D.M.
22/10/2018
Calgacus a été tué parce qu'il a fait une erreur en disant: "Ici, il n'y a que leur général."
Comme le disait Bonaparte, « La présence du général est indispensable; c’est la tête, c’est le tout de l’armée: ce n’est pas l’armée romaine qui a soumis la Gaule, mais César; ce n’est pas l’armée
carthaginoise qui faisait trembler la République aux portes de Rome, mais Hannibal, ce n’est pas l’armée macédonienne qui a été sur l’Indus, mais Alexandre; ce n’est pas l’armée française qui a porté la guerre sur le Weser et sur l’Inn, c’est Turenne; ce n’est pas l’armée
prussienne qui a défendu sept ans la Prusse contre les trois plus grandes puissances de l’Europe, mais Frédéric le Grand ».
Contre Rome, l'erreur n'était pas permise.
Alex Kara
22/10/2018
Le problème avec Trump est dans le titre de mon commentaire. Il y a des moments où l'on ne sait pas quel mouche le pique, et d'autes où il est attendu au tournant mais déçoit.
Peut-être il y a-t-il le désir d'éviter les bourbiers (surtout à deux semaines d'un scrutin critique), peut-être aussi la vision du monde pétrolier duquel Trump est réputé proche, et pour lequel il est normal que "our son of a bitch" fasse des sonofabitcheries…
En arrière-plan, il y a toujours cette volonté de retirer les Etats-Unis de la grande crise de la globalisation (voire de l'Effondrement du Système). Depuis au moins 2005 on lit que le gisement géant de Ghawar aurait passé son pic, et que l'on en est à racler les fonds de puits au Kärcher… Il n'est pas interdit de penser que l'Arabie Saoudite, même gardienne de secrets plus ou moins de Polichinelle (le pétrodollar ou 9/11) ne vaut pas la peine de s'y attarder trop. Ça leur gonflerait presque leur ego…
D'autre part, lorsque les médias parlent trop souvent d'une chose, avec force détails crus ou saignants, l'offensive médiatique (venant toujours de la faction impériale) n'est pas loin.
Natacha
22/10/2018
Cher PhG, je trouve que c'est une excellente initiative. Je lis vos écrits depuis 2011, de façon intermittente mais néanmoins régulière, et j'apprécie autant votre ton que le contenu de vos "élucubrations" (beaucoup moins ceux de vos invités; les goûts et les couleurs…). Je ne commente presque jamais. Est-ce la paresse? Le manque de répartie? L'impression de ne pas trouver ma place parmi les commentateurs habituels? Seulement une sensation de connivence de l'esprit, qui se passe de mots. Alors pour moi, et pour les lecteurs silencieux, ce clin d'oeil ;-) que nous pouvons désormais vous faire, est aussi comme un sourire fraternel que nous vous adressons, et qui complète nos dons à votre site. Et qui en retour nous permet de rompre la solitude de nos propres écrans.
jc
22/10/2018
Les matheux ont coutume de dire qu'un problème bien posé est déjà à moitié résolu…
Christian Feugnet
22/10/2018
Le grand resistant fut Versingetorix . Qui faisait pas de businees , revulse de celui de sa tribu qui en faisait un big corrupteur avec les Romain ,un brave comme on dit dans toutes les connotations . En voila un qui a un profil populaire sinon populiste .
D.M.
22/10/2018
Beaucoup de gens vous lisent.
Votre sentiment de solitude vient du fait que vous êtes l'élite dans une société sans esprit.
Merci pour ce que vous faites.
Christian Feugnet
22/10/2018
Y a pas loin , la construction de la centrale et le suivi de la catastrophe aussi . C est quoi qu on aime , au juste ?
Herve K.
22/10/2018
Pour déterminer ce qui est antiSystème, il faudrait connaître le nom du succésseur de MbS ? Son petit frère, un cousin, une alliance ?
Et analyser comment ce "succésseur" se positionnerait entre l'Amérique, la Russie, la Chine, Israel et ... l'Iran, futur partenaire qui sait ...
