Forum

Simone Weil: "Presque partout – et même souvent pour des problèmes purement techniques – l'opération de prendre parti, de prendre position pour ou contre, s'est substituée à l'obligation de la pensée. C'est là une lèpre qui a pris origine dans les milieux politiques, et s'est étendue, à travers tout le pays, presque à la totalité de la pensée. Il est douteux qu'on puisse remédier à cette lèpre, qui nous tue, sans commencer par la suppression des partis politiques. »

"Si une chose est fausse alors sa négation est vraie." Combien de discours politiques (et pas que) ont emporté l'adhésion construits sur cette grossière affirmation?

On pourra mesurer ci-après la dégradation de la logique depuis la Grèce antique (organon d'Aristote) jusqu'aux lois anglo-saxonnes de la pensée édictées par Boole, lois "modernes" que l'on retrouve en informatique:

http://commonweb.unifr.ch/artsdean/pub/gestens/f/as/files/4610/9664_095718.pdf     (cf. en particulier les pages 2 et 3)

Quant à la dégradation de la pensée pointée par Simone Weil, il est nécessaire de préciser ce que l'on entend par penser.

Thom propose une telle définition:

"L'homme en éveil ne peut, comme le nourisson de neuf mois, passer son existence à saisir des objets pour les mettre en bouche. Il a mieux à faire: aussi, va-t-il "penser", c'est-à-dire saisir des êtres intermédiaires entre les formes extérieures et les formes génétiques: les concepts." (SSM, 2ème ed.: Chapitre "De l'animal à l'homme: pensée et langage", p.309)

(Thom relie logique naturelle et embryologie: "La pensée conceptuelle est une embryologie permanente", "La classe engendre ses prédicats comme le germe engendre les organes de l'animal. Telle est, à mes yeux, l'unique façon de définir ce qu'est la Logique naturelle.")
 

On introduit le transcendant , le levain ( ce qui éléve ) le déjà là , dans la pate . On petrit sans cesse jusqu à immanence partout . Aprés cuisson c'est plus gros et meilleur gout . On recommence en cherchant mieux .

Il y a la Simone Weil de l’avortement et dont le corps fu porté au Panthéon. Il existe une autre Simone Weil qui dénonce les partis avec une lucidité hallucinante.

Nicolas Bonnal, en quelques extraits, montre qu’elle avait fait le lien entre l’Eglise Catholique, la Renaissance, la Révolution Française et même les totalitarismes. Mon extrait préféré est celui où elle note qu’un nazi et un communiste, parlant ensemble dans la rue (important), de personne à personne notaient qu’ils étaient d’accord sur tout. Elle note aussi que cela est arrivé souvent.

Je conseille vraiment à tout lecteur d’aller lire les « Ecrits de Londres » et comme a écrit Simone Weil de :

" Méditez ce texte et exprimez les réflexions qui vous viennent à l’esprit »

Nous y gagnerons tous.

L'Infini actuel n'existe pas , c'est entendu pourtant c'est une fiction nécessaire d'un point de vue supérieur . Parce que les valeurs sont un transcendant  déjà-là , mais pas pour autant immanent , à la Deleuze , le déconstructif . Il s'agir de reconstruire , pas les valeurs , l'immanent .
çà viendra pas de la gauche qui reconstruit les "valeurs" .

En fait de monnaie-or  , j y ajouterai monnaie pétrole , on a jamais eu , sauf éphémére le temps des réformes . Le prix de l'or s'est toujours distingué du cours officiel en monnaie , parfois outrageusement , l'or lui méme faisait garde fou par rapport à la monnaie . Aujourd'hui on a méme plus çà , d'où l'idée des crypto monnaies .. 

Jean-Pierre Petit est connu pour ses prises de position sur le phénomène OVNI. Nous allons voir comment elles débouchent sur d'intéressantes conclusions dans le domaine politique. En substance, voilà ce qu'il nous dit :

Si l'on considère certains phénomènes comme avérés, l'explication la plus simple est qu'il s'agit d'aéronefs d'origine extra-terrestre.

Le propos mérite d'être détaillé.

Si l'on considère certains phénomènes comme avérés : il s'agit de témoignages recueillis par des professionnels dans l'exercice de leur fonction, notamment des pilotes de chasse, des opérateurs radars et des gendarmes. Nous parlons également d'enregistrements comme des pistes radar ou la mesure de l'altération subie par certains végétaux. 

L'explication la plus simple : cette formule aide à mettre de côté des explications sophistiquées, par exemple la fabrication de toutes pièces du phénomène OVNI. Un tel mensonge, associant les sources officielles de divers pays, sur plusieurs dizaines d'années, nécessiterait un effort de coordination prodigieux, sans aucun bénéfice observable en retour. 

