Eric Gaillot
19/02/2014
Oserai-je vous avouer que, bien qu’infiniment moins doué que vous, c’est la même passion française qui me tient à la vie ?
Ceci pour dire que la littérature et surtout l’écriture à la française est au moins aussi puissante que la prière, en français tout de même car en latin, c’est moins évident.
Bien sûr, écrire à la française, du matin au soir et du soir au matin, c’est baigner dans la joie.
Naturellement, cela oblige à une certaine solitude mais en même temps, cela permet de jouir de la paix. Or la paix n’a pas de prix. La paix, celle qu’impose l’écriture à la française, est l’antidote de l’argent, le Mal, donc le Système.
Ecrire à la française est assurément, la seule façon de résister au Mal et de survivre à l’effondrement en cours du Système.
Ne vous écorchez pas, ne vous torturez pas, car vous possédez le secret de l’allégresse et de la joie pleine et entière.
Croyez bien que votre littérature est d’autant plus essentielle qu’elle ne vous rapporte rien d’autre sinon d’être le fil qui vous rattache à la vie. Ce que l’argent n’est pas capable de faire… lui, qui n’est que le nerf de la guerre alors que nous sommes des amoureux de la paix.
Eric Gaillot
olivier taurisson
19/02/2014
Pour apporter une note désinvolte (mais appuyée!)à la condition peu réjouissante qui nous anime, je dirai que les quinze lecteurs( ou dix fois plus) qui auront été choisis pour être touchés par la “Grâce” rejoindront le cercle des élus.
Je persiste et je signe
que toute genèse (γένεσις, génesis « création ») n’appartient qu’à celui qui la reçoit , dans le but ultime de l’offrir à l’autre.
Nous serons à vos côtés dans l’indéfectibilité de votre foi en l’écriture des Trois tomes de l’Histoire.
perceval78
19/02/2014
Je ne comprends pas votre découragement , alors que je prends de plus en plus de plaisir à lire votre site . Tenez bon , dans la tempête soldat ...
« Tandis que je prenais logis et que Courcel, téléphonant à l’Ambassade et aux missions, les trouvait déjà réticents, je m’apparaissais à moi-même, seul et démuni de tout, comme un homme au bord de l’océan qu’il prétendait franchir à la nage. » Mémoires de Guerre, le 17 juin au soir.
Si nous nous intéressons tellement à la méditation, et, dune façon plus générale, à lésotérisme, cest que nous éprouvons un sentiment déchec, celui de navoir pas atteint encore cette finalité qui est nôtre. Or, cette finalité est tellement fondamentale, tellement essentielle pour notre plénitude. Le fait de ne pas pouvoir la réaliser peut conduire au désespoir un être un tant soit peu sensible. Nous nous ferions vraiment le plus grand tort en la négligeant. Pir Vilayat
olivier taurisson
19/02/2014
Monsieur Grasset,
Vos « Mémoires du dehors » sont dune telle concision que je ne mamuserai pas à glisser dans ce commentaire un seul point de suspension, même si lécriture ne nous tient à la vie que par un fil.
Elles vous expriment. Elles vous justifient. Elles vous subliment (de la chimie à lalchimie).
Oui, vous faites partie de ces êtres qui vont par les chemins de solitude vers lextase.
Ne pas appartenir à ce monde « moderne » est une gageure dexcellence qui permet de vivre deux fois sa vie dans une. Passionnant et « fabuleux ».
Si je puis me permettre enfin. Je nétablirai pas une comparaison mais simplement un parallèle, un pendant de votre « uvre » avec celle du cinéaste russe Tarkovski. Et pour moi tout est dit.
Merci encore de passer quelques instants à « lintérieur » de nos vies de lecteur.
Lotfi Meskini
19/02/2014
Sissi pour le panarabisme ? Je doute que le mec lui vient par la tête ce genre de rêvasserie.
Déjà quil se libère du cordon qui le relie aux Saouds.
« Se rapprocher des russes sans en dépendre » cest vrai, car il est déjà totalement dépendant de largent des Saouds. Y compris pour lachat des armes russes. Donc il faut chercher ailleurs les Significations de cette visite. Citons au passage laccueil humiliant de poutine pour Sissi.
Non, quelquun qui ne peut subsister sans largent corrupteur des Saouds, ne peut pas être un indépendant, un idéologue, bref un homme détat qui se respecte, tel que le laisse entendre cette analyse de Débka.
