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Technologie duale plus que jamais

Article lié : Suicide, mode d'emploi

Alex Kara

  12/11/2018

Toutes les guerres se sont fondées sur la base technologique des bélligérants, or cette base va être totalement chamboulée par la déglobalisation. C'est le retour à des productions et des ressources locales (ou au moins nationales). La Panzerdivision c'était certes des blindés mais aussi des camions commerciaux (et des chevaux pour le reste des troupes).

La faillite de l'armée US "finissante" a-t-elle été voulue ? Comme dans toutes les obsolescences précédentes (1917, 1941 etc) sans aucun doute, mais voilà, à chaqye fois les Etats-Unis en sont sortis plus puissants, et malgré tous les hélicoptères jetés par-dessus bord en 1975 lors de la Chute de Saïgon, Nike est aujourd'hui le premier employeur privé du Viet-Nam…

Ce que l'on reproche aux armées US on peur le faire à toutes les armées occidentales ( et ses chefs politiques : à quoi a servi la belle armée tchécoslovaque en 1938 à part de d'équpier la Wehrmacht naissante… ?)

Il faut repenser la force armée dans un contexte renouvellé. Pourquoi ne pas imaginer que ce soit l'excellente armée russe que l'on privera d'ennemi à sa mesure, puisque le contexte aura changé ?

Conforme à la mission désignée

Article lié : Suicide, mode d'emploi

Alex Kara

  12/11/2018

Pour une fois je vais jouer à l'avocat du diable et ne pas vraiment contredire les choix qui ont été faits. 

La technologie de pointe ne peut de plus en plus être accessible qu'au moyen d'économies d'échelle et de programmes duaux. C'est cela qui nous permet aujourd'hui d'avoir des smartphones surpuissants dans les mains de bambins de 8 ans…

Les vingt dernières années furent une période de transition à la fois technologique mais aussi sociale. Le bloc BAO a remis au goût du jour les "supplétifs coloniaux" sous la forme des Syriens Libres et autres ISIS qui firent leur travail, qui faillit d'ailleurs réussir, mais telle est la nature de la guerre.

Les Occidentaux ont misé sur les robots et les drones, ce qui n'est pas un si mauvais choix. L'article russe déplore la mauvaise production de formés du supérieur, ce qui est tout à fait le cas. Dans ce cas-là faut il "faire semblant" avec nos idiots cooptés et placés sur des postes critiques ( le pilote aux Ray-Ban qui ne sait pas gagner un combat aérien) ou bien pallier au manque ? Les Etats-Unis ont d'ores et déjà moins de pilotes que d'avions, et il en est de même pour tout le reste.

Tintinov-Danilov

Article lié : Suicide, mode d'emploi

jc

  12/11/2018

Dans "Le désenchantement de Dieu", qui figurera vraisemblablement tel quel dans "La Grâce III", PhG nous dévoile un petit coin de sa vie. Dans sa jeunesse un journaliste passionné d'aviation, américanophile "à donf", que je vois en une sorte de croisement de Tintin et de Buck Danny, puis, après une rupture, un basculement, précisément situés dans le temps (le 9 mars 1985), un métaphysicien et un métamysticien, qui s'intéresse à l'Histoire et à sa Grâce, tout en gardant à l'esprit ses premières amours, Tintin devenant Tintinov et Danny devenant ... Danilov:

"(...)  l’aéronautique militaire était une des rares matières où je pouvais prétendre à une culture puissante, – et cela ne m’ayant jamais quitté au point où je pourrais vous conter sur l’instant et d’un seul jet l’histoire de l’aviation militaire, certes enrichie depuis de réflexions qui sont à la hauteur de ce sujet qui offre un exemple remarquable du mélange du meilleur et du pire ; c’est-à-dire de l’homme restant jusqu’au bout du possible de la chose un combattant-chevalier parfaitement antimoderne et souscripteur d’une universalité renvoyant à la tradition de l’unité primordiale tandis que le développement du technologisme et de ses diaboliques machines l’emportait malgré lui et au point où il lui préférait la mort, dans l’horreur de la barbarie postmoderne ; une véritable tragédie du XXème siècle dont il ne reste plus trace dans nos mémoires éteintes."

