Christian Feugnet
08/06/2018
Au contraire , les commentaires vont se déchainer , grand avenir à ce site et quelques autres ...
Christian Feugnet
08/06/2018
A mon avis le Contrat Social ( international ) tacite jusqu'ici depuis 45 était le suivant : on met en commun nos colonies et nos peuples , aux bénéfices de tous les nantis . La pillule passe auprés des peuples grace à aux progrés techniques qui leur donne l'illusion d'une redistribution . Ces progrés techniques ralentissant , malgré tous le spectacle des machines de communication dans le secteur lui trés croissant des services , au bout de la chaine alimentaire on se trouve de plus en plus mal .
Cas particulier des USA , qui partage son avance au point de la perdre , on est à la rupture du Contrat . Ainsi les Européens révélent leur fond séculaire comme profondément anti-social et pro guerre . çà va étre chaud mondialement et spécialement en Europe ! Parce que les dirigeants européens savent parfaitement , eux qu'à ce jeu , on est perdants , leur escompte est que ce soient aux dépends de leurs peuples , eux se préservant .
jc
07/06/2018
Derrière un drapeau blanc fleur de lis, le président de la république, chef des armées, remonte seul en tête derrière le porte drapeau l'avenue de la Grande Armée renommée avenue Hermès avec derrière lui tous les corps constitués structurant la défense de la nation, tous prêts au sacrifice suprême pour défendre leur pays.
Arrivé à l'Etoile, le défilé bifurque vers le Trocadéro et se dirige vers la cour des Invalides sur la large allée gravillonnée bordée d'arbres renommée avenue des Champs Elysées*. Le cortège s'arrête alors et, après une minute de silence, le président dépose une gerbe à la mémoire des héros de la nation. Le cortège repart vers la place de la Concorde et y stationne, dos au Louvre.
C'est alors que la co-présidente de la république, son épouse, descend lentement l'avenue des Champs Elysées renommée avenue Aphrodite derrière un autre drapeau fleur de lis, avec derrière elle tous les corps constitués représentant celles et ceux qui ont choisi de se dévouer d'une autre façon pour leur pays: services d'urgence, médecins et infirmiers, éducateurs, etc.
Le cortège s'arrête place de la Concorde dos au Louvre. Les deux époux se détachent alors de leur cortège respectif, se rejoignent seuls au centre de la place et s'embrassent.
C'est alors que la chorale républicaine entonne le nouvel hymne national, chanté, où deux choeurs , l'un masculin et l'autre féminin, se répondent et s'entrelacent. Hymne repris par la foule.
Puis le couple présidentiel se saisit d'un micro et déclare: Que la fête commence!
* Dans la mythologie grecque, les champs Élysées sont le lieu des Enfers grecs où les héros et les gens vertueux goûtent le repos après leur mort.
jc
07/06/2018
Pour les chinois la terre est yin et le ciel est yang.
En consultant les "images" Wikipédia "Le règne de la quantité et les signes des temps" on tombe sur de magnifiques tentures de l'Apocalypse. L'une d'elle représente "La Jérusalem céleste", yang d'après la remarque précédente, et une autre, non figurée mais citée dans le texte, "Le paradis terrestre".
Puisqu'il est mentionné que "La Jérusalem céleste apparaît à l'extrême fin du cycle de l'humanité", et que nous y sommes, cela signifie que nous rentrons dans un nouveau cycle yin, "Le paradis terrestre". Fin d'une période yang de tensions et début d'une période de relaxation (nous en avons tous bien besoin, je crois). C'est la vérité vraie (puisque c'est dans Wikipédia). Réjouissons-nous donc.
Morbihan
07/06/2018
Depuis combien de temps le terme "les Nazis" a-t-il remplacé "les Allemands" pour désigner l'ennemi, que ce soit dans les films comme dans les documentaires sur l'époque?
Il fallait bien que l'Allemagne rejoigne ce splendide objet qu'est l'OTAN, fût-ce au prix d'une "petite" altération de la réalité, non?
jc
07/06/2018
Pour moi "Présent éternel" renvoie à l'aïon grec. Il me semble que ce qui se rapproche le plus du "Big Now" est le kairos grec:
Wikipédia: "Le kairos est le temps de l'occasion opportune. Il qualifie un moment."
