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Une perspective exclue ?.

Article lié : POTUS, savez-vous ce que vous faites ?

Christian Feugnet

  11/09/2018

Un simulacre d'attaque , en accord avec les Russes , susceptible de couper cours , dans l'opinion , à cette cabale ., de complicité Trump/Poutine . çà a dejà marché avec un bouquet de missiles utilisés comme pétards de feu d artifice , qui a ébloui les médias .
Leur auto-abrutissement facilitant les choses , ils sont tellement prévisibles !
Au reste l'armée peut faire çà de sa propre initiative , comme bavure .

L'hypothèse de la “Stratégie du plus grand fou”

Article lié : POTUS, savez-vous ce que vous faites ?

Alex Kara

  11/09/2018

Merci dde & VIPS pour cette information des plus claires et des plus parlantes.

Je réagis à la phrase-titre “Savez-vous ce que vous faites ?” car on se doute bien que l'équipe à laquelle Trump appartient sait ce qu'elle fait, même si le reste du monde en est réduit à des conjectures (bien malin celui qui sait ce qui se passe).

A bien des égards, il faudrait dresser un parallèle entre “l'équipe Poutine” en 1999 et “l'équipe Trump” en 2016.
Pour ce qu'on en sait, l'Equipe Poutine était formée de ce qui restait de l'Etat Profond russe (forcément en partie ex-soviétique) pour reprendre le contrôle d'un pays en voie de dissolution quasi terminale. Quelle aventure cette équipe a-t-elle vécu depuis, du Koursk jusqu'à la Syrie ! Aujourd'hui la perception de Russie est quasiment le contraire de ce qu'elle était en 1999, par exemple les médias russes comme RT sont désormais les seuls à rester crédibles de manière continue.

Si l'on fait un parallèle avec Poutine, on considère alors que l'Equipe Trump est constituée de ce qui restait des forces souveraines étatsuniennes en 2016, luttant contre une sorte de cancer métastatique qui a dévoré cette souveraineté sans aucun autre objectif que de se nourrir.

Le moins que l'on puisse dire est que cette équipe-là, au contraire de l'équipe russe, n'est pas partie gagnante, et n'a cessé d'accumuler les revers, le plus grave étant peut-être ce qui a suivi la conférence d'Helsinki. Mon hypothèse ici est qu'elle se sait désormais perdue.

On n'a aucune idée, même approximative, du résultat des éléctions de mi-mandat qui auront lieu dans moins de deux mois. Si les Démocrates l'emportent, tout est bloqué (au mieux, au pire c'est le début de la procédure de destitution), s'ils ne l'emportent pas, tout reste vaseux (The Swamp) et la loyauté des Républicains nouvellement élus à Trump est peut-être plus douteuse que l'on imagine.

Le virage inexplicable de l'Equipe Trump vers une intervention en Syrie n'est certainement pas une réedition de l'offensive avortée-dégonflée d'Obama en Août 2013 (Obama se montrait guerrier et ce fut pour lui un revers cuisant), d'une certaine manière “cela ne leur ressemble pas”.

On a déjà parlé de la “stratégie du fou” mené par les néocons Réublicains et leurs équivalents faucons Démocrates, bien avant que Trump n'apparaisse sur l'échiquier. Pourtant, on peut sans hésiter croire que Trump est “le plus grand fou”.

Si l'Equipe Trump se voit mourir bientôt, quelle héritage peut-elle laisser derrière elle ? Peut-être bien d'avoir retiré autant de dents possibles au monstre qui menace le monde, et donc les habitants des Etats-Unis (qui reviendraient grands après avoir été immenses).

Une attitude belliciste maximale (et maximaliste), une caricature d'autant plus mordante qu'elle sera faite par des caricatures vivantes (Pompeo, Bolton, Haley etc.), puis de puissants navires coulés, l'humanité comptant les secondes avant le feu nucléaire, les magasins vides et les églises pleines (peut-être plus aux USA qu'en Europe…).

Bien du courage aux fauteurs de guerres après cet épisode pour regagner la faveur de qui que ce soit.

Autre lapsus .