Sissi est dans un sale pétrin, et il a entrainé avec lui les Saouds malgré lavantage actuel, qui est fragile.
Sissi et les Saouds sont la représentation de la politique de lidéologie linstinct, du système, (sous système dans ce cas) Telle quelle a été défini sur le site de Defensa.
Il ne ma jamais paru que les israéliens soient préoccupés par Sissi, bien au contraire toutes leurs déclarations vont dans le sens de lappui et de la satisfaction. Et pourtant ils devraient se préoccuper non pas de Sissi lui-même, mais des conséquences de sa politique à savoir : répression à outrance , administration absente, inflation , activité économique au point mort, présence de zones de non droit, il ne lui reste que largent des saouds, daileur dépensés pour tenir les militaires et sa police , mais jusqu’à quand les Saoud vont tenir . et puis il y a la radicalisation montante des frères musulmans ou plus précisément de leurs bases avec lapparition et la montée de la militarisation des contestations, tout cela , semble nous amener vers un chaos global. associé au bourbier en Syrie et en Irak ceci laisse prévoir des jours sombres pour israel.
Coté arabe seul espoir de sortir du marasmes cest ce chaos,( qui est en cours, il faut effacer et refaire de nouveau ), pour les adeptes de la theorie du complot ce chaos na rien à voir avec celui de condolizza Rice.
Eric Gaillot
19/02/2014
Laissez tomber la reconnaissance du Système, il est déjà mort.
Ne vous inquiétez pas pour vos donations, le mois de février 2014 sera excellent.
EG
Arno Neem
18/02/2014
Tant que les banquiers centraux impriment et gardent le contrôle des marchés, il n’y aura pas d’effondrement à court terme.
Mais ce qu’il faut tjs garder à l’esprit c’est que sur la voie du “kick the can”, autrement dit de la fuite en avant, il n y a plus de marche arrière ou de demi-tour possibles.
Le système peut tenir encore longtemps, il peut repousser ses propres limites, en nous faisant supporter le coût, bien sûr.
Personne na intérêt à mettre une limite, alors la limite, quand elle arrivera, ce sera la limite physique, la limite du réel.
On ira jusquau bout de la ruine.
Jean-Paul Baquiast
18/02/2014
Chers amis, je ne vous apprendrai pas que ce grand barrage, censé protéger Londres, a été conçu insuffisamment haut. En cas de la conjonction de 3 facteurs, crue, hautes eaux de marée et tempête de NE, il devrait être submergé. J’avoue que cela m’intéresserait.
NB: le rehausser couterait les yeux de la tête
Théo TER-ABGARIAN
17/02/2014
J’ai trouvé ceci sur un site de “réinformation”, c’‘est à prendre avec précaution, mais cela semble plausible, c’est un compte-rendu d’un graffiti lu ces jours-ci sur une mur du Caire :
Traduction :
“Situation du monde arabe : LIran est avec Bachar. Les pays du golfe sont contre Bachar. Bachar est contre les Frères Musulmans. Les Frères sont contre Sissi. Les pays du Golfe sont avec Sissi, cest-à-dire contre les Frères. LIran est avec Hamas [???]. Hamas est avec les Frères. Les Américains sont avec les Frères. Hamas est contre les Américains. Les pays du Golfe sont avec les Américains. Les Américains sont contre al-Qaida. Al-Qaida est contre Bachar. Les pays du Golfe sont avec al-Qaida en Syrie. Les pays du Golfe sont contre lopposition à Bahrein. Lopposition à Bahrein est avec la révolution égyptienne. Mubarak a mis en prison Morsi qui a mis en prison Mubarak. Sissi a mis en prison Morsi et sorti Mubarak. Tout ce qui arrive peut être résumé : notre couverture couvre votre couverture et votre couverture couvre notre couverture. Répétez 5 fois.”
Manque Israël pour corser le tout !!!
perceval78
17/02/2014
les americains se preoccupent aussi de climat mais il leur faut une dimension apocalyptique
GEO
17/02/2014
Ou plutôt la crise de la climatologie et de la science en général.
08 Février 2014 :
Les incertitudes intrinsèques du changement climatique.
Pratiquement tous les scientifiques qui sont directement impliqués dans les prédictions climatiques
sont conscients des énormes incertitudes qui pèsent sur leurs travaux. Comment se fait-il alors
qu’ils puissent jurer, la main sur le cur, que les émissions humaines de dioxyde de carbone
détruisent la planète ?