Je trouve que ce temps-là va effectivement comme un gant à Trump (et pas qu'à lui…).
Thom insiste beaucoup sur la continuité du temps (au moins sur sa perception). Ce qui ne me semble pas clair dans son article "... la mathématique essentielle"* où sa cosmogonie met le temps avant l'espace (donc yang!) Dans un autre article il essaye de donner une définition continue du nombre. (Je l'ai lu deux ou trois fois mais n'ai rien compris…).
Selon moi la représentation mathématique "classique" du temps est effectivement une succession de "Big Now", à savoir une contiguïté ordonnée de nombres réels. Pour la grande majorité des matheux cette contiguïté ordonnée est "évidemment" une continuité. Ce n'est pas la position de Thom**:
"L'aporie [discret-continu qui fonde les mathématiques pour Thom] a pour le moment une solution "fantasmatique": la construction du
continu à partir des rationnels (...), construction qui n'a pas conduit jusqu'à présent à des difficultés effectives" (AL p.480)
"...nous ne disposons pas comme Lui [Dieu] l'énergie infinie nécessaire à la résolution du continu en points indivisibles…" (AL p.28)
* où sa cosmogonie met le temps avant l'espace (cosmogonie yang) alors que Guénon prône le contraire (cosmogonie yin) ...
** ni de Guénon
jc
07/06/2018
Si on est d'accord avec l'idée qu'une synthèse est yin et une analyse est yang, il suit immédiatement qu'une force centripète est yin et une force centrifuge est yang.
Je n'y connais rien ni en géopolitique. L'étude générale de la morphogénèse des nations a très certainement été faite et refaite, mais je n'ai pas eu connaissance qu'elle ait été faite dans le cadre de la théorie thomienne des catastrophes.
Dans l'approche de ce problème de ce point de vue, deux cas antagonistes (et duaux) se présentent naturellement à l'esprit: naissance d'une nouvelle nation par scission (yang) ou naissance par réunion (yin).
Je rererecite Thom: "Les situations dynamiques régissant les évolutions des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent les évolutions de l'homme et des sociétés."
Autrement dit les analogies sont autorisées, voire encouragées par Thom, même et surtout si elles sont osées.
Thom: "Dès qu'un mot est utilisé fréquemment avec une signification différente de sa signification initiale, il en résulte un tension sur certaines parois de la figure de régulation du concept, tension qui pourrait fort bien la briser; le concept se défend alors en suscitant la naissance d'un mot nouveau qui canalise cette nouvelle signification. La formation de néologismes est ainsi une illustration -difficilement réfutable- du principe lamarckien: la fonction crée l'organe." (MMM pp. 218 et 219)
La transposition est aisée en remplaçant parois par frontières. Et là, les exemples, à la fois concrets et contemporains, ne manquent pas, l'explosion de l'URSS me semblant être le plus important.
L'un des derniers exemples de naissance d'un état par réunion est l'UE.
Mathématiquement les opérations de scission et de réunion posent des problèmes qui commencent tout juste à être abordés dans deux cadres qui semblent féconds et qui demandent encore à être unifiés: celui de la théorie des catastrophes et celui des topos de Grothendieck. Ce qui est en jeu ce sont les rapports de la syntaxe et de la sémantique.
Pour revenir au langage, on s'aperçoit qu'il y a peu de nations "masculines" (en Europe le Danemark, le Portugal, Le Royaume Uni -entre autres), la grande majorité des nations étant "féminines". Je crois qu'on peut interpréter ça "à la Guénon", ou pour le moins y réfléchir: les nations masculines précitées ont construit leur empire par les mers, les autres sont terriennes (France*, Russie, etc.). Le yang temporel opposé au yin spatial?
* Eric Tabarly l'a reproché publiquement, face aux corps constitués.
jc
07/06/2018
J'ai terminé "L'eau et le feu.1" par:
Thom: un penseur yin qui a du mal à sortir de sa peau de yang?
