Sybille
15/02/2014
Comme souvent, le regard oblique de notre hôte attire l’attention sur un phénomène qui mérite d’être analysé : Et oui, pourquoi cette vogue des femmes au sommet de la diplomacie américaine ?
Cependant, qui dit regard oblique, dit parfois biaisé et c’est le cas, aujourd’hui.
En effet, ce billet est prétexte à une diatribe anti-féministe. Promouvoir l’anti-féminisme, pourquoi pas ?
Mais dans ce cas précis, quel est le rapport entre ces femmes et le féminisme ? La charge tient du syllogisme.
C’est un peu comme assimiler ces Africains qui jadis faisaient commerce de leurs frères aux partisans de l’émancipation “nègre” afin d’en tirer des conclusions abracadabrantesques.
Car ces femmes que vous décrivez, tiennent davantage de ces africains négriers que des féministes émancipées !
Quant à la supposé douceur féminine, c’est vraiment un cliché, qui ne tient pas la route et je vous croyais au dessus de celà !
En lisant ce feuillet, j’ai cru discerner ce genre d’haleine chargée de haine et qui me gène, même si curieusement, j’ai mieux compris la crainte, voire l’aversion que pouvait susciter la simple idée d’émancipation féminine chez certains hommes, en lisant un ouvrage co-écrit par Emmanuel Todd :
il a remarqué que la transition démographique, c’est à dire le premier stade de contrôle des naissances par les femmes, est toujours corrélée à des troubles géopolitiques extrêmes et violents qui reconfigurent entièrement la zone concernée.
Ainsi, peut-on observer ce type de corrélation pour la Révolution Française comme pour la Révolution Iranienne et tant d’autres exemples.
A son insu -car il ne va pas jq là- Todd, venait de prouver cet incroyable impact de l’émancipation Féminine, dans l’Histoire. Quelle belle revanche sur l’absence des femmes et le silence dans les manuels d’histoire, n’est-il pas ?
Je ne doute pas d’apporter ainsi de l’eau supplémentaire à votre moulin.
Au plaisir de vous lire
Arrou Mia
14/02/2014
doser la sérotonine (qui n’est pas une hormone mais un neuro-transmetteur on dit parfois neuro-hormone) n’a de sens que pour certaines tumeurs aberrantes qui en produisent en excès et la relarguent dans la circulation, sinon elle est ampaquetée dans des vacuoles intra-plaquettaires et joue un rôle dans l’agrégation des thrombocytes pour réaliser le clou plaquettaire.
les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine qui n’est qu’un dérivé d’un acide aminé décarboxylé auquel est rajouté un radical OH c’est le fameux prozac..et ça ça se passe dans la fente synaptique..
ce type d’anti-dépresseur oblige chimiquement la sérotonine à se pérenniser dans la jonction entre deux neurones
d’ailleurs, cela ne signifie qu’à l’origine du mal-être il y a un manque de sérotonine intra-cérébrale
( si je prends du café pour me stimuler ne veut pas dire qu’à l’état basal je manque de café)
etc etc..
par ailleurs, jusqu’ici, on ne sait pas si les “désordres” chimiques mal observables dans le cerveau sont cause ou effet des états de l’humeur
et en tout état de cause ils ne sont tout simplement pas accessibles par un dosage sanguin. Nous ne disposons d’aucun marqueur périphérique de l’humeur ou d’une situation psychique quelconque.
il est où le rationnel là-dedans et la démonstration affirmative ou infirmative de son efficace?
alors
Bernard Scaringella
14/02/2014
Cher mumen (un pseudo? pour de simples joutes intellectuelles?), tout d’abord je vous présente mes excuses (si vous voulez bien les accepter) si vous vous êtes senti agressé par mes critiques de vos positions intellectuelles.
Comme je l’ai dit je n’argumenterai pas plus que ce que j’ai déjà fait car je pars d’une théorie de la rationalité humaine qui est validée scientifiquement (au sens des sciences dures) et qui remet en cause l’ensemble des sciences humaines actuelles. Théorie française et honnie bien sûr.
Je préfère donc vous donnez l’exemple le plus frappant de l’efficience de cette théorie, c’est une tranche de vécu donc, une parmi tant d’autres.
