D. M.
04/06/2018
Juste un mot que je me permets de vous envoyer.
Ne vous inquiétez pas trop des remarques désobligeantes que l'on peut vous faire. Elles contiennent une sorte de grossièreté particulière, qui est très propre à notre époque, la grossièreté de celui qui ignore même qu'il est devenu grossier. Le vrai moyen-âge, « le moyen-âge comme le nôtre », si je puis dire, ce moyen-âge qui fait que l'on a la nostalgie du passé, c'est lorsque des connaissances disparaissent sans que personne ne sache qu'elles disparaissent; des attitudes de bienséance, d'élémentaire courtoisie, qui ont disparu sans que personne ne sache plus ce qu'elles étaient.
Puissions-nous toujours avoir des auteurs comme vous l'êtes.
D. M.
Marianne
03/06/2018
Désolée je n'étais pas à jour… Fin de l'interview d'Etienne Klein sur Thinkerview (24 mai) : proposition d'entretien croisé JPP et Etienne Klein, accord d'Etienne Klein…
Jean-paul Baquiast
03/06/2018
Je ne trouve pas de source russe mentionnant cette technologie. Peut-être est-ce secret défense? Peut-être aussi n'est-elle pas utilisée, ni même utilisable sur des missiles hypersoniques?
jc
03/06/2018
1. Je pensais naïvement que la signature Semper Phi signifiait "Philippe pour toujours", signature qui ne me choque pas de la part d'un guénonien.
2. Je ne connaissais pas la devise des "Marines". Rien à dire si elle a émergé de la base mais ça m'étonnerait. Si elle est venue du sommet de la hiérarchie, ce qui me semble très probable, ledit sommet doit également faire attention à se l'appliquer avec grande rigueur. Car si la base est envoyée au casse-pipe alors que le sommet se gave des profits du lobby militaro-industriel…
(Cela vaut bien entendu aussi pour le "Honneur et Patrie" de notre "Royale".)
3. J'aime bien la devise "Tant que l'eau n'est pas par dessus le marin tient le bon bout", version marine de "Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir". Loin encore du "la vie est plus forte que la Matière"? Peut-être une réponse dans les "Âmes de Verdun" (que je viens de commander)?
Marianne
03/06/2018
bonsoir à tous,
j'ai pour principe de ne pas me laisser imposer un point de vue. Celui-là est un charlatan ? Je le lis, à toutes fins utiles. Celui-là est sulfureux selon l'idéologie dominante ? Je me fais un plaisir de prendre connaissance de sa prose, de ses idées… et eventuellement de ses conneries évidentes :)
C'est ainsi que je suis attentivement Monsieur (et je tiens au titre !) JPP depuis pas mal d'année. Je suis bien incapable d'y reconnaitre des conneries, mais je prends connaissance, et je laisse au temps le temps de m'apporter des éléments supplémentaires… Je suis ravie de constater aujourd'hui que le bout de son nez pointe dans les sites "sérieux".
Cela m'étonne moyennement. Ceux qui le suivent ont noté les époustouflantes déclarations de V. Poutine à propos des nouveaux armements russes, bien avant, même, que JPP lui-même nous gratifie d'une analyse précise de son discours et de ses implications guerrières (ce qui serait moins pour nous réjouir si cela ne confrontait pas un peu plus "l'empire du mal" version anti-système à son effondrement prochain auquel j'aspire de tous mes voeux pour cause de domination psychologique éminement perverse - mais pauvres américains).
Bref.
Soucieuse de ne pas m'embarquer dans n'importe quelle "farfeluité" (:)), j'ai un temps tenté de suivre les zététiciens. Mais ces gars-là ont quand même un mal fou à reconnaitre les limites physiques de nos sens que dépassent aujourd'hui nos technologies (voir les techniques de prise de vue). Plutôt que rationnels, ils me sont apparus surtout rationnalistes et empêcheurs de réver/créer/comprendre.
Je m'arrête, vous avez compris mon point de vue. Merci à Dedefensa.org pour le courage - par la bande - que n'ont pas eu les gens de Thinkerview (honte à eux, alors qu'ils ont invité des gens capables de déclarations largement aussi "farfelus" selon les Z ).
