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Pavlov revient de temps à autres sous le clavier de PhG. Toujours négativement, il me semble. En y mêlant ici ironie et dérision:

"(La métaphysique hollywoodienne, évidemment progressiste-sociétale camarade, pourrait être considérée comme une variante sublimée de la mécanique pavlovienne, – bref, une “métaphysique pavlovienne”.)"

Ce n'est pas le cas de Thom pour qui le réflexe de Pavlov est à la base du fonctionnement non seulement du psychisme animal, du psychisme humain, mais aussi des automatismes du langage (ceux-là même dont PhG parle dans "Le désenchantement de Dieu").

Si l'on accepte le point de vue thomien le problème de notre civilisation devenue contre-civilisation serait alors dans les réflexes pavloviens complètement faussaires, diaboliques (au sens étymologique: diabolè), instillés par une narrative-Système de type hollywoodien. Réflexes artificiels, déviants et diaboliques, qui ont occulté et supplanté nos réflexes naturels, orthodoxes et symboliques (également au sens étymologique: sumbolè).

Pour plus de détails: ES pp.28 et 29 (et pp.21 et 22), AL article "Psychisme animal et psychisme humain" pp.92 à 100, SSM pp. 311 à 315.  (Entre autres.)

Effectivement, l'argument de fuite de renseignements sur le F35 à partir d'observations par le S400 ressemble à de l'intox 1/ pour donner plus d'importance au F35, 2/ pour éviter la prolifération de S400 chez les membres de l'OTAN.
En effet, un système embarqué correct devrait pouvoir banaliser les caractéristiques du F35 (dont les émissions radar) dès que l'avion est illuminé par un S400. Ou alors les US ont été légers en ne prévoyant rien de tel !

Ce n'est que celui de la tendance inverse , le camp de la haine est celui de l'Amour de tous , la preuve en est non pas de Madeleine , mais des LGBTQ .

Par analogie avec les monnaies où j'observe les mouvements de celle sujet à detestation générale .
Celle ci vient de faire une téte épaule inversée , annonce d'un renversement de tendance radical à long terme , qui porte tout autant sur l'interne : le consensus et l'externe , la cause en pensée magique serait les supputations sur les intentions du plus puissant investisseur de s'intéresser à cette monnaie .
De méme me semble t il la detestation se déplace d épaule : de Poutine , cause extérieure , à Trump , la cause devient interne .
Si l'analogie est bonne , Trump n'irait pas au gouffre dés lors , s'étant démasqué , selon le consenssus de la haine , mais au Triomphe aprés avoir touché le fond . La pluie ne tombe pas parce que les bons haineux agitent mal leurs batons de pluie , bonjour la discorde dans la camp de la haine .

Comme autrefois on agitait des batons de pluie , on faisait des processions ou autres pour avoir de l'eau , aujourd'hui le rite du bashing anti-Russe fait tomber la pluie de dollards sur le pentagone , ne pas faire tourner le moulin à priére est tabou .
 

C'est a çà qu'on les rconnais , y osent tout .

PhG:  "(...) je crois plus que jamais, et chaque jour davantage, qu’il existe une puissance supérieure à celle que nous sommes capables de susciter et de déployer, et que cette puissance anime des événements extraordinaires par leur rapidité, par leur insaisissabilité. C’est par ce seul biais, cette seule perception, je dirais même cette seule conception, que cette époque peut encore avoir un sens, et d’une façon générale, notre existence en tant qu’espèce. Si tout se réduit à nous, rien d'autre que nous ne sommes que nous dans l’état où nous sommes, alors tout cela n’est qu’une vaste et prétentieuse illusion qu’un peu de sable efface, inutilité complète, absurdité sans raison d’être."

Cela m'a incité à relire la conclusion du tome II de "La Grâce de l'Histoire":

"(...) en une époque exceptionnelle où le présent marchandé comme une énorme montagne inexpugnable que l'esprit du temps baptise le "big Now" (ditto "l'éternel présent") est si vide de substance, si complètement abandonné au rien, où le présent est si totalement délibité et décomposé jusqu'à ne plus avoir qu'une pauvre peau parcheminée sur des os en voie de dissolution, (...).
(...)
Epoque si pleinement inféconde, époque si complètement flasque qu'elle se décompose en milliards de milliards de neurones comme ils disent, ces besogneux comptables du Diable, chargés d'innombrables parcelles du rien, pour former une sarabande quasiment diabolique, un trou noir inversé, qui s'aspire lui-même jusqu'à se dévorer gloutonnement, le rien dévoré par le rien jusqu'au triomphe par l'absence totale et le silence insaisissable du néant… Une telle époque, cela se pratique et cela se maîtrise par la dérision et la négation; et cela par le refus de présence dans leur "big Now", par la parole inspirée face à leurs fureurs impuissantes, qui ouvrent tous les champs possibles à l'esprit qui sait s'en libérer." (p.433)