Christian Feugnet
22/10/2018
Est ce que c'est un noeud gordien ? Comme celui d' Alexandre . En début d'Empire , dans ce cas çà se tranche . En fin d'Empire , l'épée est émoussée , çà tranche plus rien . Alors c'est le début ou la fin ?
jc
22/10/2018
Dans un récent e-papier (Eh! Fukuyama…) PhG cite Arbatov (conseiller de Gorbatchev, qui répond à un intervieweur de Time en 1988): "Nous allons vous faire une chose terrible, nous allons vous priver d’Ennemi." (Peut-être pas si terrible que ça pour les USA, comme le rappelle de temps à autre également PhG citant un autre russe: "Les USA ne veulent qu'une chose: que la Russie n'existe plus".)
Je crois que les impérialismes, tous les impérialismes, finissent par s'effondrer pour cette raison, à savoir faute de s'être fixés une limite, une frontière. Régis Debray le dit très bien dans "Eloge des frontières":
"Une communauté sans extérieur pour la reconnaître ou l'investir n'aurait plus lieu d'être, telle une nation seule au monde verrait s'évanouir son hymne national, son équipe de foot ou de cricket, et jusqu'à sa langue. Une personne morale a un périmètre ou n'est pas. D'où vient que "la communauté internationale" n'en est pas une." (p.46)
Sic transit gloria mundi.
Et d'égrener quelques exemples d'impérialisme, le plus emblématique me semblant être celui de l'empire romain parce qu'il perdure encore au coeur de la Rome contemporaine, à savoir au Vatican*:
"Romanae spatium est urbis et orbis idem" (p.75)
*: Catholique = qui a une vocation universelle.
Christian Feugnet
22/10/2018
Nos Bretons , comme les belges sont ceux qui ont le plus resiste .
Memes raisons , a mon avis , bussiness de l etain , et statut des femmes . Pour Bretons et Belges ,les femmes choisissent les hommes . Argument des Romains pour leurs victoires , c est nous qui choisissont les femmes . Qui a des moeurs depravees ?
Pour les conservateurs , hier comme aujourdhui ce sont les B and B , pas les Romains . Une erreur quelque part ?
Alex Kara
22/10/2018
Lors de mes études à la Sorbonne, un professeur d'Histoire Antique nous expliquait que l'on ne pouvait pas comprendre Rome sans aborder la question agraire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Question_agraire_%C3%A0_Rome
En effet, la lutte des grands propriétaires terriens contre le reste des Latins et par-delà, le reste du monde est le moteur de l'histoire romaine.
C'est une lutte éternelle. J'ai lu récemment "la guerre civile en France 1958-1962" et j'ai été frappé de constater comment, au delà des problèmes internes à l'Etat français, les grands propriétaires Pieds-Noirs sabotaient toute option viable.
Une autre lecture, sur l'éradication du paludisme en France, montre que les grandes propriétés étaient dans un état de négligence qui profitait aux moustiques et par là-même détruisaient la population et sa capacité de travail. Les propriétaires, eux, étaient à l'abri dans les villes ou des propriétés lointaines.
La mentalité latifundiaire, c'est l'inverse de la mentalité qualitative de l'artisan. Le maître de la latifundia brise ces mauvaises machines polyvalentes (et si peu productives) que sont les humains par la seule domination. Il n'y a pour ainsi dire pas de capital investi, surtout pas intellectuel, pas de calculs élaborés et bien sûr aucune notion de la pollution et des effets néfastes.
Petit rappel visuel de ce à quoi nous avons affaire :
https://www.youtube.com/watch?v=EoOdhKYj8Bc
Aujourd'hui nous vivons dans ce monde façonné par des mentalités simples (quiconque a travaillé en entreprise connaît la pauvreté intellecuelle de leurs dirigeants) qui n'ont aucune égard pour la salubrité de l'endoit où ils vivent puisqu'ils sont incapables de concevoir l'avenir, c'est-à-dire les conséquences de leurs actes.