HVS (ou Hasta….)
mumen
03/06/2018
En préalable, ce que dit mon titre n'est pas plus abusif que de déclarer Trump "absolument, complètement, radicalement dénué de tout sens politique au profit du sens le plus brutal des affaires".
Dans les deux cas on pense à la place de l'autre.
Le mieux est de penser en même temps les diverses hypothèses (et d'autres encore) plutôt que se jeter sur une seule qui soit vraiment "vraie" puisqu'elle fait système dans la tête de son auteur. Nous sommes en géopolitique ou l'atrocité est banale : les pires calculs secrets à long terme ne peuvent pas ne pas exister, même bien au-delà du temps d'un mandat, quel que soit l'état psychologique, présumé ou avéré, des "grands" acteurs de ce monde. Le fait que le commentateur dit sérieux qualifie automatiquement de complotisme, avec ce que ce terme implique de dégout, l'évocation de ces mystères n'est que rhétorique peureuse, ou encore aveuglement volontaire : cela ne changera rien à la possibilité de leur existence, c'est même tout le contraire de l'inconnaissance, qui n'a pas de copyright rappelons-le.
Lors de l'élection du dernier POTUS en date, et même avant elle, je ne sais plus quel fameux commentateur US affirmait rigoureusement ce que dit mon titre, il affirmait que c'était la raison pour laquelle Trump serait élu contre toute attente. Or, il a été élu et exactement tout ce que l'on discerne de la politique menée par lui est cohérent, jour après jour et de plus en plus lisiblement, avec cette hypothèse : il pousse le monde entier à détester l'Amérique, il menace, humilie inconsidérément, punit sans mobile, il fait en sorte de perdre ses alliés les plus serviles (nous, européens), organisant avec esprit de système une telle néohégémonie *contre* les USA, le tout sans plus prendre le moins du monde de gants, contrairement à ses monstrueux prédécesseurs qui essayaient encore de présenter leurs pauvres sourires désolés ou rassurants, leurs stupides allusions au droit d'être stupide.
La politique trumpienne est vraisemblablement désastreuse pour les US et tout le gratin de se gausser de la bêtise tellement évidente, n'est-ce pas, de l'impulsif blondin, qui agit "sans réfléchir" contre les intérêts à long terme de… Mais de qui au fait ? Qu'en savons-nous réellement de ces intéressés et de leurs intérêts ? Sommes-nous si certains que ce monde torve soit si limpide que, par exemple pour notre auteur, le délirium psychologique puisse expliquer absolument toutes ces décisions idiotes, mais pourtant d'une coloration quand même tellement uniforme pour que l'on s'y intéresse au moins un petit peu ?
La psychologie est branque là aussi, le témoin en est l'incapacité de simplement envisager qu'un tel scénario soit possible, ceci uniquement pour l'avoir un jour qualifié de complotiste. Savoir s'arrêter n'est certes pas une qualité que l’on puisse aisément attribuer au complotisme, mais ne pas savoir commencer est sans doute la pire des pierres d'achoppement de l'anti-complotisme, ce pur automatisme, ce conditionnement tenu manifestement en place par la peur du ridicule et de l'ostracisme. Il est vrai qu’à ce prix là, on peut espérer passer sous les fourches caudines, de plus en plus à ras de terre, du système et qu’il est malavisé, là aussi, de penser à la place de l’autre, n’est-ce pas ?
mumen
03/06/2018
Votre pensée n'est pas en cause ici. Votre style, oui (j'en suis ici l'horrible critique dévoué), qui va jusqu'à abriter la première d'un rempart infranchissable, on se demande pourquoi, ou bien alors on se demande comment.
Qui peut ici témoigner avoir *su* lire les Grâces de Grasset ? Qui ? C'est une vraie question.
Pas moi, ce n'est pas faute de m'y atteler, avec attente et même attente prédisposée très favorablement, presque gourmande, attente de clarté, d'angles différents, de visions fulgurantes comme j'y suis accoutumé sur dedefensa, mais sur un vaste pan de l'histoire, à distance méta, comme on peut s'y attendre. Mais c'est désolant, au bout de quelques phrases, même pas quelques pages, je ne sais pas ce que j'ai lu, pourtant aucun mot ne m'est inconnu, aucune tournure ne m'est étrangère.
