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Article lié : Le tournant de Paul Craig Roberts

Morbihan

  16/05/2018

1°  "dans le refus de répondre aux provocations de Poutine"
Ne faut-il pas plutôt lire: dans le refus de Poutine de répondre aux provocations?

2°  J'apprécie le commentaire de Monsieur Pucciarelli, mais je préfèrerais qu'il parle de bénéficiaires en évoquant les "élites"


 

Article lié : Insultes et guerre ouverte UE-Trump

alain pucciarelli

  16/05/2018

... Comme d'habitude, en feignant de protester. Les états Unis tiennent toutes les élites occidentales. Ce déterminisme est à mon sens déterminant. Ils ont leurs hommes (et femmes). Vous pouvez me zapper tant que vous voudrez, les patrons tiennent leur "mafia".  Avec sans doute des dossiers croquignolesques sur les uns et les autres. L'UE est une créature US longuement structurée. Point de salut hors de l'UE et de l'OTAN pour nos élites otanisées dont le destin est écrit à Washington (voir les "young leaders"). Cher monsieur, en dépit de votre évidente compétence multi fonction,  votre analyse politique se révèle, peut-être, courte, bien courte, en l'occurrence. Face à un gang, que peut la rationalité? Puissé-je avoir tort. Dans un cadre féodal, que vaut la loi commune et l'intérêt général? Rien. Cordialement.

Vassal sérieux cherche Suzerain compréhensif...

Article lié : Le tournant de Paul Craig Roberts

EricRobertMarcel Basillais

  16/05/2018

Il y a deux problèmes :
1/ capitaliste : perte de marchés
2/ politique : tout le monde voit notre classe politique (au grand complet) comme une Prostituée (de luxe) écartelée entre deux parrains : Washington (Trump) et le Cac40 (Rothschilds).

Espoir de dévassalisation ? Voire ! Cela reviendrait à effectuer soi-même un Brexit allemand, français (Frexit) etc… car le carcan des traités européens est prévu pour une vassalisation (y compris à l'OTAN !), pas pour une dévassalisation.
Quiconque suit un peu les dessous du cirque électoral sait parfaitement que c'est une option interdite par " l'Océan Atlantique".

Consubstantialité

Article lié : Le tournant de Paul Craig Roberts

alain pucciarelli

  16/05/2018

Peut-on sérieusement penser que les "young leaders" vont tahir leur maître US? On peut en douter. Le problème n'est plus géopolitique, mais "interne". L'"Occident" est un tout pour nos élites. Les nations et leurs intérêts particuliers ne sont plus rien pour elles. Le parti de l'étranger a pris les rênes. Attendons que l'"étranger" se casse la figure. Il sera alors temps d'évaluer la situation.

Exemple de la tactique du serpent

Article lié : Tourbillon crisique-50

Christian Feugnet

  15/05/2018

J'en ai vu un à l'oeuvre , fascinant , dans un marais pour engloutir une grenouille . Il oscille dréssé de droite à gauche en agitant sa langue .
C'est comme çà qu'on péche les grenouilles , en agitant un petit bout de chiffon , suspendu au fil d'une canne et quoi qu ayant "mordu" et emportée elle ne lache pas . Là , avec le serpent , elle doit sentir qu'il y a quelque chose qui cloche car elle ne cesse de lancer un cri lugubre , saute de droite à gauche fascinée pour finalement sauter dans sa gueule . La vie est dure .

Complément pour Trump

Article lié : Tourbillon crisique-50

Christian Feugnet

  15/05/2018

Il se peut aussi que Trump soit suffisemment habile pour ne pas se vautrer mais en appuie d'autres ,des nécons pour tout dire,  pour çà .
D'autant qu'il n'est pas seul et est trés entouré de Goldmann Sachs , champion en ce domaine .  Trois exemples documentés : les subprimes , la Gréce , la Lybie Khadafi , si vous voulez perdre votre argent confier le à l'expert : Goldmann SS ( quel sont ces serpents qui sifflent sur nos tétes ?) .

