Olivier
22/09/2017
Puisque c est un problème informatique… Ce sont sûrement des hackers russes envoyés par poutine
Christian Feugnet
21/09/2017
Faudrait quand méme , un peu , interroger , la notion .
Les historiens y ont recours , abondemment au sujet des choses à taire , car trop révélatrices . Un exemple , généralisable ,que je connais bien celui des Flandres , proche du niveau de la mer , donc inondables à souhait , selon qu'on s'occupe d'infrastructures ou pas , trés couteuses , donc dépendantes des finances d'Etat . Avec la décadence de l'Empire Romain , on a régression des cotes , aprés résorbsion, naissance d'un pouvoir : Comte de Flandres , mais on se débrouille, dans tous les cas pour faire passer pour un phénoméne naturel , ce qui est social , économico politique . Mais çà peut s'étendre , au sort du Poitevin Charente , ou des Hautes Montagnes , torrents de boue et avalanches , aux Marais Méditérranéens , à leurs incendies de forets , aux inondations , et tempétes . Rien n'est vraiment naturel , depuis longtemps , jusqu'aux inondations en Egypte , ou Sumer antique . C'est aussi et surtout l'effet du Roi , présenté autrefois sous forme magique , selon lequel c'est lui par ses incantations sacrées , inspirées des mages , qui fait tomber la pluie et donne les bonnes récoltes . En un mot , ces catastrophes " naturelles" indiquent un déclin de la civilisation .
En bref , il n'existe pas de catastrophes naturelles , ce n'est qu'une expression pour masquer les carences et incuries du pouvoir . Bien sur la nature est plus forte que nous , mais on a inventé l'organisation pour s'en préserver . Exemple simple , le paysan Inca se préservait , faute de marchés à terme à Chicago , des mauvaises récoltes de pommes de terre , par un calcul de risques ou de probabilités , sans le savoir , en plantant , une moitié de pommes de terre résistantes au gel mais non à l'humidité et l'inverse pour l'autre moitié , de façon à s'assurer une bonne récolte dans tous les cas .
Donc dés qu'on nous fait le coup : catastrophe , naturelle , on nous embrouille .
Je peux encore étre plus concret et plus mesquin , administratif , j'ai vu , entendu , assisté , à la décision d'un préfet , pour protéger des intérets trés particuliers dans son département dans le contexte d'une inondation , d'ouvrir les vannes , avec pour conséquence d'inonder une ville entiére , hors du département ., tout çà commenté , relaté , dans la presse , comme catastrophe " naturelle " , ben oui , les inondations c'est la pluie , c'est naturel . Et personne n'a rien vu .
Crapaud Rouge
21/09/2017
Désolé, mais je trouve cet article très faible, on dirait que l'auteur veut ridiculiser l'IA et le phénoménal développement qui l'attend. D'abord, citer de grands noms qui expriment des craintes "ridicules" n'apporte rien, l'histoire des techniques est jalonnée de craintes illusoires. Et pour cause : l'avenir d'une technique est impossible à décrire, donc les craintes impossibles à formuler. Des premiers trains qui roulaient péniblement à 30 km/h, on est passé aux TGV à 300 et l'avenir verra l'hyperloop à 1000 km/h et peut-être son concurrent chinois qui en promet… 4000 !
Ensuite, identifier "l'IA forte" à la conscience artificielle, c'est considérer cette dernière comme un summum alors que :
- il n'est pas exclu que la conscience apparaisse un jour, quand on saura mieux ce que c'est, comme étant quelque chose de facile à reproduire ou imiter.
- un artefact qui imiterait suffisamment bien le comportement d'un être humain pourrait donner l'impression d'être doué de conscience, et cela pourrait suffire à faire croire que l'on a créé une conscience artificielle. Mais on est incapable de prouver qu'un animal est doué de conscience, comment le pourrait-on pour une machine ? Parce qu'une IA pourrait dire : "j'ai une conscience" ? Par imitation (intelligente), elle pourra dire ce qu'elle veut, personne ne pourra prouver qu'elle est "sincère".
Enfin, cette manière de définir "l'IA forte" laisse entendre que l'IA ne pourrait pas être forte autrement, selon d'autres voies ou d'autres dimensions, de façon analogue aux avions qui font bien mieux que les oiseaux pour transporter des centaines de passagers. La leçon, c'est que même si la possibilité d'une conscience artificielle semble ridicule, celle d'une IA qui nous écraserait par son "intelligence" n'est pas une crainte "en l'air" : parce que les progrès vont se faire sur tous les fronts, (deep learning, raisonnements, compréhension du langage, volume des données…), par des centaines d'entreprises en compétition, et parce que les produits de cette "industrialisation de l'intelligence" se mettront facilement à la disposition du public via Internet.