(
...)
L’Organisation Météorologique Mondiale des Nations Unies a mis en place les premiers jalons
pour l’établissement du Programme Mondial sur le Climat au début des années 1970. Entre autres
activités, elle a tenu une conférence à Stockholm pour définir les principaux problèmes
scientifiques qu’il faudrait résoudre avant que des prévisions climatiques fiables deviennent
possibles. La conférence en a défini un grand nombre mais elle ne s’est focalisée que sur seulement
deux d’entre eux.
Le premier concernait notre incapacité à simuler les caractéristiques de la couverture nuageuse et
son extension dans l’atmosphère. Les nuages sont importants parce qu’ils déterminent l’équilibre
entre le réchauffement dû au soleil et le refroidissement par émission d’infra rouges de la planète
et, de ce fait, ils constituent un élément qui contrôle la température de la Terre. Le second
concernait notre incapacité à prévoir le comportement des océans. Les océans sont importants
parce qu’ils constituent un des principaux réservoirs de chaleur du système climatique. Ils
présentent des fluctuations internes, plus ou moins au hasard, sur toutes sortes d’échelles de temps
qui vont de quelques années jusqu’à des siècles.Ces fluctuations induisent des variations des
températures de la surface des océans qui, à leur tour, affectent la totalité du climat de la Terre.
La situation n’a pas beaucoup évolué depuis les dernières décennies. Beaucoup des problèmes
rencontrés dans la simulation du comportement des nuages et des océans sont encore bien présents
(à côté d’autres problèmes de moindre importance) et pour des raisons qui n’ont pas changé.
Peut-être le plus manifeste est que les modèles du climat doivent effectuer leurs calculs en chaque
point d’une grille imaginaire plaquée sur la planète toute entière, à différentes altitudes dans
l’atmosphère et à des profondeurs variables dans les océans. Les calculs sont effectués pour des
pas de temps d’une heure et c’est de cette manière que les modèles progressent vers un futur
hypothétique. Des difficultés surviennent parce des contraintes pratiques liées à la taille des
calculateurs font que la distance horizontale entre chaque point des grilles est aussi grande qu’un
degré ou deux de longitude et latitude, ce qui représente une distance de plusieurs dizaines de kilomètres.
Ces distances sont beaucoup plus grandes que la taille d’un amas nuageux typique. Il en résulte que
la simulation des nuages exige une bonne dose de suppositions quant à ce que pourrait être une
moyenne convenable de ce qui se passe entre les points de la grille du modèle. Même si les
observations expérimentales suggèrent que les modèles obtiennent des moyennes grossièrement
satisfaisantes pour des prédictions à court terme, il n’y a aucune garantie que les prédictions seront
correctes pour des conditions atmosphériques qui régneront dans un futur éloigné de plusieurs
décennies. Parmi d’autres problèmes, les petites erreurs dans la modélisation numérique des
processus complexes ont la fâcheuse habitude de s’accumuler à mesure que le temps passe.
Toujours au sujet de cette affaire de points de la grille, les fluctuations océaniques et les turbulences
plus petites que la distance entre les points de la grille d’un modèle sont invisibles pour ce modèle.
Ceci ne serait pas en soi un problème sauf que les tourbillons dans les fluides turbulents peuvent
devenir de plus en plus grands. Un petit tourbillon apparu au hasard dans un océan réel peut grossir
et apparaître sorti de nulle part du moins pour ce qui concerne le modèle prévisionnel et il peut
mettre le bazar dans les prévisions à partir de là et pour tout le futur.
(
...)
Tout ce qui précède se trouve en arrière-plan d’un des plus grands mystères de la question du
changement climatique. En pratique tous les scientifiques directement concernés par les prédictions
climatiques sont au courant des énormes problèmes et des incertitudes qui sont encore inhérentes
aux résultats de leur travaux. Alors, comment se fait-il que ceux d’entre eux qui ont été impliqués
dans le dernier rapport du GIEC puissent jurer, la main sur le coeur, qu’il y a une probabilité de
95% que les émissions humaines de dioxyde de carbone ont provoqué l’essentiel du réchauffement
climatique qui s’est produit durant les dernières décennies ? .