Je crois que ce texte de Danilov, PhG, au clavier toujours bien tempéré, aurait pu l'écrire…

Sur le fond j'approuve tout-à-fait et l'article danilovien et son chapeau dedefensien. Pour moi nous sommes au coeur de la chose: si la puissance militaire américaine se délite, alors la puissance financière (le règne du dollar) se délitera aussi. L'article de Danilov ajouté à la longue liste des articles dedefensiens nous suggère avec de plus en plus d'insistance que les "si" sont en trop. Attachons nos ceintures; ça va secouer!
 

Cher monsieur Toulet,

Article lié : Le crâne américain : minceur durable ou désintégration ?

Ignace de Loyola

  12/11/2018

Dans « le monde réel », monsieur Orlov n’est plus là. Ne cherchez plus : il a pris la poudre d’escampette. Vous connaissez l’expression : prendre la poudre et s’enfuir, vite. Ecœurement et plus… Je le soupçonne même d’en tirer quelque soulagement, de s’enivrer du plaisir d’avoir pu prendre un peu de hauteur ; de cacher (par dignité ?) sa tristesse devant le spectacle du monde. Son évocation joyeuse des Bouvard et Pécuchet modernes tout entichés de techno et de statistiques pour nous démontrer que décidément, nous n’avons rien compris, mais rien du tout, que tout est super dans le monde réel, m’avait aidé moi aussi à oublier ce dernier – par hygiène. Ils avaient beau nous expliquer, les Bouvards and Co contemporains, chiffres incontestables à l’appui, que ce monde est un paradis et qu’il vole, de plus en plus vite, vers plus de progrès, plus de commerce, plus de pétrole, plus de dollars, on n’y croyait plus. La magie n’opère plus.

Et voilà monsieur Alexis Toulet qui nous brise le cœur, qui nous dit que l’Amérique est tellement puissante, tellement prospère, tellement proche de l’extase que plus rien ne vaut sinon la résignation. Malheur de nos rêves brisés, des subtiles réflexions de DeDefensa. Nous, soudain ramenés au rôle de fugitifs apeurés devant le rouleau compresseur du progrès qui devrait tous nous remplir de joie et de bonne humeur !

Si vous êtes familier de DeDefensa, il me semble que vous auriez dû savoir que la notion de « monde réel », tiré par ses avatars tous plus ou moins réussis (inversion, simulacre, trou noir, tragédie bouffe…) y est décryptée quotidiennement et qu’on s’y est mis d’accord (implicitement, entre lecteurs ?) : la réalité telle que décrite par les experts journalistes, économistes, politiciens, etc. est si désolante de… « vérité » disiez-vous ? Chiffres, tendances, bilans comptables, performances technologiques, progrès sociétaux, croissance… contribuent tous à rendre ce « monde réel » tellement prégnant qu’il envahit tout : les psychologies, la raison ; la capacité même à saisir que quelques milliers de tankers ou de camions de plus (en Amérique !) sont en train de nous fabriquer une « réalité » tellement déstructurante que si celle-ci devait être poussée dans les poubelles de l’histoire, on finirait peut-être bien par recommencer à respirer, à penser – à prier que sais-je ?

La réalité est incomparablement plus « nuancée », plus « complexe » dîtes-vous que les effluves de monsieur Orlov. Mais c’est de fatigue qu’on parle et c’est dommage d’y répondre par les chiffres de croissance. Sur DeDefensa, nous rappeler le « monde réel », avec ses « vérités » incontestablement plus nuancées – et celles du Financial Times, du Wall Street Journal, de l’INSEE ou d’Antenne2 – nous fatigue tant.

Le prenez pas mal monsieur Toulet. Sur ce site, ce qu’on apprécie, c’est de pouvoir respirer. J’ai posé ma voiture au garage après les courses, comme vous. Pas le choix. Mais respirer ! Quel besoin « vrai »…

Allez, je vous quitte, je vais faire le plein : c’est pas trop cher au Maximarket d’à côté.