.1

Article lié : Paul Virilio et les armes de dissuasion spatiale

jc

  15/05/2018

La citation véritable est: "La pensée purement mathématique, quand elle est formalisée, est aveugle, mais capable de marcher, et même fort loin. La pensée intuitive, au contact du réel, est le paralytique de la parabole, qui voit, mais ne peut pas progresser sûrement." (AL p.503)

Pendant que j'y suis (après relecture du papier de NB), je note la citation de Virilio: " Là, de fait, on est devant l’illusionnisme scientifique. »

Citation qui me renvoie à Thom (encore et encore):

"Si la science progresse, c'est en quelque sorte par définition. Alors que l'art et la philosophie ne progressent pas nécessairement, une discipline qui ne peut que progresser est dite scientifique. De là on conclura que le progrès scientifique, s'il est inévitable, ne peut être le plus souvent qu'illusoire."

"J'appelle "progrès essentiel" en Science toute modification de la nomologie qui premet une résorption considérable de l'accident qui lui est expérimentalement attaché."
 

Je reste sur une question .

Article lié : Tourbillon crisique-50

Christian Feugnet

  15/05/2018

Il existe des toutbillons naturels , ceux des torrents par exemple à cause des obstacles à l'écoulement d'un flux puissant . Ces tourbillons dissipent l'énergie et par effet mécanique tournent en sens inverse du flux , qui eux mémes , comme des engrenages vont tourner à l'inverse de l'inverse , etc ...
Il existe aussi des tourbillons créés par l'homme lui méme , voile ski etc . On ne descent pas une piste , tout dtoit , on louvoie , en quelque sorte en "remontant" partiellement la pente . Sinon on perd le controle et au mieux on va s'y vautrer dans la neige . Mais comment connaitre la limite , si on ne va pas la titiller , comme le champion ;( à prononcer avec l'accent Suisse trainant va doucemin Killy , c'est toout shououss !)  .
Alors Killy il a une tendance suicidaire . Peut étre , celà  peut étre une mort en beauté , peut étre pas , comment juger des intentions ?
Et puis Trump ne serait il pas quelqu'un qui louvoie sur la pente de DC la folle , quite à se vautrer ?

A la source de l'intuition haute?

Article lié : Conversation avec les “forces suprahumaines”

jc

  15/05/2018

(Mon précédent commentaire ("Audaces de la pensée.1") commence par:
"La pensée occidentale a choisi de partir de ce que nous indiquent nos sens plutôt que de ce que nous indiquent nos rêves.")

A la toute fin de SSM (les 7 dernières lignes) Thom écrit:
"Ce n'est pas sans quelque mauvaise conscience qu'un mathématicien s'est décidé à aborder des sujets apparemment si éloignés de ses préoccupations habituelles. Une grande partie de mes affirmations relèvent de la pure spéculation; on pourra sans doute les traiter de rêveries… J'accepte le qualificatif; la rêverie n'est-elle pas la catastrophe virtuelle en laquelle s'initie la connaissance? Au moment où tant de savants calculent de par le monde, n'est-il pas souhaitable que d'aucuns, qui le peuvent, rêvent?"

Je viens (hier soir!) de découvrir que Grothendieck, autre matheux, avait écrit sur le sujet: "La clef des songes" (tapuscrit de plus de mille pages dans lesquelles il semble n'y avoir quasiment aucune référence aux mathématiques -contrairement à "Récoltes et semailles" qui en est truffé).

Extraits*:

« Un thème qui me paraît plus crucial que tout autre est celui du rêve, abordé enfin dans la dimension spirituelle qui lui revient, et débarrassé de la gangue pseudo-scientifique dont il a été encombré et qui a trop longtemps fait obstacle à une véritable intelligence du rêve et de la nature du rêve. »
 
"…cette confiance totale, cette foi. Elle est de même nature, il me semble, que la connaissance que j’ai depuis toujours de la « force » en moi – de la capacité de connaître de première main, et de créer sans avoir à imiter quiconque."**

« La pulsion de connaissance dans mon travail de mathématicien était de la même nature que la pulsion amoureuse. Les paroles et les images qui me venaient spontanément, voulant évoquer la pulsion de découverte dans son essence, étaient paroles et images de l’amour charnel que me soufflait Éros. » « Et ce mépris que de nos jours je vois s’étaler de toutes parts pour ce qui fait l’essence même de toute création, pour cette chose infiniment fragile et délicate et infiniment précieuse, n’est qu’un des innombrables visages du  s e c r e t , lourd d’ambiguïté et de honte qui, de temps immémoriaux, entoure l’acte de conception – l’acte de vie même dont notre être de chair est le fruit. »