Ce n'est pas comme ça qu'on emmène un lecteur sur le long chemin de centaines de pages de concepts décalés et construits. Comprenez qu'un livre difficile se laisse quand même aborder par la lenteur, pour moi ce peut être une page ou deux par jour. Mais là, non, une page ne me dit rien. Parfois un éclair surgit, comme au hasard, aussitôt refermé dans ce que je perçois comme confusion. J’ai rarement vécu cela par ailleurs, cette lecture décourageante qui n'a pas l'excuse d'un hermétisme de protection. Voici pourquoi la deuxième Grâce s'est si peu dépotée : la première est imbitable. J'ai fini par l’acquérir, la seconde, puisqu'elle contient, réfère sans ambage, ce qui m'importe, je l'ai su par un extrait - parfaitement lisible, lui. Le découragement est le même. Suis-je un lecteur velléitaire, incapable d'adaptation, de concentration dès que ça se corse ? D’où la question à vos lecteurs. Et ainsi, quid de la troisième Grâce à venir, que pourtant je persiste à espérer malgré cela ? Je le répète, la pensée n'est pas en cause, c'est elle qui est espérée.
Ceci dit, votre roman est d'une autre trempe d'écriture. Il est lisible et parfaitement agréable, témoin d’une époque presque disparue, nous rapprochant de certaines atmosphères très particulières, pour aller vite, de Le Carré à Maltèse, le marin, tout en restant, comme eux, ancré dans cette sale petite réalité. Dommage pour mes conceptions de lois de l'attraction de la pensée, un roman admet l'étayement par le vide. Le vôtre n’y coupe pas. La lecture de romans est un passe-temps qui peut éventuellement apprendre des choses, et FNK est de ceux-là, de ceux qui apportent des choses. Comment faire la part du vrai dans un roman ? C’était mon premier depuis deux décennies, et la réponse est toujours la même : on ne peut pas.
Je ne parle pas des Âmes. Je ne suis pas attiré par des photos avec des textes. Peut-être que, par affection et pour combler une incertitude, il viendra un jour tenir compagnie à quelques autres épaisseurs de feuilles reliées ensembles et encartonnées pour faire sérieux, qui sont entassées sans ordre sur mes étagères.
Une chose est certaine, sur ces dernières le meilleur de ce Mr Grasset ne trône pas, ne peut trôner tant il est improbable que quelques immatériels méga-octets de billets, aussi mémorable fussent-ils, ne puissent jamais tenir en équilibre sur elles, ne puissent résister à l'infime souffle d'air qui se produit simplement lorsque l'on marche à côté d'elles. Vous êtes fait de cela, Mr Grasset, ces quelques méga-octets d’immatière, subtilement organisée en billets, selon un schème inventif, original, qui n'appartient qu'à vous, qui est vous. Peut-être que vos trois Grâces sont en puissance, qu’elles seront un jour comprises, et, en quelque sortes "traduites" ou commentées quand votre flux électronique sera éteint, ce qui arrivera sans doute, vous devinant, peu après que le soit votre souffle.
Je me suis fâché un jour, je suis revenu vous soutenir un autre jour. Sans doute je vous trouve parfois trop "ceci" ou pas assez "cela", mais en tout cas, le plus souvent indispensable et à votre digne place, celle que vous avez créée de toutes pièces, à votre mesure, c'est assez unique et rarissime pour le mentionner.
D. M.
03/06/2018
Je vais vous confier une petite anecdote. Peu de temps après le Nouvel An, après que j'eusse offert, disons par courtoisie, quelque présent à une dame, cette dernière se mit alors en tête, sur un instant d'enthousiasme, de m'offrir un livre en retour, connaissant un peu mon goût pour la chose. Mal lui en a pris! Où donc trouver un livre qui fût digne qu'on pût l'acheter? Quel auteur? Quel best-seller de la philosophie? Quel Maître de la pensée? Après bien des recherches, me confia t-elle en même temps qu'un autre et joli petit présent, elle dut se résoudre à renoncer à la folle entreprise, ne voyant visiblement dans les « nouveautés » que des médiocrités qui ne méritaient pas qu'on prît le risque de les offrir. "Que lisez-vous en ce moment?" m'interrogea t-elle après m'avoir présenté ses excuses embarrassées. « Un Philippe Grasset », pensai-je en moi-même, comme pour répondre à cette autre question de savoir quel était l'auteur dont il fallait se procurer les livres, tandis que je l'assurais de ma compréhension et que je me confondais en remerciements, en lui disant qu'il était fort ardu de trouver un auteur digne de ce nom à notre époque, et que je me tournais plutôt vers les classiques, « source inépuisable… »
....Plus on a de talent, plus on a de génie ou "d'intuition haute", pour reprendre votre expression, et plus on est condamné à cet exil intérieur, à cette solitude, à cet abandon, à devenir même un étranger dans son propre pays…. C'est terrible, mais c'est grand, c'est noble, c'est beau.
Et c'est normal non? Dans une société sans esprit… Où sont les Mozart, les Praxitèle, les Victor Hugo, les Einstein, les Lavoisier, les Pasteur? Où est Socrate, où est Aristote? Et quel triomphe cette société pourrait-elle leur offrir? Un flash télévisé entre deux réclames? Un mélange du plus haut et du plus bas, comme après qu'une bombe eût brisé un chef-d’œuvre dont les fragments se mélangeraient finalement à ceux du mur?
« Vous ne vivez pas dans le siècle d'Alexandre... » aurait pu vous dire Plutarque.
… « Archestrate, poète agréable, vivait pauvre et méconnu :
« Si tu avais vécu du temps d'Alexandre », lui dit quelqu'un, « il t'aurait donné pour chacun de tes vers une île de Chypre ou une Phénicie.»
Thierry Videlaine
03/06/2018
...de l'auteur et de Jean-Pierre Petit.
Et ne pas oublier que la première caractéristique des premiers de la classe est dene pas chercher à comprendre. Ils apprennent par coeur ce qu'on leur dit et c'est tout.
Voyez Emmanuel Macron le premier de la classe compulsif dont le trait de caractèreb principal est ... une incroyable naïveté.
jc
03/06/2018
Dans "Occident versus (extrême) Orient" j'ai fait l'analogie entre les 16 morphologies archétypes de Thom et les 64 idéogrammes de l'hexagramme. Depuis que je me prends pour Champollion* j'essaye de voir comment aborder le problème de les comparer. Ce qui suit est peut-être une voie féconde.
Je suis convaincu que la théorie thomienne des catastrophes tire son origine de l'analogie (géniale!) entre la différenciation biologique et la différentiation des fonctions. Dans SSM (2ème ed. p.34) Thom donne l'exemple d'une fonction de deux variables x et y (à coefficients indéterminés) qu'il développe en série de Taylor. On remarque alors que si on dérive formellement cette fonction sans tenir compte de l'égalité des dérivées croisées (ce qu'on fait classiquement) on tombe sur l'arbre binaire dont le niveau n est le n-gramme chinois.
Bien entendu la correspondance sera 0<->x**<->yin et 1<->y**<->yang (en souvenir de xx femelle et xy mâle).
Remarques:
1. On trouve la lèvre parmi les morphologies archétypes de Thom (cf. MMM p.163) et parmi les hexagrammes (27).
2. Ma catastrophe favorite est depuis longtemps la catastrophe double fronce***. Pour moi c'est l'épousaille d'une fronce yin (de potentiel x⁴) et d'une fronce "yang" (de potentiel y⁴), épousaille fortement couplée, fortement synergétique parce que le déploiement universel (algébrique) de la double fronce est de dimension 8 alors que le déploiement "découplé est seulement de dimension 4 (2+2).
3. Avec ma lecture "double fronce" les hexagrammes 63 et 64 font assez "papa et maman s'aiment tendrement"...
* Thom: "Pourquoi ne pas considérer toute morphologie comme un langage qu'il nous appartiendrait de déchiffrer?"
** Occident: la fin d'un cycle
Orient: le début du cycle suivant
Début et fin que Thom associe à la catastrophe "pli" (je croyais avoir bien compris ça) ou plus précisément (cf. AL p.393) à la "queue d'aronde" (je ne comprends pas pourquoi).
*** C'est aussi la catastrophe favorite de certains (anthropologues entre autres) qui y voient une interprétation possible de la formule canonique du mythe de Lévi-Strauss:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Formule_canonique_du_mythe
jc
03/06/2018
0. Introït*: En avaaant! Marche! 010101…
J'ai envie de le mettre dorénavant*** en jingle de mes commentaires, jingle fait pour renvoyer pavloviennement le lecteur à l'image du peuple-esclave de France avançant au pas cadencé encadré par deux rangées de robots.
1. (suite du .0) Je pense qu'il est plus adéquat d'opposer l'ordre artificiel de Macron (et non le néant virtuel) au chaos réel de Trump.
2.
"Le Yi-King ou Livre des transformations de l'archaïque magie chinoise apporte l'image la plus exemplaire de l'identité du Génésique et du Génétique. La boucle circulaire est un cercle cosmogonique symboliquement tourbillonnaire par le S intérieur qui à la fois sépare et unit le Yin et le Yang. La figure se forme non à partir du centre mais de la périphérie et naît de la rencontre de mouvements de directions opposés. Le Yin et le Yang sont intimement épousés l'un dans l'autre, mais distincts, ils sont à la fois complémentaires, concurrents, antagonistes. La figure primordiale du Yi-King est donc une figure d'ordre, d'harmonie, mais portant en elle l'idée tourbillonnaire et le principe d'antagonisme. C'est une figure de complexité."
— Edgar Morin, La Méthode 1. La Nature de la Nature, p. 228, Seuil, Paris, 1977.
Selon mon unique recherche (Wikipédia!) sur l'hexagramme, les chinois semblent le représenter "classiquement" en damier 8X8. Le matheux occidental de base que je suis, vaguement au courant -à son corps défendant- des progrès de l'informatique, le voit linéairement comme sixième (hexa…) niveau de la structure arborescente binaire canonique dont le premier niveau est le monogramme à deux éléments 0 (symbolisant le yin) et 1 (symbolisant le yang, le deuxième le digramme à 4 éléments 00,01,10,11, etc.
Avec ces conventions le 010101 de l'introït devient le dernier (64) du tableau signifiant "Avant l'accomplissement" et non en marche au pas cadencé. Raté*. Par contre la lecture de l'hexagramme nous renseigne que "la marche" (10) est associé à 110111 et "le pouvoir d'apprivoisement du petit" (9) est, quant à lui, associé à 111011. Bingo**.
* Je ne m'appelle pas Jean Champollion.
** Je m'appelle Jean Champollion.
*** Je vais le faire!
jc
02/06/2018
Pour moi Trump et Macron sont des présidents-Système, dans le sens où leur horizon de pensée est borné par le pragmatisme (plutôt Trump) et le positivisme (plutôt Macron).
De plus en plus de gens sont maintenant convaincus de l'effondrement du Système et commencent à se poser la question du comment. Dans l'hypothèse où le problème se réduit à un affrontement entre la tendance "nationaliste et protectionniste" (que perso je qualifie de mondialiste) représentée par Trump et la tendance globaliste représentée par Macron, qui va survivre à l'effondrement? La tendance "chaos réel" symbolisée par Trump ou la tendance "néant virtuel" symbolisée par Macron?
Ma position est que c'est la tendance Trump, celle de la mondialisation, qui va gagner le match (mais le pygargue US va y laisser beaucoup de plumes). Je vois en effet ce match comme un match Nature-Culture, quelque chose comme un "Saint Georges terrassant le Dragon" à l'envers, où c'est ici la nature naturelle symbolisée par Trump qui terrasse la culture artificielle symbolisée par Macron, avec un Macron dans un rôle plus que jamais Système et Trump dans un rôle "antiSystème malgré lui". Je précise un peu.
L'énarque Macron m'apparaît comme un exécutant docile (voire dévoué) aux ordres des allemands et des anglo-saxons. J'aime le surnommer Régis car, au fond, c'est pour moi un régisseur qui régit la france (avec beaucoup de zèle!) pour le compte de ses maîtres. Tout me paraît artificiel dans son attitude: charisme artificiel, aplomb artificiel, discours artificiel, symbolique artificielle, et, the last but not the least, intelligence artificielle. Un pur produit de la culture totalitairement artificielle (la pensée unique) et de la sélection qui va avec. (Tout ça pour rembourser en monnaie artificielle des dettes (odieuses!) créées artificiellement…)
Au contraire je sens chez Trump une qualité pour moi fondamentale: il pense et agit comme il est. Pour moi The Donald est même une "nature" car je trouve qu'il se dégage de ce type une énergie vitale qui n'est en rien artificielle. Je le vois comme un instinctif (plutôt qu'un pragmatique): c'est son côté anti-Système.
