jc
22/10/2018
Les matheux ont coutume de dire qu'un problème bien posé est déjà à moitié résolu…
Christian Feugnet
22/10/2018
Le grand resistant fut Versingetorix . Qui faisait pas de businees , revulse de celui de sa tribu qui en faisait un big corrupteur avec les Romain ,un brave comme on dit dans toutes les connotations . En voila un qui a un profil populaire sinon populiste .
D.M.
22/10/2018
Beaucoup de gens vous lisent.
Votre sentiment de solitude vient du fait que vous êtes l'élite dans une société sans esprit.
Merci pour ce que vous faites.
Christian Feugnet
22/10/2018
Y a pas loin , la construction de la centrale et le suivi de la catastrophe aussi . C est quoi qu on aime , au juste ?
Herve K.
22/10/2018
Pour déterminer ce qui est antiSystème, il faudrait connaître le nom du succésseur de MbS ? Son petit frère, un cousin, une alliance ?
Et analyser comment ce "succésseur" se positionnerait entre l'Amérique, la Russie, la Chine, Israel et ... l'Iran, futur partenaire qui sait ...
Christian Feugnet
22/10/2018
Est ce que c'est un noeud gordien ? Comme celui d' Alexandre . En début d'Empire , dans ce cas çà se tranche . En fin d'Empire , l'épée est émoussée , çà tranche plus rien . Alors c'est le début ou la fin ?
jc
22/10/2018
Dans un récent e-papier (Eh! Fukuyama…) PhG cite Arbatov (conseiller de Gorbatchev, qui répond à un intervieweur de Time en 1988): "Nous allons vous faire une chose terrible, nous allons vous priver d’Ennemi." (Peut-être pas si terrible que ça pour les USA, comme le rappelle de temps à autre également PhG citant un autre russe: "Les USA ne veulent qu'une chose: que la Russie n'existe plus".)
Je crois que les impérialismes, tous les impérialismes, finissent par s'effondrer pour cette raison, à savoir faute de s'être fixés une limite, une frontière. Régis Debray le dit très bien dans "Eloge des frontières":
"Une communauté sans extérieur pour la reconnaître ou l'investir n'aurait plus lieu d'être, telle une nation seule au monde verrait s'évanouir son hymne national, son équipe de foot ou de cricket, et jusqu'à sa langue. Une personne morale a un périmètre ou n'est pas. D'où vient que "la communauté internationale" n'en est pas une." (p.46)
Sic transit gloria mundi.
Et d'égrener quelques exemples d'impérialisme, le plus emblématique me semblant être celui de l'empire romain parce qu'il perdure encore au coeur de la Rome contemporaine, à savoir au Vatican*:
"Romanae spatium est urbis et orbis idem" (p.75)
*: Catholique = qui a une vocation universelle.
Christian Feugnet
22/10/2018
Nos Bretons , comme les belges sont ceux qui ont le plus resiste .
Memes raisons , a mon avis , bussiness de l etain , et statut des femmes . Pour Bretons et Belges ,les femmes choisissent les hommes . Argument des Romains pour leurs victoires , c est nous qui choisissont les femmes . Qui a des moeurs depravees ?
Pour les conservateurs , hier comme aujourdhui ce sont les B and B , pas les Romains . Une erreur quelque part ?
Alex Kara
22/10/2018
Lors de mes études à la Sorbonne, un professeur d'Histoire Antique nous expliquait que l'on ne pouvait pas comprendre Rome sans aborder la question agraire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Question_agraire_%C3%A0_Rome
En effet, la lutte des grands propriétaires terriens contre le reste des Latins et par-delà, le reste du monde est le moteur de l'histoire romaine.
C'est une lutte éternelle. J'ai lu récemment "la guerre civile en France 1958-1962" et j'ai été frappé de constater comment, au delà des problèmes internes à l'Etat français, les grands propriétaires Pieds-Noirs sabotaient toute option viable.
Une autre lecture, sur l'éradication du paludisme en France, montre que les grandes propriétés étaient dans un état de négligence qui profitait aux moustiques et par là-même détruisaient la population et sa capacité de travail. Les propriétaires, eux, étaient à l'abri dans les villes ou des propriétés lointaines.
La mentalité latifundiaire, c'est l'inverse de la mentalité qualitative de l'artisan. Le maître de la latifundia brise ces mauvaises machines polyvalentes (et si peu productives) que sont les humains par la seule domination. Il n'y a pour ainsi dire pas de capital investi, surtout pas intellectuel, pas de calculs élaborés et bien sûr aucune notion de la pollution et des effets néfastes.
Petit rappel visuel de ce à quoi nous avons affaire :
https://www.youtube.com/watch?v=EoOdhKYj8Bc
Aujourd'hui nous vivons dans ce monde façonné par des mentalités simples (quiconque a travaillé en entreprise connaît la pauvreté intellecuelle de leurs dirigeants) qui n'ont aucune égard pour la salubrité de l'endoit où ils vivent puisqu'ils sont incapables de concevoir l'avenir, c'est-à-dire les conséquences de leurs actes.
En face, ces Bretons qui eux savaient où ils vivaient et qui étaient qualitatifs par la force des choses, se savaient supérieurs à ces gens-là (cf le texte récent sur les Indiens contemplatifs et la naissance de Detroit) mais ils se savaient aussi sans doute condamnés. C'est très bien dit ici : si l'on survit alors que l'on est riche, on est convoité, et si l'on est pauvre… C'est d'autant plus le cas que les latifundiaires sont dans une fuite en avant permanente, car ils ne voudraient surtout pas avoir à nettoyer ce qu'ils ont souillé. (Pour en avoir fréquenté, c'est littéralement le cas psychologiquement, ce sont des gens à qui il manque une ou plusieurs étapes dans la petite enfance). Ce qui explique leur impérialisme.
On ne se reproduit plus en Occident, exactement comme l'Empire Romaine subissait un déclin démographique grave. Lorsque vinrent les Francs, ils s'avérèrent tout aussi cupides que les Romaines (la nobless franque avait gardé nombre de villa, avec des milliers d'escalves).
Pourtant, Joseph Tainer ("l'effondrement des sociétés complexes") nous rappelle qu'à l'échelle de l'humanité la société la plus courante est de l'ordre du clan ou de la tribu. Tout ceci ne sera-t-il qu'un grand cycle de plus ? Oui il y a l'Histoire, mais ça, le grand propriétaire latifundiaire, il s'en moque.
C'est bien là le problème.
Christian Feugnet
22/10/2018
Le coté des piéces ( et billets ) qu'on retient c'est le montant du nominal , le bien nommé . Comme pour les agents secrets , à part James Bond , il sont doubles comme Ben Laden , à la fois au service de la Cia et des oulémas .
Le billert vert à ceci d'exceptionnel que là où est le nominal , on a deux parties : le portrait de Washington , le seul président à n'avoir jamais résidé à Washington et le "In God we Trust" Tiens donc pas à Wasshington /Constitution ?.
Christian Feugnet
22/10/2018
Comme pour les piéeces on a deux faces , alors qu'on en retient qu'une en général . Méme chose pour l'Afghanistan , par exemple .
La méme année 1980 , pile ( ou face) , envolée du pétrole ( donc du gaz) , pic de l'or ( pas bon , du tout çà , pour le dollar ) .
Pourquoi les Russes entrent en Afghanistan ?, parce que projet d'oléoduc US au travers de l'Afghanistan . Eux se retirent , chamboulent le Soviétisme et mettent à jour la Russie allégée de l'Asie Centrale ( comme la France de l'Algérie ) trop riche en enfants islamiques , trop lourd dans les budgets .. Qui s'enlise au final sinon les US ! Qui a piégé l'autre ?
Christian Feugnet
22/10/2018
Ce qui m'interroge est ici l'emploi des mots métahistorique et événement . Deux termes qui se donnent comme absolus bien qu'éminemment relatifs .
Spatialement méta c'est au dessus sinon c'est infra . Histoire c'est communément Politique et l'évenement c'est le point , l'instant , de durée zéro ( par convention parce qu' à l'examen çà dure un moment ) , début ou fin , selon , d'un processus .
Du coup les midterm sont supra aux ruptures d'axes . Concrétement , Brezinski me semble enfumer le réel en ce qu'il parait étre le maitre d'oeuvre du maitre d'oeuvre : les USA . Alors que les ruptures d'axes , simultanément , se font dés 1980 , de maniére concomittantes . Sauf qu'au Moyen orient ( Afghanistan , Iran) et Europe , l'initiative est clairement Allemande (Schroeder/ Gorbatchev) suite à l'accord sur le gaz ou/ et les SS20; Arabe en Afghanistan ( Ben Laden ) , Europe /Iran , livraison de Khomeiny
, écroulement du pilier US .
Au travers de Brezinski on peut se demander si il est plutot Polonais qu'Américain parce que c'est là le projet catho-Historique de la Pologne relier ces deux axes .
Là où apparait le métahistorique , à mon avis , c'est dans la méme rupture des consciences en Europe et en Orient , celle de s'émanciper de la tutelle US , dont le souci est de séparer ces axes . Elle précede nécessairement , la conscience . Et prosaiquement surgit en octobre , mois du vote des budgets à grand retentissement financier . ( Infra) .
Alex Kara
21/10/2018
Pour l'instant ce sont des péripéties à rattacher aux éléctions de mi-mandat, après tout rien ne forçait Trump à sortir de ce traité à ce moment précis.
Une interpétation optimiste est que Trump n'aurait pas fait un tel cadeau aux faucons/néocons si les prévisions le donnaient perdant.
Si tel est le cas, et que l'on est de nature pessimiste, on peut craindre dela part de la faction impériale une attaque médiatique majeure (voir pire, type attentat, pourquoi pas sur le POTUS lui-même) au moment fatidique (peu de temps avant le 6 novembre).