Des aéronefs d'origine extra-terrestre : même si le mot entraîne toujours de fortes réactions affectives, il n'y a aucune preuve de leur non-existence. Évidemment, les implications sont gigantesques, mais c'est le cas de tout phénomène que ne peut pas expliquer la science. Si un comportements observé correspondent à une impossibilité scientifique, c'est soit l'observation, soit la science, qu'il faut invalider. 

Jean-Pierre Petit milite pour que le phénomène OVNI soit abordé sous un angle scientifique. Bien que celui-ci ne soit pas reproductible à la demande, il y a moyen de multiplier les prises de mesures. Par exemple, à cet effet, Jean-Pierre Petit a fait prototyper un dispositif qui pour quelques euros transforme un téléphone mobile en spectromètre.

D'après lui le complexe militaro-industriel a déjà récupéré des épaves d'aéronefs d'origine extra-terrestre, et s'en sert au moins comme réservoir technologique. La décrédibilisation systématique de toute tentative d'aborder sérieusement le phénomène est une technique de maintien de ce monopole. 

Il faut dissocier les préconisations en matière d'approche scientifique de l'évaluation personnelle. L'évaluation personnelle de Jean-Pierre Petit intègre les confidences de chercheurs travaillant sur des systèmes d'armes inconnus du grand public, ou des courriers dont les auteurs ne seraient pas des humains, et dont le contenu dénote une grande avance scientifique. Bien que Jean-Pierre Petit ne considère pas ces éléments comme des preuves formelles, il les décrit comme de nature à justifier une forte présomption. Lui ne doute pas que nous soyons visités par des formes de vie extra-terrestre capables de dialoguer avec nous. Et telle serait la conclusion de nos visiteurs :

Les humains n'ont pas la maturité suffisante pour être informés de notre présence ou bénéficier de nos connaissances scientifiques.

Quelle est la vraisemblance d'une telle conclusion ? Même s'il est très hasardeux d'imaginer les bases philosophiques d'une société extra-terrestre ou de quoi que ce soit qui s'apparente à nos "systèmes de valeur", on peut accepter l'idée que la préservation de la vie soit un principe suffisamment universel. Ce principe débouche aisément sur le principe de précaution. Dès lors n'importe quelle espèce non-invasive de visiteur d'outre-espace reconnaîtrait rapidement la nécessité de la non-intervention.

Cette conclusion peut être réintégrée dans le discours politique des humains. Après un panorama de l'état du monde, beaucoup de gens haussent les épaules et commentent : "Je ne vois pas ce qui pourrait nous sauver à part une intervention des extra-terrestres." Cela pourrait passer pour une version moderne de la croyance en l'intervention divine. Ça ne l'est pas. La plupart des dogmes religieux situent Dieu comme l'intention positive qui anime les décisions humaines. Certes on trouve dans des textes fondateurs des mention d'un doigt de feu ou d'une voix venue du ciel, mais l'important c'est qu'au quotidien les hommes trouvent le moyen de se débrouiller entre eux. 

Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il ne faut surtout pas compter sur l'intervention d'extra-terrestres bienfaisants. S'il existe une intelligence non-humaine capable de voir ce que les humains font de la Terre, la seule vertu de son intelligence lui fera choisir de nous laisser à nos problèmes.

Nous sommes donc seuls.
 

"Les Lumières c'est désormais l'industrie" disait un certain Gouhier à Stendhal horrifié (citation qui revient de temps à autres sous le clavier de PhG).

Au XIXème siècle l'industrie renvoyait à la puissance "hard" du feu: les forges, les canons, la thermodynamique. De nos jours on peut dire, je crois, que "Les Lumières c'est désormais la technologie", la technologie renvoyant cette fois à la puissance "soft" de l'ordinateur. Et c'est pour moi une évidence que le transhumanisme tel qu'il se développe n'existerait pas sans la puissance des ordinateurs modernes.

La technologie de l'ordinateur c'est, pour l'instant(?)*, du discret à l'état pur: 0 et 1. Toutes les données, aussi big soient-elles, qui entrent et sortent de l'ordinateur ne sont que des juxtapositions de 0 et de 1. Un informaticien, dans l'exercice de ses fonctions, est nécessairement un penseur du discret, un réductionniste. Les 0 et les 1 de l'informatique sont seulement juxtaposés, contigus. Mais contiguïté n'est pas continuité; raison pour laquelle, selon moi, l'intelligence artificielle est drastiquement limitée.

A l'opposé du réductionnisme on trouve le structuralisme. Structuralisme qui, fondamentalement, renvoie à la géométrie, au continu.