Thom: "L'intelligence est la capacité de s'identifier à autre chose, à autrui.ncé plus vaste"
Je pense que c'est mieux dit comme suit: Thom est un penseur yang qui a du mal à rentrer dans la peau d'un penseur yin, qui a du mal à être intelligent au sens de sa propre définition. Car pour moi, lorsque Thom parle d'intelligence en ce sens, c'est au chat (et non à la femme) qu'il se réfère, au chat qui se met naturellement dans la peau de la souris: le prédateur affamé a l'intelligence naturelle des réactions de sa proie.
Par contre je pense que Grothendieck est, lui, foncièrement un penseur yin. Il le dit presqu'explicitement dans sa "métaphore de la noix":
""Certains, pour ouvrir une noix (comme pour résoudre un problème de mathématiques) utilisent sans réfléchir une méthode brusque: celle du marteau. Lui préfère laisser la noix reposer dans l'eau: "La coque s'assouplit au fil des semaines et des mois - quand le temps est mûr, une pression de la noix suffit et la coque s'ouvre." Cette métaphore est emblématique de l'état d'esprit de Grothendieck, qui voyait chaque problème comme un cas particulier d'un énoncé plus vaste." (Extrait de "L'héritage d'Alexandre Grothendieck")
"Comme cas particulier d'un énoncé plus vaste": typique, selon moi, d'une pensée synthétique, d'une pensée foncièrement yin. Comme Olivia Caramello.
Et si la structure même de la pensée spécifique aux femmes leur ouvrait plus facilement qu'aux hommes la façon yin de Grothendieck
de pensér les mathématiques?
Thom sur Grothendieck:
Thom: "« Les relations avec mon collègue Grothendieck furent très agréables. Sa supériorité technique était évidente. Ses séminaires attiraient la presque totalité des mathématiciens parisiens alors que moi je n'avais rien de bien nouveau à offrir. Cela m'a poussé a quitter le monde des mathématiques pour des domaines où les notions sont plus générales comme la théorie de la morphogenèse, un sujet qui m'intéressait alors plus et me permettait de construire une théorie philosophique pour la biologie. »
Grothendieck sur Thom:
Voir Récoltes et Semailles p.540 http://matematicas.unex.es/~navarro/res/res.pdf
Je pense qu'il y a là une profonde incompréhension* de Thom vis-à-vis de la fécondité de la vision grothendieckienne des maths.
* Et même plus! Dans "... la mathématique essentielle" Thom écrit: "Quant à (...) la théorie des groupes, c'est de la mathématique ancillaire qu'il faut assurément connaître, mais qu'on ne saurait considérer comme essentielle."
Thom mettra cependant de l'eau dans son vin à la fin de sa vie:
"« En mathématique pure, mes propres résultats n'allèrent guère au-delà de développements limités de certaines singularités de potentiel. Il fallut la pertinence de mathématiciens américains (Milnor) ou européens (théorie du déploiement universel, Grauert, J. Martinet) pour sortir la théorie de son marasme initial. Mon seul apport à la théorie mathématique fut d'introduire la notion de « déploiement universel » - corrigé peu après en versel par les collègues algébristes (Mather). Il n'y a pas de doute que des mathématiciens américains (Mather,Milnor), puis soviétiques (Arnold) ont apporté à la théorie des singularités des progrès décisifs. La vision de ces mathématiciens m'a fait comprendre combien la théorie des singularités a des origines profondes en mathématiques. C'est la rencontre de mathématiciens soviétiques comme Arnold (souvent férocement critique de mes procédés rustres) qui m'a fait comprendre à quel point la théorie des singularités tire son origine de structures profondes (Polynômes de Dynkin, carquois de Gabriel, théorie des tresses, immeubles de Tits). L'intérêt de la T.C. est bien d'avoir attiré l'attention sur ces théories « profondes » dont la source reste (pour moi) bien mystérieuse."
EricRobertMarcel Basillais
07/06/2018
Je n'ai pas votre mèl de contact.
Le mien se trouve sur mon blog wordpress : https://ericbasillais.wordpress.com/
Didier Favre
07/06/2018
Une connaissance au dessus de la moyenne du système immunitaire. C’est si fort que je suspecte l’auteur de souffrir d’une maladie de ce type et lui présente mes voeux de courage, de consolation et, si cela est possible, de guérison.
L’introduction de « l’affaire du voile de l’UNEF » indiquant un semblable différent qui est rejeté comme dans le cas précédent indique une affaire minime mais très mal prise par l’auteur.