Autre doute sur le flutiste .

Article lié : Verdun, ou La java du Diable

Christian Feugnet

  12/11/2018

Le repas et conférence sur la paix a été orchestrée par les ong d'un certain Soros . Trump n y pas allé , limpide ; , quand à Poutine , il a nécessairement fait un gros effort , pas ouvert du tout , lui , aux guerres hybrides .

A noter quand méme aprés l'apothose du Boléro .

Article lié : Verdun, ou La java du Diable

Christian Feugnet

  12/11/2018

çà s'arréte brusquement . Ravel l a t il voulu ainsi ou subit , constaté avec l'arrivée des années trente et de sa mort .

Autre réference musicale , à Paris : le boléro de Ravel .

Article lié : Verdun, ou La java du Diable

Christian Feugnet

  12/11/2018

Interprétation symbolique . çà commence par une mitraille de percussions . S'éléve  le lyrisme d'un virtuose de la flute , puis un , puis d'autres lyrismes d' instruments à vent , çà se regroupe et se dilrue un nations d''instrument qui se concertent . Apothéose . Un toutnillon non crisique : le réve d'aprés Guerre et de maintenant ( ?) . Reste à savoir si Macron est le flutiste pour démarrer cette mayonnaise , doute , dés le départ çà n'a pas pris  , on persiste ?
.

QUAND le livre sera t-il prêt?

Article lié : Le Tome-III à l’horizon

D.M.

  12/11/2018

Passage sublime! Le tome III, je vous l'achète! Maintenant, je passe commande, là, tout de suite!

Souvenir

Article lié : Toutes les forêts du monde

jc

  11/11/2018

(En lisant le e-papier j'ai demandé à mon épouse quel était son souvenir le plus marquant de paysage d'automne en forêt. Elle m'a répondu aussitôt est sans aucune hésitation: les Ardennes. C'était il y a quarante ans.)

S'il fallait résumer en quelques mots le souvenir que j'en ai, je retiendrais l'harmonie des couleurs, l'unité dans la diversité. Et si je me retrouvais aujourd'hui devant un tel spectacle, il me viendrait à l'esprit des citations loin, très loin, de mes préoccupations de l'époque:

Héraclite: "Le Maître, dont l'oracle est à Delphes, ne montre ni ne cache: il signifie.",

Baudelaire: "La Nature est un temple où de vivants piliers
                  Laissent parfois sortir de confuses paroles.
                  L'homme y passe à travers des forêts de symboles
                  Qui l'observent avec des regards familiers."

Cette harmonie des couleurs signifie-t-elle quelque chose? Si oui quoi?
La Nature nous adresse-t-elle ici de confuses paroles? Si oui que veulent-elles dire?

La gamme des couleurs comporte toutes les couleurs allant du rouge au jaune, avec toutes les nuances. Ce sont des couleurs yang.
Le vert, la couleur de quelques persistants selon PhG, est yin.

L'automne avance et l'hiver approche, la période yang se termine. Et la présence des persistants verts annonce le printemps yin.

S'il fallait attribuer une couleur à Trump le pragmatique et à Macron le dogmatique, je choisirais le rouge pour Macron (bientôt marginalisé, prêt à disparaîtra dans l'infra-rouge?) et le jaune-vert pour Trump, mi-yang mi-yin, au centre du tourbillon crisique (que je verrais bien également disparaître, aspiré par le tourbillon crisique, à moins qu'il ne trouve à s'unir avec l'âme soeur, mi-yin, mi-yang). (Le jaune et le vert se côtoient sur l'arc en ciel.)
 

Un détail cérémoniel .