Quelle sera la place des gens ordinaires quand cette "industrialisation de l'intelligence" sera effective, et que les machines auront de meilleures idées que les humains ? Il y a tout lieu de croire que leur "intelligence biologique" ne sera pas plus utile que leur force musculaire aujourd'hui. J'imagine qu'ils devront passer leur temps à discuter/corriger/valider/transmettre des informations quasi exclusivement produites par des machines : cela exige encore de l'intelligence, mais réduit la responsabilité.
Herve K.
21/09/2017
Norman est peut être son avatar envoyé sur le champ de bataille de la communication
https://fr.wikipedia.org/wiki/Morgan_Freeman
Crapaud Rouge
20/09/2017
Très heureux d'avoir trouvé cette phrase qui confirme mon opinion : "Le “mensonge” (les guillemets sont nécessaires à ce point d’inversion) est tellement complet et si complètement hermétique qu’il n’est plus mensonge puisqu’hors des références d’une réalité désintégrée ; la narrative n’est plus narrative puisque l’univers est, dans n’importe quel cas, reconstruit aux seules dimensions de la narrative devenant ainsi nouvelle réalité..." Je me l'explique par l'auto-référence : leurs discours ne s'appuyant que sur leurs discours, et non sur une réalité objective et réfutable, le mensonge n'y a plus sa place puisqu'il est par construction une réfutation (faussaire) de la réalité. Il n'est donc pas étonnant qu'ils en arrivent à citer, "en passant, exactement comme on fait référence à une évidence", des faits qui n'ont jamais reçu l'ombre d'une preuve. Cela fait d'ailleurs partie de la panoplie de la propagande : une référence, se présentant comme un fait acquis sur lequel il est inutile de revenir, dissuade le lecteur de se questionner. C'est formellement le meilleur moyen pour faire passer "incognito" n'importe quelle énormité.
Georges Dubuis
20/09/2017
En avance sur le temps vulgaire du calendrier du 21 au 20 septembre, le phénomène est toujours intéressant.
Le médium est devenu le message, fictionologie et comme Debord ne l'avait pas précisé pour son grand malheur d'alcoolique "le spectacle est une ABSENCE de rapport social objectivé par des images" tout la puissance des sociètés écrans dans tous les sens, cachées et montrées, lustucru et m'as tu vu. Abstraction uber alles dans une spirale vertigineuse où les médecines sont hautement nécessaires pour cacher la honte du mutisme et pour gérer le stress de l'abîme entre le rationnel, le réel et l'imaginaire qui est au pouvoir à plein tube.
Paris Match en résumé !
« Le poids des mots, le choc des photos ». Cette signature, qui a fêté ses 30 ans en 2008, a laissé place à un tout nouveau slogan : « La vie est une histoire vraie ».
GPS: en ces jours de manifs prolétariennes, nouvelle définition de cet immaculé concept " le prolétaire est un consommateur de travail et d'exécution à dose absurdopathique ou le ressentiment est garanti et assuré "
Dont Acte
18/09/2017
“The top of the shadow government is the National Security Agency and the Central Intelligence Agency,”
Cependant, combien de fois sur ce site et tant d’autres, on nous a présenté la CIA et la NSA comme deux frères ennemis, chacun soutenant même son candidat contre le candidat de l’autre à la présidence…
Christian Feugnet
18/09/2017
Effectivement , ce faisant vous interroger la notion de corruption , la limiter à la corruption vénale comme vous dites laisse insatisfait . En ce cas ce serait juste un pb de droit , ce que le Systéme s'efforce d'accréditer , selon moi . Il s'agit manifestement d'un phénoméne plus complexe .
Et la Presse , phénoméne d'une ampleur nouvelle à l'époque de Chateaubriand , le révéle .
Poutine fait part dans ces interviews par Oliver Stone d'une observation qu'il a faite , à la fin du régime soviétique , selon laquelle , les derniers dignitaires du régime passaient leurs temps à se descerner des médailles et en soirées honorifiques à vanter les mérites et exploits de untel ou untel , d'entre eux .
Et remarquait qu'existait actuellement le méme climat entre dignitaires finissants ( par comparaison , on le suppose ) aux USA .
C'est à mon avis le témoignage d'une avidité de reconnaissance sociale , d'autant plus forte qu'imméritée .
Quoi de mieux en celà que la Presse , en principe haut parleur de l'opinion ( raisonnée ) .
Laurent Caillette
17/09/2017
J'aime bien l'article d'Alexis Toulet pour sa conclusion (la conscience artificielle n'est pas pour demain) mais je ne suis pas d'accord avec les arguments qu'il emploie.
