Christian Feugnet
02/06/2018
J en subit l'effet en ce moment , suis en expectative . J'observe , en surfeur de la finance , l'écume , des trés grosses vagues , en tourbillon , qui permet de les contourner . En passant sous l'écume .La vague pas possible .
Je veux dire le mouvement des valeurs refuges , ( or , pétrole , cryptos ) en expectative , elles aussi , Elles attendent fin juin : la promise augmentation des taux par le fed ( implicite la réduction du Quantitaviv Easing ) . la normalisation du Systéme , l'exeptionalité US , encore possible ou pas ?. Surement pas le dernier épisode mais significatif . Ont ils toujours le controle , cahin caha ?
Les futures pour juin ( voix du systéme disent que oui ) , sauf que les sous jacents vont des fois en sens inverse , et semblent l'emporter , faudra t il attendre le gong ?
Christian Feugnet
02/06/2018
Juste un ajout , traité jusqu'à maintenant comme négligeable mais qui le devient moins avec les élections Italiennes et les immigrés , nouveau type . La perseptive de 25 milliards d'Afticains , toutes choses égales par ailleurs . Question , existence , indépendance Européenne ( France incluse ou pas ) entre Russes , Chinois , Américains , tous portés à notre bonheur .
Laurent Caillette
01/06/2018
Bonjour Tino Candela,
Pour ce qui est de la torpille Shkval j'en faisais mention non pas comme exemple d'utilitsation de la MHD mais comme exemple de gainage pour limiter les forces de frottement à grande vitesse.
Concernant la puissance dégagée par l'impact, si on applique à une masse d'une tonne :
E = 1/2 mv2 = 0.5 × 1000 × 20.000 / 3,6 ~= 2,8E6 J
D'après Wikipedia, la puissance de la bombe d'Hiroshima est de 6,3E13 J donc il manque quelques zéros. L'impact de certaines météorites est parfois comparé à celui d'une bombe atomique mais là effectivement on en est loin.
« On ne peut pas modifier l'écoulement des fluides avec les Forces de Laplace. » Si le fluide est conducteur, qu'est-ce qui empêche les Forces de Laplace de s'appliquer ? Là il faudrait argumenter parce que vous êtes en train d'affirmer que la MHD n'existe pas.
Considérez-vous que l'annonce de Poutine est une tromperie ? Si ce n'est pas la MHD qui permet d'obtenir les caractéristiques annoncées, vous avez une autre idée ? Indépendemment de cela, vous trouvez normal que personne ne cherche à savoir comment ces armes fonctionnent ?
jc
01/06/2018
https://www.youtube.com/watch?v=_tEABSuLjNc (40')
https://www.youtube.com/watch?v=jE4SYgs3AKs (60')
https://www.youtube.com/watch?v=MiX0SV9rPtc (180')
Je suis un fan du "savanturier" JPP (c'est ainsi qu'il se définit). J'admire l'audace de sa pensée et son talent pour expliquer simplement ses idées (qu'il fait passer par ses BD disponibles gratuitement sur son site).
J'admire ses dons géométriques qui lui ont permis de retourner la sphère (démontrée comme possible par le mathématicien médaillé Fields Stephen Smale).
J'aime son humour et sa "naturalité" (cf. en particulier le compte rendu qu'il fait de ses rencontres avec Lacan):
https://www.jp-petit.org/nouv_f/lacan_jpp.pdf
Tino Candela
01/06/2018
Cher Monsieur Grasset,
Je suis ingénieur et je proteste contre ce tissu de mensonge et d'ânerie destiné à tromper ceux dont la culture scientifique n'est pas la spécialité. Cet article est indigne de dedefensa.
Je cite l'article : "[...] on pourrait penser que la MHD dispose d'un potentiel industriel hallucinant, donc si elle n'est utilisée dans aucun procédé industriel civil c'est qu'il y a une raison." Et en effet il y a une bonne raison : Ce n'est pas vrai.