Gardez à l’esprit que la représentation des nuages dans les modèles climatiques (et celle des la
vapeur d’eau qui est intimement impliquée dans la formation des nuages) est de nature à amplifier
le réchauffement prévu pour une augmentation de la teneur atmosphérique en dioxyde de
carbone -et ceci en moyenne pour la plupart des modèles - d’un facteur d’environ trois. En d’autres
termes, les deux tiers de la prévision de la hausse de la température, provient de ces
caractéristiques des modèles. En dépit de ce que les modèles nous disent - et peut-être parce que ce
sont les modèles qui nous le disent - aucun scientifique proche de ces questions qui aurait toute sa
raison et s’il était interrogé à ce sujet, ne vous dirait qu’il est sûr à 95% que les nuages amplifient
plutôt que réduisent le réchauffement climatique dû à l’augmentation du dioxyde de carbone. S’il
n’est pas certain que les nuages amplifient le réchauffement climatique, il ne peut pas être sûr que
la plus grande partie du réchauffement climatique résulte de l’augmentation du dioxyde de carbone.
Gardez aussi à l’esprit qu’aucun scientifique proche de ces questions qui aurait toute sa raison et s’il
était interrogé spécifiquement sur ce sujet, ne vous dirait qu’il y a seulement une très petite
possibilité (c’est-à-dire plus petite que 5%) que le comportement interne de océans pourrait être une
cause majeure du réchauffement de la dernière moitié du siècle passé. Il serait particulièrement
attentif à ne pas faire une telle déclaration maintenant alors qu’il n’y a pas eu de réchauffement
significatif depuis les quinze dernières années environ. Dans la course folle à la recherche de ce qui
pourrait expliquer la pause et pour trouver les raisons des échecs évidents des modèles incapables
de la simuler, nous avons soudainement entendu dire que, peut-être, la chaleur du réchauffement
climatique se serait “cachée” dans les profondeurs des océans. En d’autres termes, on nous explique
qu’une quelconque fluctuation interne des océans pourrait avoir limité la tendance à la hausse de la
température du globe. De ce fait, il est plus qu’un peu étrange que nous n’entendions pas dire,
venant du GIEC (ou, en tout cas, pas à voix haute) qu’une quelconque fluctuation naturelle interne
du système a pu aussi provoquer la plus grande partie de la hausse précédente.
(
...)
Au vu de tout ceci, nous devons, au moins, envisager la possibilité que l’establishment scientifique
qui se trouve derrière la question du réchauffement climatique, a été attiré dans un piège qui
consiste à sur-évaluer grandement le problème du climat - ou, ce qui revient essentiellement à la
même chose, à sous-estimer sérieusement les incertitudes inhérentes au problème climatique - dans
un effort pour promouvoir la cause. Il s’agit d’un piège particulièrement pernicieux dans le contexte
de la science parce qu’il risque de détruire, peut-être pour les siècles à venir, la réputation
exceptionnelle et chèrement conquise, de l’honnêteté qui est à la base du respect de la société vis à
vis de l’oeuvre scientifique. Jouer avec le capital réputation pour des objectifs politiques à court
terme n’est pas la manière la plus intelligente de traiter ces affaires.
Le piège a été tendu vers la fin des années 1970 ou aux alentours de l’époque où le mouvement
environnemental a commencé à réaliser que la prise en compte du réchauffement climatique
cadrerait avec un bon nombre de ses objectifs sociétaux. C’est exactement à cette époque qu’il fut
considéré comme une évidence, dans les corridors du pouvoir, que les scientifiques financés par le
gouvernement (c’est-à-dire, la plupart des scientifiques) devraient se procurer une fraction
importante de leur financement et de leurs salaires à partir de sources externes - dans tous les cas,
externes à leur organismes de tutelle.
Du fait qu’ils ne sont pas naturellement liés à une industrie privée spécifique, les scientifiques qui
travaillent dans les laboratoires de recherche environnementale ont été contraints d’aller rechercher
des fonds dans d’autres départements gouvernementaux. En retour, ceci les a contraint à accepter
les exigences du militantisme et de la manipulation de l’opinion publique. Pour ce type d’activité,
une association qui se tient à distance respectable du mouvement environnemental constituerait un
mariage paradisiaque. Entre autres avantages, il fournirait un moyen pour que les scientifiques
puissent être suffisamment distanciés de la responsabilité découlant de n’importe quelle
exagération, présentée au public, au sujet de la signification de leur problématique de leur
recherche.