Thom: "La physique moderne a sacrifié la stabilité structurelle à la calculabilité; je veux croire qu'elle n'aura pas à regretter les conséquences de ce choix."

Les calculateurs actuels* sont technologiquement tenus de faire ce sacrifice. (Rapport avec les déboires du JSF?)

Etat actuel des lieux: d'un côté l'armée des scientifiques-Système, penseurs du discret, avec le fric et l'hubris qui va avec; de l'autre quelques très rares penseurs du continu - et de l'immuable Tradition- (Aristote, Guénon, Thom, ???), et une poignée de philosophes.

*:  quid des ordinateurs quantiques(?)

PhG: "il faut chercher sans relâche, explorer, enquêter, tremper son jugement dans l’expérience pour l’ouvrir aux évidences, c’est-à-dire ressentir le besoin de rechercher des vérités-de-situations pour appuyer et préciser son jugement, pour renforcer l’intuition irrésistible de l’effondrement du Système et travailler en conséquence."

Aristote distinguait valeur d'usage et valeur d'échange (distinction reprise par Marx). A côté de l'actuelle monnaie, monnaie chaude, monnaie d'échange, monnaie yang, pourquoi ne pas créer une monnaie froide, une monnaie d'usage, une monnaie yin, une monnaie food-stamp?

Pour le thermodynamicien François Roddier, en économie "la monnaie joue, au signe près, le rôle de l'entropie". Et il érige en principe économique: "Une économie ne peut pas fonctionner durablement avec une seule monnaie":

http://www.res-systemica.org/afscet/resSystemica/vol14-oct2015/res-systemica-vol-14-art-01.pdf     (pp. 13 à 15)

 

J' y vois une approche mécanique de la personne , quoique celà à un fondement . On peut dire  que les hommes par l'individualisme , renoncent à leur nature sociale , interiorisent  l'agresseur qui a accaparé la société . Ils deviennent aliénés , rendus autres à eux mémes c'est le régne du méconnait toi toi méme .

Pour mettre en évidence celà je vais procéder à une analogie avec la thermodynamique .
Jusqu'à la théorie de Carnot sur les moteurs , quoique longtemps ignorée par les praticiens mais pas par les savants et encore sommes nous loin de soupçonner toute la métaphysique implicite on considérait comme allant de soi que pour maximiser le rendement en travail , il fallait accroitre la pression . ( méme chose en société , toujours aujourd'hui ) .
On obtenait des machines extrémement dangeureuses à la limite de résistance des matériaux mais peu efficace et finalement obtenait plus ( mais pas mieux )par acctoissement des volumes , donc du danger . ( PV=RT )
Carnot est parvenu à démontrer qu'on faisait mieux non pas comme çà en maximisant la pression , mais la différence de température , indirectement on maximisait le produit PV soit le travail . Il eut recours , faute des concepts adéquats , à une fiction , une infinité de cycles à température de différence infomes ( équivalent à égal à zéto dont l'intégrale est plus que proportionnelle ) . Plus tard les concepts furent mis au point ( entropie)  , au final Bolztman : les probabilités , mais non par commodité face à la complexité , par essence  : Incertitude et méconnaissance de l'énergie interne  des molécules ( individus ) , pourrait on dire , en soi ou nouméne comme on dit d'autres .
Pour passer au Social , prenons Marx qui a pris , le travail et Carnot au sérieux . Les Marxistes , les non marxistes aussi mais surtout eux en ont  fait , un économiste , alternatif .  Faux : le sous titre du Capital , qui aurait du étre en gros est : CRITIQUE  de l'économie . Il a bien vu aussi les limites conceptuelles de son époque , et les siennes par conséquent , en y abordant jamais , comme "contingents" , les rapports personnels , en s'en tenant à loi des grands nombres , coutbes de gauss , etc comme limitations convenues . .
Plus concrétement une équation n'apparait jamais en économie : la production ( pas la consommation) du travail , c'est clair chez Walras à cause de sa rigueur . Il manque cette équation , chez Marx aussi d'ailleurs mais compréhensible comme critique de ...
Le seul facteur commun , social est donc l'argent , la monnaie ne pose pas probléme puisque équivalente à poids d'or ! en principe ....donc pour Marx , en valeur . On a un garde fou . On en est  toujours à vouloir maximiser la pression ( sociale) comme rationalité ultime et individualisme , le conformisme social , au lieu de développement des personnes , socialisation effective  , chaleur affective , acceptation de la méconnaissance et incertitude sources de la grace .

Pour moi la géométrie discrète remonte au moins à Pythagore: 4 et 9 sont des nombres carrés, 3, 6 et 10 sont des nombres triangulaires, etc.