La démonstration de Penrose ne vaut rien. Elle s'appuie sur l'idée qu'il faut comprendre quelque chose pour le produire. C'est faux. Le meilleur exemple c'est l'apprentissage par renforcement ("deep learning"). On soumet à un réseau de neurones artificiel des exemples, et on renforce les liaisons entre les neurones quand le résultat en sortie s'approche de ce qu'on veut. Le résultat c'est un tas de nombres dans la mémoire d'un ordinateur, sans aucune magie quantique. Mais le fonctionnement d'un réseau de ce type est inapréhendable par un humain.
J'adore l'exemple de Mar/IO. Un réseau avec seulement 8 neurones intermédiaires (entre les entrées et les sorties) est capable de jouer à un jeu vidéo. Les explications (en anglais) durent 5 minutes et sont compréhensibles par n'importe quel non-informaticien. Les explications portent sur la mécanique d'apprentissage, tout en constatant que le réseau lui-même est une boîte noire dont on peut juste dire qu'elle fonctionne dans certains cas (oui c'est cette approche qui est utilisée pour les véhicules autonomes et non ça ne se passe pas toujours très bien). L'exemple de Mar/IO aide à comprendre qu'on n'a pas besoin de comprendre quelque chose pour le créer, surtout quand il suffit de faire tourner le programme de génération assez longtemps.
Toutes ces histoires d'intelligence ou de conscience artificielle sont ravissantes car elle mettent en valeur des biais cognitifs hallucinants.
Par exemple, dans toutes les discussions sur le sujet, la boucle de rétroaction avec le monde réel n'est quasiment jamais évoquée. Or, intuitivement, l'on perçoit bien que pour un humain la confrontation avec ses propres limites — d'ordre physique notamment — et la communication avec d'autres êtres humains sont absolument cruciales dans la fabrication de la conscience et de l'intelligence. Dans les discussions sur l'IA les mecs imaginent vraiment le machin qui sort de l'usine comme un poulet sous cellophane.
De plus il n'est jamais question de la conscience ou intelligence comme phénomène exogène. Là j'attaque une idée personnelle assez peu dégrossie : le cerveau humain est juste le réceptacle et l'environnement d'exécution de programmes plus ou moins formels diffusés sous forme d'idées, d'injonctions, de culture. La notion d'intelligence devient alors une vision extrêmement partielle du phénomène. Cette histoire d'intelligence artificielle est l'occasion de surtout ne pas s'élever au-dessus de quelques lieux communs débiles sur la séparation du corps et de l'esprit et la primauté de l'individu.
Apparemment, le plus important c'est vraiment que le truc soit artificiel, c'est à dire que quelqu'un possède la machine pour produire des dieux en grande série. Si on prend un écosystème, on peut observer une capacité d'adaptation, de la créativité, donc ça devrait cocher quelques bonnes cases dans une classification intuitive de l'intelligence. Mais non. Et s'il y a des gens pour parler du droit de vote pour les ordinateurs bizarrement il y en a moins pour promouvoir les droits des écosystèmes.
Un non-dit c'est que pour être reconnue comme telle, une intelligence artificielle ferait bien de ne pas être trop intelligente. Si elle n'a pas les bons biais cognitifs comment pourrait-on développer de la complicité ? Sûrement existe-t-il un roman de science-fiction où l'on construit un super-ordinateur qui doit trouver comment sauver l'humanité. "Biiip ! Réduisez la population mondiale et le niveau de consommation de 90 %" Et là on le débranche parce qu'il a fourni une réponse vraiment inadmissible. Ou alors, le super-ordinateur anticipe sur ce qui est inadmissible — il est très fort — et il s'éteint tout seul.
Nous sommes d'accord, ce qui est désigné aujourd'hui comme "intelligence artificielle" est juste une méthode d'automatisation un peu plus poussée. Il se trouve que ces discours sur l'éventuelle apparition d'une conscience ou intelligence artificielle tendent à détourner notre intérêt d'une question plus pratique : la responsabilité de ceux qui opèrent ces systèmes automatisés.
Christian Feugnet
17/09/2017
C'est une grande satisfaction pour moi de lire un tel article sur un sujet , à mon avis nouvelle arnaque intellectuelle qui semble les paralyser nos intellectuels , d'autant que Hawking y est allé de sa notoriété , quoique qu'à mon avis il en est pas à sa premiére ; mais bon on tire pas sur un fauteuil roulant .
Ecxellent le recours à Penrose . Bien sur déjà le pb avait été posé et résolu par la philosophie Allemande , qui ne prévaut pas , sauf adaptée en France et chez les Anglo Saxons .
Parce que cette maniére d'envisager l"intelligence" est typiquement Anglo Saxonne , c'est un matéralisme , oui , mais trés typé .
Justement sur leur terrain de conscience , il existe un pb , qui suffit sans avoir recours à Penrose , atypique comme Anglais , le pb dit Np-complet qui énonce , grossiérement , qu'il est impossible de résoudre , calculer , toutes les combinaisons en un temps " humain " au delà d'un niveau de complexité , trés reduit . Méme avec un ordinateur quantique .
On se sait méme pas s'il est résoluble !
On pourrait imaginer qu'on trouve par hasard avec un gros coup de chance , ou encore qu'on puisse remettre en cause toute la physique depuis Einstein , en découvrant de la "matiére" allant plus vite que la lumiére , enfin bref à l'aide d'hypothéses abracadabrantes ( de abracadabra ) .
jc
16/09/2017
Selon moi, antérieurement au "déchaînement de la Matière", il y a eu d'abord un "déchaînement de l'esprit" qui a perverti la vision que l'homme "ancestral" occidental (présocratique?) avait du monde. S'il faut une date je propose le début de ce "déchaînement" au moment où Porphyre, disciple de Plotin, pose -sans prendre parti…- le problème des universaux.
Pour moi le nominalisme* a actuellement envahi le langage, en grande partie "grâce" aux progrès technologiques (imprimerie, presses rotatives, radio, tv, etc.). Dévalorisation (voire abandon ou inversion) du sens étymologique (par ex. logocratie, démagogie), production d'éléments de langage dont le "sens" est imposé par un martelllement incessant des "haut-parleurs" du Système de la communication.
Je vois le nominalisme comme une véritable aubaine pour le Système car il lui permet de tordre le "réel" selon ses besoins (un mensonge mille fois répété devient la vérité...), tout en donnant aux individus l'impression qu'ils communiquent "réellement" entre eux, alors que, en fait, ils parlent pour ne rien dire (dans ce contexte l' information est littéralement informe) , selon moi en parfaite adéquation avec le nihilisme de "notre" contre-civilisation.
A mes yeux un front antiSystème ne peut se constituer qu'à partir d'un socle "logocratique" de mots qui ont un sens "absolu". C'est (bien entendu?) la position de Philippe Grasset. C'est aussi, j'en suis convaincu, la position de Thom**.
* "Le nominalisme est une doctrine philosophique qui considère qu'il n'existe que des étants réels singuliers et pas d'êtres généraux réellement existant auxquels renverraient les mots ou signes." (Wikipédia)
** Voir, entre autres, ses "morphologies archétypes" dans le chapitre XIII de SSM (2ème ed., p.312): "De l'animal à l'homme: pensée et langage".
EricRobertMarcel Basillais
16/09/2017
Adieu les grandes hordes d'Eurasiens déferlant sur Kiev, Berlin et Paris !
Un exercice militaire avec Minsk quand l'OTAN en aligne 5 fois plus sur l'année, avec une brochette de partipants incluant la Roumanie, la Bulgarie, et même la Serbie !
En dehors de l'hystérie médiatique qui ne réveille même plus les occidentaux eux-mêmes (effet Pierre et le loup), rien à signaler à l'Est. Le Dombass ronfle tranquille même…
La Russie veut gagner du temps dans une guerre d'usure… elle s'économise au contraire de ce que braille les petits soldats du Bit.
EricRobertMarcel Basillais
16/09/2017
Merci au Commentateur Thomien "JC" pour ses perspectives intéressantes. Notamment, les sociétés chaudes et froides de Levi Strauss. Je serais curieux de savoir quel type de contrainte matrimoniale avaient adopté les sociétés froides.
Ca nous changerait de la pilule.
Pour Thom en particulier, je serais content de recevoir un lien vers le PDF correspondant, s'il existe. La question du rééquilibrage catactrophique (au sens Thomien je suppose) me semble très prometteuse… je suis alléché... mais je n'ai pas d'argent, étant frugal en énergie par tête d'habitant et par mètre carré... et d'autres défauts bien pires dans un monde qui me veut moderne .
SVP, vous pouvez me contacter à
jc
16/09/2017
Le titre complet est:
Fin: la "petite phrase" qui m'illumine tout le corpus
Christian Feugnet
16/09/2017
Plutot que de la pensée je vais donner des faits qui laissent à penser , et qui indirectement etayent votre thése .
Au moment de la Révolution , la France représentait la moitié de la population de l'Europe , qui par les faits déjà dominait le monde . Ses frontiéres apparentes étaient celles de Louis 14 consolidées , quoique , déjà existaient des aspirants Français jusqu'au Rhin et au delà , jusqu'aux Alpes et au delà , jusqu'au Pyrénées et au delà . Avec la qualité , la France à la pointe des sciences , des techniques et des Arts . Quoiqu'une rupture , dans l'Ancien Régime soit déjà advenue , milieu 18e , perte de l'Inde et de l'Amérique , nouvelles frontiéres , en quelque sorte .
C'est ce genre d'évenements , antithése de votre antithése qui ne s'intégrent pas dans votre discours , car alors il faudrait considérer , un coté positif , tout au moins inélutable , au monde moderne .
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