Les conséquences sont très interprétatives et vont très loin très vite.
Le rejet de la théorie du « Grand Remplacement » se fait sur la base d’une attaque ad-hominem car je ne vois pas en quoi l’homosexualité de son auteur discrédite ses idées. Je la mets au même niveau que la déduction que le voile prouve ce « Grand Remplacement ». Poliment, j’appelle cela une conséquence interprétative qui va très loin et très vite. Je ressens un malaise clair face à cette rapidité dans la déduction de conséquences.
Ce malaise empire avec « la pudeur interprétée par certaines femmes musulmanes ». Est-ce une phrase conditionnelle ou, comme la suite le dit, une affirmation liant l’apparence vestimentaire à la politique ? Je suis porté à le croire avec l’affirmation que je juge correcte selon laquelle « Il n’y a pas de neutralité dans l’apparence vestimentaire. » Je déteste cet entre-deux sémantique car j’ignore si l’auteur croit à ce qu’il dit ou s’il ne fait qu’une hypothèse.
La compréhension du foulard « comme l’expression d’une soumission ou d’une infériorité « statutaire » de la femme à l’égard de l’homme procède d’un contresens entretenu ». Je veux bien croire cette affirmation si des arguments autres que des déclarations d’autorité étaient émises. Parler juste après de « L’exposition publique des caractère sexuels secondaire », en un mot mettre ses cheveux à l’air, et juger cela comme une contrainte est une condamnation à deux niveaux. La première est l’affirmation que c’est sexuel de voir les cheveux d’une dame. La seconde est que c’est une atteinte à sa liberté de voir ses cheveux. Si les cheveux de la dame suffisent à exciter l’auteur, il est en très sérieux manque et souffre de misère sexuelle à un niveau assez incroyable.
Une autre hypothèse est que dans la culture musulmane (celle du voile de la dame de l’UNEF) le voile est la marque de la femme libre et la femme sans voile est une esclave avec laquelle il est autorisé d’avoir des relations sexuelles même si elle n’est pas d’accord.
Bien des Musulmans droits-de-l’hommistes comme disent certains affirment que cela n’a plus cours. L’Etat Islamique l’a remis en vigueur sur son territoire. Le point de l’esclavage sexuel est donc, pour l’instant, rejeté officiellement. Vu qu’il est décrit et régulé dans des textes sacrés qui ont valeur de loi intemporelle, je pense que le moindre retour vers un « Islam des Origines » fantasmé va le faire revenir.
Dans tous les cas, il en reste quelque chose dans cette vision du voile. La femme qui le porte est libre dans la culture de l’auteur. La femme qui ne le porte pas est soumise à une contrainte. C’est en accord total avec cette idée que les femmes libres portent le voile et les esclaves vont tête nue et sont donc « baisables » avec ou sans l’accord de ces dernières. Je suis sidéré à quel point c’est en accord.
La résurgence parfaite de cette idée parfaitement islamique que la femme aux cheveux nus est une esclave me met encore plus mal à l’aise. C’est une affirmation totalement étrangère au monde dans lequel j’ai grandi et appris.
La partie nommée « Contresens » parle de la contradiction que les enfants de familles musulmanes vivent. Ils ont de parents voulant se couler dans le moule de la société où ils sont arrivés. Ils sont dans une société où leur culture (musulmane) leur dit de se voiler en ce qui concerne les filles. Vu la déliquescence de la société moderne et son triste état moral, ces enfants ne s’y retrouvent plus. L’Islam, par contre, leur fournit une identité solide et les moyens de s’affirmer très fortement dans un monde qui n’a plus de sens. Cette religion et culture fournit à ses adeptes les règles simples et claires pour dire à tout le monde qui ils sont. Les filles se mettent donc au voile parce que l’Islam leur donne une identité, chose que le monde occidental ne sait plus faire. Dans ce second monde, s’affirmer identitaire provoque immédiatement le discours sur « les heures les plus sombres de notre histoire, l’extrémisme de droite, l’autoritarisme » etc… Dans ce second monde, la seule identité reconnue, défendue et soutenue est sexuelle. Je crois savoir que nous avons, pour l’instant, 60 genres différents. Le sigle LGBT a beaucoup de lettres supplémentaires. Chaque lettre de ce sigle représente une communauté s’affirmant minoritaire et opprimée par la majorité « blanche, hétérosexuelle, autoritaire, masculine, identitaire » etc… J’ai quelques doutes là dessus à cause du fait que si quelqu’un se retrouve accusé d’homophobie il est littéralement mort socialement. Il se retrouve comme les pestiférés des époques précédentes, comme s’il avait attrapé le SIDA dans une communauté « très active sexuellement ». Je digresse.