Non, on ne peut pas modifier l'écoulement des fluides avec les forces de Laplace, non on ne peut pas générer de l'électricité directement avec un jet de gaz ionisé, non on ne peut pas ralentir le flux d'air avant d'alimenter un turboréacteur, non le principe de fonctionnement de la torpille Shkval n'a aucun rapport avec cette soi-disant MHD, non la puissance de l'impact d'un projectile volant à 20000 km/h n'est pas (loin s'en faut !) celle d'une petite bombe nucléaire.
La seule chose que l'on sait faire, c'est modifier l'écoulement d'un fluide ionisé avec des champs magnétiques, c'est très connu, pas nouveau, et ça consomme une puissance électrique importante pour de faibles effets.
Monsieur Grasset, qui vous a convaincu de publier ça ? Je me tiens à votre disposition pour évaluer la valeur scientifique de futur article comme celui-là que vous trouveriez intéressant.
Bien cordialement.
jc
01/06/2018
L'idée de ce commentaire m'est venue de l'introduction de l'article Wikipédia sur "Le règne de la quantité et les signes des temps":
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_R%C3%A8gne_de_la_Quantit%C3%A9_et_les_Signes_des_Temps
"Pour Guénon, l'histoire n'est que le reflet d'un vaste processus cosmique prenant lui-même sa source dans la dimension métaphysique, intemporelle. (...) dans la pensée de Hegel, le mystère intemporel de la non-dualité, de la « coïncidence des opposés », que l'on trouve chez Guénon, est remplacé par « une dialectique temporelle de la thèse et de l'antithèse ». (...) cet enfermement dans le temps de la condition humaine en opposition à la « perspective métaphysique » de Guénon se poursuivit avec le Martin Heidegger d'Être et Temps. Pour Guénon, un tel enfermement de l'histoire dans le temps coupé de toute réalité transcendante prend une dimension satanique qui explique la chute du monde moderne (...)."
Pour résumer: les guénoniens ne portent pas Hegel dans leur coeur (l'utilisation du moteur de recherche de Dedefensa le confirme).
Je n'ai rien lu d'Hegel et n'en lirai certainement rien. A ma connaissance Thom ne lui consacre que quelques mots, laissant à Jean Largeault de dire tout le mal qu'il pense de l'idéalisme allemand (cf. la préface d'Apologie du Logos).
Je cherche seulement à tester ici mon nouveau joujou: le yin-yang.
L'idée que je me fais du site Dedefensa est que c'est un site fréquenté plutôt par des Yang (parmi ceux qui s'expriment). Or, pour moi, le mouvement, le temps, Héraclite, sont fondamentalement Yang alors que l'espace, l'intemporalité, Parménide sont Yin. A mon avis Thom est fondamentalement Yin*, c'est un topocrate. Ce que j'ai lu de Guénon, en particulier son attirance pour la géométrie -donc pour l'espace- et sa répulsion pour le nombre (au moins le nombre profane) me font le classer également Yin. Et par contre-coup, la citation ci-dessus me fait cataloguer Hegel comme Yang.
Mais Guénon n'a pas l'air d'avoir grande considération pour la matière (c'est le moins qu'on puisse dire!), matière que je classe Yin sans hésiter. J'y vois comme une contradiction…
* Corroboré par ce que j'ai entendu d'une psychanalyste lacanienne qui qualifiait de féminine la pensée thomienne.
jc
01/06/2018
Selon moi toute élaboration d'une constitution du monde doit être fondée sur ce qu'il y a de commun en l'homme (sur ce qu'est l'Homme), et donc ne peut ignorer ce que nous indique la Tradition.
Je découvre la pensée chinoise "yin-yang" et, dans l'optique précitée, je tente de voir ce qu'elle peut avoir de commun avec la pensée occidentale. Je découvre que la pensée binaire yin-yang se déploie en trigrammes et hexagrammes, en lesquels apparaît toute une symbolique qui ressemble à une sorte de spatialisation de la pensée.
Or spatialiser la pensée est pour Thom l'ambition ultime de la théorie des catastrophes (cf. par ex. AL p.409). La comparaison des 16 morphologies archétypes de Thom (cf. SSM 2ème ed. p.312) et des 64 hexagrammes chinois me semble intéressante (je ne sais pas si une telle étude a été tentée).