En face, ces Bretons qui eux savaient où ils vivaient et qui étaient qualitatifs par la force des choses, se savaient supérieurs à ces gens-là (cf le texte récent sur les Indiens contemplatifs et la naissance de Detroit) mais ils se savaient aussi sans doute condamnés. C'est très bien dit ici : si l'on survit alors que l'on est riche, on est convoité, et si l'on est pauvre… C'est d'autant plus le cas que les latifundiaires sont dans une fuite en avant permanente, car ils ne voudraient surtout pas avoir à nettoyer ce qu'ils ont souillé. (Pour en avoir fréquenté, c'est littéralement le cas psychologiquement, ce sont des gens à qui il manque une ou plusieurs étapes dans la petite enfance). Ce qui explique leur impérialisme.
On ne se reproduit plus en Occident, exactement comme l'Empire Romaine subissait un déclin démographique grave. Lorsque vinrent les Francs, ils s'avérèrent tout aussi cupides que les Romaines (la nobless franque avait gardé nombre de villa, avec des milliers d'escalves).
Pourtant, Joseph Tainer ("l'effondrement des sociétés complexes") nous rappelle qu'à l'échelle de l'humanité la société la plus courante est de l'ordre du clan ou de la tribu. Tout ceci ne sera-t-il qu'un grand cycle de plus ? Oui il y a l'Histoire, mais ça, le grand propriétaire latifundiaire, il s'en moque.
C'est bien là le problème.
Christian Feugnet
22/10/2018
Le coté des piéces ( et billets ) qu'on retient c'est le montant du nominal , le bien nommé . Comme pour les agents secrets , à part James Bond , il sont doubles comme Ben Laden , à la fois au service de la Cia et des oulémas .
Le billert vert à ceci d'exceptionnel que là où est le nominal , on a deux parties : le portrait de Washington , le seul président à n'avoir jamais résidé à Washington et le "In God we Trust" Tiens donc pas à Wasshington /Constitution ?.
Christian Feugnet
22/10/2018
Comme pour les piéeces on a deux faces , alors qu'on en retient qu'une en général . Méme chose pour l'Afghanistan , par exemple .
La méme année 1980 , pile ( ou face) , envolée du pétrole ( donc du gaz) , pic de l'or ( pas bon , du tout çà , pour le dollar ) .
Pourquoi les Russes entrent en Afghanistan ?, parce que projet d'oléoduc US au travers de l'Afghanistan . Eux se retirent , chamboulent le Soviétisme et mettent à jour la Russie allégée de l'Asie Centrale ( comme la France de l'Algérie ) trop riche en enfants islamiques , trop lourd dans les budgets .. Qui s'enlise au final sinon les US ! Qui a piégé l'autre ?
Christian Feugnet
22/10/2018
Ce qui m'interroge est ici l'emploi des mots métahistorique et événement . Deux termes qui se donnent comme absolus bien qu'éminemment relatifs .
Spatialement méta c'est au dessus sinon c'est infra . Histoire c'est communément Politique et l'évenement c'est le point , l'instant , de durée zéro ( par convention parce qu' à l'examen çà dure un moment ) , début ou fin , selon , d'un processus .
Du coup les midterm sont supra aux ruptures d'axes . Concrétement , Brezinski me semble enfumer le réel en ce qu'il parait étre le maitre d'oeuvre du maitre d'oeuvre : les USA . Alors que les ruptures d'axes , simultanément , se font dés 1980 , de maniére concomittantes . Sauf qu'au Moyen orient ( Afghanistan , Iran) et Europe , l'initiative est clairement Allemande (Schroeder/ Gorbatchev) suite à l'accord sur le gaz ou/ et les SS20; Arabe en Afghanistan ( Ben Laden ) , Europe /Iran , livraison de Khomeiny
, écroulement du pilier US .
Au travers de Brezinski on peut se demander si il est plutot Polonais qu'Américain parce que c'est là le projet catho-Historique de la Pologne relier ces deux axes .
Là où apparait le métahistorique , à mon avis , c'est dans la méme rupture des consciences en Europe et en Orient , celle de s'émanciper de la tutelle US , dont le souci est de séparer ces axes . Elle précede nécessairement , la conscience . Et prosaiquement surgit en octobre , mois du vote des budgets à grand retentissement financier . ( Infra) .
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