Les relais de pouvoir de la faction impériale (bases des alliés à l'étranger, rois nègres type Macron etc.) pourraient aux aussi entrer dans cette danse. Il peut s'en passer des choses en deux semaines et deux jours…
jc
21/10/2018
L'impression que je tire de la lecture de cet article de Dedefensa est que Fukuyama est l'une des figures médiatiques de l'élite-Système chargées par elle de commencer à faire passer au "bon peuple" le message que, si la démocratie libérale n'a pas répondu aux attentes, l'élite-Système -toujours elle- a heureusement(!) la bonne solution de rechange, à savoir la démocratie illibérale façon chinoise (le Système fluctue mais ne sombre pas).
Si c'est le cas alors nous voilà repartis pour au moins un tour de manège (cf. "La République" de Platon, Livre VIII), le changement de civilisation étant repoussé à plus tard…
PS: PhG semble insister pour nous présenter Fukuyama comme un philosophe alors qu'il l'est par Wikipédia seulement comme "un chercheur américain en sciences politiques."
Dans "Eloge des mathématiques" le philosophe Alain Badiou donne une description des "nouveaux philosophes" qui me semble bien coller à l'idée* que je me fais de ce genre de personnage qui paraît passer sans sourciller de la démocratie libérale à la démocratie illibérale**: "Les vedettes philosophiques des grands moyens de communication sont, il faut le dire, et du strict point de vue des connaissances requises pour parler ce dont ils parlent, des nullités." (Et il poursuit: "En mathématiques ils seraient considérés comme l'équivalent d'un élève très moyen de terminale. C'est d'ailleurs une vertu importante des mathématiques: des impostures de ce genre y sont impossibles. Mais le revers de cette vertu est que les mathématiques sont devenues inaccessibles, ou objet d'une indifférence amère, en raison de leur séparation aristocratique avec les autres régimes de la connaissance.". Je ne suis pas qualifié pour dire si Badiou est ou non un véritable philosophe***, mais je salue sa courageuse tentative de renouer le lien rompu à la coupure galiléenne -et même peut-être bien avant- entre langage mathématique et langage philosophique.).
*: l'idée seulement, n'ayant rien lu de lui (et n'ayant aucune intention d'en lire).
**: que j'ai envie de qualifier de démocrature (vue la référence chinoise)
**: A mes yeux Badiou est trop "marqué" par un formatage initial marxiste ou apparenté pour être un véritable philosophe.
jc
21/10/2018
Fonder c'est essentiellement séparer*. Construire c'est essentiellement réunir. "L'éloge des frontières" de Régis Debray est consacrée à ce problème: "La frontière comme vaccin contre l'épidémie des murs", écrit-t-il, la frontière qui, au contraire du mur, à la fois sépare et réunit.
Pour les matheux modernes l'ouvert est le complémentaire du fermé. Par suite l'ouvert et son fermé complémentaire -son dual- n'ont rien en commun, leur intersection étant vide. Et on sait que les logiciens modernes (Boole, Frege, etc.) se sont engouffrés dans cette voie. Les philosophes ne partagent pas tous cette façon de voir**, Aristote*** et Fitche**** en particulier.
Certains matheux commencent à accepter ces logiques considérées depuis Boole comme non-standard:
1. la logique intuitionniste (constructiviste) a maintenant pleinement droit de cité en mathématiques depuis la jonction (par Lawvere et al.) entre cette logique et la théorie des topos de Grothendieck;
2. la logique paraconsistante, la logique de la contradiction -logique de l'ambiguïté serait peut-être préférable-, celle que proposent Lambert et Hespel, ayant encore du mal à s'imposer car il est nécessaire de concilier ce qui paraît inconciliable -à savoir A et non A- et donc de repenser le statut de la vérité. Pour Thom c'est cette logique qu'il importe de considérer: "Dans sa confiance en l'existence d'un univers idéal, le mathématicien ne s'inquiétera pas outre mesure des limites des procédés formels, il pourra oublier le problème de la non-contradiction." (AL p.561)
*: Thom:
"L'acte fondateur sépare".
"Aristote dit quelque part que l'entéléchie sépare. Pour moi ça a été la formule qui m'a fait comprendre réellement l'Aristotélisme, du moins dans la mesure où je prétends pouvoir le comprendre."
**: Lacan non plus.
***: Thom:" [Pour Aristote, penseur du continu selon Thom] Un segment de droite n'y est pas composé de points, mais seulement de sous-segments. Le point seul, isolé (disons O sur l'axe x'OX) n'existe qu' "en puissance"; il aspire à l'acte en se dédoublant en deux points O1, O2, O1 adhérant à gauche, O2, adhérant à droite; ces deux points étant distincts bien qu'ensemble (ama), les deux demi-segments ainsi limités accèdent alors à l'existence pleine, l'être en acte." (ES p.13)
****: Cf. l'article de Lambert et Hespel p.299
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