Pour le fun (peut-être pas tant que ça!):
l'hexagramme "Marche" (10) jouxte l'hexagramme (9) "Le pouvoir d'apprivoisement du petit" ...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hexagramme_Yi_Jing
jc
01/06/2018
En consultant ma version papier de l'EU (ed. 1990) je me suis aperçu que Guénon n'a pas d'article ni dans le corpus ni dans l'index. Il apparaît cependant dans quatre articles: ésotérisme, théosophie, tradition et tolérance.
Puisque mon ambition ultime* n'est rien moins qu'une constitution pour la civilisation à venir -pour moi inéluctablement globale -ou, si on veut, mondiale- et puisque toute constitution concernant le "vivre ensemble" ne peut éviter d'aborder le problème de la tolérance (même si, in fine, c'est pour décider de l'ignorer), je me suis précipité pour lire ce que disait Guénon à ce sujet. Pour le confronter à ce que nous concocte la concurrence progressiste sociétale emmenée par les Soros, Attali et consorts (François?, Macron?).
Guénon apparaît dans la dernière partie intitulée "Une idée sans concept pour fonder la tolérance (le titre de l'article signé Bernard Guilllemain est "L'idée de tolérance"). Cette dernière partie commence par le constat par l'auteur de la difficulté du problème de la tolérance: "Il n'y a pas d'idée de tolérance si par là on entend un concept susceptible d'une définition non contradictoire.". Première phrase qui me remplit d'aise car elle renvoie directement au titre de l'article des philosophes belges Lambert et Hespel: "De la topologie de la conciliation à la logique de la contradiction.", que je considère comme très important**.
Guénon apparaît en compagnie de Schuon comme converti à l'islam, islam introduit comme suit par Guillemain:
"Nul doute que l'islam se montre essentiellement favorable à la tolérance puisque le coran (sourate XVI, 92-93) se présente moins comme une révélation originale que comme la reviviscence d'une Tradition éternelle, déjà contenue dans les enseignements de Moïse et de Jésus, qui s'identifie à la parole de Dieu, mais que les juifs et les chrétiens vivent souvent mal."
Voilà ce qui est dit de Guénon:
"Guénon a particulièrement développé l'idée d'une "tradition primordiale" qui n'est pas sans analogie avec le Palaios Logos de Clément d'Alexandrie. Il a vigoureusement insisté sur la nécessité de respecter les différentes formes qui véhiculent la Tradition. (...) Guénon enseigne que, plus l'initié s'approche de l'identité suprême, plus il doit rejeter toute tentation de synthèse ou de mélange, plus scrupuleusement il doit respecter la forme particulière où il a cherché l'illumination (Aperçus sur l'initiation, chap. VI et VII)."
* Je suis (très) prétentieux (un prétentieux étant un ambitieux qui n'est pas à la hauteur de ses ambitions).
** Je l'ai signalé à Laurent Lafforgue (mathématicien médaillé Fields, catholique affiché, délaissé au profit de Cédric Villani pour faire partie de l'académie pontificale des sciences…).
jc
31/05/2018
La façon dont les mathématiques apparaissent dans l'oeuvre de Guénon intrigue doublement le matheux contemporain de base que je suis. D'une part par les raisons qui font que Guénon s'intéresse aux maths. D'autre part par l'argumentation qui justifie ses affirmations.
Pourquoi tant de maths dans l'oeuvre de Guénon? Mes premières lectures en grande diagonale (je ne sais pas si j'irai plus loin) me confortent dans l'idée que Guénon aurait sans doute fait sienne l'affirmation d'Alain Badiou selon laquelle "l'ontologie c'est les maths" (ainsi les titres d'un grand nombre de chapitres de "Le symbolisme de la croix" vont dans ce sens).
En ce qui concerne l'argumentation le matheux contemporain sera dérouté par des justifications du genre "c'est vrai parce que c'est universellement attesté par les différentes traditions". Bien entendu Guénon aurait par de tels propos automatiquement été exclu de la communauté mathématique de son temps, comme Thom s'en est exclu lui-même -volontairement- en écrivant: "Dans cette confiance en l'existence d'un univers idéal, le mathématicien ne s'inquiétera pas outre mesure des limites des procédés formels, il pourra oublier le problème de la contradiction.".