Trump et Macron sont-ils intelligents? Oui bien sûr, ils sont même tous les deux très intelligents. Mais tout dépend de la définition que l'on donne de l'intelligence*.
Macron est très intelligent selon la définition* qu'en donne le Système: il a été sélectionné "élite" selon les critères du Système, donc il est très intelligent. Point barre.
L'anecdote suivante me permet d'introduire la façon dont je vois l'intelligence de Trump. Il y a longtemps (20 ou 30 ans?) j'ai vu une émission télévisée où quelques "savants connus" flanqués de François Cavanna** comme "candide" subissaient devant les téléspectateurs un test de QI, test remporté haut la main par Cavanna. Quand l'animateur de l'émission, visiblement étonné lui-même du résultat (à l'époque le direct était réellement direct…), lui a demandé comment il avait fait, Cavanna lui a répondu: "Il suffit de se mettre dans la peau du con qui a posé les questions". Peut-être Macron a-t-il eu ses diplômes en appliquant la technique Cavanna? Au flair, j'en doute fortement.
Ce qui m'intéresse dans cette anecdote c'est la définition que Cavanna donne de l'intelligence. Car c'est exactement celle que propose Thom: "L'intelligence est la faculté de se mettre dans la peau des autres".
Et je pense que c'est avec cette définition-là que Trump est très intelligent (dans son champ de compétence, selon moi très restreint quand même!). Je le vois comme un étalon mustang, mâle dominant, qui a l'intelligence instinctive de celui qui joue correctement son rôle de dominant: coup de dent par ci (sanction…) dans la croupe d'une jument récalcitrante, ruade par là (pan-pan boum-boum…) dans la tête d'un autre mâle osant le défier.
Quid côté niveau intelligence?
S'il s'agit de l'intelligence naturelle, "à la Thom", j'ai proposé jadis de la situer par rapport aux degrés de liberté (somme du nombre de variables internes et externes) des catastrophes thomiennes c'est-à-dire:
pli:2, fronce:3, queue d'aronde:4, papillon et ombilics elliptique ou hyperbolique:5, ombilic parabolique:6, double fronce:9.
Avec cette échelle de notation j'attribue la note 3 à Trump car la fronce est associée par Thom à la dynamique prédateur-proie que Trump suit instinctivement. Je ne sais pas combien Macron est coté avec cette échelle tant son intelligence me semble artificielle.
Quant à la note-Système de l'intelligence-Système des nations (ou ce qu'il en reste) et donc de leurs dirigeants, c'est bien sûr le DJ et le CAC qui la donnent.
* ça vaut la peine de lire ce qu'écrit Wikipédia à ce sujet!
** à l'époque rédacteur en chef de Hara-Kiri (ou Charlie Hebdo)
Laurent Caillette
02/06/2018
Merci David Cayla, en élevant la vitesse au carré je trouve 1,5E10 J soit 3,5 t de TNT. On se rapproche donc de la puissance d'une bombe nucléaire.
Bien sûr merci à Tino Candela d'illustrer la posture "circulez y'a rien à voir" qui est bien celle que que je souhaite critiquer. "Oh bon les Russes ont fait un truc jamais vu mais on sait pas trop quoi mais ça existait déjà vous savez, n'allez surtout pas évoquer leur supériorité technologique ça serait de la superstition." Vu la tartine que je mets sur Aurora je pensais plus me faire allumer sur le thème "Arrêtez avec le mythe de l'arme secrète dont disposent les USA depuis 25 ans."
Autrement dit et pour reprendre l'approche psychologique chère à de defensa, je constate que les sciences du fonctionnement de l'esprit finissent toujours par prendre le pas sur les sciences dures.