« Ce sont ces rêves prophétiques, et eux seulement, qui me donnent une complète assurance au sujet de la survie à brève échéance de notre espèce*** (qui l’an dernier encore me paraissait plus que douteuse), et au sujet de l’avenir qui nous attend. Non seulement il y aura encore une humanité d’ici quelques décennies, mais je sais aussi qu’elle ne sera pas morte spirituellement comme elle l’est à présent. Et c’est dans une ambiance de vie, non dans des relents de décomposition et de mort, qu’un message comme celui que je porte sur le rêve et sur le Maître du rêve, pourra être a c c u e i l l i au plein sens du terme : non comme un « happening », comme du bruit qui se rajoute au bruit, mais comme une semence faite pour germer et pour lever. Pendant quelques années encore, ce que j’annonce sera sans doute une voix qui crie dans le désert – dans un désert de bruit. Ce n’est pas moi qui ai le pouvoir de commander au bruit de faire silence, ni de faire s’ouvrir les oreilles sourdes. Mais viendra le choc de la Tempête, et les oreilles de ceux qui vivront entendront, et les yeux verront. Et ce qui était déraison, folie et délire pour les pères, sera accepté par les enfants et les petits-enfants comme choses allant de soi."****

« C’est une grande grâce que de rencontrer sur sa route un être dans lequel se trouve réalisé, humblement et dans sa perfection, l’accord complet et l’unité avec Dieu qui vit en lui. Et dans ma vie comblée de grâces, c’est une des plus grandes à mes yeux d’avoir connu familièrement, pendant des années cruciales de mon enfance, un tel être.
J’ai fait un rêve où il est question comme en passant de ces êtres-là, représentés dans ce rêve par un groupe d’enfants. Ce sont les « enfants de l’esprit ». Ils habitent dans une maison dans le jardin de Dieu, attenante à une autre, que j’ai reconnue comme la demeure des « mystiques », des amants de Dieu. »

« Aussi longtemps que l’homme sera en état de guerre insidieuse ou déclarée contre Éros, aussi longtemps sera-t-il en guerre contre lui-même et contre Dieu, et il dévastera ses semblables et la terre entière pour échapper au conflit ignoré qui l’oppose à lui-même et qui dévaste et désertifie son être. »

« Que je le veuille ou non, le Sens de l’existence, le Sens créateur en action dans ma vie comme dans le Monde et dans son histoire, je ne peux le voir désormais qu’en Dieu, comme émanant de Dieu. Ce Sens, ce Tao, n’est autre chose pour moi que le  D e s s e i n  d e  D i e u. C’est le dessein originel et éternel, présent dès avant la création du Monde, Inspiration maîtresse de l’Oeuvre encore à naître, avant même que l’Esprit ne se préoccupe des moyens et de la manière, ne façonne ses outils et ne rassemble sa matière. Et aussi bien, c’est le Dessein vivant en action à chaque moment, en chaque lieu de l’Oeuvre vivante qu’effleure la Main du Créateur. Dessein infini, inexprimable, Présence silencieuse et agissante en chaque instant et de toute éternité, discrète et clairvoyante, imprégnant et éclairant toute chose sur tous les plans d’existence… »

« Sûrement, la réalité mathématique est susceptible d’être connue non seulement au plan « mental » ou «  intellectuel » qui lui est propre, mais également par une perception spirituelle, d’ordre plus élevé. Ainsi (j’ai eu l’occasion déjà d’y faire allusion) je ne doute pas un instant que Dieu connaît toute chose mathématique qui ait été « créée » ou « découverte » par l’homme, et qu’il la connaît, de plus, d’une toute autre façon que l’homme ne la connaît, par une vision justement qui n’est pas « intellectuelle » (du moins pas au sens restreint où nous l’entendons) mais « spirituelle ». Et la connaissance « spirituelle » que nous-mêmes pouvons en avoir, ou « l’éclairage spirituel » de cette réalité que notre esprit (s’il est suffisamment affiné) devrait pouvoir percevoir, serait comme un reflet de cette connaissance que Dieu lui-même, présent en nous comme l’Hôte invisible, en a. »

« Et c’est là certes une tâche importante à moi impartie, d’annoncer ce qui m’a été révélé à l’intention de tous – d’annoncer la Tempête et l’Ondée qui suit la Tempête, prémices de la grande Mutation. Ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendront ! »