La soeur d’un ami (agrégée de lettres modernes, une intelligence quoi) se trouve être malade et depuis de longues années, passe de psychologue en psychanalyste et autres thérapies devant soigner une névrose sans le moindre résultat. Pas de psychiatre donc (quel dommage à mon avis, nous verrons pourquoi) car rien de psychotique dans ses symptômes. Cet ami me sachant amateur (au sens ancien) de sciences humaines me demande mon opinion car il a déjà eu des preuves tangibles de la validité de ce que j’avance.
Après quelques rencontres (cinq ou six) avec la dite malade dans diverses situations de la vie quotidienne j’exprime mon doute sur une quelconque névrose, psychopathie ou autre trouble psychotique.
Pourquoi? Simplement parce que je ne parvenais pas à faire entrer ses symptômes (constatés de visu) dans le cadre de la dite théorie de la rationalité me servant de référence (et je suis à des années lumières d’être un spécialiste de la dite théorie). Ayant un passé d’entraineur
sportif j’émet l’hypothèse d’un trouble biologique, et à mon avis hormonal. Je ne m’avance pas plus et les choses en restent la. Le hasard (?) fait que quelques jours après la malade s’en va passer quelques temps en maison de repos. L’ami demande aux médecins si
un bilan hormonal est prévu. L’équipe médicale fait faire un bilan complet dont hormonal. Bingo! Problème de sérotonine, traitement, amélioration (avec des rechutes) mais globalement il aura fallu 10 ans pour aider cette malade à reprendre une vie plus normale.
Quand à la théorie de la rationalité dont je pars, je laisse à tout un chacun le soin de chercher.
sido
14/02/2014
J’ai assisté l’autre soir à une conférence sur la prostitution organisée par un groupe de gauche. Il n’y avait pas beaucoup de monde, 20 personnes tout au plus. L’intervenante était une féministe pure et dure, de celles qui arborent leur clitoris comme une arme de destruction massive.
Nous avons eu droit au discours stéréotypé sur la société patriarcale et le repos du guerrier qui personnellement me saoule car il est clair qu’on est maintenant dans une société matriarcale où l’émotion et le sentiment ont remplacé le rationnel et les règles, une société tellement féminisée que la tolérance à la violence est devenue nulle.
Ca m’a fait de la peine de voir que les hommes sont maintenant obligés de se battre la coulpe pour le seul fait d’être des hommes et de s’humilier en se disant féministes pour ne pas être stigmatisés. J’ai eu honte pour eux quand la conférencière a dit qu’on ne pouvait pas excuser les hommes (qui allaient aux prostituées) sous prétexte qu’ils auraient des besoins car ils n’étaient pas des “animaux”.
Et quelqu’un a fait remarquer, à juste titre, à ceux qui s’indignaient qu’un bordel ambulant accompagne partout les armées pour le “repos du guerrier”, que les soldats envoyés au carnage par le complexe militaro-banco-industriel étaient tout autant à plaindre que les prostituées envoyées par le même complexe aux soldats (et même plus car ils y perdent la vie…)
Au M.A. les hommes se demandaient si les femmes avaient une âme et aujourd’hui les femmes se demandent si les hommes sont des animaux. Quel progrès!
Au lieu de s’en prendre aux hommes les féministes feraient mieux de s’en prendre au capitalisme et aux oligarques de la mondialisation libérale et le fait qu’elles ne le fassent pas en fait des alliées objectives du libéralisme. Grâce à leur combat notamment pour mettre toutes les femmes au travail le capital a maintenant deux “esclaves” pour le prix d’un (avant un salaire suffisait à faire vivre une famille).
Il est temps pour les féministes, comme d’ailleurs pour la gauche, de changer de braquet et de s’attaquer aux vrais problèmes: la destruction de la planète et la destruction des repères et structures humaines pour le seul profit du capitalisme mondialisé triomphant.
J’ai lu l’article sur Alterinfo: http://www.alterinfo.net/les-feministes-au-gvt-tout-sauf-douces-et-ponderees_a99686.html#last_comment
Bernard Scaringella
14/02/2014
Le dénommé Pierre Omidyar n’est-il pas français ?
Encore un coup du génie latin ?
Eric Gaillot
13/02/2014
Je vous suggère de sortir le même genre de billet au sujet de l’écologisme que ce magnifique billet que vous venez de sortir au sujet du féminisme.
Eric Gaillot
Bernard Scaringella
13/02/2014
Comme dans tout empire des messagers vont en face à face
délivrer à l’empire concurrent les conséquences des actes
des uns et des autres.