Le piège a été partiellement tendu pour la recherche climatique lorsqu’un certain nombre de
scientifiques de la discipline ont commencé à tirer des satisfactions de l’exercice du militantisme.
Leur satisfaction découlait d’un accroissement considérable de leur financement ainsi que de
l’opportunité de recruter. Cette augmentation ne concernait pas vraiment l’aspect de la science dure
mais plutôt l’émergence d’institutions périphériques et d’organisations engagées, du moins en partie,
dans la promotion du message de la catastrophe climatique. C’est alors qu’a émergé un nouveau
et lucratif mode de vie de la recherche duquel a découlé la possibilité de donner son avis à tous les
types et à tous les niveaux du gouvernement, à dispenser sur les ondes des affirmations non
contestables au public et à une justification immédiate pour assister des conférences
internationales - ces dernières dans un certain luxe comparativement aux standards habituels des
scientifiques. Cela avec une périodicité jamais vue jusque là.
Quelque part au cours du processus, on en arriva à faire croire à beaucoup dans le public et, de fait,
à de nombreux scientifiques eux-mêmes, que les climatologues étaient l’équivalent de chevaliers
montés sur des étalons blancs qui menaient une grande bataille contre les forces du mal - c’est-à-dire
le mal sous la forme de “Big Oil” et de ses ressources financières supposées illimitées. Le fantasme
était plus qu’un peu séduisant.
Le piège fut définitivement armé quand beaucoup des principales académies des sciences de la
planète (telles que la Royal Society au Royaume Uni, l’Académie des sciences des USA, l’Académie
des sciences australienne) se convainquirent de produire des rapports qui venaient étayer les
conclusions du GIEC. Ces rapports furent proclamés comme des analyses nationales supposées
indépendantes du GIEC et les unes des autres alors que, par nécessité, elles étaient compilées avec
l’aide et, dans certains cas, suivant les injonctions de nombreux scientifiques impliqués dans les
machinations internationales du GIEC. Et de fait, les académies qui sont les plus prestigieuses des
institutions de la science, ont formellement hissé leurs drapeaux sur le mat du politiquement correct.
(
....)
Depuis cette époque, après trois ou quatre ans, il ne restait plus aucune possibilité acceptable offerte
à la communauté scientifique, lui permettant d’évoquer le spectre des graves incertitudes qui pèsent
sur les prédictions du désastres climatique. Il devient alors impossible d’utiliser le mouvement
environnemental comme bouc émissaire s’il advenait que la menace du réchauffement climatique
n’avait aucune substance véritable. Il n’est désormais plus possible d’échapper à sa responsabilité
première s’il apparaît, à la fin, que prendre des mesures au prétexte de la réduction du réchauffement
climatique s’avère être l’erreur scientifique la plus coûteuse jamais infligée à l’humanité.
Le détournement de la richesse mondiale au nom du changement climatique est de l’ordre d’un
milliard de dollar par jour. Et, pour le futur, on peut reprendre une citation du sénateur US
Everett Dirksen : “Un milliard par ci, un milliard par là, et bien vite on commence à parler de vrai argent.”.
Au même moment, l’homme de la rue, fort de son bon sens et qui, dès à présent, peut sentir à des
lieues à la ronde, l’odeur des exagérations d’une campagne environnementaliste, commence à
entrevoir que c’est la politique, et non la science, qui pilote cette affaire.
Les scientifiques - enfin, disons, la plupart des scientifiques - sont peut-être un peu naïfs mais ils ne
sont en général ni méchants, ni idiots, ni facilement subornés aussi bien par l’argent que par le
politiquement correct. Alors, quelles que soient les satisfactions que l’on peut éprouver en soutenant
la version officielle de la connaissance et quelles que soient les contraintes exercées par le pouvoir
scientifique en place, il est quand même surprenant que le récent rapport du GIEC ait pu être publié
sans pratiquement aucun murmure de mécontentement de la part des étages inférieurs de
l’establishment scientifique. Qu’est-il advenu du scepticisme qui, dit-on, est le sang nourricier de la
recherche scientifique ?
La réponse se trouve probablement dans le fait que tout cela est incertain. La probabilité que l’on
prouve que le changement climatique durant le siècle prochain sera suffisamment important pour
conduire au désastre est virtuellement nulle. Pour la même raison, la probabilité qu’un
climato-sceptique ou qui que ce soit d’autre dans cette affaire, prouve que la théorie du désastre est
totalement exagérée est aussi virtuellement nulle. De ce fait, le terrain d’affrontement pour les deux
partenaires du débat est sur un plan d’égalité. Le problème est que la recherche climatique exige
d’énormes ressources et qu’il s’agit d’un jeu entre les institutions et les organisations. Le scepticisme
est une affaire d’individus. Les choses étant ce qu’elles sont dans le domaine du changement
climatique, le scepticisme exercé par un individu peut s’avérer être un facteur sévèrement limitant
pour la poursuite d’une carrière. Quoiqu’il en soit, la plupart des scientifiques, pris individuellement,
ont une conscience et ils sont réticents à dresser leur tête au dessus du parapet pour promouvoir un
point de vue sur des choses qu’il est intrinsèquement impossible de prouver.
En bref, il y a plus d’incertitudes qu’il n’en faut pour permettre aux êtres humains d’être, au moins,
raisonnablement optimistes sur le fait que le réchauffement climatique ne sera pas, et de loin, aussi
mauvais qu’on le proclame.
Les climatologues et, en fait, tous les scientifiques, ne sont pas aussi chanceux. Ils ont beaucoup à
perdre si l’avenir prouve qu’ils se sont trompés. ”
Garth Paltridge
Garth Paltridge est un authentique climatologue. Il est actuellement professeur émérite de l’Université de Tasmanie et membre de l’Académie des Sciences australienne.
Il a été Directeur de Recherche au sein de la Division de la Recherche sur l’Atmosphère du CSIRO.
(NdT : Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization qui est, à peu près, l’équivalent du CNRS français). Il a également été le Directeur de l’ “Institute of Antarctic and Southern Ocean Studies” et Président du “Antarctic Cooperative Research Centre”.
Il est l’auteur de “The climate caper : facts and fallacies of global warming” soit “La balade climatique : des faits et des idées fausses sur le réchauffement climatique.
Son activité de recherche a été consacrée à la physique du changement climatique aussi bien en tant que théoricien qu’en tant que modélisateur sur ordinateur.
Garth Paltridge fait donc partie du “sérail” de la climatologie internationale, tout comme Judith Curry, souvent mentionnée dans ce site. Vivant à l’intérieur du système depuis de nombreuses années, Paltridge est donc particulièrement bien placé pour nous expliquer ce qui se passe, en réalité, au coeur de la climatologie ...et, surtout, des climatologues.
( présentation due à Jacques Duran , du site http://www.pensee-unique.fr.)
Arrou Mia
16/02/2014
@ B S
vous avez ajusté votre propos de vous-même dans le cadre explicatif que vous vous êtes donné
il est bien en dehors, donc tombe à plat
quant au sujet!!
il n’est pas mis hors de lui
mais cessons-là de rompre des lances bien racornies
Jean-Paul Baquiast
16/02/2014
Dans la convergence qui semble s’installer entre Allemagne et Russie, la France, poussée par le Putin-bashing de ses élites, se tient encore à l’écart de qqu chose de prometteur, notamment dans la perspective d’un futur euroBRICS. C’est l’art de tourner le dos à l’avenir
Dedef
15/02/2014
“faite de F35 catapultés construits par Boeing.”
vous êtes sure? Des F18 à la rigueur, mais des F35?
Bernard Scaringella
15/02/2014
Cher Arrou Mia,
Vous semblez parler d’autorité sur les phénomènes autour de la
sérotonine et je ne viendrai pas argumenter sur ce terrain où je
suis bien ignorant. Je ne fais que rapporter les informations
dont je dispose.
Néanmoins, cet exemple voulait simplement montrer qu’une
théorie de la rationnalité (c’est le débat qui alimente cette joute intellectuelle, pas la sérotonine) moderne et efficiente
donne à un quidam un outillage conceptuel performant.
Quand à ce que vous considérez dans le titre comme un argument
il ne me semble pas avoir utilisé l’aspect biologique de l’exemple
donné comme un argument de quoi que ce soit mais plutôt une
hypothèse que j’étais bien incapable de valider. Et j’en suis resté
la, je ne me prend pas pour un médecin. Les informations
qui me furent rapportées parlaient de “problème” de sérotonine un
point c’est tout. Vous pouvez certes me reprocher un vocabulaire
médical insuffisant/mal utilisé/hors de propos/etc ... mais guère
plus.
Je ne peux que vous reprocher d’être hors sujet et guère plus.
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