Article lié : Scène de récré à l’Élysée

Christian Feugnet

  11/11/2018

Mis en évidence sur RT , par "accident technique" ,à l'encontre de la journaliste relatant l'événement et son sens . En déco , une interview en direct d'un commentateur se pamant devant la cérémonie aprés le discours d'un oecuménisme ronflant par Macron . Or dans ce discours , une carence oecuménique significative , l'oubli des Russes . Au moment où  le commentateur se pame sur le boléro de Ravel , orchestré par un Russe , coupure ...
Surgit une voiture officielle Russe , retour sur la plateau , retour au direct sans le commentateur , mais devant le monument évoquant la présence Russe , oublié par Macron . 
Ce faisant oubli aussi , en contre poids  des Déplorables populistes , nationalistes et faschistes , ....de la Révolution Russe .
A tout prendre n'est ce pas la vraie grande peur à conjurer ?

Pourquoi pas defense Européenne , grace à des F35 , obligatoires ..

Article lié : Scène de récré à l’Élysée

Christian Feugnet

  11/11/2018

Façon , blague Belge , promoteur de cette defense . Question sexuelle je ne crois pas que l'image "sabre au clair" convienne à Macron , plutot qu'en Sade , je le vois en Rousseau ( c'est un "socialiste" ) .
Je le vois plutot en : oh ! oui Maitresse , fouette moi , mets moi des plumes dans le derriére ! . Le peuple aimerait nien , d'ailleurs pour les plumes , il ne cesse de l'en parer , c'est le fouet qui lui manque .

On peut se demander si Draghi n'est pas lui méme une combinazione

Article lié : Un maître-mot, la Combinazione

Christian Feugnet

  11/11/2018

A savoir de la goldmann sachs , interface entre finance et état Américain . De méme s'il n'était pas au courant du role de maquillage des comptes grecs  par GS , pour son entrée  en euro en faisant par là ( de la Gréce )  le cheval de Troie contre l'euro . Attaque sur les fonds d'états Grecs menée par GS elle méme via Soros . ( Soros béneficiant d'une ligne de trésorerie= chéque en blanc  auprés de GS ) . C'est quand méme etonnant que la fin de Draqhi coincide à la fin ( programmée ?) de l'euro avant celle du dollar . L'euro a bien servi le dollar en surévaluant les produits europens , sauf  Allemands ( eux sous évalués , ils payent en sous population pour ne pas dire sous travail , idée tabou) .
GS , ton moonde impitoyaableu ....

Matière et matière.1

Article lié : Extraits des Âmes

jc

  10/11/2018

(Dans mon précédent commentaire je crois plus adéquat de qualifier l'énergie potentielle de force dormante -opposée à l'énergie cinétique, force vive.)

Eschatologie et scatologie.

Eschatologie: "L'eschatologie (du grec ἔσχατος / eschatos, « dernier », et λόγος / lógos, « parole », « étude ») est le discours sur la fin du monde ou la fin des temps." (Wikipédia)

Scatologie: "Désigne des écrits ou des propos se rapportant aux excréments." (Wikipédia)

(Après réflexion, ce rapprochement n'est peut-être pas si incongru que ça en commentaire de ce papier: les corps -certains sans vie- dans la fange des tranchées, les âmes au Panthéon.)

Dans mon précédent commentaire j'ai identifié la Matière (M majuscule) à la forme finale (au sens aristotélicien) et donc à l'Immortalité (aux Âmes de Verdun…), soit ni à la Mort ni au Mal (comme le fait peut-être PhG).

Au commencement était la matière (m minuscule -cf. le précédent commentaire). Nous ne sommes pas des dieux: la forme pure est un idéal de perfection inatteignable par nous. Il y a toujours dans toute entreprise humaine une part eschatologique et un part scatologique. La part eschatologique est immortalisée (elle monte au ciel, elle entre au Panthéon etc.). La part scatologique est recyclée, la merde est purgée (au purgatoire?).

Pour finir sexuons le propos: au commencement (input) la matière (m minuscule) est ingurgitée par la bouche. N'étant pas des dieux la digestion ne saurait être parfaite. A la fin (output) il y a donc une partie excrétée (l'excrément qui retourne à la terre pour être recyclé) et une partie secrétée, les gamètes, gamètes qui permettent de passer le témoin à la génération suivante.

Les gamètes? Evolution circulaire ou évolution en spirale? Thom a dit que vers seize ans il était pour l'éternel retour*. Il me semble qu'il évolué ensuite…


*: cf. la fin de son entretien avec Jacques Nimier, disponible sur la toile.


 

Sexuation de la pensée: eur ou aire?.1

Article lié : Conversation avec les “forces suprahumaines”

jc

  10/11/2018

(Ce commentaire est en rapport direct avec le titre, une fois n'est pas coutume.)

C'était devant mes yeux et je ne le voyais pas!

Le titre II de "La clef des songes" (sous-titré dialogue avec le bon Dieu) est: Dieu est le Rêveur.

Autrement dit en rêvant Grothendieck se voit en position yin, en récepteur des rêves, en rêvaire, Dieu étant, lui, en position yang.  

On peut "changer de sexe" en étant alternativement donateur et donataire, noteur et notaire, fonctionneur et fonctionnaire, etc. . Si l'on suit Grothendieck on ne peut pas lorsque l'on rêve, on ne peut être rêveur; seulement rêvaire.

La fin de la conclusion de SSM peut laisser penser que Thom est sur la même longueur d'onde*:

"(...) la rêverie n'est-elle pas la catastrophe virtuelle en laquelle s'initie la connaissance?"


*: si c'est le cas il s'agit de très grandes ondes!
 

La guerre comme système

Article lié : A propos de “la guerre industrielle”

Ni Ando

  10/11/2018

Je comprends que la conjonction de l'invention de la machine a vapeur et du bogie a induit une révolution des transports, la création d'un réseau de voies ferrées couvrant les territoires européens en particulier en Allemagne ou ce fait a permis l'élaboration du plan stratégique permettant, dans l'esprit de leurs concepteurs, a l'Allemagne de vaincre d'abord la France avant de de se tourner vers la Russie impériale et de la battre a son tour. Le réseau allemand permettait en effet un transfert rapide des troupes d'un front a l'autre. Un gros avantage certes mais que Français et Russes avaient su juguler en coordonnant leurs actions: quand le front français menaçait de céder sous la pression allemande les autorités françaises pressaient la Russie de lancer une offensive contraignant le Kaiser a divertir des troupes précieuses qui prenaient en urgence les trains qui partaient vers le front russe. Même chose du côté de l'armée impériale russe qui soumise à une pression insupportable obtenait la même aide de la France. Toute la première guerre mondiale fut rythmée ainsi de ce soutien mutuel franco-russe permettant en réalité d'equibrer a deux le potentiel industriel de l'Allemagne. Je comprends que la guerre industrielle est celle qui permet de mobiliser le plus gros des ressources économiques et humaines d'un pays afin de vaincre un adversaire. Sa dimension globale fait qu'un acteur du champ de bataille ne peut plus certes prétendre en avoir une vue synthétique. C'est vrai dans un premier temps. Le stade suivant c'est la guerre en tant que système, ou art operatif, conceptualisé par un groupe d'intellectuels militaires russes après les grandes offensives Broussilov du premier conflit mondial. On ne maîtrise pas ce qui se passe directement sur le champ de bataille, lorsque les unités combattantes sont en contact direct, mais on cherche à modifier le cadre, le contexte, toujours dans le camp ennemi, dans lequel l'unité combattante va devoir déployer son action. Un exemple simple : perturber assez certains éléments du réseau de transport de l'ennemi de sorte qu'a 300 km de la il ne soit plus en mesure de s'opposer a une poussée de rupture. Cela a l'air simple mais s' agissant de masses d'hommes se comptant en millions et de matériels se comptant en dizaines de milliers d'unités c'est un travail d'évaluation colossal. Les Soviétiques appliquerent cet art operatif lors de la grande offensive dite opération Bagration où l'on vit se réaliser sur une très grande échelle ce que la théorie avait prédit. Les généraux soviétiques ne pouvaient 'voir' a l'avance ce qui allait se passer, ils le calculerent d'une manière sans doute probabiliste. L'art operatif conçu en 1915 ou 1916 en Russie impériale fut systematise au combat par les Soviétiques dans les années 44 45 avant d'être copié par les forces de l'OTAN dans les années 70.