(On notera qu'on a là trois penseurs (Guénon, Thom et Badiou) pour qui retisser le lien entre maths et philosophie -distendu depuis Aristote- est important, voire essentiel.)
La façon dont Guénon aborde les rapports entre le temps et l'espace dans "Le règne de la quantité" est un régal pour l'esprit (au moins le mien): prendre comme point de départ le rapport entre Caïn le sédentaire et Abel le nomade, interpréter le meurtre d'Abel par son frère en terme d'évolution cercle vers carré (sédentarisation=solidification) est déroutant pour le scientifique contemporain (matheux ou physicien), c'est le moins qu'on puisse dire. Et enchaîner sur le temps qui se change en espace (chap. XXIII) laisse Jean-Pierre Petit et sa généralisation de l'équation d'Einstein loin derrière côté audace de la pensée (sur un sujet limitrophe).
En suivant Guénon l'espace est continu donc yin (le nomadisme c'est "no limit"). Et le temps est yang (sédentaire=borné).
Mais pour Thom c'est le continu qui est l'être premier et le rapport discret-continu (qui domine selon lui toute la pensée) implique que dans le rapport espace-temps c'est l'espace qui est "primitif" par rapport au temps. Or, dans la cosmogonie thomienne, l'être premier est le temps et non l'espace (cf. AL pp.314 à 331)... Il faut que je rumine ça (mais, à première vue, je donnerai plutôt raison à Guénon).
jc
31/05/2018
Dans l'acquisition des connaissances la "Science Moderne" ne valide que celles vérifiées par l'expérience. Le point de départ de cette attitude est peut-être dû à Newton dont la théorie révolutionnaire à l'époque a été tant bien que mal acceptée parce qu'elle était validée par l'expérience. C'est, je crois, le sens qu'on peut donner à son fameux "Hypotheses non fingo": "Je ne feins pas d'hypothèses (métaphysiques?)" ("Je m'en fous parce que ma théorie est validée expérimentalement"?).
Dans le cas du mouvement des planètes l'expérience ne peut être une expérimentation au sens que l'on donne à ce mot depuis Claude Bernard(?). Mais le fait que l'on retrouve les lois de Képler et que les résultats théoriques recoupent les observations consignées dans les éphémérides font que sa théorie est considérée comme étant validée expérimentalement. Depuis plus récemment, grâce(!) à la puissance de calcul des ordinateurs, certaines théories sont dorénavant validées statistiquement. C'est l'extrême limite que se permet la "Science Moderne" pour estampiller une connaissance de son sceau.
Il ressort de ce qui précède que nombre d'expériences mentales ou spirituelles n'ont pas droit à l'estampille du "Scientisme" Moderne" car, pour lui, seuls valent le positif et l'expérimenté. Exeunt l'Intuition et la Tradition. Ainsi, en désespoir de cause(?), Thom en vient à écrire qu'il faut lire son oeuvre comme un roman de science-fiction* (et peut-être Grothendieck écrit-il également des choses de ce genre). Quant à la Tradition on pourra lire dans "Le règne de la quantité..." (et sans doute ailleurs) ce que Guénon pense de ce "Scientisme".
La vérification expérimentale par nos cinq sens (augmentés par la quincaillerie: microscopes et téléscopes, microphones et haut-parleurs, détecteurs de tout poil, etc.) et les expériences mentales strictement encadrées par la déesse raison (toujours invoquée, jamais définie), voilà l'horizon que le "Système" nous interdit de dépasser, voilà la prison dans laquelle "Il" s'efforce de nous enfermer**.
* Cf. Topoï de l'utopie: https://www.ecole-alsacienne.org/CDI/pdf/1301/130112_THO.pdf
** Je ne serais pas étonné si j'apprenais que Wikipédia participe sciemment à cet enfermement.
jc
31/05/2018
Après le point de vue yang, le point de vue yin. Dans le cadre politique.
Depuis longtemps (la nuit des temps?) il y a le toujours finalement usé mais toujours renaissant, inusable donc, "diviser pour régner", fortement yang.