L'histoire-Système, histoire hachée menue, succession d'instants discrets, de "big Now" sans aucun rapport les uns avec les autres, sans aucune continuité permettant de relier ces instants entre eux, sans la permanence à défaut de laquelle le changement ne peut pas avoir de sens:

" (...) je ne peux cacher la jubilation que j'éprouve à ne pas exister aux yeux de l'imposture de l'histoire-Système; (...)" (p.424)

Pour Thom c'est l'opposition discret-continu qui domine la pensée. Et pour lui, par exigence d'intelligibilité, de sens, c'est le continu qui est l'être premier. Je suis convaincu que c'est pour satisfaire cette exigence que Guénon et PhG ("Je t'ai nommée, éternité, et je te reconnais" -p.418) sont devenus par nécessité des penseurs du continu.

Pour Thom, en mathématiques, c'est la géométrie/topologie qui est l'être premier, et les mathématiques sont une conquête du continu par le discret, de la géométrie par l'algèbre.

Est-ce qu'on parle parce qu'on pense ou l'inverse? Si on pense parce qu'on parle, il y aura toujours, selon moi, le doute du nominalisme et du manque de sens que celui-ci engendre nécessairement. La position de Thom est plus nuancée dans la conclusion de l'article "Philosophie de la singularité" (AL p.313) que dans le paragraphe ci-dessus (AL p.564):

" L'opposition entre la singularité créée comme une structure propagative ambiante et la singularité qui est source de l'effet propagatif lui-même, pose un problème central que l'on retrouve dans presque toutes les disciplines scientifiques. La physique contemporaine admet plutôt le premier [le deuxième?] aspect: la particule est source d'un champ qu'elle génère. En relativité générale, la particule apparaît plutôt comme une singularité d'une métrique de l'espace-temps. On retrouve ici cette aporie fondamentale du continu et du discret qui est au coeur de la mathématique. On la retrouvera jusqu'en psychologie: est-ce que nous parlons parce que nous pensons ou, au contraire, est-ce que nous pensons parce que nous parlons?"


Quid de PhG à ce propos? Dans "Le désenchantement de Dieu", introductif au troisième tome à venir de "La Grâce de l'Histoire" il écrit: « Il suffit d’un mot, d’une phrase, d’une citation à placer en tête, la chose inspiratrice qui ouvre la voie et là-dessus se déroule le texte, à son rythme, entièrement structuré, avec sa signification déjà en forme et en place. Je n’ai rien vu venir et j’ignore où je vais, mais j’ai toujours écrit d’une main ferme et sans hésiter… et toujours, à l’arrivée, il y avait un sens, une forte signification, le texte était devenu être en soi… C’était un instant de bonheur fou. »


* A lire absolument!

Faut pas chercher une démonstration , c'est une monstration que je fais . Je monstre , les étapes et encore pas toutes , les significatives , je cherche pas à étre complet non plus , bien que je fusse assuré d'en avoir deux bien pendantes , comme pour le Pape à son élection , on traduit jamais la phrase latine annonçant  l'élection mais c'est de çà qu'il est question , on a vérifié ..

On remédie aussi à imaginaire , par complexe . çà fait fuir , "ah! si c'est complexe , çà va me prendre la téte ! " oui , si vous continuer à analyser .

Des dénombrements si nombreux , que je fussent assuré de ne rien omettre . Descartes omettait les plus importants métaphysiquement par empirisme . Ainsi il se limittait aux courbes méchaniques , exponentielle , logarythmes , sinusoides , exclus . çà rentrait pas dans l'analyse , car défini par des angles , donc i , nombre qualifié d'imaginaire . On remedie apparemment en établissant , à coté de sa formule analytique , une "paramétrique" qui elle s'exprime en angle , donc phases , étapes du grand cycle , le Temps du processus , parce que pour que çà existe , suffit pas de penser , faut que çà dure . Manque une prémisse à je pense donc , je suis . 

Illustrant l'adage , selon lequel le Diable est dans les détails . " F and F" sont féminins , à cause des grosses mamelles populaires qu'elles ont . , comme la Louve de Rome pour ces abandonnés deRémulus et Rémus , grands batisseurs .  Ainsi Rome a dominé , en grande partie , grace à son monopole sur la pouzzolane qui donne un ciment incorruptible qui se renforce à l'humidité , on peut passer du capitole aux marais . De méme l'immo est valeur substitive à l'argent , actions et obligations quand rien ne va plus ( bien de premiére nécessité , y compris alimentaire ) et ciment social  de part le fait , quand on préserve une part  comme refuge aux plus démunis , plutot que le "populisme" .

