres conclusion possible que la destruction du Système…”
Destructuration, dissolution, entropisation
Déchaînement de la matière
Effondrement du Système
Inconnaissance
“Toi, le malin”
Métahistoire
Goulag numérique
Faussaires
Narrative
Proximité du Mal
Opérationnalisation
Intuition haute
Contre civilisation
Auto destruction
Surpuissance
Aïkido…
Et dire que les impôts me taxent d’une redevance audiovisuelle alors que mon médecin m’a interdit de regarder la TV et m’a conseillé de consommer Dedefensa sans modération!!!
Schlachthof 5
21/11/2013
Malgré ce que pensent d’aucuns, le phénomène de privatisation (et de dé-légitimité) du secteur public est en cours dans tous les États du bloc BAO et pas seulement aux USA.
Privatisation de l’enseignement (universités financées par le privé), privatisation des administrations communales à la mode anglo-saxonne (ex: en Suisse la tentative de Berterlsmann Horizons et débats.ch), privatisation des services pénitenciers, privatisation de la voie publique (les sociétés privées gèrent les amendes de parkings ou d’infraction au code de la route - et bientôt les constats d’infraction eux-mêmes)...
Les difficultés budgétaires orchestrées dans toutes les administrations publiques européennes permettent à ces mêmes entreprises multi-nationales d’avoir la main-mise sur toutes les activités régaliennes et de déconstruire ainsi, subrepticement, la Société - vers une Société Corporatiste ?
Pour le matérialiste, l’homme vaut le poids de son utilité dans l’économie globale de la ruche ou de la termitière.
Le jardin de Vieux Jade
dominique
21/11/2013
L’article du NYT est traduit sur le site LGS avec le titre “Le goulag Étasunien : La perpétuité sans remise de peine pour le vol dun uf” http://www.legrandsoir.info/condamnes-a-la-mort-lente.html
et un renvoi à l’article de Dedefensa
francois cottet
20/11/2013
les journalistes ont perdu de leur superbe dés lors qu’ils ont masqué et non pas voilé leur opinion politique. Ils ont perdu leur voix dés lors qu’ils n’ont plus leur propre voix. Ils ne sont plus reconnaissable par eux même, ils sont devenu des portes voix, des amplificateurs d’une autre voix.
Il me semble qu’il est impossible d’être dual sinon à perdre son unité. Il me semble qu’il est très difficile d’être laic hélas. Avoir une personnalité différente de son individualité différente revient à dire que la personnalité est séparée completement de son être alors qu’elle devrait la vétir superficiellement.
Il s’agit d’une question religieuse, théologique beaucoup plus que philosophique dés lors qu’il s’agit de faire coincider le paraitre ( par être ) avec l’être intime. C’est un questionnement très important et ardu et qui pousse très loin l
Théo TER-ABGARIAN
19/11/2013
Rendez-vous avec la mort de cette équipée dun homme qui se fait plaisir les armes à la main et qui, évidemment, alimente ce quil prétendrait dénoncer.
Surchauffe, volupté dans le traitement dramatique du crime, insanités des commentaires de ceux qui ont la parole (médias et politiques pour pas (sur Internet), inanité des termes (« démocratie », « républiques »), cynisme, calculs froids. Voici venu le temps des jokers électoraux, fini le règne des petites phrases, voici venir le temps de lhémoglobine, à symptômes forts, remèdes forts.
De ce fait divers Deus ex machina dune présidence morbide, je trouve deux réactions des dignitaires du régime, Nicolas Demorand (Libération) :“Les médias ce ne sont pas des zones ( ) de privilégiés, ce sont des entreprises qui travaillent pour informer les citoyens et pour que la vie civique du pays soit de qualité. On ne sert à rien d’autre.” A rien d’autre . A méditer et à déguster . Et Caroline Fourest : ceci nest non pas «la revanche du peuple contre le système Mais une pollution mortelle pour notre système démocratique». Le « notre » est à souligner. C’est donc “son” système démocratique qui a fait bondir de 15 % le CAC 40 en un an et dautant le chômage, et qui se pare des plumes du paon de la démocratie, des « valeurs », de la « République » ? Grimaces de limposture.
Eric Gaillot
19/11/2013
Votre conclusion:
“Il suffit de bien entendre de quel rendez-vous il sagit, bien autant celui de lhéroïsme que celui de la Mort, et, avec un naturel presque intemporel, fidèle à la parole donnée, de ne point y manquer. “
Cette conclusion termine un texte qui est une renaissance poétique de son auteur, une soudaine et foudroyante révélation.