Mais inversement il y a aussi nécessairement un "Réunir pour régner" initial qui finit invariablement(?) par se métamorphoser en un "diviser pour (continuer à) régner", comme on le constate actuellement. En politique le bon sens commande de commencer par un "réunir pour régner" (sauf à aimer les diktats). Autrement dit dans le domaine de la res publica, de la chose publique, c'est "L'acte fondateur (qui) réunit".
Dans une représentation nationale hémicyclique la droite-yang-légaliste et la gauche-yin-légitimiste sont séparées par "le centre" (occupé actuellement par le coucou "En marche"). Ce n'est plus le cas dans une représentation cyclique.
Bien entendu le pouvoir en place fait tout pour diviser; en premier lieu il bâtit une assemblée nationale (chambre des députés et sénat) hémicyclique.
Je suis profondément convaincu que le yin et le yang sont faits pour s'entendre. CONCILIER l'extrême-droite et l'extrême-gauche semble impossible (bien entendu le pouvoir en place, surtout s'il est "au centre" comme il se prétend aujourd'hui, fait tout ce qu'il peut -et il en a le pouvoir!- pour convaincre de cette impossibilité).
Aussi je suis de plus en plus convaincu que le papier "De la topologie de la conciliation à la logique de la contradiction" des philosophes belges Lambert et Hespel dont j'ai parlé plusieurs fois est important, voire très important:
http://virthost.vub.ac.be/lnaweb/ojs/index.php/LogiqueEtAnalyse/article/download/1829/1608
"Ordre, harmonie, équilibre" revient souvent sous le clavier de PhG. pour moi (et j'espère ne pas être le seul) l'ordre est clairement yang et l'équilibre clairement yin. Le problème, vieux comme le monde, est d'harmoniser les deux.
Je le répète, je suis convaincu que c'est possible, je suis convaincu que le yin et le yang sont faits pour s'entendre (par la grâce de Dieu, du GA*, du GG*, tout ce que vous voulez). Car je suis convaincu que ce que l'on ressent (parfois et fugacement) dans notre chair vaut également dans notre esprit, parce que ce sont fondamentalement les mêmes dynamiques qui sont à l'oeuvre).
Badiou: "L'ontologie c'est les mathématiques". La gestation des concepts mathématiques est lente et longue, et leur fécondité ne se juge qu'a posteriori. Les concepts de relation d'ordre (réflexive, anti-symétrique et transitive) et de relation d'équivalence (réflexive, symétrique et transitive) qui se CONCILIENT sur la réflexivité et la transitivité et ne s'OPPOSENT que sur la symétrie/anti-symétrie, sont considérés par les matheux comme fondamentaux et féconds. Pour moi le terrain naturel de CONCILIATION de ces deux concepts est la théorie des catégories (via la transitivité). D'où l'importance que j'attache au papier de Lambert et Hespel.
Nous sommes à un point délicat de l'Histoire, à la fin d'un cycle dirait sans doute PhG. Finies les constitutions gribouillées sur un coin de table, il faut maintenant que de véritables "tronches" se penchent sur le problème. Je n'en fais pas partie.
Je sais qu'il en existe, des "tronches", mais pour l'instant, elles regardent ailleurs…
* GA=Grand Architecte, GG=Grand Géomètre.
jc
31/05/2018
Je suis intéressé par un court papier concernant l'historique de l'influence de la philosophie sur l'église catholique. En particulier quid de la mise à la réforme de Benoît XVI? Causes principielles, dogmatiques (qui m'intéressent) ou autres (qui m'intéressent moins mais qui m'intéressent quand même)?
jc
31/05/2018
Pour Thom l'aporie qui fonde et domine les mathématiques est l'opposition discret-continu:
"Il y a une certaine opposition entre géométrie et algèbre. Le matériau fondamental de la géométrie et de la topologie, c'est le continu géométrique, étendue pure, instructurée, c'est la notion "mystique" par excellence. L'algèbre au contraire témoigne d'une attitude opératoire fondamentalement "diaïrétique". Les topologues sont les enfants de la nuit; les algébristes, eux, manient le couteau de la rigueur avec une parfaite clarté*."
Pour moi le discret, l'algèbre, et dans la foulée, la syntaxe et la métonymie, sont yang alors que le continu, la topologie, la sémantique et la métaphore sont yin.