Je dois dire que si je dois choisir entre le monde LGBT et l’Islam je prends la seconde option et je donne ce sens au retour du voile.
Parler ensuite de l’exploitation sexuelle des femmes sur le marché du travail est pour moi plus étranger que de parler de la vie sur Mars. Je sais que la « baise généralisée » a été vécue comme une libération dans les années 60 - 70. Je sais qu’il est dangereux pour sa sécurité et son avenir de dire du mal ou même de poser des questions gênantes sur n’importe quel groupe LGBT. Je vois la violence avec laquelle les hommes accusés d’agression sexuelles sur les femmes sont traités. Je doute que ce genre de comportement soit à sens unique. Je crois en l’égalité des sexes à ce niveau aussi. J’ai quelques raisons de douter de cette idée d’exploitation sexuelle des femmes par les hommes et seulement dans ce sens mais je sais être en terrain parfaitement inconnu pour moi. Je rejette le discours de l’oppression car il contient une violence abjecte contre moi. Je le refuse car je sais ce que je n’ai jamais fait avec les femmes (et les hommes). Je me sens accusé à priori simplement par la couleur de ma peau et mon orientation sexuelle.
Je crois que ce paragraphe « Contresens » touche un sujet auquel son auteur n’en sait pas plus que moi. Supposer que le mouvement #metoo résulte d’une accumulation d’abus sur les femmes et que l’un explique l’autre est pour le moins rapide. Je vois les femmes féministes extrêmement violentes dans leurs agressions verbales contre les hommes. L’image que j’ai de moi dans ce discours est celle du mal incarné simplement parce que je respire. Juste ce point me dit que la situation est un plus compliquée que ce qu’en pense l’auteur. Il fait donc comme moi. Il part de ce qu’il sait, de la culture qu’il connaît, pour aborder ce sujet. Il part de la culture musulmane et de ses à-priori pour expliquer la situation. Il y explique plus ce qu’il croit que ce qui se passe sur le terrain. Je rejette donc son explication du terrain et accepte que sa vision du monde est orientée par une autre culture que la mienne.
Cela me fait simplement un étranger total à son dernier paragraphe. Un souvenir me revient sur la « femme libre en Islam ». Elle est à son mari et seulement à lui. Ce n’est pas typiquement musulman mais peut être vécu comme une soumission par tous les défenseurs du monde dit moderne.
Je le rejoins quand même sur la notion d’aspiration pour une transcendance. Je le rejoins sur la nécessité absolue de « système inhibiteurs de l’autodestruction ». Je le rejoins complètement sur « l’instauration d’un nouvel équilibre et restitution des mécanismes qui garantissent l’individuation… »
Pour conclure, l’auteur vient d’une culture différente de la mienne. Il part de ses à-priori et juge un monde dans lequel je ne peux plus me reconnaître à cause de son virage LGBT etc… Il appelle à un monde ré-équilibré et avec une transcendance. J’ignore la forme qu’il prendra. J’ai des souhaits sur cette forme. Je suis désolé du fait que nos cultures différentes nous font juger l’autre rapidement et sur des bases qui n’ont réciproquement aucun sens. Je ne vois pas du tout comment passer à une transcendance dépassant nos transcendances. Elle nous est nécessaire et ne peut pas être la religion de l’homme régnant actuellement sur le monde occidental. Il en meurt.
Christian Feugnet
06/06/2018
C'est de déconcerter les autres , j 'invente rien , c'est lui qui l'a dit . Le coup pour Macron de lui épousseter les pellicules , alors qu'on parle trés sérieux , comment réagir à tant de sollicitude innatendue ?