Jusqu'à la crise , les organismes au chapitre " F and F" étaient dirigés et financés par des Chinois , Américains , bien entendu , mais excellents pour  le financement abondant par les Chinois de Chine . Démissionnaires , juste avant , la crise . Premier acte de dédolarisation .

Il s'agit de P Jorion au sujet de la rencontre Trump / Poutine , sur un ton grave au sujet d'un jugement d'agents Russes, tombé fort opportunément .:  voir vidéo youtube paul Jorion du 16 juillet 2018 j'ai  toujours été frappé par l ambiguité de ce Jorion , travaillant à l'estimation des contrats de subprimes , jusqu'à la crise . Avec aujourd'hui une réputation de prophéte dénonciateur extra-lucide ,quoiqu'il s'en défende , on ne connait pas effectivement de telle dénonciation de sa part avant ( la crise ) . Ici il pointe le sens de ce jugement , sans prendre clairement partie pour Trump/Poutine .
A propos des subprimes , qui au demeurant d'une maniére stupéfiante redémarrent ,  ( sans , j'espére , encore , le package pour institutionnels ) , méme ambiguité sur le fond . çà part de bonnes intentions : un logement pour pauvre , qui plus est aux USA , faut savoir , si non on ne comprends pas , une source de "revenus" par emprunts hypothécaires . Les suprimes sont surtout lancés par garantie de "Fanny" et Fredie" , surnoms d'organismes publics crées par Roosevelt , "équivalents" d'HLM , version libérale . Sources number 1 de corruption politique locale par commissions sur marchés .
Tout çà baigne dans un humanisme obstentatoire , et anti-systéme ..

Un groupuscule de féministes lesbiennes à Londres veulent exclure les transgenre de la gaypride.
Sujet complètement sans intérêt mais tellement représentatif de notre temps, un peu comme la saga du JSF, le système se dévorant lui même et dévorant ses enfants.

https://www.mumsnet.com/Talk/womens_rights/3301033-Get-the-L-Out-Statement-by-the-lesbian-protesters-at-Pride-London

www.theguardian.com/world/2018/jul/08/london-pride-organisers-say-sorry-after-anti-trans-group-leads-march

https://www.independent.co.uk/voices/anti-trans-protests-london-pride-transgender-transphobia-terf-lgbt-feminist-a8448521.html


 

Ce qui suit ne me semble pas déplacé en commentaire de ce papier consacré aux principes et aux "valeurs".

Dans l'article de Jean Petitot* sur les idées "princeps" de Thom que je commence à parcourir, je recommande le court paragraphe 4.3 qui concerne un principe nouveau que la "Déesse raison" des Lumièèères n'a jamais pris en considération, celle-ci n'acceptant que le principe d'identité, le principe de non-contradiction (que refuse Thom), le principe du tiers exclu(?) et le principe de raison suffisante (avec grande réticence -sinon rejet pur et simple- lorsque la cause est finale). Il s'agit de la mathématisation d'un principe philosophique énoncé par Spinoza: "Tout être tend à persévérer dans son être". Si l'on accepte qu'il y a en l'occurrence un accord entre mathématique et réalité (réalisme métaphysique), alors s'ouvrent de nouveaux horizons pour les rapports entre science et philosophie explorés par l'article de Petitot (horizons que se refuse la science-Système actuelle).

Il ne fait pas de doute pour moi que PhG est structuraliste. (On remarque que dans la très courte liste des structuralistes établie par le linguiste Jakobson figure le russe Troubetskoï, défenseur de la théorie de l'eurasisme qui a, paraît-il, influencé Douguine.)

Thom est selon moi celui qui est allé le plus loin dans la voie du structuralisme. Sa théorie linguistique ébauchée dans les articles "princeps" que sont "Topologie et linguistique" et "Topologie et signification" peut être vue comme une justification -via le concept de stabilité structurelle- de la citation de Steiner maintes fois faite par PhG: "...l’homme n’est pas le maître de la parole, mais son serviteur. Il n’est pas propriétaire de la “maison du langage” (die Behausung der Sprache), mais un hôte mal à l’aise, voire un intrus… »


* https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01265180/document 

(Petitot est l'un des meilleurs connaisseurs de l'oeuvre de Thom. Cependant je suis convaincu qu'il n'est pas thomien (il se dit lui-même libéral, aronien, hayekien et popperien). En particulier ses vues sur le progrès et l'innovation me semblent aux antipodes de celles de Thom.)