Bien que je sois pas du tout d'accord avec Badiou ("J'ai proposé une ontologie du Multiple dont l'ultime support est le multiple-de-rien, l'ensemble vide."), je retiens -bien sûr- son "les mathématiques c'est l'ontologie". Et je suis surpris -et intéressé bien sûr- de découvrir la place que Guénon accorde aux mathématiques dans son oeuvre (s'il avait vécu un demi-siècle ou un siècle plus tard peut-être aurait-il accepté, au vu du développement des mathématiques, de faire sienne cette devise…).
Thom ajoute que cette opposition discret-continu domine non seulement les mathématiques mais en fait toute la pensée.
Y a-t-il antériorité ontologique de l'un par rapport à l'autre?
Thom prend nettement position:
"Il ne fait guère de doute que d'un point de vue psychologique (et pour moi [Thom!] ontologique), le continu géométrique est l'être premier."
Dans le cadre yin-yang, l'être premier, "primitif", est, pour Thom, le yin. C'est aussi le cas pour Grothendieck et Guénon.
Extrait de l'Europe buissonnière:
"Alors, puisque nous y sommes, parfois encore, une phrase devenue grave, découvrant soudain une béance, une profondeur ! Lorsqu’il écrit ceci, on dirait qu’il décrit, un presque-trois-quarts de siècle en avance, cette sorte de chose que l'on nomme “féminisme” par convenance et goût des “ismes”, qui est en train de bouleverser notre société et qui, pourtant, décrit une vérité venue du fond des temps et s’élevant contre tous les lieux communs : « Ce n'était pas la première fois qu'il éprouvait les vertus viriles des femmes, leur rudesse, leur sincérité atroce, leur courage, et qu’aux seuls garçons appartenaient la sensibilité, la pudeur voilée, les tristesses secrètes, la vraie tendresse. »
Où se situe PhG?
* Pour moi la topologie algébrique est au coeur des mathématiques; les véritables mathématiciens sont ceux qui jouent au yin-yang (comme d'autres jouent au ping-pong). (Thom: " les mathématiques sont le jeu signifiant par excellence, par lequel l'homme se délivre des servitudes biologiques qui pèsent sur son langage et sa pensée et s'assure les meilleures chances de survie pour l'humanité.")
Christian Feugnet
31/05/2018
Selon mes symptomes préférés d'indications , recoupement , le prix du brent ( Londres , Amsterdam ..., Européen quoi ) s'accroit plus vite que celui du WTI ( New York ) , on est dans le trés court terme , , les nouvelles explicatives c'est 3 mois aprés statistiquement , mais quand méme , çà indique qu'actuellement , çà craint plus en Europe qu'aux US .
kalon
31/05/2018
Si je comprend bien, les soi disantes sanctions américaines envers l’Iran et la Russie soit, en fait, des actions destinée a détruire la cohésion européenne (pour autant que celle çi existe )
Et pourquoi vouloir détruire cette « cohésion » ?
Ben, pour avoir plus facile a prolonger l’occupation de l’Europe occidentale par Washington ! pardi
La Russie et la Chine prêtes à prendre la place des compagnies européennes en Iran
https://fr.sputniknews.com/presse/201805301036592543-russie-chine-compagnies-europennes-iran/
Ces pseudo sanctions ne sanctionneront que l’Europe occidentale
Ils veulent rejouer « Yalta 2.0 » vu que la globalisation est devenue impossible à réaliser !
L’Ukraine échangée contre l’arrêt des relations commerciales avec l’Europe, cela devrait faire réfléchir Vladimir Poutine !
la brigade américaine qui viens de débarquer à Anvers ( +/- 3.500 hommes équipés + chars et véhicules d’intervention ) et qui rejoint la Pologne, n’est, peut être pas là pour emmerder les Russes mais pour autre chose !
Réoccuper militairement l’Europe afin d’empêcher, éventuellement, les velléités de quelques dirigeants à oser « flirter » avec Poutine !
Une brigade de l’US Army transite par la Belgique pour renforcer le flanc est de l’Otan
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_une-brigade-de-l-us-army-transite-par-la-belgique-pour-renforcer-le-flanc-est-de-l-otan?id=9922379
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier