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Sans malice .

Article lié : Maturation du désordre 

Christian Feugnet

  27/09/2018

A la réflexion en parlant de maturation , on a peu de chances de se tromper  ,  la pente vers l'abime saute aux yeux .
Chronologiquement , sans précision . Manque t on de "marqueurs" remporels  ,en particulier du terminus .
Supposons que ce soit la fin du privilége dollar . Elle est là , crise financiére annoncée pour deux voir trois ans ( selon JP Morgan qui vient d'emboucher sa trompette pour faire coeur ) . Mais les DTS du FMI est ce le fin du Systéme ou une simple mise à jour , meilleur partage avec les nouveaux parvenus , au moins Chine , peut étre Japon , Russie probablement exclue .

Texte intéressant .

Article lié : Notes sur l’“arrogance israélienne” et conséquences

Christian Feugnet

  27/09/2018

Il a le mérite d'éclairer sur  le comment  , le pourquoi reste incertain et peut étre contre productif , sauf éventuellement en interne à Israel , boite noire .

When is Now!

Article lié : Maturation du désordre 

Franck du Faubourg

  26/09/2018

Discussion animée par Greg Hunter, avec 2 sommitées, Jim Sinclair et Bill Holter qui parlent de Trump, du Reset, etc..
Les preppers devraient en frétiller!
https://www.youtube.com/watch?v=vM-PcocIDB0&frags=pl%2Cwn
Il n'y aura pas de tentative de "sauvetage du Système" selon eux, mais bien une tentative - qui ratera- après coup pour gérer le Reset..
La machine est en route.
Interessant.

Crooke.4

Article lié : Ébranlement de l’axe du Système

jc

  26/09/2018

Crooke m'inspire. (Suite de mes commentaires de http://www.dedefensa.org/article/postmodernite-et-eternel-retour)

Crooke: "(...) un peuple “actif” sur le plan mental, produisant et nourrissant sa vitalité et sa force culturelle peut s'imposer face à un État beaucoup plus riche et mieux armé, – mais ainsi doté de cette puissance qui engourdit la pensée et réduit la vitalité."

C'est à mes yeux actuellement le cas des peuples "potentiellement puissants" -pleins de vitalité- que sont la Russie, la Chine et l'Inde(?), face à ceux qui ont épuisé cette puissance potentielle en l'actualisant (USA, UE, GB). Puissance, ouverture et plasticité dans le premier cas, acte, fermeture et rigidité dans le second.

Thom a axiomatisé topologiquement les conflits aristotéliciens puissance/acte et matière/forme (ES p.176):
1. ABP: "l'Acte est Bord de la Puissance"  2. FBM: "la Forme est Bord de la Matière".

On peut, je crois, interpréter ces axiomes "à la Guénon": les passages de la puissance* à l'acte* et de la matière à la forme, qui sont pour Thom des fermetures**, ne sont autres que des solidifications au sens que Guénon attribue à ce mot. Notre contre-civilisation est "en acte", fermée, solidifiée, elle a atteint sa limite, son bord (et le TINA de Margaret Thatcher est une façon de le dire). Place à la civilisation suivante.

Un espace topologique dont tous les points sont connectés entre eux ne possède que deux sous-ensembles qui sont à la fois ouverts et fermés, à savoir le Tout -l'espace tout entier- et le Rien -l'ensemble vide-. Cette petite incursion en mathématique permet la métaphore suivante, selon moi chargée de sens: l'Open Society globale (globalement connectée) de Soros & Co est soit Tout soit Rien. Je suis profondément convaincu qu'elle n'est Rien.


*: Aristote illustre ses concepts de puissance et d'acte par l'exemple d'un énoncé de théorème mathématique comme étant "en puissance", le même énoncé démontré devenant "en acte". Les matheux parlent de problème ouvert et de problème fermé.

**: Dans http://www.dedefensa.org/article/glossairedde-technologisme-versus-communication-1
PhG qualifie le technologisme de "fermé" et le système de la communication d' "ouvert" , dans le droit fil des concepts topologiques des matheux. L'avenir des systèmes fermés est leur immortalité (le cas d'un théorème démontré -cf. * et ***) ou leur effondrement  -"l’effacement ultra-rapide du système du technologisme, jusqu’à son effondrement", écrit PhG-.

***: Thom:
"Vraiment, quand on a trouvé un théorème dans sa vie, on se dit que l'on a participé d'une certaine forme d'immortalité. Illusion, peut-être…"
"Il m'est difficile de voir pourquoi un être pleinement différencié ne pourrait être immortel."

 

Précision sur la catastrophe .

Article lié : Maturation du désordre 

Christian Feugnet

  26/09/2018

Le pire entre rayonnementss et migrants Afiricains serait les migrants ( Mexicains ou Islamiques pour d'autres )  évidemment . Nous n'aurions plus rien à piller , que des ruines et eux , plus rien à nous offrir , ils ont perdu leur culture , ne connaissent plus leurs danses , ils n'en ont gardé que la souplesse du corps dont ils ne savent que faire et nous non plus .

Un élément en faveur de mon dernier commentaire .

Article lié : Ébranlement de l’axe du Système

Christian Feugnet

  26/09/2018

Ces étranges zones de fertilité extraordinaire , découvertes en Amazonie , , forcemment artefacts humains , base du mythique Eldorado . M. Godelier l'écarte , on en saura jamais beaucoup  plus , fort probablement.Toutefois , si le mythe comme celui de l'Atlantide avait une base ? 

En complément une référence à Maurice Godelier .

Article lié : Maturation du désordre 

Christian Feugnet

  26/09/2018

Il a raison , à mon avis , en ce qui concerne les sociétés primitives , au sujet de la distinction entre base et superstructure , ce n'est pas pertinent  , quoique qu'il maintienne à son insu cette distinction pour affirmer la liberté de cette supersttucture .  Et si on piussait jusqu'à la liberté de la base ?

Article lié : Ébranlement de l’axe du Système

Christian Feugnet

  26/09/2018

C'est le glissement sémantique de castastrophe à crise qui , dans ce texte m'interpelle . La différence est de taille , il me semble . Entre les deux l'une est sans solution , l'autre si , méme tardive .
Si une explosion de volcan géant survient , rien à faire , pour tous  , socialement trop cher , au dessus des moyens .  Si c'est une crise , ,méme générale  , concernant , économique , politique et communication c'est d'ordre social , bien que jusqu'à maintenant la solution vient aprés coup , alors qu'il eut éré possible , avant ,la  Guerre . ( Toutefois si elle devenait nucléaire ?) . Méme avec des superbunkers nous serions submergés de rayonnements et migrants Africains, , y comptis avec un quidnon  ., sauf peut étre en Russie . 
A titre , plus qu'individuel , il existe à mon avis des éléments de base à généraliser selon une solution traditionnelle adaptable à aujourd'hui ( se retirer à le campagne avec le nécessaire et le décaméron ) en préparant la renaissance . A distinguer là , base et superstructure . ( peut étre faut il élargir à  suprahumain .)
 

Extrait de l'Arc et la Massue !

Article lié : Ébranlement de l’axe du Système

patrice sanchez

  26/09/2018

Bonsoir, 
Il y a quelques mois j'avais lu un extrait de l'arc et la massue de Julius Evola qui explique lumineusement pourquoi nous nous sommes coupés progressivement de tout lien avec le passé pour en arriver à notre époque totalement aveugle et zombifiée !
Extrait de « L’arc et la massue » de Julius Evola ( 1968 ) « Selon l’acception moderne la plus courante, le “ destin”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot228”>destin ” est une puissance”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot230”>puissance aveugle qui plane sur les hommes,”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot43”>hommes, qui s’impose à eux en faisant que se réalise ce qu’ils souhaitent le moins, en les poussant éventuellement vers la tragédie et le malheur. Fatum a ainsi donné naissance au mot”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot490”>mot “ fatalisme ”, qui est l’opposé de toute initiative libre et efficace. Selon la vision fataliste du monde,”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot49”>monde, l’individu”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot328”>individu n’est rien ; son action,”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot47”>action, en dépit de toute apparence”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot488”>apparence de libre-arbitre, est prédestinée ou vaine, et les événements se succèdent en obéissant à une puissance ou une loi qui le transcende et qui ne le prend pas en compte. “ Fatal ” est un adjectif qui a essentiellement une connotation négative : issue “ fatale ”, accident “ fatal ”, l’“ heure fatale de la mort”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot67”>mort ” , etc.
Selon la conception”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot651”>conception antique, le fatum correspondait par contre à la loi de manifestation”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot274”>manifestationcontinue du monde ; cette loi n’était pas réputée aveugle, irrationnelle et automatique – “fatale ” au sens”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot731”>sens moderne du mot – , mais chargée de sens et comme procédant d’une volonté”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot39”>volonté intelligente, surtout de la volonté des puissances olympiennes. Le fatum romain renvoyait, de même que le rta indo-européen, à la conception du monde en tant que cosmos,”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot81”>cosmos,en tant qu’ordre, et en particulier à la conception de l’histoire”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot621”>histoire comme un développement de causes et d’événements reflétant une signification supérieure. Même les Moines de la tradition”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot2”>tradition grecque, tout en présentant certains aspects maléfiques et “ infernaux ” (dus à l’influence de cultes préhelléniques et pré-indo-européens), apparaissent souvent comme des personnifications de la loi intelligente et juste qui préside au gouvernement”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot493”>gouvernement de l’univers,”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot404”>univers, dans certaines de ses expressions.
Mais c’est surtout à Rome que l’idée”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot297”>idée de fatum prend une importance toute particulière. Et ce parce que la civilisation romaine fut, de toutes les civilisations de caractère traditionnel et sacré, celle qui se concentra le plus sur le plan de l’action et de la réalité”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot253”>réalité historique. Pour elle, il fut donc moins important de connaîtrel”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot37”>connaîtrel’ordre cosmique comme une loi supra-temporelle et métaphysique”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot86”>métaphysique que de le connaître comme force en acte dans la réalité, comme vouloir divin”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot215”>divinqui ordonne les évènements. C’est à cela que se rattachait le fatum pour les Romains. Ce terme vient du verbe fari, d’où dérive aussi le mot fas, le droit comme loi divine. Ainsi, fatum renvoie à la “ parole ” – à la parole révélée, surtout à celle des divinités olympiennes qui permet de connaître la norme juste (fas) en tant que celle-ci annonce ce qui va arriver. On doit ajouter, à propos de ce second aspect,”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot172”>aspect, que les oracles, par lesquels un art”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot99”>art traditionnel précis cherchait à saisir en germe des situations devant se réaliser, s’appelaient aussi fata ; ils étaient pratiquement la parole révélée de la divinité. Mais, pour bien”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot184”>bien comprendre”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot497”>comprendre ce que nous sommes en train d’étudier, il faut se souvenir du rapport”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot451”>rapport que l’homme entretenait, dans la Rome antique et dans les civilisations traditionnelles en général, avec l’ordre global du monde. C’était un rapport très différent de celui qui devait s’instaurer plus tard. Pour l’homme antique, l’idée d’une loi universelle et d’un vouloir divin n’annulait pas
la liberté”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot242”>liberté humaine ; mais sa préoccupation constante était de mener sa vie”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot301”>vie et son action de sorte qu’elles fussent la continuation de l’ordre global et, pour ainsi dire, comme le prolongement ou le développement de cet ordre. A partir de la pietas,”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot350”>pietas, c’est-à-dire, pour un Romain, de la reconnaissance”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot551”>reconnaissance et de la vénération des forces divines, on se fixe comme tâche de pressentir la direction”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot514”>direction de ces forces divines dans l’histoire de façon à pouvoir”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot219”>pouvoir y accorder opportunément l’action, à la rendre extrêmement efficace et chargée de sens. D’où le rôle très important que jouèrent dans le monde romain, jusque dans le domaine des affaires publiques et de l’art militaire, les oracles et les augures. Le Romain avait la ferme conviction que les pires mésaventures, et notamment les défaites militaires, dépendaient moins d’erreurs, de faiblesses ou de travers humains que du fait d’avoir”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot594”>avoir négligé les augures, c’est-à-dire, pour en revenir à l’essentiel, d’avoir agi de façon désordonnée et arbitraire, en suivant de simples”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot473”>simples critères humains, en rompant les liens avec le monde supérieur (donc, pour un Romain, cela voulait dire avoir agi sans religio, sans “ rattachement ”), sans tenir compte des “ directions d’efficacité ” et du “ moment juste ” indispensables à une action couronnée de succès. On remarque que la fortuna et la felicitas ne sont souvent, dans la Rome antique, que l’autre face du fatum, sa face proprement positive. L’homme, le chef ou le peuple qui emploient leur liberté pour agir en conformité avec les forces divines cachées dans les choses connaissent le succès, réussissent, triomphent – et cela signifiait, dans l’Antiquité, être “fortuné ” et être “ heureux ” (ce sens s’est conservé dans des locutions comme “ une heureuse initiative ” , une “ heureuse manoeuvre ”, etc.). Un historien contemporain, Franz Altheim, a cru pouvoir déceler dans cette attitude la cause”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot213”>cause effective de la grandeur”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot462”>grandeur de Rome … Dans le monde romain antique et dans l’histoire romaine, on trouve ungrand nombre”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot200”>nombred’épisodes, de situations et d’institutions où est justement mise
en lumière”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot113”>lumière l’impression”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot48”>impression de rencontres “ fatidiques ” entre le monde humain et le monde divin. Des forces supérieures sont à l’oeuvre dans l’histoire et se manifestent à travers les forces humaines. Pour nous contenter d’un seul exemple, rappelons que “ le moment culminant du culte romain de Jupiter était constitué par un acte où le dieu”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot92”>dieu affirme sa présence,”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot241”>présence, chez un homme, en qualité”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot277”>qualité de vainqueur, de triomphateur. Ce n’est pas que Jupiter soit la seule cause de la victoire, il est lui-même le vainqueur ; on ne célèbre pas le triomphe en son honneur, mais c’est lui le triomphateur. C’est pour cette raison que l’imperator revêt les insignes du dieu ” (K. Kerényi, F. Altheim). Actualiser le divin – parfois prudemment, parfois audacieusement – dans l’action et dans l’existence”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot83”>existence fut un principe”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot251”>principe directeur que la Rome antique appliqua aussi à l’ordre politique. C’est pourquoi certains auteurs ont fait remarquer avec raison que Rome ignora, à la différence d’autres civilisations, le mythe”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot98”>mythe au sens abstrait et anhistorique ; à Rome le mythe se fait histoire, et l’histoire, à son tour, prend un aspect “ fatal ”, devient mythique.
D’où une conséquence importante. Dans des cas comme celui évoqué, c’est une identité véritable qui se réalise. Il ne s’agit pas d’une parole divine qui peut être entendue ou non entendue. Il s’agit d’un déploiement des forces supérieures. On est ici en présence d’une conception spéciale, objective, nous serions tenté de dire transcendantale, de la liberté. En m’opposant au fatum, je peux bien sûr revendiquer pour moi un libre-arbitre, mais celui-ci est stérile, est un simple “ geste ” qui ne saurait avoir beaucoup d’incidence sur la trame de la réalité. Par contre, quand je fais en sorte que ma volonté continue un ordre supérieur, soit seulement l’instrument par lequel cet ordre se réalise dans l’histoire, ce que je veux dans un tel état de coïncidence ou de syntonie peut se traduire éventuellement par une injonction adressée à des forces objectives qui, autrement, ne se seraient pas pliées facilement ou qui n’auraient pas eu d’égard pour ce que les hommes veulent et espèrent. On peut maintenant se poser la question”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot638”>question suivante : comment en est-on arrivé à cette conception moderne qui fait du destin une puissance obscure et aveugle ? Comme tant d’autres, un tel glissement de sens n’a rien de fortuit. Il reflète un changement”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot685”>changement de niveau intérieur”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot549”>intérieur et s’explique, essentiellement, par l’avènement de l’individualisme et de l’“ humanisme”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot283”>humanisme ” compris dans un sens général, c’est-à-dire en rapport avec une civilisation et une vision du monde uniquement fondées sur ce qui est humain et terrestre. Il est évident que, cette scission s’étant produite, on ne pouvait plus saisir un ordre intelligible”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot231”>intelligible du monde, mais seulement un pouvoir obscur et étranger. Le “ destin ” devint alors le symbole”>http://sophia.free-h.net/spip.php?mot68”>symbole de toutes les forces les plus profondes qui agissent et sur lesquelles l’homme, malgré sa maîtrise du monde physique, ne peut pas grand-chose parce qu’il ne les comprend plus, parce qu’il s’est détaché d’elles ; mais aussi d’autres forces que l’homme, par son attitude même, a libérées et rendues souveraines dans différents domaines de sa propre existence. »

Je me permets de vous joindre ce texte :
https://reseauinternational.net/droit-de-reponse-dun-hemiplegique-a-la-pensee-zarathoustrienne-a-lattention-dune-presidence-jupiterienne-texte-integral/6/
Bien cordialement, 
Patrice Sanchez

Le vide du monde

Article lié : Ébranlement de l’axe du Système

Ni Ando

  25/09/2018

Le monde est devenu vide, vieux, désenchanté ? C'est la définition même de la modernité. Le sociologue allemand Hartmut Rosa a bâti une partie de son œuvre sur ce constat et sur le remède a ce mal universel qui s'est repandu avec le capitalisme, la France n'étant pas forcément la plus touchée. Hartmut propose ainsi le concept de "résonance".

Voilà une situation générale bien cernée .

Article lié : Maturation du désordre 

Christian Feugnet

  25/09/2018

Quite à en réduire le sens , je caractériserais le conflit entre humain et forces supra humaines , en sa situation actuelle , en ce qu'il se peut et soit méme quelquefois temporairement souhaitable que le supra l'emporte . Temporairement car il se nourrit de cet humain .
En plus piquant celà pourrait s'exprimer par l'aphorisme d'un grand connaisseur en guerre et plus encore affaires militaires ,auxquelles il dut sa fortune : Danton avec son " On peut tout faire avec des bayonnettes , sauf s'assoir dessus !" 

Sapir , l'excellence ....

Article lié : L’UE ? LA crise, et vite !

Christian Feugnet

  24/09/2018

Mais pour la crise de l Europe , je préfererais que çà traine encore .
Bien sur c'est boiteux l'Europe et l'Euro , desavantageux pour la France et autres , y compris méme pour le peuple Allemand . Nuisible à la vocation historique Française . Juste bon tout çà à financer bon marché des Etats avec des politiques délétéres .
Cependant en l'abscence de courant culturel et politique hardi et novateur ( exclus les passéistes  d'extreme droite ) , ce sera arbitrage Russe et/ou Américain , plutot Russe d'ailleurs , les US contraint de reculer en bon ordre . Ce qui n'est pas pour deplaire à Sapir , il a comme un léger biais , tout à fait pardonnable . Personnelement , j'espére mieux , hélas , personnelement .

Le coeur des maths, de la physique et de la linguistique

Article lié : L’affectivisme des hyper-antiSystème

jc

  24/09/2018

Pour Alain Connes*:
1. Le coeur des mathématiques c'est comprendre la géométrie des nombres premiers;
2. Le coeur de la physique (moderne) c'est comprendre la géométrie de l'espace-temps.
 
Pour René Thom le coeur de la linguistique est également géométrique:

"(...) aucune théorie un peu profonde de l'activité linguistique ne peut se passer du continu géométrique (relativisant ainsi toutes tentatives logicistes qui fleurissent chez les Modernes)."

Je viens de découvrir deux articles d'un certain Guy Vincent, visiblement(?) plus littéraire que scientifique, qui illustre ce coeur géométrique de l'activité linguistique.

1. Voici ce qu'il écrit*** du langage (qui, selon moi, précise le "Nous ne sommes pas maÎtres de la maison du langage" de George Steiner):

"(...) il [Thom] considère que si notre langage peut comprendre le réel, c'est qu'il est structuré de façon identitaire aux processus de la réalité, de même pour l'activité cérébrale."****

(On notera le commentaire désabusé de la fin du paragraphe "Aperçus personnels" de l'article, qui rappelle celui de PhG concernant les historiens salonards et/ou sorbonnards.)

2. La dernière figure "topographique" du paragraphe 2 ("La navigation de Saint Brendan") du chapitre II de "Derades2"***** inspirera peut-être PhG dans son cheminement "logographique" depuis le désenchantement de Dieu jusqu'à son réenchantement.

*: Cf. la vidéo dispo sur la toile "Le coeur des mathématiques et de la physique" par Alain Connes (durée 3')

**: http://www.utqueant.org

***: http://utqueant.org/net/pdf/carthom.pdf

****: Thom: "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés, ainsi l'usage de vocables anthropomorphes en Physique est foncièrement justifié." (SSM, Conclusion)

*****: http://utqueant.org/net/der2.html

Zone Deutschmark ou zone pétrorouble ?

Article lié : L’UE ? LA crise, et vite !

Alex Kara

  23/09/2018

Nul doute que l'UE va vers un effondrement, que ce soit demain, à la mi-Novembre (tellement de choses dépendent de ces éléctions de mi-mandat étatsuniennes) ou dans dix ans.

Mais ensuite, quoi ?
Si notre "sponsor" étatsunien s'avère ne plus avoir les moyens de sa politique, et de la "protection" toute mafieuse qu'elle procure, quelle autre "capo" prendra sa place ?

On peut considérer que la Hongrie et l'Italie ont rejoint le côté de Trump (la faction Nationale) contre la faction Impériale, mais si finalement l'OTAN se disloque, les armées nationales prendront-elles le relais ? La dissuasion nucléaire française servira-t-elle à quelque chose, si tant est que les logiciels US nous en rendent le contrôle ? (c'est un serpent de mer cette histoire, elle me fait toujours penser au début du film "Les Chinois à Paris"...)

Faute de mieux, cela rappelle tout de même l'effondrement du Bloc de l'Est ("40 Jahre DDR", aujourd'hui nous avons "60 Jahre EWG/EU").

Si nos monnaies sont des bouts de papiers (ou de pixels), il reste une chose qui a de la valeur, c'est bien l'énergie, et tous les Macrons et Marlènes Schiappa de notre territoire ne valent rien façe à cela.

Faut-il déterrer nos méthodes Assimil russes et se préparer à compter en pétroroubles ? En tout cas ne nous réjouissons pas trop, ce monde est cruel (et à notre image).

Analogie et rationalité

Article lié : L’affectivisme des hyper-antiSystème

jc

  23/09/2018

Dans notre époque moderne l'analogie semble exclue du champ de la rationalité (c'est au contraire le dicton "comparaison n'est pas raison" qui semble y avoir force de loi): seules les inférences obtenues par catalogie (kata: de haut en bas), par la déduction, par l'analyse (et la catalyse…) sont seules considérées à notre époque comme rationnelles.

Dans un commentaire de ce jour, Marc Gébelin rappelle que "L'intuition c'est précisément ce qui ne passe pas par des concepts rationnels mais va au cœur des choses" (définition que, j'en suis convaincu, ne saurait renier PhG). Pourquoi exclure du champ de la raison le puissant moyen de synthèse qu'est l'analogie pour tenter de "rationaliser" une intuition (ana: de bas en haut) en remontant au coeur des choses?

En mathématiques c'est la théorie des proportions (due à Eudoxe) qui a donné une assise aux nombres rationnels tel 3/2 (3 est à 2 ce que 6 est à 4), nombres "de raison" en opposition aux nombres entiers -seuls nombres "réels" pour les anciens grecs. Cette théorie a été exportée en biologie, d'abord par Aristote (analogies de structures ou analogies de fonctions -telle "la plume est à l'oiseau ce que l'écaille est au poisson") puis au XXème siècle par d'Arcy Thompson.

Le physicien français François Roddier a récemment fait d'audacieuses analogies entre le fonctionnement d'un moteur thermique (cycle de Carnot) et les cycles économiques, voire les cycles civilisationnels*.

Le mathématicien René Thom a fait une théorie de l'analogie (c'est l'objet de sa théorie des catastrophes): pour lui "toute analogie sémantiquement acceptable** est vraie". Deux exemples d'audacieuses analogies -selon lui sémantiquement acceptables donc vraies): l'une entre mathématique et biologie (analogie entre le développement de Taylor d'une fonction et le développement biologique d'un embryon), l'autre entre biologie et linguistique (analogie entre endoderme-mésoderme-ectodeme et sujet-verbe-objet).

Le problème des analogies -et donc de la synthèse- conduit à celui des archétypes: parmi des situations analogues y en a-t-il une qui est archétypique? Dans le cas numérique précité l'archétype est évidemment 3/2 puisque toute fraction analogue s'écrit 3*n/2*n, n entier. Dans la théorie thomienne de l'analogie ce sont les catastrophes élémentaires (pli, fronce, etc.) qui sont les archétypes (et c'est ce qui, selon moi, fait écrire à Thom: "Le monde de l'analogie est un monde qui porte en quelque sorte son ontologie avec soi").

Nous ne sortirons pas du bourbier conceptuel dans lequel le Système tente de nous maintenir sans une certaine audace de la pensée, audace que recommande PhG. Transgresser l'interdit de l'intuition qu'impose le positivisme et trangresser l'interdit de l'analogie qu'impose le scientisme sont deux telles audaces.


 *: cf. sur ce site son article "Vers un effondrement de civilisation".

**: Il faut lire beaucoup de son oeuvre pour se faire une idée de ce qu'il entend par "sémantiquement acceptable".