Article lié : Leur censure, notre bataille

Christian Feugnet

  10/09/2018

C est le «nous creons la réalité», quelle arrogance , pretention , qui me noue la gorge au sujet de la com 

Com. Oui .

Article lié : Leur censure, notre bataille

Christian Feugnet

  10/09/2018

Vous y mettait la priorité , « nous creons la réalité ?» . 
j ai commis quelques commentaires sur  la ligne rouge en Syrie avec quelques similitudes en rapport avec le  11 septembre et un lapsus significatif en rapport avec la communication .
j aurais pu citer aussi respectivement la presse et Cluster . Le sacre coeur sur la butte rouge ,c est son nom , le culte de Petain , puis celui de De Gaulle .....

Philosophie morale et Religion

Article lié : Jésus Palomar et la religion du bien

EricRobertMarcel Basillais

  10/09/2018

Bien sûr, j'ai compris où notre auteur veut en venir… il se lamente des jérémiades politiquement victorieuses.

Mais je suis étonné de voir ce "philosophe" comme on dit à la TV (Jesus Palomar), prononcer un diagnostic sans tenir compte des peuples et des frontières : si on l'en croit, et si on en croit René Girard qui est cité, il y aurait un seul humain type : sorte de singe savant tribal superstitieux et ultra-agressif. Il ne tiendrait vaguement en place qu'à force de sacrifices sanglants. La religion serait une simple couverture, une justification du sacrifice sanglant.

Si, effectivement, l'Histoire des Guerres et l'Histoire des Religions semblent donner raison à nos deux auteurs, il faut noter l'innovation (ou l'évolution) du Christianisme (de l'Hindouïsme) vers des sacrifices matériellement non sanglants.

Certes, notre philosophe rappelle l'Eucharistie chrétienne, mais il semble ne pas le comprendre de l'intérieur. Il croit, comme les Protestants du reste, que le sacrifice de la messe se limite à une commémoration, une anamnèse de la Passion de Jésus-Christ. Et que Son sacrifice avait pour but, d'enlever les péchés du monde, surtout ceux de l'humanité : Agnus dei qui tollis peccata mundi…

Cela n'est pas complètement faux : c'est, disons, l'opinion, la doxa.

Pourtant, un simple coup d'oeil aux deux derniers millénaires suffit à douter, ou de cette version, fût-elle dogmatique, ou de l'efficacité du sacrifice. Alors ?

Alors, René Girard a tort, à l'évidence…. et le Christianisme n'est pas un remède magique contre la connerie humaine, ni d'ailleurs contre les "péchés" supposés de la Nature toute entière. Ni le Christianisme, ni rien d'autre d'ailleurs... c'est juste l'évidence des faits.

Du coup, la discussion sur l'aspect moral de la Religion, surtout s'il s'agit des versions sécularisées de la Religion (Humanisme, Féminisme, phobophobismes etc…) tombe un peu à plat : c'est plutôt le Platonisme sous-jacent du Souverain Bien qui est en cause…

C'est au fond un reproche à Platon : donner à croire que ses Idées  sont de ce monde. Par conséquent, qu'on peut y codifier juridiquement le Bien et le Mal. Non, la Justice humaine est une chose, la "Justice" divine, une autre : ce n'est que par analogie de proportion qu'on appelle Jugement dernier, la Parousie.

Ce sont les moralistes, les politiciens etc… qui ont besoin de codes moraux pour soumettre et canaliser le troupeau : les Torah, Décalogue et autres Sharia etc… et même des perspectives délivrantes de l'Eschatologie (la "fin des temps" ) au besoin pour mener de très longues guerres : Messianisme Juif, puis Sioniste, Croisades Chrétiennes, Jihadisme Musulman etc…

Mais, comme dirait Sartre : "d'un Indicatif, on ne peut déduire un Impératif ".

On demande à la Religion de porter les bagages du Temporel. Pourtant Jésus disait  : "Il faut rendre à César ce qui est à César". Les Religions qui prétendent au Temporel sont des mysticismes politiques. Il y en a plein, et même celles qui ne sont pas construites pour cela peuvent être détournées vers cela. Le résultat est systématique : elles subissent les aléas du Temporel et en meurent.