Concernant la MHD, l'article de Wikipedia cite plusieurs articles parus dans les années 70. Depuis, la capacité de générer des champs magnétiques intenses a considérablement évolué avec la découverte de nouveaux matériaux supraconducteurs. Mais ces progrès n'ont pas été suivis de réévaluation de la pertinence de la MHD dans le domaine civil.
Les missiles balistiques à grande portée atteignent bien des vitesses proches de la vitesse orbitale, mais dans leur phase descendante leur passage en air dense est très bref (10 s selon Wikipedia). Donc ils n'ont pas le temps de trop s'échauffer. En contrepartie leur capacité de manœuvre est très limitée.
Un véhicule orbital capable de manœuvrer en air dense — comme la Navette spatiale — commence par perdre autant de vitesse que possible. Durant cette phase il n'est pas question de planer mais juste de freiner en présentant la surface protégée par le bouclier thermique. Le vol plané n'est possible qu'à partir du moment où la vitesse ne cause plus trop d'échauffement sur les surfaces non-protégées.
Il faut garder à l'esprit que toute manœuvre entraîne des frottements supplémentaires, donc un ralentissement supplémentaire et un échauffement supplémentaire. Un bouclier thermique ne fait que répartir la chaleur dans le temps (et dans l'espace, avec un bouclier qui se désagrège). Le bouclier n'empêche pas le ralentissement lié au frottement.
Pour résumer, les ogives des missiles balistiques intercontinentaux traversent un air dense à vitesse hypersonique parce qu'on ne leur laisse pas le temps de s'échauffer. Il y a des véhicules orbitaux qui manœuvrent en air dense, mais seulement après avoir ralenti très en-dessous de l'hypersonique, selon une trajectoire très précise qui exclut toute manœuvre.
Un projectile hypersonique préservant sa vitesse et sa capacité de manœuvre en air dense ? Je maintiens que cela ne ressemble à rien de connu. Mais le vrai sujet d'émerveillement c'est qu'il passe totalement inaperçu.
EricRobertMarcel Basillais
02/06/2018
J'ai remarqué une activité anormale ces temps ci sur le net de M. JPP via des videos youtube. Cela faisait longtemps qu'il avait éteint toute activité sur son site. Pendant longtemps JPP s'est aussi spécialisé sur les OVNIS et la MHD était la technologie des OVNIS selon l'ouvrage cité en titre de ce post. Cette fois-ci, il ne parle pas des "petits gris" particulièrement odieux avec l'Humanité. Tant mieux ! J'ai toujours sa bonette à réseau, pour diffracter la lumière MHD qui viendrait à ma rencontre en ces temps guerriers . J'avoue que j'ai payé pour voir…. et j'ai vu! (sans bonette)...
Franck du Faubourg
02/06/2018
Le post de Tino Candela considérant que cet article était "indigne de Dedefensa" m'a fait bondir, car s'il y a bien quelque chose dont le vulgus pecum est tenu dans l'ignorance, c'est le (très) vaste champ d'exploration et développement technologique potentiel - ou avéré mais mis en sourdine, ou consigné - pour lequel il nous est doctement expliqué que…ce qu'on utilise est ..TINA.
En plus, cet article permet de raviver un débat trops souvent étouffé.
Donc bravo et , finalement, merçi à Tino Candela de donner la réplique!
Nous connaissons tous - au moins dans les grandes lignes - l'histoire fabuleuse de Tesla. Malheureusement, nous connaissons moins le résultat de ses travaux et recherches dont beaucoups sont apparemment soigneusement occultées
Si les Tino Candela, en qualité d'ingénieurs pouvaient participer à la mise au grand jour de ces découvertes, ce serait un grand pas en avant pour la Connaissance. Perso je suis preneur!
https://www.youtube.com/watch?v=RPa0s-fXmQg
Aussi; on peut taper sur les erreurs de calculs de Laurent Caillette si on veut, mais il serait plus intéressant de commenter les travaux de Jean Pierre Petit, qui a beaucoup à dire.
En ce qui me concerne, bien loin des MHD, je me borne a reluquer à mes moments perdus une vieille maquette de "générateur magnétique" faite avec trois bouts de bois et une poignée d'aimants néodymes dont la puissance d'attraction n'a pas vieilli , soulevant imperturbables une barre d'acier depuis 20 ans sans fatigue..
Ca en fait des Watts!
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