Le rapport entre l'harmonie musicale issue des nombres 1,2,3,4 (1+2+3+4=10) par les rapports 2/1 (octave), 3/2 (quinte) et 4/3 (quarte) et la division harmonique d'une part et le triangle équilatéral (10 points régulièrement espacés sur un tel triangle) d'autre part est pour moi fascinant (et de moi incompris). Les pythagoriciens vénéraient la tétraktys.

Plus près de nous la révolution opérée par Félix Klein (de l'étude des figures la géométrie devient l'étude des groupes de transformation des figures), tout groupe fini génère une géométrie finie (mais la jungle des groupes finis ne se structure que par la considération de groupes continus tels les groupes de type Lie -cf. Wikipédia, "Classification des groupes finis"-)


Plus généralement à propos du discret et du continu.

En maths (et pas seulement!) considérer que l'être infini premier est discret ou est continu est déterminant pour la vision des mathématiques (et du monde!).

Pour le mathématicien-banquier Kronecker c'est l'ensemble des entiers naturels qui est l'être infini premier: "Dieu a fait les nombres entiers, tout le reste est l'œuvre de l'Homme». Et voilà l'immense majorité des matheux -et des informaticiens, cela va sans dire- au rouet du quantitatif (l'espace n'est pas pensé comme un continu mais comme un "agrégat dense" de points -la droite "réelle" est pensée et construite comme le gruyère, des trous avec un peu de fromage autour -Dedekind, Cauchy), le temps pensé comme une succession de "big nows"*, etc.-).

La science moderne ne s'intéresse qu'aux paradoxes modernes, en particulier à ceux -nombreux- de la mécanique quantique. Les paradoxes de Zénon ne peuvent être résolus que si l'être infini premier est le continu géométrique. Qui, actuellement, s'intéresse à ces vieilleries? (Peut-être découvrira-t-on un jour qu'il fallait d'abord résoudre ces vieux paradoxes pour espérer résoudre les suivants?)

*: Ce n'est assurément pas l'intuition que PhG et Thom ont du temps!

Sédentarisation=solidification, transformation de la sphère en cube, stratification, nomadisation=fluidification, transformation du cube en sphère, déstructuration. Guénon nous éclaire à ce sujet sur la position de l'immémoriale Tradition. En particulier dans les chapitres XXI "Caïn et Abel" et XXIII "Le temps changé en espace" de "Le règne de la quantité et les signes des temps" (meurtre du nomade Abel par le sédentaire Caïn et vengeance posthume d'Abel).

Respiration de la métahistoire, de l'histoire majusculée, de l'Histoire. En langage thomien, stabilisation par déploiement universel d'une singularité instable (solidification), suivi (et/ou précédé pour les cyclistes…) du retour au centre organisateur totipotent (ou plutôt d'une tentative de retour puisque la singularité est instable).

En cette époque de globalisation il est de bon ton de parler globish: somewhere=sédentaire, anywhere=nomade. Une "élite" au-dessus du peuple, une "élite" everywhere qui se voit insaisissable parce qu'elsewhere (typiquement Macron?) et qui ne se doute pas (pas encore?) qu'elle est en marche vers nowhere?

"Vox eliti, vox dei" ou "Vox eliti, vox stupidi"?
 

Avec le CHINA gate du FBI et de CLINTON, l'approche transactionnelle de Trump souve le coin du vole "mondialiste" aux yeux de tout le monde :  en eju, la 'stabilité' politique de la clique mondialiste, dans son fief USA bien sûr, mais aussi, via la Fondation Clinton, nominalement , par ses "généreux" donateurs, et last but not least, l'insolente CHINE post Maoïste mais bel et bien SYSTEME.
Donc effectivement : danger de mort pour eux ....danger de mort pour nous autres, de toutes façons condamnés à terme par leur SYSTEME. Bref, peu ont à perdre dsormais…c'est là que ça devient DANGEREUX.

Faudrait qu'ils aient les moyens , ils n'en n'ont ( double négation)  plus que l'apparence . Militaire , y a longtemps que les militaires adverses coopérent , pas si cons , de se faire casser la gueule pour des conneries .
Question argent , 50 milliards de $ en deux jours , de retrait au systéme , 100 milliards aujourd'hui c'est plus que des détails , et çà s'arrange pas .
ce sont des losers pas des winners , ils se masturbent et s'arrangent de la frustration qui va avec .

En surveillant ma monnaie sacrilége j'observe qu'elle tacquine avec insistance une frontiére interdite . Avec d'un coté une trés forte probabilité de franchissement , contrée par une forte en sens contraire . çà penche au final ,faiblement vers l'issue que j'espére . Si c'est le cas , grosse surprise pour le camp de la folie .