Je maintiens qu'il existe des Religions intemporelles : celles-là même qu'un Guénon aurait appelé TRADITION. Mais à ceci près qu'elles devraient, pour garder ce titre, être hors du Temporel. ce qui n'est manifestement pas le cas du Christianisme, malgré le message de son fondateur. Ni a fortiori du Judaïsme ou de l'Islam ; qui sont dès le départ des codes juridiques (Torah, Talmud, Sharia).

D accord , à une nuance pres .

Article lié : Jésus Palomar et la religion du bien

Christian Feugnet

  10/09/2018

A l origine c etait  le roi qui etait sacrifie quand ça allait tres mal .
Surtout si tel les beliers il avait trop de femmes .
De meme les animaux et autres biens pour reduire trop d inegalites .Apres ça s est inverse . A tord ou a raison . A tord les origines remontent a la surface .

Oubli ou lapsus ?

Article lié : Notes sur une ligne très rouge en Syrie

Christian Feugnet

  10/09/2018

Parmi les deplorables , des égarés en philosophie , apparemment inoffensifs , suivants des chemins intellectuels obscurs , et des spécialistes de crytage de code , dont je  ne m' expliquais pas la présence ..

Concretement ,

Article lié : Notes sur une ligne très rouge en Syrie

Christian Feugnet

  10/09/2018

Ce qui m a inspirée cette idée , trés tot lors de mon service militaire , est que j'ai servi , parmi les commandos d'artillerie , en Allemagne sur un plateau perdu en foret . Au milieu d'une artillerie spéciale : fusées à tétes nucléaires , et de recrues spéciales , un bel échantillon de déplorables : Corses , communistes et gauchistes , syndicalistes , encadrés officiellement par d'ex d'Algérie et d' Indochine  , officieusement de repris de justices , nervis patronaux .
Le Tout : 15 mn de survie à 90 % en cas d'attaque soviétique . En tant que commando , j'avais à l'extérieur plus de chances de m'en tirer .

A propos de mystéres .

Article lié : Notes sur une ligne très rouge en Syrie

Christian Feugnet

  10/09/2018

Des moment où se mélent politique et militaire est particuliérement la guerre . Il  existe à mon avis des situations extremement ambigues d "erreurs"  militaires ( comme si les militaires ne faisaient pas de politique , et les militaires n'étaient pas l'arme des politiques ) .
Or il me semble assez clair que le 11 sept fut un coup de certains poliriques associés à certains militaires , inclus certains des services secrets .
Ainsi on peut relever d'étranges similitudes en remontant à la guerre 14-18 entre Petain , pacificateur des armées , par ailleurs lancées au massacre , comme Verdun et sa collaboration , pendant des Versaillais , lors de la bataille de Paris aux mains des Communards , bombardés par les Allemands .  Le plateau du Vercors , celui de Dien Bien Fou avec l utilisation d 'ex nazis , aprés l'évincement de Leclerc , ou des Aurés .
En fin de guerre d'Algérie , le pré putsch et le chaos politique ....
En fin de guerre de Syrie ....

These selon laquelle ça a foire .

Article lié : Trahison bouffe

Christian Feugnet

  09/09/2018

Assurement . Toutefois il existe , a mon avis une autre facette . Celle selon laquelle trahir le chef de l executif ou , aussi chercher à destabiliser cet executif , c est un poil en dehors de l esprit des lois . Pour traduire en Americain  , anticonstitutionnel . Or la question lancinante c est impeachement or not . En ce cas la question pourrait se retourner . Ce que Trump ,si j ai bien compris essaye de faire .
En tout etat de cause, ce serait alors a la cour supreme de juger .
A moins qu on ne glisse alors sur une mise en cause de la cour elle meme . Là c est le chaos .
a partir d un fait ridicule . En definitive c est le contexte populaire si je puis dire qui devra trancher . C est pas bien de jouer avec le feu .