Non il va pas prendre le Pentagone à rebrousse poil , va lui soigner son image médiatique , comme pour Macron , lui faire une proposition qu'il ne pourra pas refuser .
jc
06/06/2018
Il y avait autrefois pour illustrer vos écrits une image de synthèse d'un arbre avec son reflet dans l'eau (de mémoire dans votre "Logos"). Pouvez-vous m'indiquer comment la retrouver (et en faire profiter tout le monde sur ce site)? Merci.
jc
06/06/2018
J'ai oublié Thom. Que pense-t-il de tout ça?
A propos de la mécanique quantique, il parle de photon dur, hautement énergétique, qui "a alors tendance à être particulaire". et plus loin,
"Théoriquement, lorsque "nu" [lettre grecque] est égal à zéro, il [le photon] s'étend dans tout l'espace et son énergie locale est nulle. Un photon mou, donc, c'est au fond, c'est un objet qui a très peu d'énergie, et on devrait pouvoir dire qu'il ne signifie pas grand chose, puisqu'il a très peu d'énergie: on doit pouvoir le négliger." ("Prédire n'est pas expliquer" p.84.)
En identifiant photon mou=yin, voilà donc ce que Thom pense de vous, Mesdames. Thom: un penseur yin qui a du mal à sortir de sa peau de yang?
Thom: "L'intelligence est la capacité de s'identifier à autre chose, à autrui."
jc
06/06/2018
Pour les chinois l'eau est yin et le feu est yang. Rentrer dans une ère yin c'est rentrer dans une ère de domination du yin sur le yang.
Ce qui suggère que l'ère actuelle est une ère de domination yang. Les lecteurs habituels de ce site connaissent la position de Dedefensa: la fin de cette ère yang-yin (yang dominant), à savoir notre civilisation, a basculé en contre-civilisation aux alentours du XVIIIème siècle avec les trois révolutions américaine, française et thermodynamique.
Je crois qu'on peut dire ça un peu différemment comme suit: notre civilisation yang-yin (yang dominant) a basculé en contre civilisation yang, c'est-à-dire en une contre-civilisation qui nie le yin purement et simplement.
C'est sans doute pousser le bouchon un peu loin. Cependant on trouve dans tous (?) les bouquins de maths que la transformée de Fourier de la fonction delta de Dirac (typiquement yang) est une fonction constante (ce qui est considérablement dévaloriser le yin, voire le nier complètement). Je précise ci-après en "remontant" un ancien commentaire (que je qualifie de petit délire très mince):
Dans un précédent commentaire (le tourbillon c'est la vie!) j'ai comparé la surface en cloche de Gauss (obtenue en faisant tourner autour de son axe de symétrie la courbe en cloche éponyme) comme d'un bel étron bien visqueux.
Comme dans ce qui va suivre ce seront Hermès-yang et Aphrodite-yin qui seront associés à de telles cloches, je rétropédale un peu.
En tombant par hasard sur un site internet de vocabulaire médical (qui m'a ouvert des horizons fabuleux dont je parlerai peut-être), je viens de tomber sur un mot nouveau pour moi: lyse.
Une lyse est une déstructuration. (Une analyse est une déstructuration en partant du bas, une catalyse en partant du haut, etc.. L'agent déstructurant s'appelle une lysine et le résultat de l'analyse un lysat. Une bonne analyse doit pouvoir conduire à une synthèse. Je propose d'appeler entropine une analysine ne permettant aucune synthèse, et, bien entendu, néguentropine, une analysine qui y parvient.) Une pyrolyse est une lyse par le feu. Une pierre volcanique taillée en forme cubique, donc structurée, va se déstructurer sous l'action de la chaleur pour prendre une allure de surface en cloche de Gauss.
Une fois refroidie cette lave est infiniment douce à la caresse et il se dégage d'elle une harmonie que certains qualifieront peut-être de divine. Appelons-là cloche standard, de hauteur 1 et de volume 1.
Sans être vulcanologue (mon cas) on peut imaginer qu'il y a des roches volcaniques plus dures qui, à volume constant, vont donner des cloches plus hautes et plus maigres (Hermès-yang), et d'autres plus molles qui vont donner des cloches plus basses et plus grasses (Aphrodite-yin).