La Poire est ce messager de l’UE délivrant à Oblabla le
message. Le messager comme souvent est exécuté. C’est
ce qui est arrivé à la Poire de manière toute symbolique.
Il était la main tendue de l’UE vers les USA, le message
était clair: “arrêtez vos conneries”. Revenu sans tête et
ayant fait son devoir de messager la Poire peut retourner
roucouler.
Comment l’UE va-t-elle agir maintenant? Tout dépend
des allemands bien sur.
mumen
12/02/2014
Quel bel enthousiasme, Bernard Scaringella ! Ravi d’inspirer une telle emphase.
Mais épaté, quand je les comprends, de tes conclusions cavalières qui sont aux antipodes de ma pensée, quand elles ne sont pas déplacées ou inutilement agressives (pardonne moi cet accès, ce n’est pas très cool à lire). Pourtant je me dis que, me citant point par point, tu devrais m’avoir lu correctement et probablement réfléchi.
J’ai dû être trop elliptique, j’en suis désolé.
En corollaire à ceci, augmentant mon trouble, je me suis trouvé dans l’incapacité totale de discerner d’où tu parles et donc le sens général de ton message, ce n’est pas faute d’essayer.
Peut-être que nous sommes au fond d’accord, peut-être pas, c’est assez mystérieux pour moi.
Je te propose de faire un essai pour clarifier ma prose. Tu me suis ?
Concepts :
- La rationalité est un outil de l’esprit. Un couteau est un outil, avec on peut couper du pain ou bien tuer des gens.
- Le rationaliste est l’utilisateur de l’outil qu’est la rationalité. Le rationaliste est un être humain. En tant que tel il est aussi un être sensible, donc il n’est pas que rationnel. Il est les deux, à la fois sensible ET rationnel.
Voici ma thèse :
- De façon simplifiée, la folie des rationalistes (des humains, donc) contemporains, c’est de croire que ce qui n’est pas rationnel (le désordre) doit être éradiqué (comme la médecine veut éradiquer la maladie, ou encore avant elle, l’église le Mal) ou pire, c’est d’affirmer que ce qui n’est pas rationnel n’existe pas (croire ne pas croire), sans aucune forme de procès, affirmation génériquement accompagnée de mépris à l’encontre des stupides croyants : c’est un déni, d’où le terme approprié selon moi de nihilisme.
Ma réponse précédente à ce que cite Mr Grasset, dont je critique, non pas le sens profond auquel j’adhère comme très souvent avec lui, mais l’emploi inapproprié du terme de “rationalité” dans l’expression “changer de rationalité”, là où celui de “rationaliste” aurait été selon moi bien plus exact :
- Ces rationalistes-là, que je qualifie donc de nihilistes, il faut les changer (avant de penser changer de rationalité, ce qui ne veut rigoureusement rien dire, c’est exactement ça qui m’a fait réagir), oui, les changer pour des gens tout aussi rationalistes, mais qui parviendraient à (ré)intégrer que le rationnel, l’idéel (la carte) n’est pas le réel (le territoire), ce qui est du simple discernement et donc parfaitement rationnel.
Ces meilleurs rationalistes seraient tout simplement des gens bien plus évolués/équilibrés que nos maîtres penseurs/mandarins actuels, parce qu’ils sauraient qu’ils ne sont pas faits que de rationalité, mais aussi de sensibilité, de foi, etc., et qu’ils seraient capables, comme les premiers philosophes et bien d’autres ensuite, de se contenter de mettre de côté ces aspects irrationnels pour leurs travaux, mais sans les nier. Presque rien en somme.
C’est beaucoup plus réaliste de vouloir changer les rationalistes - en pratiquant un retour à ce qu’est effectivement la rationalité - que de changer la dite rationalité, qui est une construction relativiste multimillénaire, juchée précisément sur tout ce que comporte d’irrationnel le réel, l’absolu, qui ne peut qu’être perçu par nous.
L’illustration lumineuse de tout ceci est le fait que toute science est basée sur un miracle, comme l’est la vie pour le généticien, la gravitation pour Newton, le Big Bang pour le physicien, etc.
Le changement de paradigme tant espéré de notre époque nest pas une transcendance de plus, comme le suggère la malheureuse expression “changer de rationalité”. Le changement de paradigme est en réalité un retour, maintenant que nous avons découvert et éprouvé la puissante rationalité, maintenant qu’elle nous échappe dangereusement, cest un retour à ce que la philosophie naissante avait commencé à mettre de côté en ces temps anciens : l’ambivalence héraclitéenne, et aussi par extension, lambivalence taoïste, cosmogonique, religieuse poly et monothéiste. Ne sombrons pas dans la caricature, un retour de la sorte nest pas une régression puisquil est accompagné de lexpérience. Un tel retour, cest un recommencement avec du savoir en plus, cest un nouveau début. Ce paradigme, à la fois ancien et nouveau, englobe et complète lancien *sans le changer*, comme prévu.
Voilà pour mieux comprendre ma réaction à un “tout petit et anodin” écart de langage.
Bernard, finalement tu maides à clarifier mon propos, merci. Vois-tu maintenant d’où je parle ? Et toi d’où parles-tu ? Si loin de moi que ça ?
Fabrice
12/02/2014
Il nous faudra donc boire la coupe jusqu’à la lie?
Eric Gaillot
11/02/2014
Je préfère cette formule à la votre : ” l’apocalypse nous pense…”.
Peu importe. L’objet de mon commentaire est de vous dire que j’ai l’impression que votre billet est une forme de renoncement sinon de testament.
En voici la conclusion: “...Nous sommes dans une situation qui nest plus ni dans notre pouvoir, ni dans notre perception, et dont les protagonistes nous dépassent. “
Alea jacta est…
Théo TER-ABGARIAN
11/02/2014
L’UE n’a aucun intérêt économique à intégrer l’Ukraine. Son agressivité est purement idéologique.
La volonté de confrontation, d’en “découdre”, si bien illustrée par les prestations des Mc Cain et des BHL à Kiev augure d’horizons prometteurs. Confirmation du rôle de l’hystérie comme moteur de l’histoire contemporaine, et ils nous parlent tous les jours des années 30, c’est la meilleure, ils sont les années 30.
Bernard Scaringella
10/02/2014
Le commentaire de mumen est exemplaire. Du fatras de notions
pourrissant lentement mais surement nos sociétés. Et c’est tant
mieux, plus vite cela pourri plus vite on passera à autre chose.
Première phrase: Soyons clairs, la rationalité est la rationalité.
Tellement clairs que nous créons les désastres, grâce à la
raison. Définition par une tautologie, le principe même utilisé par
le système qui est bon en soit car scientifique, le système est la rationalité la plus moderne donc.
Il faut changer les rationalistes. Le prédicat est donc que la rationalité
(celle la même qui est le fondement de la pensée des rationalistes)
est bonne en soit. Elle est donc indiscutable, TINA donc; cf les
paragraphes ci-dessus, cf les désastres.
Evidemment ce sont donc les hommes qui sont mauvais et doivent
être rééduqués. Le goulag actuel n’est pas suffisant semble-t-il.
—>> c’est les rationalistes qui ont perdu de vue que la rationalité n’est pas ni absolu ni une évolution destinée à remplacer quelque chose de dysfonctionnel.
Euh .... la c’est la négation de ce qu’est la rationalité actuelle depuis
la révolution française (un absolu, servant à faire évoluer les hommes
vers le progrès, le bien absolu, la perfection). Elle n’est plus ce qu’elle est donc; pof .... tout d’un coup.
Je n’y comprend plus rien si ce n’est qu’il y a
donc vraiment de mauvaises gens à rééduquer.
Goulag again anyone ?
—>> La rationalité c’est un complément au réel, c’est la *vue de l’esprit* qui favorise la compréhension du réel et qui en permet le contrôle - dans une limite -. Si le contrôle est tout, alors le réel n’a plus qu’à disparaître.
Le réel, à part ce que je vis à chaque seconde, je vois pas ce que cela
peut bien être. La rationalité actuelle crée le réel, nos vies, seconde par seconde. Et seule l’humanité disparaitra.
mumen nous explique que cette vue de l’esprit permet de comprendre
le réel. C’est donc au nom d’un modèle qu’on doit mettre les
mauvais dans un goulag. Et permettre de contrôler le réel (la nature surement) Staline anyone ? Ah et puis un modèle
n’est pas le réel dont parle mumen, puisqu’il y a d’après lui un vrai réel autre que celui que nous créons.
D’où l’introduction de limites. Mais qui, si ce n’est les bons rationalistes va définir ces limites? Et avec quel outil si ce n’est la rationalité. D’où l’introduction du vrai rationaliste qui n’est pas que rationnel. Donc une négation des deux siècles passés à vénérer la déesse raison et à détruire morale et éthique (qui justement
s’occupent des limites) . Avec les millions de morts, des détails il est
vrai. Et en plus il respecte ce qui le dépasse. Le vrai rationnaliste
est donc religieux. Si tout cela ne montre pas que le problème est
bien la rationalité actuelle, je ne sais plus quel argument avancer.
Quand au nihilisme, il est la rationalité des mauvais rationalistes.
Donc le bon rationaliste a une morale et une éthique, pas le mauvais
qui lui est nihiliste. Ce sont donc des malades et ils ne sont pas dans les hôpitaux psychiatriques, pourtant la psychiatrie c’est de la médecine, c’est très rationnel, et ces médecins à part de rares exceptions sont dévoués à leurs malades. Impossible de rater autant
de malades. En tout cas ces médecins ne sont pas des bons rationnels.
Le problème n’est donc pas dans les bons ou mauvais hommes, pusique finalement selon l’époque on fini au goulag. Le problème
est donc dans les modèles extremenent rationnels produit par
la rationalité actuelle.
Le problème est bel et bien la rationalité telle que nous la concevons
depuis la révolution.
mumen se fait sans le vouloir et en toute candeur le meilleur avocat
des différents systèmes hautement rationnels, celui de napoléon, de
hitler, de staline, de busch, d’obama qui détruisent l’humanité depuis la révolution. Comme eux en découpant la rationnalité
en bonne ou mauvaise. On ne fait donc bien que tourner autour du noeud du problème, la rationalité actuelle.
Et les hommes au pouvoir disent et font exactement la même chose que mumen. Ils tournent autour du pot et essaient de fabriquer
le bon rationnaliste (communiste, fasciste, démocrate, protestant .... selon l’époque). Mais aucun ne parlera de l’homme, seulement du
modèle, du moule dans lequel tous doivent passer. Car l’homme lui
est rationnel, mais il s’agit de bien autre chose, de bien plus complexe
que tous les modèles mathématiques, scientifiques qui sont la
rationalité actuelle.
Je n’argumenterai pas plus sur l’absolue nécessité de revoir de fond en comble les sciences humaines.
Petite remarque en passant, les lois restrictives sur l’immigration qui vont suivre le referendum suisse sont pour ce qu’on en devine en
phase avec la doctrine sociale de l’église catholique (qui n’est pas les discours publicitaires du pape actuel). Le génie latin vient de frapper. Dans un pays que les rationnels résument à ses banquiers qui représentent 5% (si je me souviens bien) du PIB du
pays.
mumen
10/02/2014
Soyons clairs, la rationalité est la rationalité.
Ce n’est pas la rationalité qu’il faut changer, c’est les rationalistes qui ont perdu de vue que la rationalité n’est pas ni absolu ni une évolution destinée à remplacer quelque chose de dysfonctionnel. La rationalité c’est un complément au réel, c’est la *vue de l’esprit* qui favorise la compréhension du réel et qui en permet le contrôle - dans une limite -. Si le contrôle est tout, alors le réel n’a plus qu’à disparaître.
Le rationaliste sain est celui qui sait qu’il existe une limite et qui respecte ce qui est au delà de sa compréhension. Le rationaliste sain est celui qui n’est pas *que* rationnel.
Le rationaliste contemporain est celui qui nie. Pour le malheur de cette civilisation, de cette époque, c’est celui qui détient les rênes du monde, lui le le nihiliste.
perceval78
10/02/2014
mumen
09/02/2014
Moi Barack, POTUS, je vous, ai compris. Infiniment respectueux des libertés individuelles, de la pureté démocratique qui nous anime, phare du monde libre et des libertés que nous sommes libres d’avoir, bla, bla, rrrfflllzzzz… J’ai décidé de prendre une décision qui prend en compte l’esprit de liberté des américains, peuple libre et fier, rrfffllfflllzzzz, de prendre en compte le problème que pose la NSA au peuple élu démocratiquement… ...dans le courant de l’année qui sera l’année d’après cette année… rrrfflllzzz… Nous allons changer le nom de la NSA… rrrfflllzzz qui s’appellera NSB… victoire de la liberté, pour un peuple libre, pour une grande démocratie, lumière des libertés… rrrfflllzzzz.
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