« À vrai dire, d’ici quelques générations déjà, les temps « d’avant » paraîtront à tous d’une démence telle et d’une telle barbarie, que ce sont eux désormais qui paraîtront proprement « impensables » et « impossibles », tant ils dépasseront les capacités de l’imagination même la plus téméraire ! Le fameux « âge des cavernes » fera figure de charmante idylle bucolique à côté des aberrations de l’âge programmatique et de l’électron. »

« La singularité foncière de l’être est niée avec toute l’immense force coercitive dont le Groupe dispose, lequel s’efforce de la niveler à tout prix (« tu plies ou tu crèves »…), d’en éradiquer toute trace », [coercition qui veut empêcher] « l’accomplissement de sa nature divine qui l’attend au fin bout d’un très long et périlleux cheminement, sans filet sur une corde raide… »


* extraits de   http://journal.alinareyes.net/2014/11/21/alexander-grothendieck-la-clef-des-songes-1/
                    http://journal.alinareyes.net/2014/11/24/alexander-grothendieck-la-clef-des-songes-2-sur-la-creation/

** A rapprocher de ce qu'écrit Thom (AL p.561): "Dans cette confiance en l'existence d'un univers idéal, le mathématicien ne s'inquiétera pas outre mesure des limites des procédés formels, il pourra oublier les problèmes de la non-contradiction. Car le monde des Idées excède infiniment nos possibilités opératoires, et c'est dans l'intuition que réside l'ultima ratio de notre foi en la vérité d'un théorème - un théorème étant avant tout, selon une étymologie aujourd'hui bien oubliée, l'objet d'une vision."

*** A rapprocher de ce qu'écrit Thom à la fin de SSM (pp.320 et 321, 2ème ed.) à propos de l'activité mathématique:
"C'est le jeu signifiant par excellence, par lequel l'homme se délivre des servitudes biologiques qui pèsent sur son langage et sa pensée et s'assure les meilleurs chances de survie pour l'humanité."

**** A rapprocher de la quasi-prophétie thomienne à la fin de SSM:
"... au coeur même du patrimoine génétique de notre espèce, au fond insaisissable du logos héraclitéen de notre âme, des structures simulatrices de toutes les forces naturelles extérieures agissent, ou en attente, sont prêtes à se déployer quand ce deviendra nécessaire."
 

Véridique

Article lié : Paul Virilio et les armes de dissuasion spatiale

EricRobertMarcel Basillais

  14/05/2018

Cette vision de la pollution spatiale ( et temporelle ) très vraie nier, est manifeste aujourd'hui avec Internet.

Plus noir que noir

Article lié : Notes sur une confusion extrême

EricRobertMarcel Basillais

  14/05/2018

  L’incontrôlabilité courante"... est un joli terme.

Scientifiques et philosophes

Article lié : Paul Virilio et les armes de dissuasion spatiale

jc

  14/05/2018

"Nous appliquons au monde que nous ne connaissons pas la physique que nous connaissons." Superbe citation (de qui?).

Thom: "La synthèse ici* entrevue des pensées "vitaliste" et "mécaniste" en Biologie n'ira pas sans un profond remaniement de nos conceptions du monde inanimé."

"La physique moderne a privilégié la calculabilité à la stabilité structurelle. Je veux croire qu'elle n'aura pas à se repentir de ce choix."

"Bien entendu, l'ère des ordinateurs ne fera que renforcer la tendance vers les techniques de la maîtrise, qu'on appliquera de plus en plus dans des situations où, a priori, elles n'ont aucune raison de pouvoir s'appliquer." (AL p.331)
(Thom, contrairement à Villani(?), défend une mathématique de l'intelligibilité.)

Thom compare (je ne retrouve plus où...) la situation actuelle (science/philosophie) à celle de l'aveugle "qui progresse parfois fort loin" et du paralytique "qui voit mais ne sait comment progresser".

L'oeuvre de Thom peut être considérée comme une tentative de remédier à cette situation (Thom se réclame de la philosophie naturelle): "Il faut être philosophe en science et scientifique en philosophie." (AL pp. 495 à 504)

Et il met en garde:

"si nous continuons à priser par-dessus tout l'efficacité technologique, les inévitables corrections à l'équilibre entre l'homme et la Terre ne pourront être -au sens strict et usuel du terme- que catastrophiques." (Fin d'un article sur l'innovation paru dans le symposium de l'EU**)


* "Modèles mathématiques de la morphogénèse" (pp. 252 à 271)

** dont voici le dernier paragrahe:

"Décourager l'innovation

Les sociologues et les politologues modernes ont beaucoup insisté sur l'importance de l'innovation dans nos sociétés. On y voit l'indispensable moteur du progrès et -actuellement [années 1980]- le remède quasi-magique à la crise économique présente; les "élites novatrices" seraient le coeur même des nations, leur plus sûr garant d'efficacité dans le monde compétitif où nous vivons. Nous nous permettrons de soulever ici une question. Il est maintenant pratiquement admis que la croissance (de la population et de la production) ne peut être continuée car les ressources du globe terrestre approchent de la saturation. Une humanité consciente d'elle-même s'efforcerait d'atteindre au plus vite le régime stationnaire (croissance zéro) où la population maintenue constante en nombre trouverait, dans la production des biens issus des énergies renouvelables, exactement de quoi satisfaire ses besoins: l'humanité reviendrait ainsi, à l'échelle globale, au principe de maintes sociétés primitives qui ont pu -grâce, par exemple à un système matrimonial contraignant- vivre en équilibre avec les ressources écologiques de leur territoire (les sociétés froides de Lévi-Strauss). Or toute innovation, dans la mesure où elle a un impact social, est par essence déstabilisatrice; en pareil cas, progrès équivaut à déséquilibre. Dans une société en croissance, un tel déséquilibre peut facilement être compensé par une innovation meilleure qui supplante l'ancienne. On voit donc que notre société, si elle avait la lucidité qu'exige sa propre situation, devrait décourager l'innovation. Au lieu d'offrir aux innovateurs une "rente" que justifierait le progrès apporté par la découverte, notre économie devrait tendre à décourager l'innovation ou, en tout cas, ne la tolérer que si elle peut à long terme être sans impact sur la société (disons, par exemple, comme une création artistique qui n'apporterait qu'une satisfaction esthétique éphémère -à l'inverse des innovations technologiques, qui, elles, accroissent durablement l'emprise de l'homme sur l'environnement). Peut-être une nouvelle forme de sensibilité apparaîtra-t-elle qui favorisera cette nouvelle direction. Sinon, si nous continuons à priser par-dessus tout l'efficacité technologique, les inévitables corrections à l'équilibre entre l'homme et la Terre ne pourront être -au sens strict et usuel du terme- que catastrophiques."
 

Vassalité mode d'emploi

Article lié : Sans rire : UE versus USA

alain pucciarelli

  12/05/2018

Vous pouvez n'être pas d'accord avec mes dires, mais comment imaginer que les "agents d'une puissance étrangère" à laquelle ils doivent tant vont s'opposer à leurs maîtres? Le problème n'est pas de savoir comment ils pourraient refuser la décision US, mais comment ils tenteront de maquiller leur capitulation programmée. Les valets obéissent aux maîtres. Le reste n'est que politicaillerie. Zappez moi encore, j'aurai eu le plaisir de vous faire connaître ma pensée. Qu'attendre de ces médiocres féodaux inféodés à l'Empire? La vassalité. "Young leader"? Une marque infâmante quand on prétend défendre la France.  Avec toute mon estime. Cordialement.

Ils vont se coucher

Article lié : Sans rire : UE versus USA

alain pucciarelli

  12/05/2018

L'UE étant ce qu'elle est, une créature atlantiste, elle ne réagira pas en fonction de ses intérêts géopolitiques, mais comme la queue du renard US (voir tous les "young leaders" qui peuplent le monde de nos élites). M. Macron, lui-même young leader, va donc sans doute donner sa mesure de "jupiter" de seconde zone. Seule l'Allemagne, dont les intérêts économiques vitaux sont en jeu dans ce grand cirque américaniste pourrait faire face.  Mais une colonie peut-elle se rebeller? Les futurs Etats Unis l'ont fait contre l'Angleterre en 1786.  Leurs élites alors n'étaient pas indéodées à la puissance anglaise. Peut-on parler du "parti de l'étranger" en UE? L'avenir proche nous l'apprendra. Gardons nous de toute illusion.

Omission apparente : l'effet Bouygue : creuser des trous .

Article lié : Le cauchemar a passé outre

Christian Feugnet

  12/05/2018

çà change rien sur le fond , méme rapports en profondeur qu'en hauteur .