(La surface en cloche de Gauss joue un grand rôle en maths et en physique théorique. En physique quantique c'est le volume unité de la cloche qui permet l'interprétation probabiliste. Une propriété fondamentale de la surface en cloche de Gauss est qu'elle est égale à sa transformée de Fourier.)
Ici on interprétera le volume de la cloche par l'énergie. Hermès et Aphrodite ont même énergie (décrétée égale à l'unité). Étant infatigables -ce sont des dieux- cette énergie se conserve indéfiniment dans le temps.
Hermès peut aisément durcir sa cloche et donc élever sa hauteur au-dessus de la hauteur de la cloche standard (décrétée égale à 1). Il a par contre du mal à l'abaisser au dessous de cette hauteur standard, disons à la hauteur minimale 1/2. Comme c'est un dieu, il peut même élever cette hauteur jusqu'à l'infini. Dans ce cas là toute l'énergie est concentrée en un seul point. Les physiciens appellent ça la fonction delta de Dirac).
Aphrodite peut aisément ramollir sa cloche, donc abaisser sa hauteur. Par contre elle a du mal à l'élever, disons à la hauteur maximale 2. Puisque c'est une déesse elle peut même abaisser sa hauteur jusqu'à zéro. (On objectera aussitôt que la fonction de Gauss est alors la fonction nulle! Non: ce ne peut être la fonction nulle parce que le volume de la cloche est toujours égal au volume de la cloche standard, soit 1. Je suggère donc aux femmes de se constituer en mouvement Aphrodite et d'exiger des physiciens une fonction de co-Dirac -et dans la foulée des logiciens droit de cité de la logique paraconsistante et des algèbres co-Heiting.)
(Si on s'autorise -et les physiciens le font- à avoir des volumes -des énergies- quelconques sous la cloche, on obtient des photons durs, des photons-Hermès, -que les physiciens assimilent à des particules-et des photons mous, des photons-Aphrodite-dont les physiciens semblent, à mon inconnaissance-, plutôt embarrassés.)
Revenons à la situation standard. En période neutre, non amoureuse, les deux cloches coïncident. En période amoureuse le modèle qui suit semble aller de soi: Hermès commence à se détendre au maxi (cloche à hauteur 1/2), alors qu'Aphrodite se tend au maxi (cloche à hauteur 2). Puis les deux amants "lâchent les freins": Hermès monte en Dirac et Aphrodite descend en co-Dirac. Orgasme. Puis redescente pour Hermès (débandade) jusqu'à hauteur 1/2, et remontée rapide d'Aphrodite à hauteur 2. Enfin remontée lente d'Hermès et descente lente d'Aphrodite jusqu'à la position standard, non amoureuse.
En faisant une animation des cloches on voit facilement les phases de domination de l'un et de l'autre (c'est autour de l'axe de symétrie que ça compte). Ce modèle suggère que l'Homme accepte la tension, la guerre, et justifie sa domination au foyer pendant cette période, la Femme dominant quant à elle beaucoup mieux en période de relâchement, en temps de paix: "Hermès, ôte ton casque et mets tes pantoufles".
En admettant que ce modèle soit transposable à l'urbitique et à l'orbitique, le présent modèle suggère qu'en temps de guerre, les manettes soient au main des hommes, qu'on instaure l'état d'urgence, qu'on abroge certaines lois, alors qu'en temps de paix, les manettes soient aux mains des femmes.
À mon inconnaissance l'érection prolongée est une urgence médicale. Qu'est-ce d'autre que l'ultra-libéralisme actuel qu'une obligation l'érection permanente?
Christian Feugnet
06/06/2018
Pour illustrer , William Burrougs , pape du rock au sein des poétes de la Beat Generation . Qui s'est toijours présenté au public en costume trois piéces ou presque , quoique pas recommendable du tout par son écriture et comportement . les autres poétes lui objectait d'étre milliardaire , de part sa famille de machines à écrire . C'est à dire pas légitime pour parler au peuple . Lui répondait , qu'il ne connaissait méme pas les vrais puissants , il était jamais invité par eux , méme dans les bouffes "ouvertes à tous le monde" . Complétement méprisé par eux . Pour instruire le tout un chacun de la réalité du monde .
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