Forces et formes suprahumaines

Article lié : Conversation avec les “forces suprahumaines”

jc

  08/09/2018

Depuis la nuit des temps l'humain a essayé de domestiquer les forces par les formes, toute la symbolique traditionnelle en témoigne. 

Les forces sont du côté de la magie, de l'obscur, du yin, alors que les formes sont du côté de la science, de la lumière, du yang.
L'exemple moderne le plus frappant illustrant cette domestication est la théorie de la relativité générale d'Einstein qui explique l'obscure notion de force d'attraction gravitationnelle comme étant une déformation de l'espace.

La matière, la puissance, la force se retrouvent ainsi côté yin alors que la forme et l'acte sont côté yang. On remarque alors que la présence de la force côté yin dynamise la puissance et la matière, puissance qui (re)devient plus qu'un seul possible et matière qui (ré)acquiert un rôle plus actif que le rôle passif traditionnellement attribué au yin. Opposer la force et la forme en lieu et place de la matière et de la forme dans la citation "motrice*" de Daniel Rops en rééquilibre le sens en donnant un plus beau rôle à la matière, et peut-être, un moins beau à la volonté créatrice: "Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice…", la volonté créatrice yang s'unissant, en la canalisant, à la force créatrice yin.

Thom a écrit un article traitant du sujet: "L'art, lieu du conflit des formes et des forces" (AL pp.131 à 138)

*: citation motrice du troisième tome de "La Grâce de l'Histoire"

Satan et compagnie

Article lié : Ma “foi du charbonnier”

Didier Favre

  08/09/2018

Robert A Heinlein, un auteur de science-fiction, écrivit « Job. A comedy of justice ». Son héros principal rencontre Satan ou Lucifer, j’ai oublié qui. Les démons de son livre étaient des gens tout à fait sympathiques. Dieu-Yahwe y était un fou assez dangereux qui torturait les humains dans des souffrances dont le héros et sa compagne souffrent intensément.

Heinlein évoquait des forces supra-humaines de façon fort précise. C’était une fiction correspondant à l’expérience de vie de cet auteur. Pour les résumer en un euphémisme, il a eu une vie difficile.

Grasset reconnaît son inconnaissance sur le sujet des forces supra-humaines. C’est un sujet interdisant de fait toute réponse rationnelle. Leur évocation a, par contre, une ou des causes rationnelles. Il est possible d’en parler.

La première idée est que leur introduction ouvre un champ de réflexion fécond. Je rejoins Ph. Grasset sur ce point. Les introduire nous fait entrer dans le domaine du chaos, du néant, de la nuit de la pensée. Cela signifie pour moi que quelque chose existe dans ce chaos, ce néant et cette nuit de ma pensée à la condition d’accepter des choses supra-humaines. C’est, toujours selon moi, l’occasion d’accepter que quelque chose en dehors de moi existe. Ce n’est pas rien.

La dimension de ce que j’accepte ne peut pas être jugée. Tout ce que je peux en savoir est limité par la puissance de mon esprit. Vu que j’accepte l’existence de choses en dehors de moi, je pose également l’affirmation que ce que j’accepte est plus grand que ce que je puis en penser quand je parle de la dimension de l’objet observé.

La seconde idée est que cette notion de forces supra-humaines est vague et imprécise. Ph. Grasset dit de cette expression qu’elle « est volontairement vague, imprécise, etc. » Je diffère de lui sur ce point car il m’apparaît impossible d’être précis et rationnel sur des choses en dehors de moi. Tant que je ne les ai pas acquises ou comprises, je ne peux qu’être vague et imprécis tout en reconnaissant et affirmant leur existence.

Ce flou ne se résout pas avec des expressions comme « l’Unité originelle », « Dieu », etc… Même un croyant peut dire des bien des choses précises sur l’entité en qui il croit et être imprécis. Le simple fait que Dieu dépasse les humains qu’Il a créé rend sa connaissance par ses créatures imprécise.