Il n’est plus question de JSF, d’effondrement du Système, de déchaînement de la matière. Il est question du rendez-vous que nous avons tous avec la mort, un rendez-vous qui est la seule vérité de ce monde, de nous dans ce monde. Une vérité que personne ne peut contester, sinon les sots et les fous… qui malheureusement nous gouvernent.
Eric Gaillot
19/11/2013
La conclusion de votre article:
” Ces gens cherchent à mettre au point une machine antiSystème, dans un domaine où une machine bien au point pour délivrer des coups dune puissance équivalente à une arme thermonucléaire dans la guerre moderne.”
Pour comprendre votre conclusion, il est naturellement indispensable d’avoir en tête votre glossaire dd&e.
Pour faciliter la compréhension de votre conclusion auprès des lecteurs de votre blog qui n’auraient pas en tête ce glossaire, je propose de préciser ceci: le force de frappe du Système réside dans son arme de communication qui cible nos psychologies. Cette arme permet au Système de figer nos psychologies; d’une certaine manière, d’intoxiquer (empoisonner) nos psychologies avec une sorte de gaz mortifère qu’il (le Système) injecte dans nos cerveaux via les outils médiatiques (Télé, internet, radio, etc) qu’il contrôle dans le but de faire passer “le déchaînement de la matière” comme étant le sens naturel de l’Histoire alors que ce déchaînement est justement la négation d’Histoire et ne produit qu’une contre-civilisation, c’est à dire une civilisation inhumaine qui transforme nos sociétés en camp de concentration (donc camp de la mort) à l’échelle planétaire.
perceval78
19/11/2013
il es temps que le nouveau journalisme fasse son grand oeuvre
“Plus je regarde et plus je réfléchis, plus je ne vois aucune autre issue à la pensée et à l’action que la foi obscure en la marche de la Pensée (de l’Esprit, si vous voulez). Laquelle est une puissance insatiable et dévastatrice de tout ce qui a fait son temps.”
TEILHARD de CHARDIN
mumen
18/11/2013
“ le legs fondamental que BHO aimerait, ou aurait voulu laisser à lhistoire ”
Obama aurait-il quelque chose à dire ou à être en dehors de la marionnette de l’oligarchie ? Les soins de santés ne devaient-ils pas s’accompagner d’une grande avancée de l’ordre : le puçage pour tous ? Il reviendra demain, d’une autre façon bien plus efficace, soyez en sûrs.
Obama, cet homme n’existe pas en tant qu’homme véritable tant qu’il porte l’habit de POTUS. C’est un acteur qui dit son texte, même s’il doit parfois improviser. Les sondages ne testent pas sa popularité ou sa crédibilité, ils testent uniquement l’efficacité de la narrative.
La politique traditionnelle, celle qui veut gouverner pour gouverner, met des bâtons (antiobamacare) dans les roues de ceux qui veulent gouverner pour la puissance personnelle. Mais pas parce qu’elle est antisystème, non. Les modérés et même les extrêmes de tous bords deviennent antinomique avec ces goinfres sans esprit et se retrouvent involontairement alliés, étrangement unifiés contre le pillage sans états d’âme de ces inhumains supérieurs, mais pas pour les bonnes raisons. Le politique traditionnel perdure à se croire dans le jeu alors qu’il a quitté le plateau depuis des décennies, discrètement d’abord et sans fards aujourd’hui. C’est la ça, la force de la COG (Continuity of government).
Tant qu’il n’existera pas un front commun objectif pour faire autre chose que de nourrir ce cancer d’oligarchie, rien ne servira à rien. Les partis sont des lambeaux qui pendouillent vaguement au gré du vent. Il suffit de les aider à se battre entre eux pour assurer le guignol et faire croire que le processus démocratique fonctionne comme il le doit. Pendant ce temps là, les choses se décident et se font *de toutes façons*.
Si le système tombe, ou plutôt quand le système tombera, les gens du système ne tomberont pas. Ils ont évidemment prévu le coup. Ils seront là pendant et après la chute, sans plus de scrupules. Ils auront *encore* plus de pouvoir tant les moyens seront à reconstruire… en mieux, n’est ce pas ?
En attendant…
Voter demain comme hier ! Voter comme s’il y avait des règles justes, des choses comme la démocratie ! Voter pour que continue la farce !
Ou bien…
Montrer les choses comme elles sont.
Démasquer.
Dénoncer.
Tous les jours.
mumen
18/11/2013
A qui profite le crime ?
Au système pénitentiaire étasunien. A qui appartient le système pénitentiaire étasunien ?
Même plus la peine de chercher des liens qui montrent, qui disent, on sait que c’est comme ça que ça se passe. Les prisonniers rapportent : par les subventions et comme main d’oeuvre bon marché.
La messe est dite.
Ils ne décrivent pas le monde comme il est.
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