Ce flou peut être jugé intolérable par les croyants dans une entité particulière. Des problèmes urgents dont ils souffrent n’attendent pas leur réponse. Ces problèmes réels et douloureux peuvent exiger si violemment une réponse pratique que le ou les croyants mettent en place une telle réponse en se convainquant qu’ils ont trouvé la volonté divine. En faisant cela, ils reconstruisent leur Dieu à leur image. Ils deviennent ainsi des adorateurs de l’image qu’ils en ont construite. C’est la définition que je connais de l’idolâtrie. Une autre solution est de se proclamer messie. Cela signifie pour moi se déclarer connaître parfaitement la volonté divine et être envoyé par le dieu que ce messie sert pour donner cette parole divine aux hommes. Il est possible (toujours selon moi) de le faire en toute sincérité. Dans les deux cas, le flou associé à toute force supra-humaine disparaît et autorise une précision absolument rationnelle. Cela me pose immédiatement un problème.

Ce flou inéluctable rend, selon moi, la chasse aux sorcières également inéluctable. Un croyant idolâtre ne pourra pas tolérer toute critique fondée de sa foi. N’importe quelle critique de cette forme représente pour lui une menace existentielle. La simple existence de non croyants dans sa foi le menace également de façon existentielle. Pour cette sorte de croyant, la chasse aux sorcière est une nécessité et elle doit être violente si ces dernières ne se convertissent pas. Un croyant dans un nouveau messie va naturellement rejeter le monde où ils vivent. Ils veulent créer un monde nouveau en rupture avec l’actuel. Je rejoins toute personne le considérant au moins difficile à vivre. J’ai de la peine avec cette idée de rupture totale car elle permet des excès dont l’amplitude me dépasse.

Dans les deux cas, je comprends Ph. Grasset quand il dit vouloir éviter de devenir une cible d’une chasse aux sorcières. C’est très désagréable même dans sa forme la plus douce qui est celle de la polémique très dure et insoluble. Il suffit de se mettre à lire les informations pour se désespérer.

Ph. Grasset parle d’un désenchantement des êtres et des événements au point d’avoir besoin d’un argument acceptable pour continuer à vivre. Aucune raison de le faire n’est donnée par notre monde. Ces deux faits le rendent désespérant au plus haut point. Je le rejoins sur les points cités dans ce paragraphe mais sous la forme que j’en donne.

Cela implique immédiatement, et Ph. Grasset le fait aussi, la conviction que quelque chose de supra-humain existe. La recherche d’une raison de continuer à vivre ne peut qu’être de cet univers. Le chaos actuel du monde nous dit aussi que quelque chose de plus qu’humain est en action car nous ne le comprenons pas. Le monde construit par des humains en adoration devant leurs créations, que Grasset nomme Système, s’annonce si moche, si insupportable et si inhumain que son effondrement est une nécessité existentielle. Ces trois choses nous poussent à regarder plus loin que ce que les yeux et notre esprit voient. Notre survie en dépend selon ces trois aspects.

La situation est si grave que nous ne pouvons même plus faire semblant d’y croire. Chaque regard lucide sur ce monde pousse au désespoir. Il est si riche en contradictions et si violent en inhumanités qu’il doit s’effondrer. Nous sommes dans la situation décrite par Zinoviev dans « L’Avenir Radieux ». Il raconte avoir écouté l’échange dans un transport en commun entre un cadre important du parti communiste et un dissident notoire. Cela donnait (selon mes souvenirs ) quelque chose comme :
- Quelle vie de merde !
- Oui, je suis d’accord avec vous.

Nous en sommes là. Pour y répondre, Ph. Grasset cite Pierre Boutang : « Il y a une piété naturelle, ni chrétienne ni païenne, exclusivement liée à l’homme et à sa croyance que tout finalement est divin, qui reflète une transcendance et quelque influence plus qu’humaine… » Ce n’est pas une réponse définitive.

L’accepter, comme je le fais, implique l’existence d’un univers au-delà du mien. La très mauvaise situation du monde nous force à nous perdre dans des distractions sans fin et ni fins pour oublier ce monde. Elle peut aussi nous forcer à avancer dans ce monde au delà du notre pour y trouver des raisons d’avoir confiance en lui et en ses habitants. Nous pouvons y avancer seuls pour se reconstruire un monde à nous. Nous pouvons y avancer en nous confrontant, malgré ma terreur, aux autres. Nous pouvons y avancer pas à pas, péniblement car nous chuterons à toute nouveauté, nous paierons cher toute erreur de notre part, nous souffriront de toute rencontre avec un idolâtre ou un messie nouveau. Nous ne pourrons y avancer qu’en position de faiblesse plus ou moins extrême car nous n’y aurons pas les réponses aux questions les plus évidentes et cela nous sera fait payer le plus cher possible. Ce n’est pas une promenade de santé.

L’alternative est le suicide. Plus nous avancerons dans le monde qui nous est imposé par les financiers, les LGBT, les transhumanistes, les globalistes, les islamistes, les progressistes, plus ce monde sera dur et inhumain, pollué et pauvre et violent sous toutes les formes imaginables ou non.

Nous sommes donc devant le choix d’un chemin de croix ou d’un suicide. En fin de course, la différence pour moi risque d’être fort obscure car je suis certain de rencontrer un idolâtre d’un de ces nouveaux messies qui prolifèrent de plus en plus.

Nous sommes dans le temps de l’imaginaire. Nous devons définir un chemin et une idée de but à atteindre. Malgré ma première impression fort négative du solipisme, je me dis que la première étape passe par celle d’individus tentant de reconstruire ce but et ce chemin. Le piège à éviter est le messianisme dont le communisme, le nazisme et les Lumières sont des exemples illustratifs.

PS : J’ai lu le commentaire de Christian Feugnet. Il s’étonne de la vie malgré les mensonges, les stratagèmes abracadabrants dont elle est emplie. Il s’étonne positivement de la vie malgré sa tendance à partir dans tous les sens.
Volontairement ou non, son commentaire fait partie de la réponse à la question qui se pose à nous tous. S’étonner de la vie comme il le fait est dans la réponse.
Si jamais Monsieur Feugnet vous avez eu la patience de me lire jusqu'ici, je vous salue amicalement. Votre commentaire est pour moi une lumière dans la nuit car il est une raison d'espérer.

Autre déni confus , dans le détail .

Article lié : Vers un Congrès “de guerre civile” ?

Christian Feugnet

  08/09/2018

Selon Marx la luttes des classes supplante , celle des races . Dans cet esprit dialectitien , peu partagé , celà ne signifie pas que les races n'existent plus . Comment aurait il pu l'ignorer , lui qu'Engels surnommait Le Maure ?

Dans marxisme il y a le -isme à interroger .

Article lié : Vers un Congrès “de guerre civile” ?

Christian Feugnet

  08/09/2018

Ce serait un écononisme . C'est bien en celà que droite et gauche sont d'accord ( en pour ou contre) , participant en celà du méme paradigme .Non , c'est une sociologie qui a , il est vrai des conséquences PUIS causes économques .
Le déni porte là tout autant sur le réel actuel . Qui ne voit que de nouvelles méthodes et moyens ( appelons les Ntic ) supplantent les les rapports et pouvoirs en place . On les dits disruptifs .
Pire cette faille sociale traverse aussi la Silicon Valley malgré qu'on en veut retenir que ce qui est déjà obsoléte , Microsoft , Apple , Google , Facebook . Parallélement , démocrates et républicains .
On nous claironne que Trump est cuit , tous les sondages contre lui , c'était déjà la méme chanson avant son "incompréhensible"  élection , qui ne peut qu'etre une abberration , selon ce paradigme désuet . Ils s'enfoncent en dénis , mensonges , simulacres , fake news , etc ...

Ambiance et situation .

Article lié : Vers un Congrès “de guerre civile” ?

Christian Feugnet

  07/09/2018

Le football Americain comme on sait c'est hard .  L"ambiance c'est pom pom girls , mais pour les joueurs , en situation , eux c'est la peur au ventre .
En rugby y a les hall blacks qui danse le haka , avec les grimaces , tout un art hérité des maoris , autrefois cannibales  et souvent en luttes tribales . C'est une autre ambiance et une autre siruation . Mais toujours impressionnant .